Automne noir
« Je suis bien le dernier de mon temps...»

∞ Age : 25 ans ∞ Sexe : étalon ∞ Lien sociaux sur LH ? : Hum hum, l'histoire, surtout la fin, est assez explicite non ? ∞ Race : Frison ∞ Robe : Noire ∞ Ancien humain ? : Nope!

— Caractère & Histoire :

Mon histoire est longue, un long chemin bien compliqué. Ma terre n'est plus. Mes parents avaient compris, eux, qu'il ne restait pas bien longtemps à cette terre qu'ils aimaient tant. A l'instant même où Bois d'ébène leur apparut, ils comprirent que cet étalon contribuerait grandement à la perte de leur terre. Bien que la véritable origine remonte bien plus loin. On triompha contre Bois d'ébène. Nos descendant firent la même chose avec Branche de houx, l'aîné de Bois d'ébène. Ce furent nos petit-enfants qui causèrent la perte de cette terre. Ma vie n'a pas toujours été ainsi, à cheminer au gré du vent, porté par mon seul désir : celui de la retrouver, ma seule douleur. J'ai vécut tout cela. Toutes ces guerres, ces morts. Et la fin de ma terre. Je me souviens de tout. Du moindre détail. Tout vous conter serait long. Bien trop long. Je ne vous conterai alors que les derniers temps de ma terre.
Une si belle terre. Grande, majestueuse. Et à présent détruite. Tellement gorgée de sang qu'il n'y plus un recoin qui ne soit pas
écarlate.

« L'histoire de ma vie c'est l'histoire des gens que j'ai côtoyés. Je n'ai pas toujours eu autant de chance. Je vis maintenant dans un endroit fabuleux plein d'herbe, d'eau, de soleil. Au cour de ma vie j'ai connu la confiance, la trahison, et de nouveau la confiance. Je me souviens absolument de tout. » (Prince noir, 1994, de Caroline Thomspon)

