titanic.
Wonderland, here we go !
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Feuille de Personnage
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 |  Sujet: évange . Mar 6 Avr - 15:39 | |
| (c) evange 
© > evange | Nom : évange
Sexe : féminin
Age six ans
Lien(s) de parenté : ? aucun
Race et Robe : ponette welsh , baie clair.
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 HistoireJe suis née un jour de printemps, lorsque les bourgeons faisaient leur apparition sur les branches des arbres. J'étais en sécurité avec ma mère, entourée d'une clotûre de fils barbelés que j'ai très vite appris à respecter. J'ai très bien grandi, j'ai appris à connaître les humains, j'ai dû quitter ma mère comme chaque poulain qui vit auprès des humains à quelques exceptions près. À l'âge de trois ans a commencé mon débourrage monté. Avant ça, j'ai eu droit au licol, selle, filet et j'ai prouvé mes capacités sur les barres en liberté. On disait de moi que j'étais facile, calme, réactive, bout-en-train, souple, douée . Que demandez de mieux ? Une fois que mon débourrage fût totalement terminé, j'ai démenagé. Et c'est là que mon histoire commence réellement...
On m'a appris à sauter et c'est ce que je faisais. Pour moi, c'est devenu un métier et mon premier cavalier gagnait de l'argent ainsi aussi. Celui-ci était brutal, sans coeur et surtout bosseur, il n'acceptait aucune érreur de ma part. Si je ne réagissait pas au quart de tour, c'était un gros coup de cravache sur la croupe et hop ! j'étais partie et je devais m'exécuter sans broncher ou je recevais encore une torgnole de plus. C'est là que j'ai appris que respecter l'homme était important. Je n'ai manqué de rien là, juste peut-être d'un peu d'affection. Puis, l'heure du changement à sonné.
J'avais désormais une cavalière sur le dos. Une fan incontestée de saut d'obstacle qui rêvait d'avoir un cheval ou un poney comme moi. Son rêve était exaucé. Au départ, je m'entendais absolument pas avec elle mais au fure et à mesure, j'ai appris à la connaître. Elle était plus douce, plus facilement corrompue, on pouvait un peu la mener sur le bout du nez mais je n'avais pas envie de faire la chiante et je respectais les règles qu'on m'avait données à mon débourrage. J'étais donc un ange aux yeux de tout le monde. Si mes débuts étaient si catastrophiques que ça avec elle, c'est qu'elle ne savait pas où mettre la tête, ses jambes bougeaient dans tous les sens, mes rênes flottaient et me donnaient parfois des accoups ainsi que son assiette était insupportable. Dès qu'elle m'a monté pour la première fois, j'ai compris ce que débutant voulait dire. Et j'étais fort à bout de nerf, il me fallait d'un rien pour que j'en eu marre et veuille la mettre à terre et c'est ce que j'ai essayé quelques fois, avec succès. Mais je n'y prennais pas plaisir, aussi, elle semblait beaucoup plus tendue lorsqu'elle tombait et qu'elle se remettait à cheval après. J'avais l'impression que sa confiance était perdue... Mais en réalité, qu'est-ce la confiance après tout ?
Comme ça n'allait pas entre nous à la monte, elle décida de faire quelque chose d'étrange que je ne connaissais pas encore. C'était vraiment étrange et j'en avais jamais entendu parler. Au départ, on faisait un peu de rond de longe puis, elle me testait un peu, me touchait partout avec un stick et tout. Elle me demandait de me déplacer par quelques gestes et peu à peu, j'apprennais à la comprendre, à lui faire plaisir en faisant simplement ce qu'elle me demandait en main. Pour finir, elle me montait même en licol, sans selle. Et à force des entrainements d'obstacle et de ces petits moments de complicités où elle montait à cru, j'ai appris à l'aimer, à la connaître, à la respecter plus encore, à lui faire plaisir et de son côté, elle à commencé à s'améliorer réellement en équitation. Même si parfois ses jambes bougeaient, je commençais à comprendre comment elle me demandait le galop et chacun de ses signes me paraissaient clair, c'était comme si on était libre tous les deux. Lorsqu'on s'envolait sur les obstacles, elle me suivait parfaitement, lorsque quelque chose n'allait pas chez moi, elle le sentait. Quand elle était triste et qu'elle rentrait dans mon box pour pleurer, je pouvais venir vers elle et souffler de l'air chaud dans son visage. J'ai appris le mot le plus beau, le plus parfait, celui que j'aimerais toujours. J'ai appris ce que c'était qu'être complices.
