Come to my rescue, please. [Ghost Player]

Please, I'm tired to wait for you.

Une plume virevolte, s'attarde dans la pâle fraîcheur du crépuscule qui endort cette journée printanière. Et je t'attends, vacillant dans la lumière tremblotante de ce soleil éreinté par la violence incompréhensible de ce monde. Et si tu venais m'arracher à la terre avant que je ne m'enlise, ce serait bien, n'est-ce pas ?

à mort les aurores délicates,
oh cœur de mon cœur,
saigne en moi, violence et défaite;
je n'attend rien mais juste toi.

Ce ciel si clair, à en faire peur, il tremble au dessus de nos têtes évidées de sang, ne sait qu'en faire et se cramponne à nos tympans, façon d'exploser notre cervelle.
Plus, plus rien et c'est tout.
Dans un mince filet de vent, elle s'accroche à la terre ferme. A quoi peut-on encore s'agripper lorsqu'il ne reste rien à rien, pas même assez de poussière pour faire cracher les poumons, faire vivre un peu.
Il ne reste rien, et pourtant, comme désuète et avalée à jamais elle s'extirpe de la vase du monde, attelée et attirée par un pôle chaud et flamboyant.
Ses yeux brunis croisent alors la mince silhouette, son coeur s'envole, comme un peu tout le temps.

Dresse donc avec moi le voile du salut,
Que la transparence du ciel nous aspire;
Nous sommes résolus à mourir.

Il vacille, faiblesse de son coeur trop lourd qui le fait balancer. L'absence de vent lui crève les tympans, et le temps semble s'être figé dans cette venue superficielle. Tragique renaissance dans un monde qui nous exclut à présent. Et si je meurs, si je sombre sous la gluante couche qui recouvre le mensonge; tu t'en iras, n'est-ce pas ?
Froide et tranchante comme le lus haut sommet des montagnes du rêve, celui, intouchable, qui nous brise le coeur, vil dans son apparence comme en son sein. Pâleur irréelle, qui givre mes yeux d'un trop plein de beauté glaciale.
Le temps n'est plus, nous ne sommes plus, pas même un grain de poussière au fond du désert; car nous n'avons jamais été.

Ce n'était qu'une illusion, va.

'Fais vivre les rêves,
cette illusion et tout son superficiel,
dis moi qu'il y a une chance,
dis moi que j'existe.'

La violence du mouvement la pris à revers, son corps frêle et délicat s'arrêta de stupeur, elle n'était toujours pas habituée à la chaleur et à la beauté dégagée par cet être aux envergures si éclatantes.
Son pas râpé et lent la rattrapa, et elle se remis à avancer, droit devant, les yeux fixés sur ce trop plein d'abstraction.
Illumination, hypnose, rêve et poésie, où en était-elle d'ailleurs ? Qui était-elle enfin ? Elle ne connaissait son nom et ni le sien.
La peine amère de la distance oppressa ses artères, elle avança un peu plus vite, et comme essoufflée ses poumons s'égrainèrent.
Une toux violente se dégagea de sa gorge sèche et pourtant tellement glaciale; la vaste étendue d'herbe devint une image floue et amorphe, seul ce point alezan sulfureux bouillait dans sa rétine.
Elle était déjà trop près qu'elle s'arrêta, un ou deux mètres, pas même, tout s'était déroulé trop vite.
Mais elle ne savait plus, ne savait absolument plus quoi dire.

'C'était toute mon existence, une illusion.'

Mais c'est donc là le problème,
Les rêves, c'est Nous ensembles
Et le reste n'est que poussière,
Je n'existe qu'avec toi,
Nous sommes seuls, pardonne-moi.

