> Gris, partout, le ciel et la terre, ne formant plus qu'un...
> C'était les premières heures du jour, et pourtant, le paysage ne s'éveillait pas. Il restait terne et mort. Une sensation d'apocalypse agrémentait cette vision triste. Et cette brume stagnante, cherchant une proie à engloutir. Oui, que dire de cette brume, sinon qu'elle était épaisse, menassante. Mais pourtant, elle ne resta point longtemps, chasser à grandes boutades par le vent violent qui arrivait du nord. Son souffle froid et lugubre balayant la plaine sans pitié, fesant alors s'élever puis tournoyer encore et encore des nuages épais et massifs de cendre.
> Et dans cette démonstration de violence, tronait telle une statue un grand alezan. Immobile, et yeux fermés, il subissait les éléments. Ceci lui rappelait les violentes tempêtes de sable qui balayait le désert d'un revers de manche. Mais c'était de l'histoire ancienne, maintenant. L'étalon sentait les particules de cendre lui fouetter douloureusement les flancs, mais ce n'était pas pour autant qu'il réagissait. Autour de lui tout se fesait secouer, mais l'alezan restait innerte, se recouvrant parfois de cendre. Puis, le vent passait, et le nettoyait. Cercle infernal. Tout recommençait:cendre, vent, cendre, vent... Il sentait aussi sa crinière s'élever puis retombé sur son cou, fouettant d'une violence peu prononcer son encolure musclée. Et sa queue fesait de même, sauf que c'était sur ses cuisses. Et ainsi, de longues heures passèrent. Puis Le vent se calma enfin, les cendres retombèrent, le calme s'installa, et Wind Cursed ouvrit les yeux.
[Libre]

> L'alezan soupira de soulagement. Il ne restait maintenant qu'un brise faibrile. Wind se secoua pour enlever la cendre qui le recouvrait. Quand elle tomba à terre, elle fit alors s'élever d'autres petits nuages de cendres. Infernal. Wind trouvait ça infernal: quand il y en avait plus, il y en avait encore! Enfin bref, toute cette fumée lui arracha un éternuement digne de ce nom. Mais un hénnissement vint alors lui chatouiller ses oreilles encore toutes poussièreuses. L'alezan observa alors les environs. Il découvrit par la même occasion le paysage qui l'entourait. Et là, une atroce envie de fermer les yeux l'infiltra. Horrible et déprimant paysage que voilà. Cette pensée le parcourait toujours quand ses yeux ébènes se posèrent enfin sur une silhouette équine au loin. L'étalon hénnit.

> Un sourire naquit sur les lèvres noires de l'alezan. Elle, car se devait être une jument, l'avait vu. Mais Wind n'avança pas pour autant.Nan, il resta figé là, à détailler la jument noire là-bas. Les secondes, puis les minutes s'écoulèrent sans que l'étalon d'exprima la moindre expression ni le moindre geste, même infime fut-il. Puis, comme par magie, ses yeux clignèrent plusieurs et Wind avança de quelques pas. Cette petite avancée eut pour effet de faire décoller un nuage de cendre autour de l'étalon. On aurait put croire que Wind se balladait avec un nuage de poussière autour de lui. Chose assez génante, non?! Le grand alezan éternua une nouvelle, et d'une voix dure, il se parla à lui même."Saleté..."

Malina détaillait les formes de l'étalon ses formes qui dessinaient sa musculature. La noire ne bougeait pas, méfiante de nature elle préférait attendre un signe sympatique venant de l'inconnus. Elle n'était plus cette pouliche insouciente et naïve qu'elle avait était, cette jeunette qui riait de tout et avait la joie de vivre qui pétillait dans ses grand yeux noirs. Malina se sentait dégradée par les deux années qui l'avait fai subir bonheurs et peines.Le temps devenait pesant, les deux équidés continuéaient de se dévisager, jusqu'a se que l'étalon face quelques pas en avant, avant d'éternuer bruyament.Sans sans rendre compte la jument échappa un sourir amuser qui disparus aussi vite qu'il avait apparus.

