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 Quand la bise fut venue. [Cato]

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Hemistiche
« A dancing Demon, splattering Crimson... »
Hemistiche

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Quand la bise fut venue. [Cato] Empty
MessageSujet: Quand la bise fut venue. [Cato]   Quand la bise fut venue. [Cato] EmptySam 5 Jan - 18:41


Quand la bise fut venue.
Cato & Ice Wing


« Au rythme de la musique, leurs corps se mouvent; Ombres graciles se fondant parmi les danseurs...

Une danse, peut-être était-ce ce que les éléments pratiquaient. Se déchainant, ils semblaient vouloir tout arracher sur leur passage. Un sifflement régulier, devenu insupportable résonnait dans les oreilles de la jument. Elle aurait voulut pouvoir se priver de l'ouïe tant ce son la tourmentait, renforçant une angoisse déjà bien ancrée. Les éléments déchainés ne semblaient pourtant pas se rapprocher. Abritée du vent, derrière un mur de pierre froide, la jument avait attendu, l'estomac noué, que la tempête se rapproche. Pourtant, rien. L'abri formé par ces vieilles ruines semblait détourner le vent de sa course, et petit à petit les éléments déchainés semblaient contourner son abri de fortune pour continuer leur course plus au sud. Sur leur passage ils avaient arrachés quelques arbres. Des pierres avaient roulées, par endroit c'était même la terre qui était retournée. Mais sa la petite jument ne le savait pas. Elle se souvenait seulement du sol trop meuble qui l'avait ralentit, du sifflement qui se rapprochait, des projectiles charriés par le vent qui avaient effleurés ses flancs. Elle se souvenait surtout nettement du moment ou ses sabots avaient émis un claquement en heurtant le sol dallé, qui l'avait sur le coup fait sursauter. Puis cette légèreté lorsqu'elle avait pu allonger ses foulées et accélérer. La joie ensuite d'avoir trouvé des murs derrière lesquels s'abriter. Le plaisir de se sentir abritée, bien que de façon précaire.
Elle soupira de soulagement lorsque le sifflement du vent s'atténua, et releva la tête, pointant ses oreilles grises vers l'avant. Elle pouvait sentir la terre et la sueur coller son pelage qui s'était épaissit avec l'hiver. Cela la dégoutait. Elle aurait aimé pouvoir se laver dans un point d'eau, mais ils se faisaient rares. Il fallait voyager plus loin pour trouver un endroit assez large pour se laver. Et, bien que se souciant peu des autres équidés, elle considérait comme inconcevable d'aller souiller l'eau qu'ils boiront peut-être plus tard avec la crasse qu'elle avait accumulée. Elle devait faire peine à voir. Son poil épais cachait des côtes saillantes. La rudesse de l'hiver ajoutée au manque de nourriture se ressentait chez tous les équidés. Ils avaient faim. Pourtant, elle n'était pas la plus à plaindre. La nature l'avait privée de bien des plaisirs, et l'avait forcée à lutter pendant des années pour survivre, mais lui avait en contrepartie fait cadeau d'un odorat très développé qui lui permettait de trouver à se nourrir plus facilement que les autres équidés. C'est d'ailleurs ce moment que choisit son estomac pour s'éveiller, la poussant à se mettre en quête d'un repas.
Elle déambula pendant un moment avant de tomber sur une point d'herbe au goût atrocement amer, mais dont elle se contenta. Relevant la tête elle dilata ses naseaux. L'odeur de la pierre et de la terre retournée masquaient en grande partie le reste. Elle perçut pourtant quelque chose. Une odeur chaude, celle d'un autre équidé. La jument s'écarta de l'endroit ou elle avait mangé, et s'avança avec prudence, le museau tendu vers l'avant, puis s'immobilisa, réalisant que l'odeur semblait devenir plus forte.


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