Tell me. [Libre]

I really need to know.

Jument sans nom. Libre.

Je regardais devant moi les étoiles danser, leur valse brisant l'ombre de la nuit. Dans le ciel une pleine lune offrait au monde sa lumière argentée. Le soleil avait laissé sa place, l'ombre remplaçant sur Terre la lumière. Sur les plantes une couche de givre scintillait d'un éclat étrange sous le ciel piqueté de nombreux points blanc. De mes naseaux s'échappait un petit nuage de fumée argentée à chacune de mes respirations. Mes flancs se soulevaient doucement. Mon poil a poussé, il est plus épais, plus dense. Le froid mordant qui s'étend la nuit n'arrive pas a atteindre ma peau. Je suis bien. J'aime l'hiver. J'aime ces couleurs uniques qui l'accompagnent, ce manteau blanc que revêt le monde a l'arrivée des nuages gris chargés de pluie qui se transformera en neige dans le froid de ce nouvel hiver. Le deuxième que je passe ici. Mais la dernière fois, il était là, maintenant je suis seule.
Je m'ébrouai, les animaux a l'abdomen doré s'éloignèrent quelques secondes, avant de revenir offrir a mon regard la beauté de leurs pas de danse. Mes oreilles étaient pointées dans leur direction. Comment pouvaient-ils éclairer la nuit alors que seul le soleil est censé avoir ce pouvoir ? D'où viens cette lumière qui sors de leur corps ? Tant de choses que j'ignore, tant de souvenirs qui s'estompent. Pourquoi et par quoi ma mémoire a t-elle était endommagée au point de ne même plus m'offrir un refuge ? I really need to know.

Le jeune homme marchait désormais chancelant sur ses longues et fines jambes, l'air hagard et perdu. Enfin... jeune homme, c'est ce qu'il croyait encore être. Loup ne comprennait absolument pas ce qu'il lui arrivait et surtout où il pouvait bien être à une heure pareille. La nuit était tombée et lorsqu'il s'était couché la veille au soir, il s'était endormi paisiblement au fond de son lit après avoir joué quelques morceaux de guitare. Désormais, il se trouvait au milieu de ce qui pouvait être une forêt et il avait la vague impression de marcher... à quatre pattes! D'ailleurs, il n'y avait pas que cela qui clochait dans ce qu'il voyait, un bruit de pas, ou plutôt un bruit comme un claquement raisonnait à chacuns de ses pas. Il s'arrêta pétrifié durant quelques instants, à l'affut de tous les bruits qui l'entouraient, mais comme il l'avait remarqué un peu plus tôt, les sons n'étaient présents que lorsque qu'il avançait. Seul sa respiration précipitée brisait le silence qui l'entourait. Il tourna alors la tête pour observer derrière lui, puis remarqua qu'un corp s'étendait derrière lui... long, poilu, et pourvu d'une queue. Il se détailla paniqué, et hurla de tous ces poumons. Il ferma les yeux, serrant ses paupières comme s'il tentait de se sortir d'un mauvais rêve.

" Je dois faire un cauchemard, c'est ça..."

Puis, une odeur vint lui chatouiller ses naseaux dilatées. Quelqu'un était là!

Je relevais la tête. Un cri avait déchiré le silence. Je dilatais mes naseaux, les oreilles pointées vers l'avant, attentive au moindre bruit. Une voix s'éleva doucement dans le silence qui était retombé avant de s'estomper doucement comme dans un rêve. Je m'ébrouai. Non, je ne rêve pas, j'ai bien entendu ce cri et cette voix. Ils sont biens réels. Je laissais échapper un soupir, mes muscles toujours crispés et tendus. J'inspirais un grand coup, forçant l'air a rentrer dans mes poumons, décontractant ma respiration je m'avançais. La seule odeur me parvenant était celle typique de l'équidé effrayé, mais a l'odeur de ma propre peur se mêlait celle d'un autre cheval. Un étalon.

J'avançais doucement, surveillant l'endroit ou je posais mes sabots. Sous leur corne sombre et dure le givre craquait dans un délicat bruit. J'avançais dans l'étendue argentée, laissant derrière moi la marque sombre de la glace écrasée qui formait un arc de cercle délimitant mon sabot. Je progressais dans ce champ de paillettes et de fraicheur. Des nuages de fumée sortaient régulièrement de mes naseaux. Marcher détendait mes muscles, et je me surpris rapidement a marcher avec décontraction vers l'origine du cri. Quand face a moi un cheval se dressa, je m'immobilisais, pointant mes deux oreilles dans sa direction.

» libre..je galope..libre je resterai( PV libre qui veut?)
» Libre comme l'air (libre)
» I'm Just A Kid [ Libre ]
» ahm.... **Libre**
» * ..... (libre)

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