Going Under [PV]

Privé pour Black Devil.

Dans ce monde si vaste, peu de choses sont fastes. Mes à mes yeux, qui pourtant ne sont pas malheureux, la vie n'est pas quelque chose de plaisant, quoi qu'en disent les médisants. Chacun de mes pas est guidé par une intuitive cruauté, mais qui n'émane non pas de moi, mais des chevaux que je retrouve face à moi. Faire du mal n'est pas dans mes capacités, et j'ai appris a le supporter, mais je ne comprend pas pourquoi le monde est si mauvais pour moi.
[j'aurais bien écrit tout mon texte comme sa, mais je suis a cours de rimes What A Face

]
Tandis que j'approche de ce lieu, d'une ure beauté il faut le dire, la crainte reprend le dessus. Je n'ai jamais fait de bonnes rencontres jusque là, aujourd'hui seras comme tous les autres jours, je rencontrerais quelqu'un, mais ne trouverait pas l'amitié que je recherche. Qui de toute façon voudrait être ami avec moi ? Je ne suis rien, je suis une jument, comme il y en a des milliers, sauf qu'en plus de cela je n'ai aucun souvenir. Mon passé est flou, et pas une seule image ne m'en reviens, jamais. Je n'utilise presque jamais les coutumes des chevaux, que je trouves désuètes et stupides, c'est souvent cela qui provoque le malaise en premier. Ensuite on me qualifie de folle, ou je ne sais quoi d'autre, puis on me laisse, on m'oublie. Je suis comme un souvenir qui se fanerait au fur et a mesure. Ces sombres pensées m'assaillent chaque jour durant, et chaque lendemain elles reviennent me harceler. J'aimerais m'en débarrasser, mais il faudrait pour cela qu'on me prouve que les autres chevaux ne méritent pas qu'on pense d'eux cela.
Une odeur, et un bruit me font tourner la tête. Voila, une fois de plus mon calvaire vas recommencer. Si seulement je pouvais vivre seule, dans un pays loin de tous.

Black Devil

My soul is dead

Le monde est moche, c'est une pure réalité. Le monde n'est pas beau, c'est une entité. Il meurt à chacun de nos pas, pendant ce temps on sert d'appâts. On meurt avec ce monde, bientôt le monde ne sera plus. Je relève la tête doucement, je remarque qu'il a plu. La pluie, c'est le meilleur moyen pour partir sans les regards indiscret. Moi j'essaie de partir en me faisant discret. Je ne peux plus partir de ce monde moche, tout le monde me regarde. Les arbres savent tout, ils servent de garde. Tandis que moi, je meurs intérieurement. Seul les âmes vagabondes peuvent partir entièrement.
[ Ahah, moi aussi j'ai essayée de faire des rimes, c'est moins joli que toi Heart

]
Plus j'étais proche d'un lieu nouveaux pour moi, plus cela me faisait rire. Les nouvelles expériences me donnent toujours une certaine euphorie. C'était surement dut à ma première crise de psychose. J'avais une réputation pas très bien, surtout qu'en plus j'étais nouveaux sur ces terres. J'avais déjà le nom du cheval fou, Démon Noir alias Black Devil. Les plus inconscient croyait que j'étais le démon lui-même. Toutes ces rumeurs pour dire que j'étais un cheval avec une âme noire, presque morte. Mais tout cela je le tenais du vent, c'était un de mes plus grands amis. D'ailleurs je n'ai pas d'amis, avant quand j'étais poulains tout le monde craqués grâce à ma robe grise pommelée. J'avais un charme énorme, je ne sais plus si j'ai encore tout cela, personne ne me l'a encore dit. J'ai surement beaucoup changé alors je n'étais peut-être plus le même. J'étais peut-être en fait un cheval noir que gris pommelé. Tout ce bouscula dans ma tête. Je fis fuir toutes ses pensées pas très net selon moi. Qu'est-ce que cela pouvait être énervant, penser.

Je voulais m'approcher d'un arbre qui était de grandes tailles, cela pouvait être mon nouveau repère pour la nuit qui allait prochainement arrivé. Cet arbre était distant, mais on le voyait de loin. J'y allais au pas, tranquillement, histoire de me faire une petite balade. En marchant avec agilité je me perdis dans quelques pensées noires. Je revis ma mère me donner à manger, me soigner quand j'étais malade. Ma mère était vraiment formidable, mais je ne voulais plus penser à elle. Penser à ma mère était cause de problème pour mon entourage. Quand je rêvassais de ma mère, une onde de folie accaparé mon corps et je ne savais plus ce que je faisais. J'avais conscience de ma démence, c'était cela qui me faisait le plus peur. Un bruit me retira de mes semi-rêves. Une douce odeur. Quand je relève ma tête puis vis l'arbre, de plus près cette fois, car j'ai eu un mouvement de recul. Quand je redescendais ma tête, je la trouvais anormalement lourde, j'étais toujours dans une certaine euphorie à cause de cette pensée malsaine qui étaient ma mère. Il me fallut au moins deux bonnes minutes pour savoir où j'étais vraiment et pour reprendre mes esprits, je me sentais plus très bien, j'avais mal à la tête. Quand je vis une jument non loin de moi j'eue un autre mouvement de recul, aujourd'hui je n'allais pas être tranquille surtout avec mon mal de tête. Je ne dis rien en attendant que le temps passe, je regarda la jument, je clignais des yeux, c'était vrai, je suis pas loin d'une autre personne.

