Santa Chrismas.

Je suis le père Noël et je viens d'une région lointaine. Chez moi, me dit on, la vie est lourde lasse et sans raison . J'habite au fond d'un puis, où jamais la lumière ne sourit, j'habite dans le pénombre, là où ne vivent que les ombres.
Pourtant je suis le père Noël, j'éructe, j'exulte et j'excelle; puisque c'est dans la matière que je me conçois, que je m'épanouis et me déploie, puisque c'est dans le rien que je m'abandonne, et puisque que c'est à petit feu que je m'adonne, alors je ne suis qu'un sous maudit, qu'une entreprise défaillie, qu'un scélérat peine croupi, une vermine ensevelie, un rien du tout à peine transcrit.
Je meure sans même le savoir, tel l'alcool la vie écrase ma mémoire, je m'effronte du peu, je m'étouffe du trop; et c'est alors que je me scie du beau.

Je suis une tombe transversale, jetée sur des rochers adjoints, famélique, disséquée et sale, je ne suis toujours que le rien.

je suis le père Noël, et dans la plus grasse bonté que m'offre ma vie exceptionnelle, je vous promets l'amour éternel.
Ainsi soit-il.

L'étalon se leva dans la plus grave sueur et plus incommodante transpiration qu'il ne put jamais concevoir. sa tête se tourna, crins pèles mêles dans le décor neutre de l'île.

- Il fait beau ...

Sa voix avait brisé le silence, il attendait lourdement une quelconque réponse.

- Oui il fait beau

se répondit-il.

[Libre si vous gardez un minimum de 8 lignes et bien construites avec un personnages intéressant qui en fera voir de toutes les couleurs à un schizophrène fou, rongé par le chagrin de l'amour.]

4 7 2 3 9 8 5
I gotta breathe to stay alive
And 1 4 2 9 7 8
Feels like I'm gonna suffocate

Je suis un ange sombre, déchue, venant du paradis en quête d'un bonheur perdu. Mes ailes sont froissées, déchirées, je ne peux plus m'envolé. Je suis destiné à finir ma vie ici, dans un monde qui n'est pas le mien, avanççant à tatons, à pas incertains. Je n'ai plus de lumière, elle m'a quittée depuis longtemps, s'est lassée des rêves éphemères, je me laisse mourir lentement. Je ne suis pas Dieu, je ne peux pas t'offrir le chemin du ciel, je ne peux exaucer tes voeux, même si j'aimerais te donnre mes ailes. Allons ensemble vers les nuages, rêvons , divaguant vers 'autres rivages, sombrons. Ensembles, rien que toi et moi, mais si hier le mot nous n'existait pas. Je ne fie pas à mes sentiments, je me reporte aux tiens, car je suis perdu dans le firmament des miens. La nuit est bien longue, n'ai plus éclairée d'étoiles, la nuit est bien sombre, n'a pas laissé son voile. Mon coeur est défait, lasse sans tes battements, fait chemin seul dans le deséspoir et le tourment.

Et le fantôme errant se détacha de la silhouette obscure de la forêt, l'air légèrement taciturne. Voyage nocturne, route prise orphelin, seul.

[omg <3]

L'étalon tourna la tête tandis que son regard crevait le ciel noir ... Noir de nuage, noir e sa vue. ses belles pupilles s'étaient assombries, alors que son pelage originellement gris avait ternis. C'est avec un pas ample qu'il se décida, la route bosselée accompagna sa démarche morose. dans la même complicité sa voix se dégagea de sa gorge, certes il faisait beau, beau à en crever.

- je suis mort sous la lune, j'accompagne mon sort d'un égoïsme taciturne; je suis donc je nais, je vis donc sais. Le bonheur deviens une chose au fond des prison, il n'en est autre qu'au début des vallons ...

