Hello sweetie, let's have a dance.
Personnage éphémère : Panthéon

Parle, crie, hurle. Fais toi entendre, car le souffle du vent couvre tes mots. Tu es à bout de souffle, tu as trop crié, ta gorge te brule, et pourtant je ne t'ai toujours pas entendu. Appelles-tu à l'aide ? Comment puis-je le savoir. La tempête couvre tes paroles, et je ne lis pas sur les lèvres. Une supplication, qu'en sais-je ? Que me dis-tu donc, qui soit important au point que des larmes coulent le long de tes joues ? L'orage est là, et il gronde. Je dois m'abriter. Je me retourne et t'abandonne. Jamais je ne saurais ce que tu as voulu me dire, et pourtant jamais le regret ne m'a frappé. Je tiens trop à la vie pour risquer de la perdre. Pourquoi pleurais-tu jeune fille ? Je te souhaite d'avoir vécu, mais si cela était possible je ne changerais pas mon choix passé, et à nouveau t'abandonnerais.


L'étalon s'était abrité derrière un mur. Il avait franchit les restes d'une porte, et tandis que le vent grondait au dehors, apportant avec lui de lourds nuages de pluie, le cheval profitait de l'abri offert par ces murs et ce toit. La bâtisse croulante d'apparence peu sûre résistait pourtant étonnamment bien aux intempéries, et pas un souffle d'air ne se glissait entre les pierres grises et froides. Les souvenirs d'une lointaine nuit de tempête semblable à celle-ci lui revenaient par bride, sans pour autant le troubler le moins du monde. La seule chose qui lui importait actuellement était que son abri résiste au vent et à la pluie. Il ne souhaitait à personne de devoir rester dehors avec le temps actuel.
Il gratta le sol, et le bout de son sabot crissa sur la pierre qui recouvrait même le sol, laissant une marque dans la poussière qui c'était accumulée. L'air devenait lourd, la pluie tomberait bientôt. L'étalon ronfla des naseaux et orienta ses oreilles vers la porte, à l'affût du moindre bruit qui se détacherait sur celui du vent.