C'était un beau jour que moi et ma compagne étions en forêt histoire de quitter l'air quelque peu chargé du volcan. Nous profitions simplement, elle et moi, du calme. De l'air pur et du beau temps. Sable des temps était censé avoir rompu son alliance avec les Tigres à dents de sabre. Et il l'avait fait. Les Tigres n'avaient plus aucune raison de rôder. Surtout en la forêt de Fleur de Saule. Ou plutôt Lys noir, sa fille. C'est donc la raison pour laquelle nous avons été pris par surprise. J'avais baissé ma garde, comme souvent en compagnie de Sabot de glace lorsque nous étions seuls tout les deux. C'était une grosse erreur. Je ne prêta pas attention à l'odeur présente, ténue mais présente, qui flottait dans l'air. Ni même au feulement retentissant entre les arbres. Je pourrait dire que Sabot de glace non plus n'avait rien sentit ni même entendu. Mais elle avait vu. Juste après un léger raclement de griffe contre la roche, le félin se ramassa pour bondir. C'est à ce moment, alors qu'il ouvrait la gueule, que l'éclat de ses dents au soleil attira son attention. Un éclat blanc parmi les arbres. Elle n'eut pas le temps de s'en inquiéter et de me prévenir que je me retrouva avec l'animal sur le dos. S'accrochant à moi avec ses griffes acérées, lacérant mes flancs et cherchant à planter ses dents dans ma nuque pour me tuer. Réagissant au quart de tour je me mis à ruer et me cabrer espérant m'en débarrasser. Lorsqu'il essaya de me mordre je tournis la tête et le menaça de mes propres dents. Les chevaux on une mâchoire puissante et ce félin le savait. Je me démenai comme un fou et je finis par me coucher par terre et me relever dans le même temps. Il lâcha enfin prise. Surtout parce que ma Sabot de glace avait rapidement réagi et était arrivée le menacer quant on était à terre lui et moi. Il riposta avec un coup de griffe qu'elle évita sans peine. Je me renifla rapidement mes blessures, examinant leur gravité, afin de pouvoir au mieux et le plus vite possible aider ma jument. Je me jeta dans la bataille voulant la protéger. Mais on étaient plus très jeunes. En protégeant Sabot de glace d'un coup je me suis retrouvé avec une longue blessure au visage. Mon œil, bien miraculeusement, ne fut pas crevé. Tandis que je tentais tant bien mal de me remettre, Sabot de glace faisant rempart entre moi et la bête, le fauve se jeta sur elle et la mordit violemment au garrot. Son hennissement de douleur retentirait toujours avec la même intensité dans mes oreilles. Tombant à terre, elle ne put se relever. Elle essaya pourtant, mais elle ne pouvait pas. Avec la violence avec laquelle elle avait touchée le sol, j'avais peur qu'elle ne se soit grièvement blessée. Bien entendu notre ennemi en profita et courut vers moi. Je l'accueillit d'un coup de sabot bien placé et d'une morsure puissante. Il ne se décourageai pas. Il tenait bon. Nous aussi. En tout cas moi. Je pensais Sabot de glace devenue impuissante mais quand je me retrouva à terre moi et que le Tigre se dressait juste devant moi prêt à frapper, une ombre nous surplomba. Sabot de glace était parvenue à se relever et à se cabrer pour frapper le fauve. Me sauvant ainsi. Ils se retrouvèrent face à face elle se cabrant à moitié, cherchant à le blesser par tout les moyens. Hélas, je dis bien hélas, il fut plus fort. Il bondit sur ma jument et l'acheva. Son dernier cris fut le plus horrible que j'entendis. Le plus douloureux pour moi. Je crias avec elle. Je l'appela. Une colère sans nom m'envahit. Je fut près de son corps en moins de deux. Mais il était trop tard. Elle était morte... ma douleurs fut immense. Mon chagrin insurmontable. C'était fini pour moi aussi. Je le sentait. Mais Fleur de Saule en avait décidée autrement. La jument était sortie de nulle part, attirée par les bruits de l'affrontement et l'odeur de sang. Ainsi que celle du félin. Elle me sauva in extremis en frappant violemment l'adversaire d'un coup de sabot dans l'épaule. Il feula et elle lui répondit par un regard noir et la menace de ses sabots. Son but atteint, il prit la fuite. La jument baie reposa ses antérieurs au sol avec un dernier ronflement de naseau et se dirigea vers le corps de ma compagne et moi. J'étais totalement détruit. J'avais vu ses yeux avant qu'elle ne meurt. Son regard. Un échange. Le dernier. Je voulais crier ma douleur. Au lieu de ça je restai, le front appuyé contre son corps inerte, là. A pleurer doucement sur son départ. Ma nièce nous regarda, désolée. Elle aimait bien Sabot de glace. Saule noir apparut, lui aussi sortit de nul part, et vint se poster à ses côtés. Il avait achevé l'animal. Fleur de Saule qui ne voulait plus le voir, malgré qu'il soit le père de Lys noir, accepta pourtant sa présence plus que bienvenue. Moi aussi je ne voulais plus le voir. Il avait fait souffrir Fleur de Saule. Mais je le remerciai quand même. Il avait vengé Ma jument. Maintenant morte. Me laissant seul de mon temps.


Depuis ce malheureux jour, j'étais renfermé. Replié sur moi même. Noyé dans ma tristesse. J'avais pleuré. La dernière fois que j'avais pleuré c'était à la naissance de mon fils. Et la première fois, à la mort de mes parents. Fleur de Saule était allée voir Sable des temps et son fils, voulant une explication. Le frère et la sœur qui ne se battait et s'entendait même plutôt bien depuis la guerre se sont disputé encore plus violemment que quand ils étaient ennemis. Sable des temps jurait n'avoir rien à voir là-dedans. Sa fille, Tempête d'orage, jura aussi. Mais son fils, lui, ne jura pas. Il dit que ce n'était pas lui mais ne jura pas. Fleur de Saule retourna auprès des siens, accompagnée de Saule noir, plus furieuse que jamais. Déjà lorsqu'elle allait voir son frère je ne l'avait jamais vu aussi furieuse. Mais là...