La voix grise s'arrêta, ses oreilles pointées il attendait patiemment. Quelqu'un quelque chose, alors bon, attendre restait le seul moyen de mieux s'en rendre compte. Un pelage blanc éclata sous ses yeux, il lui fallut bien trop de temps pour se rendre à l'évidence ...
Le vent crapahuta sur ses côtes.
Un vent de forêt, une odeur, et puis, des pins ...
Cette forme blanche, maussade et revenante elle ne pouvait être que ...
ses yeux se fermèrent puis e rouvrirent mécaniquement, il rêvait, il ne faisait que rêver, oui et oui il rêvait, alors qu'il arrête d'y penser ...
sa curiosité l'emporta de bon pas, mauvaisement. Il fit grincer ses dents et s'approcha d'un pas, un seul. Non et non ... ce n'était pas elle, ce n'était personne ... Il déglutit solennellement, l'esprit tellement tourmenté qu'une fine couche de sueur se macula sur la base de ses oreilles.

Days before you came
Freezing cold and empty
Towns that change their name
And a horn of plenty

Tu sais, j'ai crevé par mon indifférence, j'ai fait comme si rien n'avait d'importance, mais si j'avais su à quel point je me perdais. Je me suis trompée en me faisant froite ete ignorante, solitaire et méfiante, en me faisant autre que ce que j'étais. J'ai châtié le bonheur car il sonnait trop faux. J'ai mordu les chairs pour sauver ma peau. On m'a traité de bâtarde car j'étais dernière de la lignée. L'enfer était bien pire que je ne l'imaginait. Parfois l'or doré bleuit et s'oxyde, tout comme mes artères pleines d'acides. Mes veines sont froissées, mon coeur est ruiné, ce n'est plus du sang qui coule mais du poison. Et l'eau toxique qui coule dans les gouffres nuageux ne cesse de monter en amont. J'ai essayé de retrouver le chemin que j'avais perdu, j'ai tenté de ranger mes espoirs déçus. J'ai buté mes yeux à en chercher les tiens, mais c'était trop tard et je ne voyais plus rien.

Le fantôme esquissa quelques pas disgracieux, précipités et irréguliers. Chancelant légèrement en aperçevant cette silhouette. En voyant ces formes. En entendant le murmure de cette voix. Avança encore de quelques aps, puis s'arrêta. Respirait avec quelques difficultés. Sentant bouillir les émois d'un souvenir oublié, les émotions qui dépassent un coeur bréché. Le fantôme n'osa plus bouger. De peur que ce ne soit qu'un rêve éphemère. De peur de chasser cette silhouette, précieuse.

( J'ai du mal pour les 8 lignes =s )

[Alors je m'en fous, c'est tellement beau que si tu juge que moins de 8 lignes sont mieux pour toi, fais le, c'est tout simplement magnifique ... L'or doré bleuit et s'oxyde ... Omg ....]

Do you Rawlly love me ?

"Un jour nous irons au fond des bois.
L'un à côté de l'autre nous esquisserons la lune d'un revers de sourire, nous attraperons les dunes qui glissent et s'accumulent à en mourir, nous folâtrerons dans un ciel amer que tout l'espoir du monde n'a pas suffit à endormir. Nous serons ... Et alors, ce jour sera le plus beau de ma vie."

L'étalon écrasa le sol, ses grande pupilles noires s'imprégnaient de son interlocuteur ... Sa voix rauque et spectrale dégluti le long de ses boyaux ...

- Qui êtes vous ?

Ses crins battaient dans le vent et s'expulsaient de son encolure tel des particules d'un rien à peine audible. Il soupira, terrorisé.
Le soleil battant de vie s'exécuta, ses rayons apprirent méticuleusement où en venir ... Sa tête se pencha et retomba en avant. Le ciel de cristal s'imprégna de l'odeur salée de l'île. Il renacla bruyamment, les yeux fixés sur la victime. Sur l'inconnu familier ...
Tout en décrivant un cercle du regard il n'osait plus bouger, la présence de l'animal était trop faible pour pouvoir être supportée ... Bien trop faible, on en aurait dit une lueur silencieuse d'une aurore pastel, tout à fait. ses entrailles se soulevèrent, tel un monde qui venait à renaître ... cet équidé ressemblait bien trop à une personne qu'il avait connu ... une personne qu'il n'aurait jamais voulu connaître, car peu à peu, les souvenirs lui réapparaissaient ...