Il la vit chanceler vers lui, et se retint de lui épargner ce trajet, d'écourter son rude voyage; qu'il lui reste au moins sa fierté. Ses poumons lui firent cracher son amertume, et il souffra avec elle, agonisant de la distance. Peiné, il se réfugiea dans ses yeux, blotti et bercé au creux de ses prunelles froides.
Enfin. L'attente interminable et angoissante prit fin : quel était donc cet être fascinant, magique dans sa splendeur irréelle et nouvelle ? Sa froide beauté ne parvenait à calmer les ardeurs flamboyantes du mâle, mais au contraire les ravivaient, les faisait monter vers les cieux.
Ses naseaux duveteux frolèrent ceux de son miroir, et son souffle brûlant glissa sur le sien, court et givré. Il battit des cils, fléchissant et se reprenant; arpentant délicieusement chacune des parois de l'esprit de sa compagne.
C'était toute une vie, un rêve entier qui défilait à ses pieds et se perdait dans l'obscurité. Il avait l'impression d'être en Elle, de s'emboîter parfaitement à sa nature magnifique; sans que rien d'humain ne vienne se glisser dans cet enlacement. C'était la fusion la plus abstraite et folle qu'on puisse imaginer, celle dont on ne soupçonnait pas l'existence avant de la ressentir.
Les questions n'étaient plus désormais, car les réponses n'étaient pas.

Les fleurs de cerisiers tournoyèrent autour d'eux, tombant une à une sur le sol avec une fatigue gracieuse. Voilà où l'on en était : dans le néant du rêve, dans l'impossible, la limite entre deux mondes où nous étions ensevelis, juste toi et moi.

- Restez, cette fois.

Et surtout, ne te réveille pas, rêve éternellement avec moi.

'J'ai perdu le peu qu'il pouvait me rester,
ce peu de choses que tu ne connaitra jamais,
je le perd peu à peu,
ce qui n'étais pas ce que je suis,
une illusion,
tu ne le connaitra jamais,
jamais et pour toujours je serais seulement tienne.'

"C'était un rêve, en effet, une éternité."

Ses yeux s'embuèrent, comme si la poussière étrange qui s'était nichée au creux de sa gorge la reprenait. Et dans le pas immuable qu'avait prit l'être si pénétrant et envoûtant qui lui faisait face, elle se donnait l'impression de marcher face à un reflet.
Sa belle tête grise et fine aux yeux légèrement cerclés de noir s'étira vers l'avant lorsque la chaleur surnaturelle de l'étalon traversa ses sinus. Le souffle coupé et froid de son corps se démantelait exécrablement des bouffées que lui offrait son interlocuteur. Un parfum sévère des notes arides et affriolantes, désireuses mystérieusement fascinantes.
Le corps détendu, elle frissonna en un rebond long et puissant, ses membres fins et déséquilibrés lui arrachant un petit pas sur le côté maladroit.
Jamais, non, jamais elle ne pouvais s'habituer à cette voix aux mélodies insoutenables et silencieuses de cet être chantant; des louanges bercées le long de son oreille, une tonalité dépourvue de bémols, seuls des accords majeurs, amples et fastueux.
Ses yeux se rivèrent dans l'acoustique fulgurant, et sa voix d'une beauté toute autre érigea une apogée grave de champs mineurs et désaccords harmonisés. Lourde voix pourtant tellement gracile, aussi fraiche qu'une pierre qui dort, le visage tourné dans la fraicheur du terreau.

- Autant que le temps nous en laissera loisir ...

Sa gorge serrée la prit d'effroi, et alors son corps tout aussi démuni qu'il était trouva refuge contre la poitrine brûlante et ocre de cette divinité.
Un feu étrange la consuma, enlaçant ses entrailles et léchant ses côtes au pourboire de muscles.
Toute cette chaleur irréelle et aussi bienfaisante que menaçante s'extasiait, et le souffle écourté, même en pouvant penser qu'une température aussi sulfureuse ne pouvait provenir que de l'être auquel elle s'était collée, elle ne put que se rendre compte que la lave coulait et affluait des artères imprévisibles de cet organe battant à vivre, à la déchéance d'un rêve infini.