Mon fils fut plus que dévasté de la mort de sa mère... Mon Shar avait perdu sa maman. Et bien qu'il soit fort et dur. Il pleura. Il cria sa douleur. Sa compagne Crinière ardente pleura aussi. Pas en public. Mais elle pleura. Je le sais. J'étais avec elle. Mon petit-fils fut triste. Mais je ne le vit pas pleurer. La jeune jument qu'il fréquentait pleura elle aussi. Elle appréciait grandement la grand-mère de son partenaire. Tout le clan l'appréciait. Tous les autres l'appréciait. A aucun moment je ne montra ma douleur en public. Je paraissait juste plus renfermé. Plus intouchable encore qu'avant : plus rien en pouvait me faire plus mal que al perte de Sabot de glace. Elle eu de belles obsèques. J'étais encore loin de me douter de ce qu'il se tramait. Je pensait le fils de Sable des temps responsable. Ho que j'étais loin de la vérité. Très loin.

La relation entre Fleur de Saule et Sable des temps s'est dégradée. Elle s'est tellement dégradée qu'une guerre entre leur deux clans commença. Aube glacée avec son jeune poulain de 2 ans ne voulait pas se mêler de cette histoire. Elle avait assez donné et elle avait son fils à éduquer. Dont le père était inconnu.

Mon fils, Shar, ne voulait pas non plus se mêler de cette affaire. Encore dans le deuil de sa mère perdue. Pourtant, il était bien le plus emmêlé de tous... Lors d'une attaque lancée par Sable des temps contre sa cousine, on fut obligé
d'intervenir.

Le champ de bataille n'était pas encore trop couvert de sang. Les corps ne jonchaient pas encore le sol. Mais le combat faisait rage. Shar avait décidé de prêter main forte à Fleur de Saule. Il était plutôt proche, bien que celle dont Shar fut le plus proche parmi les chefs de clan fut Aube glacée, d'elle. Le fils de Sable des temps vit cela comme une trahison. Il fonça de toute sa vitesse vers Fleur de Saule et le projeta violemment à terre en la traitant de traîtresse. Elle ne parvint pas à se relever. Elle jeta un regard paniqué vers le jeune mâle, mais en croisant ses yeux de fer elle compris. Elle compris tout. Et lui aussi compris. Il recula mais fut poussé en avant et tua Fleur de Saule. Elle mourut comme son père avant elle. Horrifié par ce qu'il venait de faire l'étalon s'immobilisa et fixa horrifié le corps de Fleur de Saule... Un cri retentit. Un cri qui n'avait plus rien de celui d'un cheval. Une jument baie foncée presque noire arriva au corps de sa mère en criant. Pleine de douleur. Elle poussa le responsable de cela et regarda le corps sans vie de sa mère. Moi de mon côté je fixai le véritable auteur de tout cela. Et je compris à mon tour. Mon petit-fils. C'était lui l'attaque du tigre à dent de sabre. Lui qui avait provoqué cette attaque en convaincant le fils de Sable des temps que ce serait mieux une bataille finale pour mettre fin au conflit. Lui qui avait ensuite convaincu son père de s'allier à sa cousine. Lui qui, enfin, avait poussé le malheureux Sand tårar (Larmes de sable) le faisant tuer Fleur de Saule... Tout s'emboîtait. Je fus dégoûté de tout comprendre ! Mon propre petit-fils... Soudainement son regard se changea en un regard horrifié. Je suivis son regard et vis sa mère. Crinière ardente. Son plan était de prendre le total contrôle du clan. Il voulait devenir le chef. Détrôner son père. Son grand-père. Mais garder sa mère. Et sa compagne. Elle-ci se trouvait juste à côté de sa belle-mère. Si fier de ce qu'il avait fait à peine quelques instants plus tôt, le jeune mâle déchanta bien vite...

