« Un jour tu leur diras à quel point j'étais détruite. Tu leur diras pourquoi j'en étais arrivée là. Tu leur raconteras, à tous, ce que j'ai fait. Tu leur diras que je frissonne quand j'y pense. Tu leur diras que mon histoire, c'était celle des autres. Que je n'étais que l'ombre de leur souffrance. Tu leur diras tout ça, tu leur diras que je n'existais même plus, que je n'étais qu'un corps errant parmi tout ce monde si souriant et si heureux, moi je n'étais que cette silhouette grande et fine, si triste, maladroite... Tu tenteras de leur expliquer que ce qui m'a détruit, c'est cette incompréhension, ce but que je n'aurais jamais atteint. Tu leur diras, à tous, qu'ils m'ont eu, qu'ils ont eu ce qu'ils voulaient. Trop rêveuse et trop irréelle. Bien trop entraînée et influençable. Trop fragile pour supporter. Trop manipulée pour aimer. Trop mal pour vivre. »
Si la naissance de Lexie n'était pas voulue, ce n'était pas visible. La maman, Anja, n'en croyait pas ses yeux lorsqu'encore dans une carrière très active d'avocat, elle apprend qu'elle est enceinte. Ce n'était pas voulu, absolument pas prévu, et pourtant, la jeune femme d'alors 29 ans réalise qu'elle n'y avait jamais pensé et que le moment semblait bon pour avoir un enfant. Elle l'annonce dès la nouvelle sue à son fiancé qui lui saute de joie. Le couple attendait la naissance avec impatience, et les 9 mois passés, une petite Lexie sortit du ventre de sa mère. C'était le printemps. Les petits oiseaux qui chantent, les fleurs, les fruits, la chaleur qui revient couvrir l'Europe... Rien du tout n'aurait pu montrer que leur vie allait tant mal tourner. Si Anja avait abandonné son boulot, le père très fier de son bébé ne prit pas la peine d'en chercher un. Les moyens financiers dégringolèrent, ils furent obligés de passer à la belle maison avec jardin à l'appartement de ville, certes grand, lumineux et neuf, mais lorsque Anja se retrouva enceinte 4 ans après la naissance de Lexie, le papa reprit le travail après cinq ans d'arrêt. Son absence fut de plus en plus remarquée et à la naissance de Jonathan, il n'était pas là. Il était en voyage loin de sa famille. La jeune Anja à 33 ans se retrouvait seule avec deux enfants, l'une dont le caractère commençait déjà à se faire ressentir et le petit nouveau né qui ne faisait pas ses nuits. La vie de famille se dégradait petit à petit lorsque financièrement parlant, tout redevenait stable. L'école remarquait de plus en plus l'intelligence de la petite Lexie qui avait tout pour plaire : des cheveux plus noirs que ceux de Blanche Neige, un teint pâle, une capacité intellectuelle incroyable. Elle sauta une classe, lorsque le petit Jonathan commence en primaire. Elle avait alors neuf ans. Et les choses se dégradèrent bien rapidement, souffrant de l'absence quasi-totale de son père, Lexie se renferma bien vite sur elle même, ne parlant plus mais gardant toutes ses capacités. Le coup de grâce fut quand Anja annonça à Lexie alors âgée de 15 ans que le divorce était inévitable. La jeune fille ne parla plus jamais après ça, ni à l'école, ni à sa famille, ni à rien ni personne. Le soir de ses 16 ans, alors qu'elle était dans son lit, la tête enfoncée dans le coussin elle fut surprise par une sorte d'aura qui l'enveloppa. Puis plus rien, le noir complet. On ne sait combien de temps après, il y a eu quatre membres, des équidés autour, de la panique, de l'incompréhension. Lexie avait compris.

« Quand j'étais petite, j'allais en voyage chez mes grands parents. Il y avait des poneys dans le champs d'à côté et je faisais semblant qu'ils étaient à moi. Il y avait des garçons aussi, et je tombais beaucoup amoureuse. On faisait semblant de faire l'amour, mais c'était vraiment bon. J'étais capable de tout donner, et j'avais l'impression de beaucoup recevoir aussi. J'étais très incomprise, mais j'étais très heureuse. Puis un jour, il a fallu arrêter de faire semblant. »
Renfermée, renfermée, renfermée. Aucun mot ne peut mieux décrire le caractère de Lexie. Jamais elle ne sortait ou adresser la parole à quelqu'un, sauf à la psychologue qu'elle a vue mais ça ne servait pas à grand chose, il faut dire ce qui est. Mais si on parvenais par bonheur à avoir sa confiance, elle se montrait d'une douceur hors du commun, mais toujours très discrète. Ne parlons pas de ça puisque Lexie n'a jamais fait confiance à personne, ce n'était pas son genre. Elle fuyait les relations comme personne, rien de plus au monde ne lui faisait plus peur que ça. Et elle pensait trop, toujours en train de réfléchir au moindre petit problème qui ne la concerne pas forcément mais quand on ne parle pas, il faut bien s'occuper.

« Je hoche la tête, parce que je ne sais pas quoi faire d'autre. »
Lexie était bien obligée de soigner son physique, histoire de cacher les chefs d'œuvre de son corps, qu'elle gardait pour sa propre vue. Ou du moins, essayait. Ses cheveux n'étaient sont ni longs ni courts, ni coiffés ni bordéliques... Elle avait trouvée le juste milieu, il faut dire. Cependant, ils étaient aussi noirs que du charbon. Au niveau de ses vêtements, elle était capable de tout. Motifs rayés, à carreaux, léopard ou zèbre, tout lui était permis. Elle portait souvent une veste noire en cuir, assez longue, qui appartenait à sa mère. Souvent, elle était habillée de tee shirts un peu longs avec un leggings et des talons fermés, histoire de compléter ca justement par quelque chose en cuir.

« La plus noble conquête que l'homme ait jamais faite est celle de ce fier et fougueux cheval, qui partage avec lui les fatigues de la guerre et la gloire des combats. »
Grande et puissante, Drying est tout le contraire de Lexie. Comme tous les espagnols, sont encolure est particulièrement massive et imposante, ses foulées sont lourdes mais aériennes à la fois. Sa robe est bai, assez claire, contrastant parfaitement avec ses crins noirs et ondulés qui font tout son charme. Une liste orne sa tête massive, se terminant par un ladre. Elle ne se bat jamais mais est très bien équipée pour une éventuelle défense, ce qu'elle redoute le plus au fond. Ses membres sont noirs, à l'exception de son postérieur gauche qui est toujours bai.

Je (re,re,re,re.. ) reviens avec un nouveau perso, parce que malgré mon absence l'envie de redevenir active ne me quitte pas. Enfin j'étais Letze Zeït et beaucoup d'autres personnages encore :).