Insomnia ( Kakinou )

Insomnia

Air is so cold. Breath your sigh on my head.

Si elle meurt, nous mourrons. Pourtant elle doit mourir. Nous étions tous présents, ce soir là. Lorsque la lune a disparut derrière un disque noir. Lorsque la lune a disparut, tout court. Lorsque sa robe vaporeuse et blafarde s'est éteinte. Lorsque nous avons pris peur. Et ce jour là seul la noire n'a pas crié. Comme si elle savait ce qui se passait. Comme si elle savait qu'inexorablement tout se déroulerait ainsi. Comme si elle attendait, parce qu'elle savait qu'on ne pouvait rien faire pour empêcher tout cela. Impuissante, elle a gardé les yeux baissés sur le sol. Elle n'a pas jeté un seul regard sur le firmament éteint. C'était inutile, de toute façon. Rien ne pourrait changer cela. Elle a sentit le vent courir sur sa peau frêle et sur sa chair tendre. Elle a sentit le Diable s'emparer de sa personne. Elle savait que tout se jouerais sur sa conscience sur sa présence. Sur son existence. Elle savait que tous voulait sa peau. Que chacun espérait secrètement qu'elle meurt sur le coup. Pour ne pas avoir besoin de mettre en scène toute une stratégie. Elle savait que sa vie était mise à prix. Mais elle n'a rien dit. Elle est restée silencieuse. Et même si elle savait que ses jours étaient comptés, elle n'a rien laissé paraitre.

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Manureva esquissa un sourire étrange.

Que des sombres Enfers les tremblantes horreurs Viennent m'environner, les cavernes affreuses, Les fleuves ensoufrés, les âmes malheureuses, La mort, l'effroi, la peur, la rage et les fureurs, Que je sois assailli des horribles terreurs Du chien à trois gosiers, des Dires serpenteuses, Des fantômes volants et des ombres hideuses, De Titye étendu pour gémir ses erreurs. Qu'avec eux du haut ciel les éclats du tonnerre Viennent pour m'accabler, cette effroyable guerre, Je ne la craindrai point étant près de ton oeil, Oeil qui donne lumière aux lumières du monde, Oeil qui d'appâts, de traits et de flammes abonde, Plus brillant et plus beau que n'est le beau Soleil. Isaac HABERT.

Si des chandelles avait étaient allumés a cet instant même, la brise les aurait fouettées jusqu'à qu'elles se meurent en fondant. Le vent soufflait terriblement fort ce soit là et continuait de chanter dans les buissons, un air au hasard ou bien un cri fluté venu d'un lointain passé. Ce cri qui retentissait sans cesse dans ses cauchemars les plus terrifiant. Cet air melancolique que soufflait le vent semblait s'accorder à merveille avec l'atmosphere qui reignait a cet instant. Comme une aube affaiblie, la mélancolies des soleil couchants, la mélancolie bercé de chants de desespoir que souffle le vent frais. Lecter observa les environs. Son souffle s'accelera d'excitation et d'impatience. Un sifflement strident venait se faire entendre, ce sifflement provenant des bronches de Lecter, un sifflement angoissant qu'il avait pris l'habitude de faire. Ses oreilles étaient encore bien plaquées en arriere. Le vent glacial tournait, il ne cessait de changer de direction. C'est lorsqu'il sortit de ses pensée noires qu'il jetta un dernier coup d'oeil meutrier à cette Nature si hostile. Ses joues étaient striées de sang seché.Il ouvrit la bouche pour prendre une courte bouffée d'air, en essayant de faire concorder sa respiration avec les chuchottement du poumon artificiel. C'est alors qu'il vit, une silhouette bien allechante au loin. Il se stoppa decidant de ne pas s'en approcher pour le moment bien qu'il manifesta sa presence par un ronflement rauque et viril. Son regard abominable figé sur la donzelle.

Hell.

L'enfer est pavé de bonnes intentions.

L

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M

Les nuages se dissipèrent et la lune devint visible. Lecter se stoppa à mis-chemin, continuant d'observer cette silhouette qui paraissait sans vie jusqu'à qu'elle se mette a avançer vers lui. Il ne bougea pas, ne broncha pas. La clarté lunaire jouait avec leurs ombres, les étiraient ; elle transformait aussi celles des arbres et des buissons qui ainsi prennaient des allures bizarres et parfois inquiétantes. Seul le cri d'un oiseau au nid, du chant des grillons et du hululement sporadique d’une chouette viennaient encore troubler le silence. Le temps passe et la fraîcheur de la nuit commençait à les saisir. Il s'aperçu qu'il se mordait l'interieur des joues jusuqu'au sang lui laissant un agreable gout dans la bouche, ce qui laissa egalement une etincelle d'excitation l'envahir soudainement. Il laissa errer son regard un instant et tacha de dompter son coeur artificiel qui battait a coups sourd, emettant des pulsations irregulieres. Puis il aspira une grande bouffée d'air qu'il ammena directement a ses poumons d'acier qui sifflottaient doucement a chaque mouvement respiratoire, encore. Il deploya chacun de ses muscles recouvert de cicatrices avec puissance. Son regard noir et angoissant continuait de fixer la jument. Il repris sa marche, n'étant à présent plus qu'à quelques metres d'elle. Il put alors l'observer. Il est une veritable incarnation du mal. Il fascine, il passione... Est-ce par sa cruauté? Son arrogance, son cynisme?Est-ce par son intelligence incroyable, sa capacité à lire les autres? Est-ce par son impitoyble caractère qu'il séduit? Ou est-ce parce qu'il fait resurgir votre côté obscurs, vos démons, vos instincts diaboliques? Il est seulement affamé de vengeance, déjà raffiné dans l'exécution de ses desseins. Il ne bougea plus. Il attenda.

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