J'avais vu le regard de Saule noir quand Fleur de Saule est morte... Je le comprenais. Il venait de perdre la moitié de son âme... Tout comme moi. Shar arriva sur ses entres faits en appelant son fils, accompagné de Sable des temps, et tomba sur cette scène. Lui aussi compris. Sable des temps alla se poster près de son fils. Lui, il avait compris quand son fils lui avait parlé de sa conversation avec le fils de Shar. Je voyait mon petit-fils réfléchir à toute vitesse. Les autres étaient trop occupés par ce qui se trouvait sous leur yeux pour le voir. J'essaya de les prévenir mais trop tard. D'un simple mouvement de tête, mon petit-fils venait d'appeler des alliés.. Les tigres à dent de sabre...

La bataille reprit plus féroce que jamais. Je me retrouva à combattre avec Shar, mon fils, nous étions encerclés par des tigres. Mon petit fils avait disparu. Du moins de notre vue. Lors d'une éclaircie entre les tigres, je le vit galoper à grande allure vers Lys noir. La jeune jument était trop occupée par son propre combat pour le
remarquer. Ou si elle l'avait remarqué elle ne pouvait pas agir. Je lança un hennissement strident au moment où il allait la percuter quand une ombre noire se trouva sur son chemin. J'évita de justesse un coup de griffe, mon regard toujours fixé sur Lys noir et l'ombre qui l'avait sauvée... Saule noir. Son père. Shar assurait tant bien que mal mes arrières, ayant lui aussi vu la scène et comprenant ce que je ressentait. Il gardait aussi un œil sur sa compagne et celle de son fils qui restaient ensembles. Je me reconcentra bien vite sur mon propre combat et sauva mon fils d'un fauve en le repoussant violemment de sa trajectoire. Le cri de Lys noir retentit à nos oreilles pour la deuxième fois aujourd'hui. Elle venait de perdre sa mère et son père. Il la comprenait. Il avait perdu les siens... Shar et moi commenciont à être essoufflé. Surtout moi qui n'était plus tout jeune. Mon fils ça allait. On se retrouva séparé lui et moi et je fini au côté de Sable des temps et son fils. Je gardait un œil sur Shar, ne voulant pas en plus de perdre ma compagne et mon petit fils ainsi que ma nièce, perdre mon fils. Je ne le supporterais pas. Mais quoi que je veuille, ça ne finit jamais comme je le veux. Shar se retrouva face à son fils. Leur hennissements retentissait dans toute la plaine. J'abattu un ennemi d'un coup de
sabot bien placé et tourna à nouveau mon attention vers mon fils. Juste au moment où il se faisait tuer par son propre fils. Il regarda sa compagne et par la même occasion celle de son fils, regarda Lys noir et son père. Fleur de Saule. Sable des temps et son fils. Et il me regarda. Il mourut en regardant son père droit dans les yeux. Comme il l'avait toujours fait. Pas un regard pour son fils. Mais un pour son père. Crinière ardente hurla à la mort et se pécipita vers Shar. Elle jeta un regard haineux et à son fils et lui lança ces quelques mots : « Je te renie sale monstre ! C'est impossible que tu sois mon fils et celui de ton père. Tu n'est plus mon fils. Tu n'est qu'un sale bâtard sans cœur ! » Elle se retourna ensuite vers Shar et pleura sur son corps. Moi, comme à la mort de Sabot de glace, je sentit une incroyable fureur m'envahir. Une fureur indescriptible. Une fureur dont la puissance est impossible à décrire tellement elle est forte. Je sentit ma force d'antant revenir en moi. Je la sentit s'infiltrer en mon corps, couler dans mes veines avec mon sang, énergiser mes muscles, griser mon cerveau. Avec un cri de guerre je bondis vers mon petit-fils. Il réagit vite tenta de parer le coup. Il n'y parvint. Je lui fit une horrible plaie sanguinolente sur tout le côté du visage descendant jusqu'à son poitrail ! Il fit
volte-face et s'enfuit avec un cri de douleur, sa compagne ne le suivit pas. Je me cabra de tout ma hauteur et hennit de toute ma force. Je cria d'une voix grave et puissante : « Que tout ceux qui veulent encore se battre vienne ! Je les tuerais un par un avec grand plaisir ! Mais cette bataille est finie ! Il y a eu assez de mort ! Ceux qui ne sont pas d'accord venez ! Je vous attends aussi ! J'ai beau avoir 20 ans, je reste Automne noir ! Le dernier de mon temps un compagnon et un père
ésseulé ! Le digne fils de Feuilles du jour ! Et tout ceux qui suivrons ce traître connaitrons le même sort que lui ! C'est à dire la mort ! » Je m'était remis sur mes
quatre sabots pour parler. J'avais beau être vieux et avoir perdu et ma compagne et mon fils, je n'en restait pas moins celui que j'étais. Un étalon fougueux. Persévérant. Prêt à se battre. Quand je pense que c'est mon propre sang qui nous fait ça... Je comprends mon erreur. J'aurais dût rester maître de mon clan
jusqu'à ma mort. Comme mes sœurs et mon frère. Comme mon père et ma mère. Aujourd'hui, bon nombre de chevaux sont mort. Et contrairement au début de la bataille, le sol est tellement gorgé de sang qu'il en est vermillon. Les corps jonchent le sol et il n'y a quasiment aucune parcelle du terrain qui ne porte pas un corps. Que ce soit celui d'un cheval ou d'un tigre.

