Mon regard des plus méfiants vint se poser sur chacune des parcelles de cette terre aride. Mes muscles roulaient agilement au rythme de mon trot gracieux, brillants comme milles feux sous les simples perles de sueur qui les dessinaient avec une extrême précision. Mes paupières se plissaient bien souvent quand un grain de sable doré comme de l'or venait se dissimuler dans ce dernier. Mes oreilles se plaquaient sous la nervosité et la méfiance que m'exprimais ce lui. Je savais que encore une fois je n'allais pas avoir cette chance de pouvoir découvrir un sublime paysage tel que la péninsule seul. Mon trot ralentit jusqu'au pas, puis à l'arrêt. Un soupir s'envola dans l'air lourd et chaud. Après m'être ébrouer en renâclant, mon regard se posa, intrigué, par une forme équine blanche au loin. Je fit mécaniquement un pas en arrière, juste un signe de méfiance. Ma tête se pencha légèrement sur le coté, attendant la moindre réaction, le moindre geste de la jument.