I'm loving you ...
Listen this ♫

Demain nous gouterons à la vie et à ses âcres saveurs, demain nous courons main dans la main et nous sauterons pour attraper la lune, nous décrocherons les étoiles et nous délivrerons les moeurs, nous créverons sans rancune.

L

« Le pécheur ailé bannit du paradis.

S'il fût choqué alors son visage n'en laissa rien paraître. La douceur du changement se répercuta en ses yeux telle une balle flamboyante, s'éteignant et renaissant. Tout son corps se raidit, puis sobrement il s'avança de quelques pas. Le mirage lui avait fait croire en une blancheur immaculée, mais devant lui se tenait droite et leste tout l'amour charbonneux qu'il n'avait jamais put prodiguer. Il aurait voulut s'y jeter, telle la houle des vagues qui se fracasse sur les rochers noirs. Mais l'irréalité de cette scène l'en empêcha, si tout cela n'était qu'une rêve alors la silhouette fine et musclée se débarrasserait à jamais de son enveloppe charnelle. Il se surprit même à ne plus respirer, le souffle ocre de ses naseaux s'estompa lentement, la pulsation de son cœur aurait dût se faire plus vive, au contraire, elle se calma soudainement, comme s'il retrouvait une partie de soit même, une partie qui l'avait rendu fou depuis longtemps, qui l'avait porté à confusion ...
Et cette partie il voulait la coller contre son poitrail où résonnait son cœur, là où aurait put se coller celui de cette présence noire et mystérieuse, là où aurait put battre le sien sans relâche ... Là où il y avait une place ... Une cicatrice béante qui ne demandait qu'à être bouchée ... Il exulta lentement, le son chantant et gracieux palpa son corps comme une caresse tiède. Il aurait voulu crier pour y répondre, ses sens cahoteux l'auraient fait. Mais sa simple voix troubla l'écume des vagues. une voix sinistrement sombre, allumée par une pointe d'on ne sait quoi ...

- Distressing Wound ....

Une pointe d'amour, mélancolique.

Peut être qu'un jour Dieu voudras bien de moi dans son Eden. Peut être.

M'aimes-tu à ce point ? Dois-je me fier à ce que je lis dans tes yeux ? Sauras-tu me donner ton air éternellement ? Je n'ai plus d'oxygène pour respirer. De toute façon je rôtie dans les flamme de l'enfer. Dans le bucher. Parmis le feu ardent, qui bouillone dans mes entrailles avec entrain. J'ai beau prier rien ne me sauveras. Mais, tu sais, avec toi j'atteinds déjà le nirvana. Alros pas besoin de paradis pour être heureux. La seule personne essentielle, vitale pour ma survie, la clé de toutes les portes que je ferme. C'est toi. Si j'avais su que ce sentiment, l'amour, me ferais tant de bien, je crois que j'aurais accepté plus facilement mes failles pour que tu puisse ensuite les combler. Mais j'ai peur, oui, j'ai peur, peur que'au fond ce ne soit qu'un mensonge auquel j'ai cru, stupide comme je suis. J'ai peur que cette jument, celle que je vois en songe, la blanche, la belle, m'écrase, et t'emporte loin de moi. Je ne sais aps si je tiendrais une troisième fois. Je ne veux asp être terrassée une fois de plus. Non, je refuse de me laisser détruire par l'amour une fois encore. Je ne veux plus. J'ai trop souffert. Tu sais, c'est dur de perdre à trois reprises les eprsonnes à qui ont tient le plus. Lis tu dans mon regard l'amour que je te porte. Amour inconditionnel. Irrationnel. Et puis on s'en fout du temps qu'il nous reste. Dis moi qu'aujourd'hui ce n'est aps la dernière fois. Dis le moi. Je t'en supplie.

