Self Deception marchait. Son regard vide n'était posé que sur lee sol bien humide. La neige fondait, et l'herbe jaunit par l'automne et le soleil venait de réaparaitre. Pourtant, l'herbe bien verte pousserait bientôt parmi cet herbe jaunâtre. Les oreilles ballantes, la queue basse, la jument, qui pourtant semblait toujours heureuse, était bien lasse. Plutôt, elle était seule. Alors, elle ne jouait pas son jeu. POr une fois, elle ne faisait pas la comédie. Car au fond, jamais elle n'a été aussi joyeuse qu'elle ne le laisse paraître. Tous ces souvenirs. Tous ces coups, à la tête. Lorsque impuissante, et si jeune, elle ne savait si elle allait mourrir, d'une seconde à l'autre. à chaque coup, chaque gouttelettes de sang, qui s'éternisait sur le sol, elle se demandait si son heure était venu. Chaque jour, chaque mois, chaque années de son éxistante, elle se demandait, si elle mourrerait. Cette peur machinale de mourrir. Mais maintenan,t la peur serait plus un plaisir qu'une peur. Maintenant, Selfy' voit plutôt la vie comme une récompense. Oui, un peu comme : "Bravo, tu as bien joué le jeu. Maintenant,tu as le droit de mourrir. en paix." Et alors, un craquement tira la jument de sa rêvasserie. Elle leva brusquement l'encolure, pour regarderr autour d'elle. Imobile, elle patientait de voir qui était là. Puis, elle soupira. De la compagnie.. ujourd'hui, elle aurait bien pu s'en passer.