Ludmila
A ta mort j'ai changé l'or en fer, et le Paradis en Enfer ;

∞ Age : 5 ans ∞ Sexe : F ∞ Lien sociaux sur LH ? : Pas encore ? :) ∞ Race : Euh :v ∞ Robe : Blanche

— Caractère & Histoire :(une douzaine de lignes minimum, pour juger de votre rp, de votre style et de votre orthographe ;P)

On ne m’a jamais vraiment demandé qui j’étais. Oh, si, bien sûr, on m’a déjà demandé mon nom, mon âge, mon histoire ; mais personne n’a jamais essayé de percer ma carapace si épaisse dans laquelle je m’enfonce précipitamment à chaque rencontre. Les mots sont bien futiles ; les sentiments bien rares. Je crois bien que personne n’a jamais creusé pour rencontrer la personne que je pouvais être réellement ; une jument douce, de bon conseil et maternelle. Les gens se fient au premier regard qu’ils déposent sur moi – et se contentent de l’image de jument froide et ermite que je me donne. Non, personne ne m’a jamais réellement connue – sauf lui. Qui, malheureusement, n’avait pas que des amis. A trop être aimant et aimé, on attire les jaloux. Le bonheur parfait n’existe pas – j’aurai dû le savoir, j’aurai dû me méfier dès le premier instant où j’ai ressenti de la joie. Coup de foudre pour amour éphémère. Love à the first sight. Mais ce fut trop court, pour que j’en ressente assez de joie. Afflux de sentiments trop intense, mais trop rapide pour que j’en apprécie toute la saveur.

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-Ludmila ?
Je sortis précipitamment de la petite grotte où j'étais restée terrée depuis quelques jours. La clarté du soleil me fit cligner des yeux, je vis des étoiles car je m’étais levée trop vite, mais peu m’importait. J’en aurai traversé des déserts, bravé des tempêtes pour cette voix là. Je continuai à avancer, même si mes yeux souffraient à cause de la lumière trop vive, même si mes membres chancelaient à force de les laisser inactifs, même si mon petit ventre rond me forçait normalement à me reposer. Je me retrouvai enfin face à l’étalon qui m’avait interpellée, et les yeux brillants de larmes, je balbutiai :
-Tecumseh !
Je me blottis contre lui, et nous restâmes silencieux un moment, jusqu’à ce que, surexcité, il prenne la parole :
- Lud, tu ne devineras jamais ce que j’ai vu pendant ce voyage ! J’ai vraiment eu de la chance que notre dominant me choisisse pour l’accompagner pendant qu’il allait rencontrer les autres clans. J’aurai voulu que tu viennes, mais dans ton état … Tu aurais vu tout ça ! Enfin je comprends qu’il m’ait emmené, bien sûr, vu que je suis son frère. Une lumière malicieuse pétilla dans ses prunelles, et je souris. Je n’ai pas les mots pour décrire ce que j’ai vu.
Il soupira, et inspira profondément car il avait prononcé tout cela d’une traite sans reprendre son souffle une seule fois. C’était tout Tec ; s’écrier ce qu’il avait à dire avant qu’il ne n’oublie, en oubliant même de se soucier de ses proches. J’étais une des rares jument de son entourage à le supporter. Nous étions complémentaires. Moi, la petite Ludmila, vaillante mais silencieuse, douce mais attentive, et le grand Tecumseh, courageux, voire téméraire, bavard mais étourdi. Je souris, indulgente – je me souciai peu qu’il ne m’ait pas demandé comment j’allais, le principal étant de le retrouver. Il jeta un coup d’œil à mon petit ventre rond, et repris :
- As-tu réfléchi à un nom pour notre enfant ?
Contrite, je dus lui répondre que non, mais il haussa les épaules et me répondit simplement : « Mais moi, oui ! » Amusée, je l’entendis me faire la liste de tous les noms qui lui passaient par la tête, parlant si vite que j’avais parfois du mal à comprendre. Puis, brutalement, il se serra contre moi, passant son encolure par-dessus la mienne. Nous étions jeunes, nous étions amoureux, nous étions heureux. Je me demande encore ce que j’aurai dû faire pour que ce bonheur dure. Croisant les regards noirs que certains membres du clan nous lançaient, j’aurai dû demander à Tec de partir. Quand ils chuchotaient entre eux en nous fixant, j’aurai dû me méfier. Mais tout à mon bonheur, je n’avais pas osé en parler à Tec, qui semblait ne pas remarquer cette animosité qui secouait nos frères.