L

S'il fallait prier, je ne le ferais pas.
S'il fallait prier,
la seule et unique personne pour qui je le ferais,
ce serait toi.
Simplement toi.

L'éloquence de ses formes était trop ardue, ses lèvres se pincèrent, il aurait voulu resplendir comme il l'avait fait au par avant, il aurait voulu se montrer aussi fort qu'il l'avait été dans le temps ...
Il ne l'était plus, mais pouvait en renaître. Le geste était simple, tellement simple qu'il se souciait de le faire ou non. Il l'avait trahi, il avait crevé les ailes de sa bien aimé, comme un pur égoïste qui veut continuer à planer, il l'avait trahi de tout son être, inconsciemment. Il l'avait trahi et s'était vite rendu compte, que lui aussi s'optimisait dans une chute inévitable ...
Les mots ne suffisent plus, les gestes sont les paroles nécessaires à tout langage. La vie n'existe plus, jusque maintenant ... Peut-être.
Sa belle tête blanche se releva, la pulsation de son cœur se revigora, sachant que l'autre moitié de soi-même était juste là ...Tout prêt, à côté ... Il n'avait qu'une chose à faire, mais n'osait pas ... car après tout le bonheur qu'il avait détruit, personne n'aurait put être aussi mal placé pour venir la revoir ...
Ses yeux se fixèrent dans ses prunelles gris-noir, son regard, il était comme celui de ...
Il se reprit, il ne devait pas y penser, il ne devait penser qu'à elle, la seule qu'il n'avait jamais aimé ... Il ne devait penser qu'à elle, cette beauté sublime, cette fleur incandescente qui crevait de son parfum les naphtes lourdes du vent. Il ne devait penser qu'à elle, qu'à Distressing Wound.

Alors son regard se replongea dans le sien, s'y noya sans plus de convulsion qu'un nerf coupé de son organe. Il s'y noya éperdu, voilà tout.
Ses yeux sombres se tranchaient de sa vue, se mutaient dans une inconscience proche de la dérision, dans un rêve réel, alors qui n'était pas un rêve ... Tout en l'étant même.
Il fit ce qu'il attendait depuis trop longtemps, ses gestes n'étaient pas maladroits et patauds, ils étaient forts et assurés, ils étaient ceux de l'étalon d'antan, qu'elle avait autrefois rencontré.
Il n'était plus rien à ses yeux, sûrement, mais la dernière chose qu'il lui restait à faire, il la ferait de tout son cœur, et c'était le cas de le dire. sans un mot il vint à se coller à elle, elle était si proche. Il déposa son poitrail contre le sien, pour simple sentir son cœur terne battre au côté de son organe rougeyant qui se perdait entre les sentiments. Il en avait seulement besoin, et même si elle reculait il ne se laisserait pas couler, il userait de ses paroles, serait celui qu'il a toujours été, et non pas ce double malveillant qui racontait mensonge par mensonge à travers sa bouche. Il serait voilà tout.
Alors sa gorge vibrante d'assurance se déploya, le son qui s'entrechoquait entre ses poumons se vida lentement. Et sa voix mélodieusement grave fit trembler tout son être, ainsi que le petit cœur qui se trouvait dorénavant près du sien.

- Il n'y a que toi au monde, personne d'autre, seulement toi.

( C'est ... magnifique =') )

Je te suivrais jusqu'au bout.
Tu entends, jusqu'au bout.
Au paradis même si je suis bannise.
En enfer s'il le faut.

Tu sais, j'ai cru perdre mon coeur au combat. J'ai lutter comme j'ai pu, mais si tu savais comme j'ai eut du mal à résister. J'ai essayé de prendre appui sur quelqu'un, de m'acrcocher à quelque chose. J'ai cherché jusqu'au bout du monde si j'avais un quelconque lien avec une personne. Si j'avais encore une raison de vivre, un but à me fixer. J'ai souffert, car j'ai découvret que depuis le début tout était faux. Que mes proches n'étaient pas mes proches. Que mon sang n'était semblable à celui d'aucun autre cheval que mes enfants ou que mes parents. Que toutes ces personnes, Moon Light, Strange Manipulation, Revenge ... Tout cela n'était pas de ma famille. Alors j'ai songé à abandonner. Cette solution était peut être la meilleure. Et alors ton image m'est apparue. Et je me susi dit qu'il restait peut être encore quelqu'un qui avait besoin de moi. J'ai fait demi-tour, je m'en suis retourné vers les belles terres de mon enfance. J'ai ramassé les cendres de mon corps éparpillées sur le sol. Je me suis reconstruite avec ce que j'ai put trouver. Parfois c'était dur, il manquait quelque chose. Un élement, une pièce de puzzle, indispensable et pourtant introuvable. J'ai essayé de recommencer avec des parcelles de souvenirs. Pour ne aps devenir folle. Je ne savais asp d'où venait ce mal être. Alors j'ai eut besoin de me recoller avec des inventions. Mais c'est toujours mieux que de dégueuler continuellement son agonie sur des victimes et des faibles. C'est toujours mieux que de tuer. Tu sais, si maintenant tu partais, je crois que je ne m'en remetterais pas. Alors, s'il te plait, reste près de moi. J'ai besoin de ton coeur pour faire battre le mien. Je ne peux voir sans tes yeux. Je ne peux exister sans ton âme. Je ne suis rien, qu'un amas de décombres sans toi.

Elle en oublia son nom. Elle avait cherché autour d'elle une issue. La plus évidente était lui. Mais jamais elle n'y songea. Avant ce soir d'été. Orageux. Inquiétant. Son fils la rejoignit. lui parla, l'écouta. Puis lui demanda avec qui elle aimerait être à ce moment même. Elle répondit une phrase étrange : « Avec celui qui parle avec ses yeux et vit sans coeur. » Et elle réalisa. Ce fut comme un coup de fouet. Elle n'avait jamais réellement accepté de pouvoir aimer quelqu'un. Radiant Shining et l'autre étaon, elle les avaient aimé. Mais ils étaient partis. Et elle n'avait su se pardonnre ces erreurs. Ces soi-disantes erreurs. Car l'amour n'est pas une erreur. C'est un sentiment incontrolable. Qui ne se commande pas. Alors à quoi bon se punir en se déchirant. A quoi bon ... Puisqu'on vit pour mourir ... Elle ne bougea pas. Ne se tendit pas. Ne se raidit pas. Elle resta digne, fière. Tout en étant calme et heureuse. Sa beauté froide et dure se réchauffa. Elle ne souriait pas. Pas besoin de sourire pour montrer sa joie. Seul ses yeux parlaient. Comme d'habitude. Elle sentait le coeur de l'étalon battre. Tout près d'elle. Sa voix tinta doucement.

« Je chasserais tout les nuages qui oseront s'inviter.

C'est la mort qui vous envoi,
car seuls les anges savent voler jusque moi.