[ Ton RP est très bien tu sais, en plus c'est pas le nombre de ligne mais la qualité et le tien est de grande qualité je dirais xD Regarde le mien comment il est pas bien U_U ]

Reconnaître sa folie est une preuve de grandeur intérieure. Il n'est rien de pire que le fou qui s'ignore. Pourtant se sont les fou qui empêchent le monde de devenir indécent. Sans eux nous serions tous fous. Car sans eux nous ne saurions pas ce qu'est la folie, hors elle est la plus grave des maladies.
Je me retourne pour regarder ce cheval donc la robe semble presque noire sous le soleil qui décline, entrainant avec lui les couleurs d'un monde qui vas bientôt s'assoupir. Déjà la lumière se fait moins forte, et les ombres s'allongent autour de moi, comme des fantômes venant quêter leur dus. Qui est donc cette silhouette étrangère, qui s'avance a sa manière, sans prononcer un mot, et avec l'air de vouloir le repos ? Si ni l'un ni l'autre ne voulons avoir a faire, pourquoi ne nous séparons pas maintenant ? Il est trop tard, il s'est approché, je ne plus partir, je ne veux pas m'attirer d'autres ennuis. Dans son regard sombre brille une lueur démente qui 'est inconnue. Qu'est-ce que la folie pour moi ? On me croit folle parce que je n'ai pas de souvenirs, si moi je suis folle, qu'est-donc ce cheval face a moi ? Pourquoi ce silence pesant, pourquoi cette atmosphère lourde ? Pourquoi est-ce a moi de briser le silence ?
Je soupire, je croise un instant le regard de l'étalon, et je finit par m'adresser a lui d'une voix lasse - Bonsoir... -.

Black Devil

Idiotie.

Je sens la jument froide, lasse. Apparemment ma tête joue du tamtam, ceci me fait vraiment un mal de chien. Quand est-ce que son concert s'arrête ? Je secoue la tête espérant que le tamtam parte dans le ciel, cela n'était vraiment pas efficace. J'entends à peine le "bonsoir" de l'inconnue. Nos regards se croisèrent, plusieurs fois. Je tape mon antérieur droit contre le sol, mon euphorie est beaucoup trop grande pour que je reste statique trop longtemps. La rencontre de la jument n'avait fait qu'aggraver mon cas, je ne voulais pas retomber dans une crise de psychose, en ce moment elles venaient bien trop souvent et je n'arrive pas vraiment à tout gérer en même temps, surtout que ma tête continue à jouer du tamtam. J'ouvre mes yeux un peu plus grand et lâche désespérément.

« - Arrête de jouer du tamtam, maudite tête ! Non je ne veux pas rechuter, Démence ! Arrêtez tout cela ! »

Je me tape la tête contre mon genou droit puis le gauche. Je bouge dans tous les sens en espérant que c'était la solution à mon problème. Je me rends compte qu'au bout de quelques minutes de bataille avec moi que j'avais pensé tout haut. Je croise le regard de l'inconnue devant moi et repris une position normal face à elle. J'émane une profonde haine envers moi-même, faire cela devant quelqu'un pouvait fonder un peu plus les doutes sur ma folie, je suis fou. Je prends un regard un peu plus doux en me répétant d'être gentil. Quelques mots sort de ma bouche

« - Désolé de mettre comporter comme ceci, bonsoir. Je suis Black Devil et toi ? »

Ma gentillesse n'avait pas trop marché, je sors ces quelques mots avec froideur. Je prends mon regard un peu plus sérieux que tout à l'heure, je pouvais vraiment être bête des fois. Je fais un mini pas vers l'inconnue, je voyais que le jour n'allait pas tarder à disparaitre pour lasser place au soir, plutôt à la noirceur de la nuit.

Est-ce donc ce que la vie me réserve ? Voir mon chemin croiser celui de chevaux hostiles envers moi et de fous ? Qu'as t-il donc a se taper la tête sur ces jambes ? Quels étaient ces mots qu'utilise ce cheval a la robe grise ? Ne lui as t-on donc jamais dit que parler a sa tête était un signe de folie bien plus flagrant que d'être amnésique ? D'où lui viens ce comportement étrange, tantôt agressif envers lui même, tantôt froid envers moi ? De son allure n'émane que de la haine. Qu'ai-je donc fais pour qu'il me haïsse ainsi au premier regard ? Il s'approche de moi, je recule. Tant de haine, qu'elle soit envers moi ou pas, m'effrayent. Est-il possible de contenir autant de noirceur d'esprit dans un seul corps ? Son comportement me donne envie de fuir, c'est ce que tout en moi me commande, mêmes mes oreilles commencent a approcher de ma nuque. La victoire de l'esprit sur la chair ? C'est donc cela que signifie cette expression ? Vaincre ma peur, la cacher, et rester ici même si je semble m'y exposer au danger ? - Enchantée...- Finis-je par répondre d'une voix hésitante et basse. Je ne pense pas ces mots, je mens. Il veut savoir mon nom ? Je n'en ais pas. Que devrais-je lui répondre ? J'ai pallié a ce problème, j'étais trop lasse d'entendre leurs questions. Comment ne peut-tu pas avoir de nom ? Comment est-ce possible ? Qui est-tu ? Encore et encore de stupides questions, auxquelles je donnait de stupides réponses. Je me suis maintenant choisie un surnom. S'il ne seras jamais mon vrai nom, il m'évite tous ces regards inquiets et suspicieux. - Appelez moi Ghost - Répondis-je donc a l'étalon gris pommelé.