Le temps passait et plus il passait plus les moments avec ma cavalière étaient importants pour moi. Car au fure et à mesure que les années passaient, j'avais l'impression de la voir moins souvent qu'avant. On faisait toujours des concours puis un jour, lorsque ça n'allait pas, elle est tombée et n'a pas pu se relever sans aide...
" On était en entrainement, on s'était échauffer tous les deux. On avait trotté enlevé, j'avais enjambé quelques barres au sol, sauté quelques petites barres puis, une personne d'extérieur a fait un petit parcours avec des sauts d'environ 90 cm pour nous deux. Je sentais ma cavalière d'humeur maussade, un peu fatiguée ou autre. Elle n'était plus aussi active, plus aussi précise depuis quelques temps... Quelque chose n'allait pas avec elle j'avais l'impression. On s'est engagé sur le parcours. Ma cavalière m'a mis au galop en reculant simplement sa jambe du côté de la barrière et en levant la main intérieur. Je réagissais directement et attendais patiemment ses instructions. On s'avançait calmement vers un vertical bleu et blanc. J'accelerais un peu les foulées une fois qu'on était proche de l'obstacle, prennait ma battue et là, j'ai sentie ma cavalière qui ne me suivait pas, j'ai sauté au-dessus de l'obstacle - c'était la meilleure chose dans ce cas-là. À la réception, je sentais ma cavalière retomber mollement sur ma selle mais j'ai entendu sa voix peinée me murmurer quelques mots à peine audible. Ils ressemblaient à des excuses. Entre ces chuchotements, les battements de mon coeur qui battaient à mes tempes et mon souffle bruyant, la voix de la personne d'extérieur se faisait entendre et se fit pressante. Ma cavalière trouvait un peu de courage pour m'accompagner plus, on sauta un obstacle, je tournais dans un virage serré pour revenir sur un obstacle. Ma cavalière perdit son étrier à la battue et je la senti aller sur le côté. Lorsque je m'étais réceptionné, je ralentis d'un coup et la vis tomber sur le sol, en larmes. Je tournais la tête et venais la voir. La monitrice se dépêcha vers ma cavalière et elle finit par en sortir pour apeller de l'aide. Je suis restée là, calme, je surveillais le souffle de ma cavalière. Je la protegeais et m'inquiètais pour elle. Qu'avait-elle donc ? Je lui donnais des petits coups de museau délicats, elle restait au sol et péniblement, elle me caressa le bout du museau avec ses doigts frêles et glacés. D'un coup, j'avais mal au coeur, quelque chose n'allait pas et j'avais l'impression que tout changerait d'un coup... Que je ne pourrais plus la consoler dans mon box car elle ne pourra plus y venir, qu'elle ne pourra plus partager avec moi ces moments de complicités que j'aimais tant où on ne faisait qu'un, lorsqu'elle montait sur mon dos. J'avais l'impression de tout perdre, de tout voir partir devant moi et de ne rien pouvoir faire. Je voulais la sauver, la garder près de moi cette petite... Et après un moment qui dura une éternité à mes yeux, mais aussi un si petit instant de ma vie - trop court sans doute - des personnes arrivèrent dans la piste. Je reconnu les parents de ma cavalière et ils accoururent vers la petite fille, la mère criant et prête à pleurer. Ils prononçaient son nom, plusieurs fois, une centaine de fois à mes yeux...
- Julie ! Julie ! JULIE ! ...
