-Ah Beurk !

Première réaction de la jument en voyant cette endroit, comment dire, je n’arrive pas à trouver mes mots, c’est tellement dur de décrire un lieu aussi hideux, aussi répugnant, dont les seules odeurs, qui sort de ce liquide visqueux, sont si nauséabonde que Jealous était obligée de ce pincer les naseaux pour éviter d’être asphyxier par temps de répugnance. Le marécage abondait de serpent, d’insectes et d’autres sortes d’animaux plus répugnant les uns que les autres. Comment une jeune petite Princesse comment Jealous a pu ce retrouver dans un endroit si dégoûtant ? Bonne question. Elle venait à peine d’arriver qu’elle voulait déjà repartir. Elle n’avait pas eu de chance sur ce coup là. Elle était tombée sur les plus terres les plus repoussantes de Life Horse, en tout cas c’est se qu’elle pense. Mais elle n’a pas encore mis les sabots dans le canyon, un endroit certes magnifique mais avec une chaleur aussi pesante qu’elle ne pourrait se plaire dans ce lieu. Ou encore le désert, abandonné seule sous ce soleil de plomb, sans eau, en compagnie d’animaux, avec de magnifique couleurs, mais très, très dangereux. Enfin bon, pour l’instant, elle n’y est pas encore, et qui sait, peut-être n’ira-t-elle jamais les visiter…je l’espère pour elle.

Avançant d’un pas lent et incertain, la petite jument, qui n’était guère grande, légèrement plus haute qu’un poney, tirait une tronche de deux mètres de long en voyant ses sabots noirs, qui étaient avant d’arriver ici magnifiques propres, se recouvrirent d’une substance collante, l’empêchant d’avancer aisément dans ce lieu. Levant haut ses antérieurs, rentrant son ventre, remontant sa tête, elle essayait d’éviter de ce tacher, de ce recouvrir de cette boue encombrante, ce qui n’était pas gagné. Trop occuper à ne pas se salir. La jument ne vit pas les insectes lui tournaient autour et heureusement d’ailleurs, sinon elle serait partie à fond les ballons dans ce marécage et peut-être, par mal-chance pour elle, rencontrera-t-elle un animal peu accueillant qui risque de la manger en un ou deux coups de dents. Peu à peu, s’enfonçant dans le marée à pas lent, la jument commençait à voir qu’elle s’enfonçait de plus en plus. Ses jambes recouvertes de boues jusqu’aux genoux, ses naseaux tachées de cette substance collante, ses flancs également tachés, tout ça pour vous dire qu’après une longue lutte pour rester propre, la jument avait abandonné tout espoir de garder une robe scintillante.

Quelques heures s’écoulent avant que le sol dure réapparaisse sous les sabots de la jument…crade, de la tête au pied. Ses crins soyeux étaient entre eux, recouverts de boue séchée, coller contre sa courte encolure arquée. Sa queue entre les jambes, certains crins collaient contre ses cuisses noires…oui noires car elles étaient complètement recouverte de boue. Ses sabots n’étaient qu’un tas de terre attaché à de fines jambes. Elle traînait ses naseaux sur le sol. Eux aussi n’étaient guère propres. Enfin, elle s’allongea en dessous d’un arbre qui semblait mort. Ses branches retombaient vers le bas, sans feuille, d’une couleur de cendre. Jealous Princess se retourna vers le chemin boueux qu’elle avait emprunté, elle poussa un long soupir de soulagement, elle n’allait plus le repasser, plus jamais, elle se le jura…

[ Je suis tombé en amour xD Attend j’essais de faire aussi bien .. je me souhaite bonne chance <3 ]

• Systematik se trouvait là depuis l’aube, depuis la première heure de cette journée s’annonçant pluvieuse et nuageuse, malheureusement. Déjà à cette heure, il devait bien être 6h tout au plus, la rosée habituelle ne répondait pas à l’appel. On retrouvait plutôt une humidité ambiante présente et collante, c’était très désagréable, mais le grand mâle Gris vivait avec, tout simplement. Il arrivait souvent qu’il ne faisait pas beau durant une journée, alors pourquoi en faire tout un plat ?
L’étalon s’était donc mit à marcher, comme à son habitude, solitairement et silencieusement ; tel un vagabond qui cherche son chemin. Pourtant, Scratch semblait très bien se situer, on aurait dit qu’il était passé un bon nombre de fois ici, même si s’en était pas le cas. L’étalon se trouvait aux limites du marécages, dans un endroit plus ou moins boueux, même s’il l’était un peu.