> Wind secoua sa fine tête. Quelle horeur cette cendre! Mais bon... L'étalon soufla. Puis, un sourire lumineux et chalereux vint alors s'installer sur ses lèvres. Même petit et furtif, il avait vu le sourire de la jument. Et pour Wind, les sourires étaient comme des cadeaux. C'était comme s'il se nourrisait de sourires... L'alezan se plongea alors dans ses pensées. Comme toujours... Regard vide, perdu. Puis, peu à peu, Wind revint alors à la vie, et fit encore quelques pas en direction de la jument. Malgré son regard toujours inexpréssif, il abordait une allure sympatique. Puis, à quelques mètres maintenant de la jument noire, il s'arrêta, et ronfla bruyement des naseaux. Et Wind souria.

> Dans la lumière faibrile qui succédait à la tempête, et dans son nuage de cendre, la jument noire avait des reflets féeriques, et son avancée avait quelque chose d'iréel. Cette comparaison fit sourire Wind. Mais l'étalon n'avança pourtant pas, ne venant pas à la rencontre de la jument. Il restait à une distance de seulement quelques mètres, tous ses sens en alerte. Comme toujours... Mais, et aussi comme toujours, l'alezan avait l'air posé, calme, serein. Apparences. Oh oui, cette apparence qui trompait tellement de monde. Façade de mensonge pour cacher au plus profond de lui son passé, et son nom... Wind Cursed... Mais l'alezan musculeux secoua vivement sa tête. Il fallait oublier, voir la vie du bon côté. Et son regard couleur de nuit se reposa doucement sur la jument sombre.

L'étalon ne bougeait toujours pas, il semblait perdu au fin fond de ses pensés. Malina bascula doucement sa tête un air intérogateur posé sur son visage doux. Elle glissait ses yeux de plus en plus sur les courbes de l'étalon, comme un paysage qu'on admire en y trouvant toute sorte d'atoux. Quand les yeux de l'alezan se posairent a nouveau sur la jeune jument elle se précipita de reprendre une posture normal.

Plus loin le clapotement d'un petit ruisseau faisait perçevoir son échos, et celle-ci se trouvait juste dèrrière l'étalon. La jument semblait trouver dans se lieu un peut de vit a se paysage mortuaire. Malina prit le pas doucement vers la source et passa a côté du grand mâle, sa queue suivant les mouvements répétitifs de ses hanches qui alla froler doucement l'étalon.

> En aucun cas, le ruisseau qui était derrière lui ne l'avait troublé. Enfaite, pour tout avouer, Wind ne l'avait même pas vu. Seule l'avancée de la jument le tira de ses pensées. Il esquiçat, encore, un sourire. Maintenant, la jument couleur de nuit était à sa hauteur et... mais? Wind frissona légèrement au contact des crins de la jument. Il se retourna, suivant des yeux la noire. Puis son regard dépassa la jument, et alla se poser sur ce petit ruisseau frêle. De suite, il avala sa salive. Mais l'alezan tira une grimace. Sa gorge était sèche, sa bouche pateuse et cendrée. Alors, Wind suivit silencieusement la jument, et arrivé près du petit cour d'eau, juste avant que sa bouche touche l'eau fraîche, l'étalon murmura.
"Bonjour"

> Une bonne gorgée d'eau vint de suite rafraichir la bouche de l'étalon. Une deuxième et une troisième vinrent ensuite. Puis, l'étalon redressa l'encolure, et comme quelques gouttes d'eau pendaient de son menton, Wind secoua légèrement sa tête. Alors, il se tourna sur la jument, et lui adressa un sourire. Quelques instants passèrent, puis l'étalon reprit quelques gorgées d'eau cristaline, son regard voguant au gré du paysage. Enfin, il se releva, mais son regard sombre regardait toujours les alentours, distrait...

Sinks suivait le regard de l'étalon alezan, il srutait chaque partit infime du paysage gris, sombre, triste.
La jument soupira à la nouvelle vu de se lieux si hosstible ou pourtant les rencontres se faisait agréable.
Elle baissa a nouveau son encolure et repris son activité, l'eau fraiche venait lui éclaircire la gorge, chaque gorgé était précieuses, vu la taille du ruisseau.

Puis doucement elle se dirigea vers le grand mâle et s'arrêta a côté de lui, certes le silence prenait le dessus...mais quelle agréable silence.
La noir souffla doucement des naseau laissant sortir la cendre qui s'y était incrusté.