Mais elle ne répondit pas . En tout cas, pas devant moi. Je les vis partir tous les trois, le père tenant sa fille dans ses bras et la mère restant à côté en gardant un contact physique avec sa fille. Je les regardais puis, un contact sur mes rênes me surpris. La monitrice me prennait et me sortait de la piste. Elle me rentra au box, me pansa et me bouchonna rapidement, sans un mot. Et dans ce silence, elle partit me laissant dans ma solitude. Le doute s'installait en moi, il fut long, pénible et très douloureux . "
L'attente fut longue, très longue . Le temps passait et les jours commençaient à défiler. Chaque matin, comme chaque midi et chaque soir, on me donnait à manger, comme si de rien était. Je commençais à moruir à petit feu, intérieurement en moi. Je fournissais de l'espoir en mes rêves. Je voulais revoir ma cavalière, la sentir près de moi et partager, encore et encore des moments avec elle. Mais elle ne venait pas . Au bout d'un temps, on me mis au pré comme si j'étais en vacance. En générale, c'est là où j'allais une fois par semaine pour me dégourdir entièrement les jambes, me défouler mais aussi pendant une ou plusieurs semaines lorsque ma cavalière ne sait pas me monter pour tel ou tel raison. Parfois, elle vient quand même et on s'amusait un peu, on faisait des sortes de jeux. Ma cavalière apellait ça de l'éthologie. Un mot que j'ai appris à aimer, car c'est celui qui désigne ce qui m'a fait découvrir la complicité. Mais là, il n'y avait rien. Un vide me hantait et ne voulait pas se détacher de moi. J'avais perdu de ma vitalité. Je ne voulais pas galoper d'un coin à l'autre. Je faisait le guet. J'attendais le moindre bruit, peut-être un sifflement... Le sifflement que me faisait Julie lorsqu'elle arrivait à mon pré et m'apellait. Mais non, il n'y avait rien et j'attendais toujours . L'absence tue et l'espoir fait vivre . Je ne savais pas lequel gagnerait des deux...
Il fallut un très long moment avant que je ne revienne enfin au box. Une fois dans mon petit espace clos, je me demandais s'il était mieux que je sois au pré ou au box. Deux, trois jours après, mon rêve devint réalité. Je revoyais la jeune fille, à la porte de mon box. Elle me semblait plus frêle, plus fragile encore que la dernière fois que je l'avais vue. Je me suis tout de suite approché et j'ai sorti ma tête de mon box pour venir renifler sa main qu'elle me tendait gentillement.
- hé, coucou toi... comment tu vas ma belle ?
Ces petits mots, aussi simples soient-ils, me réconfortaient d'un coup. Tout n'était pas perdu. Elle était là, elle ne m'avait pas oubliée et je pouvais la toucher à cet instant même. Je me laissais bercer par ces délicates caresses. Je sentais son odeurs me chatouiller les narines, c'éait une odeurs si agréable et habituelle comme une drogue que j'avais appris à aimer, à apprécier à sa juste valeur. Mais le bonheur ne dura pas longtemps. La jeune fille rentra dans mon box et toutes les deux seules, elle sanglota dans mon encolure et passant sa main dans mes crins.
- je ferais tout pour ton bonheur, merci d'avoir été là pour moi en toutes circonstances, maintenant à moi de te rendre service avec tout ce que j'ai dû te faire endurer...
Je l'écoutais, je ne comprennais pas vraiment ce qu'elle disait mais le ton de sa voix me suffisait pour m'apeiser, d'une certaine façon. Mais c'est passé trop vite, Julie est partie avec la promesse de revenir le lendemain.
Plus aucun jour ne passa sans qu'elle vienne faire une visite de cinq minutes minimum. Un jour, elle resta deux heurex dans mon box, à laisser ses larmes couler le long de ses joues. Puis, on arriva à un autre point, celui où elle essayait de trouver un autre cavalier digne de moi. Cela me faisait bizarre, je n'avais plus l'habitude d'avoir un cavalier sur moi et encore moins une autre personne que Julie. Je connaissais toutes ses astuces, ses gestes, ses ordres, demandes et là, tout a changé. Les mains n'étaient pas les mêmes, les jambes non plus, l'assiette aussi, ainsi que le poids. Je ne ressentais plus l'élan de liberté que j'avais lorsque je sautais avec Julie lorsque je passais au-dessus des barres avec ces inconnus. Je n'aimais pas ces personnes qui voulaient prendre la place de Julie dans mon coeur. Elle avait sa place et personne ne la remplacera, jamais. Mais je faisais ce qu'elle voulait et je restais respectueuse envers les humains qui s'occupaient de moi ou me montaient. J'esperais juste que cela rendait heureuse mon ancienne cavalière de mon coeur. Parfois, on imagine pas quelle place les cavaliers peuvent avoir à nos yeux, après tout, pour les hommes on n'est qu'un animal qui a beaucoup moins de sentiments qu'eux, mais que savent-ils réellement de nous ? Sommes-nous réellement de la bonne viande à manger ? Ne peuvent-ils pas voir plus loin ?