L'amour est une lame qui se pose sur sa victime aussi doucement qu'elle disposerait sa pointe sur un fin cheveu. Elle ne la coupe pas, ne la tranche pas, elle ne fait rien de tout cela, et ici réside toute son intention. La méticulosité qu'elle prend pour s'assoir sur le corps qu'elle précède est le plus bel acte en lequel elle peut se croire douée. Sur-ce, elle ne tranche pas, ne découpe pas, ne transperce pas. Non. Elle écartèle.
Violente et froide elle pénètre votre chaire, tellement froide qu'elle paraît chaude; soudain elle crève votre peau, dissèque vos organes, inspecte la moindre des particules entre votre corps. Puis le remplit, le remplit d'un poison profond et concave, un poison dont on ne saurait se passer, une drogue lente et douloureuse, une passion. Inflammable;
vous voilà mort, même le ciel ne veut plus de vous, elle fait tournoyer votre tête dans les pires remords, même la terre se passe de votre présence, alors elle dégringole sous vos sabots, avec son aisance friable. Sa joie de vivre et donner u monde, sa joie de rien.
Vous tanguez sur un océan éteint, l'air est un bleu clair saturé, il se crispe autour de votre taille, enlace vos poumons tel une femme ; écrase votre savoir être, votre savoir vivre.
L'air est salé, comme la mer ... Il creuse les plaies béantes et les irrites, il dégueule ses jets acides entre vos blessures ... les comblent.
Ainsi est l'amour, et par la même occasion ainsi est la mer. Si l'étendu bleu représente la passion infinie, alors ce n'est que sa meilleure définition. Les ambres marins lèches vos chevilles suaves et à bon teint. Il lampe le sang vivant qui coule entre vos veines, il l'absorbe tellement bien. car vous êtes la seule chose vivante à cet instant même, les autres n'existent plus ... Et elle, elle est collée contre votre cœur, alors à vous deux, vous n'êtes qu'une seule et unique chose, un fruit d'amour.

L'air marin de l'île s'écrasa lentement sur le paysage frêle, l'étalon blanc se tenait contre elle, leurs deux robes avaient l'effet d'une contradiction irréelle, ils étaient tellement proches tout en étant si différents. Il étaient beaux, simplement.
Aujourd'hui la nature avait dût sentir le courant limpide de sentiments qui s'étreignait dans la brise amère. Le vent du nord balaya la paperasse invisible d'ordures de ce monde, un souffle frais de renouveau valsa avec allégeance, et lentement, susurra les mots les plus doux entre les arbres et herbes ... Il parlait du nord, de la neige, et alors, des belles choses.
Le stall' écouta la voix divine de sa bien aimée se glisser entre ses oreilles, non, les nuages elle les avaient enlevés, exécuté et écrasé d'un geste leste et machinal, il ne reviendrait pas, car il serait toujours là, et à jamais.
Il aimait sa voix c'était un miel tiède qui jouait à rouler dans sa gorge, il s'en rassasiait tout en en voulant encore.
Quelque chose l'interloqua, elle ne connaissait pas son nom, elle ne le lui avait jamais demandé, jamais ... Elle devait seulement en savoir quelques lettres, mais lui le connaissait entièrement, depuis quand ? Il n'en savait rien, mais ne voulait pas le savoir. Cr désormais la seule chose qui l'importait était la présence chaude et battante qui s'exécutait contre son poitrail. Il colla ses lèvres à son oreille, dans un este sensuel e doux, dans un geste qui le fit lui même tressaillir de bonheur, du bonheur de se trouver contre elle.
Alors le murmure rauque de sa voix se détendit n simplement quelques mots, trop peu de mots

- Je suis là, et pour toujours mon amour.

C'est l'amour qui a toqué à ma porte
M'a dit qu'un être ici avait besoin de moi
Au début je ne l'ai pas cru
Puis finalement j'ai battu des ailes jusqu'à toi.

L

E

« Oublions hier.

Stupide respiration.