Les cinq équidés se rapprochèrent encore de nous, resserrant le cercle qu’ils avaient formé. Je tressaillis en apercevant la trace de morsure sanguinolente que Tec avait sur son flanc. Nous étions cernés, acculés. Et dans mon cas, terrifiée. Mes oreilles étaient plaquées contre mon crâne, ma queue fouettait l’air furieusement – et ma terreur augmenta encore d’un cran lorsqu’un des étalons se précipita sur moi, bientôt suivi par un deuxième – et les trois autres se jetèrent sur Tec. Horrifiée, j’eus le temps de cligner des yeux et je me retrouvai par terre. Quand je voulus me relever, l’un de nos agresseurs me décocha un coup de sabot dans le ventre et les larmes me vinrent aux yeux.
- TEC !, hurlai-je. Un sanglot me secoua tandis que mes tortionnaires me mordaient jusqu’au sang, et Tec hurla de douleur. C’était trop de terreur pour ma petite personne – je m’évanouis. Quand j’ouvris les yeux, la première chose que je remarquai était que je n’avais pas bougé, mais que nos agresseurs étaient partis. La seconde fut une odeur horrible qui me monta aux naseaux, et je n’osai tourner la tête – pourtant, je devinai d’où elle provenait. Combien de temps étais-je restée évanouie ? Je me levai avec difficulté, et rassemblai mes forces pour tourner la tête vers la source de l’odeur. Un hoquet de surprise me secoua, et mes larmes reprirent. J’hurlai de toutes mes forces, et me précipitai sur le cadavre de mon amour. Les yeux écarquillés, injectés de sang, la trace d’un coup de sabot bien visible sur le chanfrein, quelques coups de becs causés par les charognards que j’avais effrayés en me réveillant, j’étais incapable de reconnaître l’étalon plein de vie que j’avais connu. Je pleurais, j’hurlais, je gémissais et je refusais de le quitter. Allongée à ses côtés, je divaguais, j’ignorais l’odeur effroyable de son cadavre en décomposition et je lui parlais. Je racontais des choses sans queue ni tête, mes mots n’avaient aucun sens, mais j’étais prête à tout pour ne pas que le silence prenne place. Le clan était parti, le cadavre du dominant gisait un peu plus loin – mais je ne voulais pas partir. Quand il plut, je restai. Quand l’orage gronda, je restai. Quand le vent souffla, je restai. Quand la soif et la faim se firent ressentir, je restai. La neige tomba, je restai. Le froid s’installa, et je restai. Mais bientôt, transie de froid, je ne pouvais plus lutter contre les charognards qui s’activaient à dépecer le corps de mon amoureux – et sachant que d’autres prédateurs ne tarderaient plus, je dus sécher mes larmes et m’enfuir. Je me rendis alors compte que le petit être dans mon ventre ne bougeait plus. Immobile, je ne le sentais plus remuer. Alors, je compris que ma vie était anéantie – et j’hurlai de toutes mes forces.

— Aime(5)
- Le silence ;
- La compagnie ;
- La répartie ;
- Les courageux ;
- Qu'on s'occupe d'elle ;

— N'aime pas(5)
- Les bavards ;
- La solitude ;
- Les soumis ;
- Les trouillards ;
- Les égoïstes ;




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— Que penses-tu de LH (à première vue :) ? Hm. Ca a l'air bien, mais les premiers jours sont décisifs, aussi mon avis est peu important pour l'instant ^^.

— D'où connais-tu Life Horse ? Par Roxanne&Phusis :)

— Autre ? :