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 Doux silence brisé <--- Vent Automnale

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MessageSujet: Doux silence brisé <--- Vent Automnale   Doux silence brisé <--- Vent Automnale EmptySam 23 Aoû - 7:33

Longue agonie dans mon coeur consummé.

C'était le petit matin, l'astre jaune et lumineux se levait à l'ouest, répandant de belles lumière dorées et proclamant un ciel d'un bleu roi, où pas un seul nuage ne venait troubler le calme et la couleur limpide du grand manteau bleu. Une chaleur douce et stable se mélangeait à la fraicheur matinale, créant une athmosphère agréable pour un quelconque être vivant. Les gouttes de rosée brillaient d'un éclat argenté, sur les rares herbes encore vivantes ou les feuilles jaunes et désséchées des arbres, mais lle ne tarda pas à s'évaporer sous la domination du soleil. Un silence d'or régnait, de temps à autres troublé par les cris aigus d'oiseaux aux couleurs vives et multicolores, où par le bruissement d'un vent léger qui s'engouffrait dans les feuilles des arbres et les faisait tournoyer lentement dans les branches souples.

C'est alors que la terre sèche, dure et craquelée fut encore plus fragilisée par l'arrivée d'une jument plus noire que la cendre et que la nuit sans étoiles, plus noire que les portes de l'enfer. Ses sabots tout aussi noirs, de corne solide mais défoncée, écrasaient le sol sous le poids de ses muscles, qui saillaient sous sa robe terne de poussière, sans un gramme de graisse en plus. Toute sa vie, elle avait entrainé sa seule qualité : son corps, sa tenacité et sa puissance au combat qui en faisait capituler plus d'un, car elle était animée par une vengeance et une haine inexplicable, qui faisait d'elle une ennemie redoutable.
Elle marchait dignement, la tête haute, son regard noir balaynt l'horizon, ses crins enmêlés et sales retombant sur ses épaules de façon saccadée, un rictus mauvais déformant sa bouche de temps à autres lorsqu'un volatile stupide et empoté s'envolait à son approche parce qu'elle lui avait montré ses dents jaunes et pourries. Ses oreilles poilues étaient plaquées sur sa nuque, allongeant méchemment sa tête.
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MessageSujet: Re: Doux silence brisé <--- Vent Automnale   Doux silence brisé <--- Vent Automnale EmptySam 23 Aoû - 20:31

L'âme, L'esprit, Le Corps...