Cette bataille n'était que la première de beaucoup d'autres. Le début de la fin de cette terre.

Par la suite sont mort beaucoup de chevaux. Sable des temps est toujours en vie. Bien que n'étant plus qu'une enveloppe sans âme Sand tårar était lui aussi en vie et bientôt père... Lys noire eu beaucoup de mal à se remettre de la mort de ses parents dans un laps de temps si cours. Mais elle à réussi. Elle aussi pourrait bien devenir mère à son tour. Pour mon clan... C'est crinière ardente et la compagne de mon fils, Shgaïa, qui règnent dessus. Shgaïa va nous donner un héritier qui, ont l'espère, ne tiendra pas le moins du monde de son père. Aube glacée s'est effondrée en apprenant la mort de Shar et Fleur de Saule. Elle entretenait de très bonne relation avec les deux... On à découvert à cette occasion qui était son compagnon. Un cheval sans qui elle n'aurait jamais surmontée la nouvelle.

La bataille qui lança un fléau encore pire que celui que nous avions se déroula sur mon propre territoire. 6 mois après celle où mon fils avait perdu la vie. J'étais avec Crinière ardente tandis que Shgaïa vaquait à ses occupations, lorsqu'un cri se fit entendre. Des hennissement se mirent à retentir sur les parois du volcan. Nous nous regardâmes avec crinière ardente puis décidâme d'aller voir. Ce qui apparut sous nos yeux nous écoeura. Shgaïa gisait à terre son ancien compagnon au dessus
d'elle près à la tuer. Comment pouvait-on être à ce point cruel ? J'hennis pour prévenir mon petit-fils que j'étais là. Et le regard qu'il me lança en aurait fait frissonner plus d'un. Mais pas moi. Ni même sa mère qui le regarda d'un regard encore pire que celui qu'il venait de nous envoyer. Je dis sa mère, c'en est presque drôle : elle m'aurait tué si elle avait sût que j'ai dit ça. Crinière ardente plutôt. Elle le haïssait. Moi aussi. Il avait tué Shar. Mon fils. Le compagnon de Crinière ardente. Il me lança, de là où il était : « Mon cher grand-père et ma encore plus chère et tendre « mère » ! » Le mépris utilisé pour désigner sa mère réussi à me faire frissonner. Crinière ardente aussi. La flamme dans son regard doubla d'intensité et elle lui répondit d'une voix sèche, tranchant avec celle pleine d'ironie qu'il avait utilisé plus tôt, : « Dégage ! Tu n'es pas le bienvenu ici ! J'espère pour toi que Shgaïa est toujours en vie ! » Le regard ironique du jeune mâle se chargea en colère et il perdit son sourire tout aussi ironique. « Cette sale traîtresse de Shgaïa ne mérite pas la vie ! » Sur ces mots crachés avec colère et mépris il leva son sabot s'apprêtant à l'abattre sur la jument à terre, inconsciente. Avec un cris de rage Crinière ardente dévala la pente et galopa de toute sa vitesse vers lui. Il
faut dire qu'elle était rapide. Elle arriva sur lui et l'attrapa par la nuque avec ses dents. Elle murmura une courte phrase avant de briser d'un coup sec la nuque de celui qui avait été son fils...