L'aube est mauvaise au gagne pain, elle meurt, exulte ses semblables de son rire sarcastique ... Elle est infaillible. Fourmille et manifeste les vie qui grouillent et s'intéressent, se déploient d'effluves amères, ocres, suaves et garantes ... La mélodie est un lourd secret d'inconscience, elle est belle, froide, leste et chargée. Le ponton se referme en demi lune, mon passé s'exhibe comme un malentendu incohérent. Où sommes nous ? où en sommes nous ...
Les nuages rient la nuit, le ciel est gavé, il flâne pesant de sucres et lipides polluants. Sa graisse suinte de ses pores cotonneux, s'esquinte sur sa figure lisse et huileuse. C'est un ciel d'acrylique, noir et pâteux, doux et véloce. Il s'effrite par l'âge, sa posture incandescente est friable et mièvre. Il est aimé de l'indigo à la baudruche d'hélium, galopante de miséricorde, crevant un futur impossible de sa forme gondole. Nous en avons perdu nos points de repère.
Jamais l'on écoutes l'âge, il broie les côtes avec insolence et déflagration, c'est un outil moderne de peur et torture. Il a construit les rides sur le visage par amabilité envers la personne, l'a provoqué et chuchoté qu'il était temps de mourir. de diverses manières d'ailleurs. L'arthrose a jonché vos articulation faible pour vous ralentir, les signes de la vieillesse ne sont que des balivernes pour vous faire venir à crever dans un étau près de la faiblesse.
La mort n'est rien, elle n'accumule ses présents macabres que par impossibilité de toucher à votre conscience.
L'humanité est une conscience, et non pas seulement, ici aussi.

Handi' releva son regard, il était un équidé conscient, et qui en aurait put deviner autrement, les animaux son dénué de ce caractère, dénué de ce genre 'd'intelligence' ils ne sont que rouages peu étoffé d'un monde attenant à sa survie. Il parait.
Or ici n'est pas le cas, c'est une hantise complète et sidérale qui vous tournoie et crève votre gorge ... Handi' est certes un équidé, mais ici tout les équidés sont mués d'une conscience. Ils ressentent les émotions, s'asphyxient de comportements singulièrement pensants. Ils sont incohérents ... Ils sont comme eux, comme, les humains.
L'étalon releva sa noble tête, ses grand yeux noirs n'avait que pour seul but de fixer ce qui lui était offert.
La plus belle trouvaille au monde pourrait être rejetée pour une parcelle du trésor qui se collait contre son cœur. La plus magnifique chose au monde qui existait chez les êtres conscient, la plus recherchée, la moins touchée, n'est autre que cette parcelle d'infime espoir, de grandiose et magnificence: un surcroit d'amour.
La gorge sèche d'émotion n'empêche pas les paroles d'atteindre leurs but.

- Je n'oublierais rien, j'ai déjà perdu trop de choses en ma mémoire, qu'elles soient bonnes ou mauvaises, j'ai déjà perdu trop de ces choses et ai eu trop de mal à les récupérer pour renouveler cette expérience.
Je t'aime à faire crever le ciel rien que pour que la beauté de tes ailes déploie ton être, splendide, sublime, tu n'est qu'un ange, un ange noir d'encre, d'encre profonde, leste, douce, noire. Tu es belle d'entité, tu es une déesse pieuse dont mon seul souhait est de me régénérer à tes religions souffrantes. Tu es un petit cœur qui bat innocemment vers un qui est-ce insalubre.
Je ne suis pas ce qu'il te faut, je n'ai rien de toute l'étendue des qualités dont tu as besoin ... Je suis un mort impardonnable dont la seule essence repose en ta présence.
Je t'aime alors je crèverais le paysage morne de la lumière scandinave des hivers pâles ... Une gelure au niveau des artères, rien de moindre.

The heaven born behind the sun.
Between the clouds.
And disappear.
C'est bête.

C

E

« Sais-tu que les anges peuvent être mauais ? Maléfiques ? Nocifs ? Sais-tu le risque que tu prends en m'approchant ? Sais-tu que le diable tentera de s'approprier ma personne, ma conscience, pour que je lui revienne ? Sais-tu à quel point c'est dangereux ? C'est toi qui m'a sauvé. Qui m'a libérée. je ne vaux rien, tout le mérite t'est destiné.

Up ? =)

[Je déplace :Plus D'un mois ecoulé + Plus d'une semaine après le UP]