Dans l'envie de faire plaisir à ma cavalière, je me sentais revivre un petit peu. Mais rien n'était égal à la joie que j'aurais pu avoir si elle remontait, ne serait-ce que dix minutes, sur mon dos. J'aurais aimer pouvoir l'embarquer et partir loin d'ici, m'occuper d'elle comme si c'était mon poulain mais hélas, cette décision ne m'appartenait pas. Et au bout du compte, Julie ne trouva personne pour moi. Elle me connaissait et savait lorsque j'étais heureuse. Alors, la seule chose qu'elle a trouvé à faire, c'est de me donner la liberté. Celle qu'elle disait réelle, m'emmener loin de toute civilisation et me laisser vivre une vie de cheval sauvage... Et c'est ce qu'elle fit, en esperant me donner une belle vie, aussi belle que notre relation...  Caractère (7) Je ne suis pas difficile, loin de là. J'ai toujours fait preuve de calme quoique parfois, j'avais besoin d'un peu me défouler mais je ne l'ai jamais fait avec un cavalier sur le dos, ou alors, il était assez experimenté pour ne pas qu'il tombe de mon dos. J'ai fait des concours et j'ai appris à être assez passible et indifférente à la foule. Il existe de ces chevaux qui s'excitent pour un rien ou qui font les fières, je n'ai pas ce comportement. La fierté pour moi c'est le pouvoir d'accepter ses érreurs et de ne pas avoir peur de ses défauts. J'accepte mes érreurs et je n'ai pas peur de montrer mes défauts, mais je ne m'exhibe pas pour autant. Je profite des petits plaisirs de la vie aussi petits et simplets soient-ils. Je pense être assez franche. Je suis gentille et douce et ne refuse généralement rien. J'ai parfois des sautes d'humeurs et depuis mon changement total d'environnement je suis lunatique, mélancolique ou nostalgique. J'aime encore me remémorer de mes beaux souvenirs dans mon capharnaüm qu'est ma mémoire. Je respecte les humains, cherche du contact avec les autres équidés. La solitude n'est pas fort mon truc, même si je ne suis pas très bavarde près des autres. J'aime me dire que le ciel est beau et que c'est beau d'aimer. Parfois, j'imagine moi-même un nouveau monde, une nouvelle vie pour moi, je rêve de changer le passé et le futur qu'il y aurait pu avoir dans notre passé avec un peu plus de chance. 
© > evange | EN QUELQUES MOTS
AIME(5) J'aime le ciel mais je ne crois pas pour autant au paradis. J'aime le mot simplicité, complicité, amour, éthologie, amitié. J'aime m'envoler au-dessus des barres en concours. J'aime m'imaginer un autre futur plus proche de mon ancienne cavalière. J'aime galoper lorsque j'ai mal dans la poitrine, au coeur. J'aime sentir près de moi, la présence, la chaleur de quelqu'un cheval ou humain. J'aime observer les petites choses sans importance, détailler les éléments autours de moi, me dire que tout est vivant même la terre, le sol, la boue. J'aime profiter des moments où je peux parler librement aux autres, où je peux me confier et ne pas me sentir seule. J'aime encore tant de choses comme entendre la pluie tomber alors que je suis chaudement installé dans un box au sec. Voir le ciel sombre ou les orages éclater. J'aime me dire que je ne suis pas seule .
N'AIME PAS(5) je n'aime pas savoir que plus jamais je ne pourrais revoir ma cavalière, de ne plus pouvoir partager avec elle de moments complices. Me dire que mon temps avec les humaisn étaient comptés et que désormais, il est révolu. Je déteste la violence de certains chevaux, celle sans raison où on ne peut rien faire. Je n'aime pas me savoir en danger car la sécurité est ma paix intérieur. Je ne comprends pas les chevaux qui ne respectent pas les hommes bons. Je ne vois pas pourquoi les hommes aiment la viande de chevaux et comment ils peuvent être d'une tel cruauté avec des animaux si fidèles que nous sommes... Il y a autant de questions que je n'aime pas et dont je ne voudrais pas savoir la réponse et qui pourtant, est devant mes yeux et ne veulent pas s'en décoller. Je déteste sortir de ma belle utopie... . |
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Code Règlement : suis-je obligée ? 
Que penses-tu de LH ? à ton avis ?
Autre : ? un re re renouveau.
D'où connais-tu Life Horse ? ( membre ou autre ? ) une longue histoire ; fatal death mais avant qu'elle joue ce tinker.
Dernière édition par (c) evange. le Mar 6 Avr - 19:24, édité 6 fois |
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