« Je te l'envoi Shar. Fais-le payer pour moi s'il te-plais. »

C'était censé être finis. Pendant que je regardait mon petit fils et la cicatrice que je lui avait infligé c'est ce que je pensais. Pendant que je regardait son regard vide et Crinière ardente aller voir Shgaïa c'est bien ce que je pensais. Mais comme souvent, je me trompai encore une fois. Le sol du volcan prit une teinte vermillon
ce jour là.


J'avançais sur ces terres que j'avais tant foulée. Partout sur le sol à la couleur écarlate, des corps. Il n'y avait que ça... Plus rien d'autre n'existait. Une nouvelle bataille avait eu lieu. Il avait gagné. On avait perdu. J'ai été banni. 6 mois. 6 mois seulement après la mort de mon petit-fils. Je dois partir. Lys noir à donnée
naissance à une superbe pouliche. Elle à été tuée sitôt la mise-bas finie. Sa fille a disparu. Je crois bien savoir de qui est cette manœuvre. Un vieil ami à
moi ayant côtoyé les humains. Je souris. Il nous restait une chance. Sable des temps avait aussi été banni. Ainsi que Aube glacée. Le fils de Sable des temps ainsi que sa compagne avait failli être tué mais au dernier Crinière ardente, Shgaïa et le fils de celle-ci était intervenu et ensemble ils avaient pris la fuite. Le compagnon d'Aube glacée était partit avec elle. Celui de Lys noir... Un voyageur étant passé selon la jeune jument.


Mais, malgré tout cela, je savais que notre terre était perdue. Le seul espoir qu'il restait était de se retrouver, peut-être, un jour. Une chose était sûre. J'étais le dernier de mon temps. Bien que je sois le dernier, parfois, je m'évade en rêve, et alors je les retrouves. Mes parents. Mes sœurs et mon frères. Ma compagne, mon fils. Tous les morts de notre grande famille. J'avais commencé mon dernier tour des terres avec Tempête d'orage. La première fille de Sables des temps avec Galet rouge, la petite dernière de Bois d'ébène. On a été séparé, mais je la connais. Elle est forte. Comme son père. Et qu'on le veuille ou non, son grand-père reste Bois d'ébène.

Mon voyage débute aujourd'hui. Je veux partir à la recherche de la fille de Lys noir. Je dois bien ça à Fleur rouge, ma sœur. Cette petite, je ne connais que son nom présumé : Moonred.

« Il y a maintenant un an que je vis heureux à la campagne. J'ai retrouvé mes forces et mes esprits. Joe
ma promis que je ne serait plus jamais vendu(est pas bien compris le mot alors je met vendu car c'est ce qui colle le mieux). Mes ennuis sont terminés. J'ai retrouvés mon premier foyer. Souvent je retourne par la pensée dans les prairies de Birtwick Park.. Je retrouve mes amis. Et rien, rien en nous séparera jamais. Jamais plus. » (Prince noir, 1994, de Caroline Thompson)

— Aime
Son fils, sa compagne, ses soeurs et son frère. L'honnêteté, son ancienne terre, protéger, réfléchir au sens de la vie. Se perdre dans ses souvenirs... Pouvoir aider les autres.


— N'aime pas
Bois d'ébène. Son petit-fils. Le fils d'Aube glacée. Le mensonge. Les terrains froids. Etre impuissant... Comme lors de la mort de beaucoup de ses proches.








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— Pseudo/PUF :

— Prénom & âge : Stitch! Et j'ai... Il quel âge Stitch ?

— Activités/passions/loisirs :

— Que penses-tu de LH (à première vue :) ?

— D'où connaissez-vous LH ? (si c'est quelqu'un dénoncez-le ) :

— Autre ? : L'image il faut que je change la phrase et la qualité est mauvaise. Tiens, si tu n'est pas trop occupée, tu veux bien m'aider Ice wing ?