• La pluie montra le bout de son nez peu après le départ de l’étalon Gris, laissant ainsi sa marque sur toute la région des marécages et de ses alentours. Voilà une des principales raisons pour laquelle l’endroit était si boueux, même s’il l’était de nature. L’orage ne dura pas très longtemps ce matin là, mais tout juste assez pour que le sable s’imbibe d’eau juste assez pour coller et être très désagréable. Enfin bon, à quoi chercher une excuse, le marécage n’était pas un endroit très accueillant de nature, et ce n’était pas principalement de la faute de Madame Nature qui laissait tomber sa colère sous forme liquide. Les animaux et insectes qui l’habitaient constamment suffisaient à rendre l’endroit méprisant et hideux, désagréable et repoussant …

• Lorsqu’il fut passé midi, l’étalon se décida à entrer dans l’endroit interdit, passant par un petit chemin ayant été créé par les autres équidés qui étaient déjà passés par ici. Plus il avançait, plus Scratch pouvait remarquer que le chemin se détériorait et perdait de sa valeur, puisque plusieurs chevaux avaient décidés de rebrousser chemin à partir de cet endroit. Peut-être était-ce à cause de l’océan de boue qui se trouvait droit devant lui ? Peut-être bien, mais ça, Systematik ne le savait pas et ne le saurait seulement, et seulement s’il allait voir.

(xD)

Pauvre Jealous. Après quelques minutes de tranquillité, voilà qu’elle se faisait attaquer de partout par des insectes aussi bizarre les uns des autres. Elle secouait, d’un mouvement cadencé, sa fine tête d’arabe, ses oreilles couchées, enfuit sous sa longue crinière collée contre son encolure. Elle fermait les yeux pour éviter de piquer une grise de frayeur en voyant la forme de ses attaquants. Elle pleurnichait au fond d’elle-même, n’étant pas du tout habituer à ce genre de lieu, en compagnie de ce genre d’animal. Oh ! Qu’est-ce qu’elle ne ferait pas pour retrouver sa petite vie d’avant, avec son papounet chéri et sa petite môman protectrice, mais cela était trop demander pour ce bon Dieu qui mangeait sûrement à cette heure, un bon steak fumant en compagnie de tous ses amis…

Un bruit, quelqu’un ? Jealous Princes sursauta, elle pensait dur comme fer qu’elle était seule. Se redressant vivement, les moustiques piquants s’envolant à tirent d’aile, effrayé par ce mouvement brusque. Elle cherchait dans l’horizon grisonnant, une forme sombre, haute, musclé,…tout ce qui pouvait ressemblait de près ou de loin à un cheval. Mais rien n’apparut. Elle poussa un long soupir désemparait quand une odeur se fit sentir parmi toutes celles du marécage. Elle plus douce, plus fraîche. La jument pointa une oreille vers l’arrière, vers la source de l’odeur. Elle se retourna doucement, fermant les yeux, retenant son souffle. Elle se demandait sincèrement qui s’approchait, qui s’était aventuré dans le marais. Ce fut une grande surprise quand elle vit au loin, la silhouette d’un inconnu. Il s’avançait dans cette boue collante et désagréable.

La jument se demandait au bout d’un moment s’il était fou. Qui pourrait venir ici ? La jument ne serait pas étonné à ce qu’il soit nouveau tout comme elle…car seul les nouveaux ne peuvent savoir ce qui grouille dans ce lieu répugnant. Mais l’allure sur de l’inconnu la détrompa. Un nouveau n’aurait pas une démarche aussi serein, aussi posé. Enfin, elle découvrit peu à peu les formes musclées du magnifique inconnu. Sa robe grisonnante était tachée de boue, tout comme elle. Une longue crinière emmêlaient sûrement par le vent, reposant sur une encolure massive. Des yeux luisants, elle ne savait pas trop qu’elle expression l’étalon avait dans ses yeux…mais préférait sans méfier !