' Les rêves sont éternels, il faut seulement y croire, les voir.'

En contrepartie,
Je t’offrirai mon cœur et mon âme toute entière,
Que tu puisses t’y loger lors du jugement dernier,
Cette fois-ci l’illusion se révèle bienheureuse,
Elle est Notre et Vraie.

Rendormons-nous, dodelinant au-dessus des nuages, le rêve peut à nouveau dérouler son ampleur.

Son intérieur tout entier explosa, dévoilant une symphonie bondissante et massive, qui s’engouffrait dans chacune de ses veines. L’orchestre extravagant se nourrissait de cette beauté givrée, s’enrichissant des accords graves et suaves qui roulaient dans ses tympans comme la plus enivrante des mélodies. Sa respiration ultérieurement calme et régulière s’intensifia, courant le long de sa gorge à la recherche du parfum arctique, son souffle précipité acheva de rendre son corps encore plus bouillant, trempé de sa propre agitation. L’enrichissement spirituel se répercuta sur sa chair, traduisant les désirs violents qui s’entrechoquaient. Il colla sa peau moite à la sienne, froide et sèche, douce comme la neige immaculée. Le choc fut si brutal que son cœur en bondit, sautant contre les parois de son corps avec une rage indéfinie. La fusion s’enclencha, la douce aura glacée apaisa ses soubresauts incontrôlables et enroba sa peau effervescente. Le creux de son poitrail semblait être fait pour s’emboîter parfaitement au sien et ; il la berça dans sa chaleur radieuse. Ses lèvres effleurèrent son encolure frivole, déclenchant un nouveau frisson.
Il chercha réconfort dans son odeur hivernale.

- Le temps n’a plus de valeur à présent. Disons l’infini si cela vous convient.
Allons, il faut sortir de notre torpeur, faire vivre le rêve jusqu’à ce qu’il en tremble d’extase. La douce mélodie qui enveloppe les arbres et se fraye un chemin à travers les feuilles contera notre histoire merveilleuse à la Terre. Ses entrailles recueilleront avec joie les chants de notre union, si tu le veux. Viens, et reste dont avec moi, je n’ai besoin de rien d’autre pour vivre, je ne me satisfait que du jardin florissant qui s’ouvre à nos pieds. Si le monde en a décidé ainsi, ce n’est qu’avec toi que je pourrais le traverser, accorde-moi de t’emmener danser cette illusion parfaite.

Oublier les principes infondés, écarter le doute et écouter ce que nous dicte notre cœur dans ses désirs intenses. Voilà ce qui me semble être la route pour l’éternité.

'Loin de moi les mensonges et ces airs superficiels;
le masque du monde s'envole en un veloute de beauté.
Oh loin de moi ces choses incompréhensibles agaçantes et qui ne cherchent qu'à nous semer;
je suis contre toi,
et là est la plus pure des réalités.'

"J'avais dans la gorge, comme un souffle importun, ni chaud et ni froid, un trémolo d'amour, une danse déliée."

La réalité n'est plus rien face à cet air brute qui s'empare et dérègle toutes ces lois fantasques.
L'air est sensé être un composé des gaz les plus fins et incompréhensibles, il reste en tous points une boisson étrange qui soulève nos poumons et nous fait vivre.
La terre, se doit d'être une fertilité minéralogique, tempétueuse d'eau et ensevelissant les nappes phréatiques, où encore conservant un ph moindre qui définit la croissance des plantes; mais rien de tout ceci, la terre est celle que je foule, et qui donne vie aux abondances par lesquelles on se nourrit.
Toutes ces choses sont des compositions d'atomes, de filins de chaire, organes, tissus, méristèmes de végétaux, bourgeons, dieu sait. Moi je sait, ce n'est rien de tout cela. cet entourage, c'est la vie, une simple rivière qui coule où tout baigne, et entre ses hanches enfante le plus beau fruit du monde.
Mais toi, oh beauté universelle dont seul le corps aux volutes chaudes tient à me faire vivre; toi, tu pourrais être toute cette exubérance d'intelligence, masque sur les tangences d'un esprit perfide et sournois. Tu pourrais être profiteur de mon cas, déloyal et mauvais. Tu pourrais être un de ces êtres vivants parmi tant d'autres, évidemment tu pourrais.
Mais en rien je ne t'y compare,
le théâtre est tombé,
la scène s'est écroulée,
l'or, la cupidité et ses sièges en velours se sont envolés;
il ne reste rien, les masques s'en vont et virevoltent,
tu n'es que ce que tu es;
et tout de suite, ma poitrine se colle à la tienne.