Mon regard tout entier se posa dans l’endroit où j’étais. Maintenant que j’étais un cheval, mon esprit réclamait les doux mérites du galop sur une terre dure. Et pourtant, il y avait quelque chose en moi, qui ne demandais qu’à redevenir un humain. J’avais peur. Et j’étais envoûtée littéralement par cette situation.
Un esprit humain, dans le corps d’un étalon. Un étrange personnage que voilà. Comme enfermé dans une âme farouche. Une âme délicate et fragile, mais qui semble féroce et indocile. Une âme qui ne laisse rien paraître, mais essaye de tout montrer. Puis, il y avait ce monde. A la fois irréel, intouchable, mais si agréable. Mais maintenant, où se trouvait-il ?
Avançant doucement, les oreilles pointées en avant, Vent Automnale observait le paysage qui s’offrait à lui. En tant qu’humain, c’était à la fois banale et extraordinaire. Le soleil, les rayons, les arbres, c’était bien peu intéressants pour lui. Mais c’était de voir un travers un cheval. Ses yeux effarouchés qui observent tout, aux moindres bruits ou frémissements des feuilles. Puis il y avait la façon de marcher. A la fois sûr et bien peu rassurée. Lui, il n’avait peur de rien, Benjamin. Mais Vent Automnal, si. Il était tiraillé entre deux mondes. L’un, le fait d’être le roi de l’univers et celui qui a tout conquis, l’autre être soumis au roi. L’un était l’humain, l’autre le cheval. Et chacun voyait les choses de différentes façons. Mais là n’était pas vraiment l’important.
Doucement, un cheval gris se dessina dans ce lieu étrange. Il avançait, tournant la tête de tous les côtés. Mais ces pas étaient tellement contradictoires. Il hésitait, ou il avançait surement. Que cachait cet étalon ? Une légère brise fit frissonner le beau cheval. Il releva la tête, oubliant sa partie humaine, et partit dans un trot fier et digne. Ses pas se posaient sur le sol, faisant s’envoler quelques bouts de terre, qui n’accrochait plus, à l’immense plaque de même type. Il secouait la tête, nerveusement, mais aussi par amusement. Ses crins virevoltaient, et les quelques rayons de soleil, éclairait sa robe luisante. Un léger fit s’envoler les antérieurs de Vent Automnal. Se relevant dignement, sur ses postérieurs, son regard libre et féroce parcourra les alentours d’un trait effrayant. Puis, il reposa violement ses antérieurs sur le sol, faisant s’éclater autour de lui, une multitude de petits cailloux, et de terre. Puis, secouant la tête, avec folie, il partit au galop. Cette liberté là était indescriptible. Jamais, il n’avait ressenti cela. Voler. Oui, il volait. Mais parfois, il revenait sur le monde. Tête et âme. Ame et esprit. Esprit et Corps. Et voilà, de retour sur terre mon ami. Te voilà aux portes des enfers.
C’était une jument. Il ne savait pas pourquoi, mais il le savait. C’était comme ça. C’était juste sa façon d’être, qui était effrayante. Elle avait les oreilles en arrière. Cette expression de tueuse sur le visage. Un prédateur herbivore. Quelle étrange comparaison. Et pourtant si réaliste. Vent Automnal eut l’intelligence de ne pas s’approcher. Plus sa peur humaine, que sa peur cheval. Benjamin avait peur. Pas Vent Automnal. Benjamin. Parce que l’humain dans le cheval, n’avait pas complètement disparu. Il criait encore sa présence. Mais aujourd’hui, il aurait voulu la taire. Laisser faire le cheval. Mais il avait peur. Tout simplement, car il était chez le diable même. Elle était belle, pour sûr, mais effrayante. La Vénus d’Ille. Ou Le Diable. Belle, mais tueuse. Ce n’était pas sa façon d’être, tellement, qui la rendait abominable. Mais ses yeux. Ils lançaient au monde, toutes ces faiblesses et ses erreurs. Mais elle était belle. Et en tant qu’humain, Benjamin, la trouvait très belle. Enfaîte, il commençait à penser comme un cheval. Comme un étalon…
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MessageSujet: Re: Doux silence brisé <--- Vent Automnale   Doux silence brisé <--- Vent Automnale EmptyDim 24 Aoû - 10:25

[ O__________O M'en veux pas j'en ferais jamais autant ^^ ]

Profites de la vie, petit, moi, je n'ai plus que le présent à tuer.

La grande noire ne galopait pratiquement jamais. Elle marchait, toujours, menaçante, lentement, observant. Sa liberté était depuis longtemps blasée et elle ne réveillait sa folie qu'en plein combat. Elle était malheureuse et prisonnière depuis longtemps d'elle-même. Parce qu'elle était le diable et que le diable avait fait d'elle son esclave. Ainsi, elle s'auto-détruisait. C'était un cercle vicieux et infernal; qu'elle complétait par une vengance folle et une fausse joie de tuer, faire souffrir, être suppliée. Tout n'était qu'ombre, cendre et déchets dans son coeur ratatiné. Seul un éclat maléfique brillait encore dans ses grands yeux noirs, qui détaillèrent d'un coup d'oeil l'inconnu mal qui venait de déparquer ici. Elle s'arrêta, se tourna lentement vers lui, plantant ses sabots solides dans le sol sec.
Elle le dévisagea méchemment, elle n'était capable que de ça d'ailleurs. Il y avait bien longtemps que ses lèvres étaient figées en un rictus mauvais, qu'elle n'avait pas réellement sourit. Elle siffla entre ses dents, murmurant des paroles inaudibles, et gratta le sol de son sabot, observant l'étalon absolument pas laid mais qui semblait se contredire. Elle n'en était pas sure, mais son attitude lui faisait penser aux humains devenus chevaux. Elle fronça les sourcils, une expression de dégout et de mépris évident sur son visage. Elle détestait les humains, ils étaient de vils créatures perfides et abominables, stupides et totalement égocentriques.
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MessageSujet: Re: Doux silence brisé <--- Vent Automnale   Doux silence brisé <--- Vent Automnale EmptyDim 24 Aoû - 20:21

Pantin d'une vie...Dis Petit Pantin, pourras-tu voir le monde à travers mes yeux? Oui, grand Etalon. