Hannibal Lecter
« Cannibal Instinct »
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 |  Sujet: Dark Night (. Avec I Dying .) Jeu 8 Mai - 10:25 | |
| - Le vent de la nuit faisait frémir l'herbe rase de la lande; rien d'autre ne bougeait. On aurait presque dit que depuis des siecles aucun n'oiseaux n'avaientrayé de son sol la voûte immense et sombre du ciel. Il y avait une éternité que quelques rares pierres n'avaient, en s'effritant et en tombant en poussiere, crée un semblant de vie. La nuit raignait en maitresse sur les pensées de la crature qui venait parcer son manteau. L'obscurité lourde de menaces s'insinuait dans ses veines et venait accelerer son pouls. Il ecoutait continuellement sa respiration saquadée, que son poumon artificiel faisait aller irrégulierement. Il preta l'oreille un long moment pour denicher le moindre bruit dans les alentours. En vain. seul le sifflement du vent glacial se faisait entendre. Ses yeux étaient comme deux braises ardentes, son souffle une fumée blanche. Il fonçait à travers, d'un coup, a travers ces terres, dans un fracas de tonnerre, un ouragan d'étincelle.On pourrait presque dire que sur cette terre le temps n'existe pas.Peut etre sommes-nous dans l'éternité ? Le vent soufflait de plus en plus fort. il soufflait sur la terre une poussiere qui semblait venir du fond des âges. La bête se stoppa alors qu'elle était élançé dans un fou galop. Son corps était poisseux et mouillé de transpiration. Ses muscles contracté et ses veines voyantes, formant comme des petites rivieres. Sa robes zébrées d'une multitude de cicatrices, plus impressionante les unes que les autres. Il était horrible, sale et degageait une odeur noseabonde. Il se cabra de toute sa hauteur, venant boxer l'air frais de ses anterieur, le hennissement qu'il hennit, tel un hurlement aurait put ressemblé à la plainte de milliers de creatures à l'agonie, égarées et errantes à tout jamais. Le brouillard se faisiat de plus en plus dense, comme cerné de ténèbres si pronfondes, le lieu si désolé que le temps était aboli. cependant Hannibal Lecteur, cette créature pleine d'armertume affrontait ce vide insupportable, ce froid glacial malgrés le printemps, cette tempête effroyable, cette foudre en marche derriere le grand rideau d'éclairs blancs qui zebraient ce ciel si noir. Une rafale de pluie venait maintenant detremper le sol. Comme si le paysage s'evanouissait petit à petit. Le mâle laissa encore, mais cette fois ses quatres membres bien au sol, entendre son hennissement grandiose et monotone.Au fur et à mesure qui avançait, sa monstrueuse exhuberance dechirait en lambeau le manteau de la nuit noire, sans aucune étoile. La masse sombre de son corps épousait à merveille les accidents du terrain. Il ecrabouilla tous sur son passage, moindre petites bestioles. Il était donc denouveau en train de marcher, de faire aller ses muscles. Son ronflement de naseaux était trés bruyant et parfois même angoissant, tous comme le sifflement de ses poumons qui se faisiat entendre à chaque mouvement respiratoire du cheval. Il regardait les horizons de ses yeux noir, s'accordant parfaitement avec cette atmosphere pesante. Puis il attendit.
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Héroïne
Wonderland, here we go !
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| | Sujet: Re: Dark Night (. Avec I Dying .) Sam 31 Mai - 9:07 | |
| Je suis quelqu'un d'âgé, à présent. Cette esprit correspond tout à fait à ce corps usé et fatigué. Cet esprit ... Ces esprits qui dominent tour à tour un coeur, une tête, des muscles. Qui se succèdent, pour ne former qu'un lorsque le temps et la vie se fait trop dur. Apprendre à se multiplier, à s'associer pour survivre ... Ou pour mourir, ensemble. Ensemble. Mourrons ensemble.
La nuit était tombé subitement, imprévisible et inquiétante. Fascinante. Comme la fin d'une histoire, l'apocalypse. Et pourtant ce n'était pas terminé, loin de là. Il restait encore beaucoup à vivre. Il restait du temps à tuer, à attrapper avant qu'il ne nous file entre les doits. Avant qu'il ne s'envole trop haut, qu'il ne soit plus à porté de main. Avant que le passé ne nous rattrape. Encore faut-il savoir courir, car les secondes s'écoulent vite, très vite ... A la poursuite du temps perdu ... Le noir s'était installé sans broncher. Sans un bruit. Une couverture glissée lentement sur un corps inerte, mort. Le voile de la nuit avait recouvert l'univers, l'espace était invisible. Au loin on ne pouvait distinguer que l'obscurité. Rien de plus. Rien de moins. Mais quand on n'a plus rien à perdre ni à gagner, peu importe. Peu importe que la vie continue sa perpétuelle ascension vers le paradis. Peu importe. Pas d'étoiles dans le ciel. Les yeux étaient éteint. Pas de lumière pour les allumer. La lune n'était aps présente. Son absence était angoissante. L'angoisse de ne pas voir l'avenir, le chemin qui continue tout droit. L'angoisse de se perdre en un lieu inconnu. L'angoisse. Rongeant les âmes égarées. Et pourtant le fantôme marchait toujours, peu importait de ne pas connaitre la route. Plus rien à perdre ni à gagner. Nous sommes nés pour mourir. La sérénité des lieux, l'inertie des choses étaient terrassantes. Et pourtant le corps blanc et usé persistait à avancer. Sa peau était fatiguée, rayée de quelques cicatrices discontinues, recouvertes par des poils sales et rèches. Une crinière qui ne dansait plus, une queue semblable, dont les crins étaient ternes et vieux. Un regard lasse et penchant, une allure chancelante et branlante. Des ailes inutiles, cachées et invisibles. Des pierres effervescentes jonchaient le sol poussièreux. Un hennissement résonna. Puis ce fut tout ... |
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