Quelle sensation douce et étrange qu'est ce cœur collé contre le mien, le battement progressif s'estompe et s'accorde dans un monochrome de couleurs au virement du sang de mes organes. deux tambours qui battent dans un rythme simple et doux, qui battent pour la même chose.
Cette longue rivière tranquille qu'est la vie, nous nous tenons au creux de ses hanches, là où la fécondité du monde est la plus féroce. Jamais, oh mon amour, des êtres comme nous on put s'y tenir. Toujours, ces barbares aux masques et à l'identité méconnaissable ont crut y être mais jamais, c'était un amour superficiel qu'ils faisaient naitre.
Seuls les oiseaux, plantes et animaux dont le seul esprit réside dans un rêve de survie et une éternité s'y trouvent. Ils passent tous ici, vivent un moment faste et violent d'amour.
Nous y sommes oh cœur de mon cœur. Au plein creux des hanches de dame nature, de cette rivière aux rives boueuses et au lit froid choyé.
Là où enfante toute la beauté du monde, là où enfantera notre amour.
Nous y sommes, et alors je ne peux plus me passer de toi.

Son corps se collait, le poil trempé glissait contre le sien; mollement, ces belles fleurs de cerisiers tombaient dans un soupir élégant et fatigué.
L'effleurement des naseaux du mâle sur son encolure svelte la fit s'éparpiller en de doux frissonnements. Sa respiration s'accentua un peu, son air morne reprit des couleurs, la satisfaction de fusionner avec cet être l'emplit d'une joie évidente et naturelle. Une belle joie que l'on ne voit plus sur les lèvres des gens heureux, une vraie.
Et son corps tendu se laissa couler dans l'abondance d'envies, le frôlement corporel, les frissons successifs que laissait échapper l'arborescente divinité qui lui faisait face.
des envies puissantes, douces, extravagantes, pulsatives, s'acharnait comme un flux de chaleur par courant convectif au sein de son corps.
Elle ne pouvait plus se décoller, sa voix échauffée mais toujours aussi magnifiquement grave était battue par sa respiration émue.

- L'éternité est un beau compromis, je suis votre, laissez-moi vivre de vous.

Des yeux perdus dans le vague immense d'images floues, il n'y avait pas besoin de lui donner de nom pour le désigner, il était tout ce dont elle n'était pas, la rivière est intarissable.

'Les rêves s'écoulent sans fin, le notre me soulève le cœur, je tend à croire qu'il n'existe que là où nous sommes, ce n'est qu'un rêve après tout, toute ma vie.'

[ Enfin ... ! Ne me fais pas une réponse trop longue, pitié ^_^ ]

Ne t'en fais pas la brume s'est dissipée,
A présent nous voyons plus clairs en leurs perfidies,
Mais peu importe les Autres,
Tu restes immaculée face à moi,

Tes yeux brillent comme le monde aurait du briller.

" Oui, nous sentions un joyeux tourbillon de folie qui sifflait dans nos oreilles attendries ,dessinant des vagues voluptueuses."

Oui tu sais, les autres se croyaient justes et bons car ils pensaient suivre les lois fondamentales de cette nature. Mais leur obstination égocentrique les a mené trop loin, a tordu leur âme qui s'est souillée des innombrables mensonges et perfidies. Ils ont tenté, dans ce désespoir égoïste qui semblait anodin, de remonter le cours d'eau. Ils ont voulu trouver la source, combler le manque, mais leur aveuglement les ont fait se perdre. Ils n'ont jamais pu traverser cette forêt qui nous était destinée. Ils sont clos dans un espace étroit qui leur fait perdre la tête. Là où ils sont, leurs masques ne leur ont jamais été utiles, leur profil démesuré s'est déformé au fil des années qui les pervertissaient. Leur conscience ne fut jamais tranquille, ils se sont tourmentés, torturés par leur fallacieux chemin. Une personnalité qu'ils se sont donnés, une fausse attirance qu'ils croyaient vraie, et voilà qu'à présent, ils ont tout perdu.

Nous, on a toujours été seuls dans ce monde de fous et de mauvais acteurs. On passait notre chemin, on observait sans plus comprendre. La monotonie de nos pas solitaires tuait l'esprit mais intensifiait le désir. Plus que jamais, au milieu de ces costumes impurs, on a cherché notre place, en vain. Nous avons été poussés à l'abandon, on s'était résolus à vivre sans comprendre. On pensait que les dieux s'étaient trompés de monde pour nous, qu'ils avaient fait une erreur. On croyait être seuls à avoir cette philosophie largement différente, à regarder les autres jouer leur scène avec un drôle de mépris. On s'est dit que c'était comme ça, que peut-être nous n'étions pas normaux. On s'est résolus à ne pas pousser notre conscience aux limites de la divine spiritualité. On s'est dit de ne pas faire fleurir nos talents intellectuels et sentimentaux, parce que nous n'en avons pas eu l'occasion.

Mais nous nous étions trompés, oui nous aussi nous avons connu l'erreur. Je la reconnais aujourd'hui avec humilité. J'ai fait la bête erreur de croire que Tu n'existais pas. Je sais que tu ne m'en voudras pas, que tu m'as déjà pardonné.
Voilà maintenant le destin paraît évident. Le début et la fin sont depuis la nuit des temps liés, je n'ai été créé que pour te compléter et réciproquement. Nous sommes un ensemble merveilleux, prince et princesse au coeur de ce monde de fourbes. Cette rencontre et cet amour étaient inscrits depuis et pour l'éternité, cette attirance n'a jamais été aussi vraie. Vois-tu, il n'y a point de questions maintenant, nous n'en aurions de toute façon guère réponse. Dans ce brouillard et cette nuit mensongers, nous avons été conduits, encore ignorants l'un de l'autre. Deux âmes encore parfaites et un peu perdues je le conçois. Je t'ai effleuré, j'ai compris, la connaissance m'a envahit.
Nous sommes faits l'un pour l'autre, ma Belle;
Et c'est ici, au cours d'eau secret de notre amour, que fleurit la beauté de la création. L'éternité nous attend.

Tout frémissant sous ses muscles bandés, il posa son front brûlant contre celui, fétiche et froid de son miroir. Le sang battait à ses tempes en bouillonnant et se mêlait aux pulsations furieuses et unies, battant pour un seul coeur, une seule survie. Il avait envie de se fondre dans son corps, de l'enlacer étroitement et s'enrober de son drap de froide douceur. Ses lèvres humides effleuraient sa joue, caressaient tendrement ce visage tant désiré. Il ferma les yeux, les cils collés entre eux et expira lentement, détendant un à un ses nerfs tortillés. Ah, comme c'était bon et rassurant, comme cela paraissait naturel.
Il n'existait certainement rien de meilleur, l'amour était délicieux, quand on puisait jusqu'à ses fondements purs et vrais.

- A jamais, c'est juré. Le temps ne parviendra pas à déchirer cette union, car elle a toujours été et le sera toujours. Est-ce donc cela l'infini ? C'est ce qui qualifie l'amour ...

Oui, je t'aime.

Une vie, et plus encore, c'est l'illusion qui nourrit notre histoire.

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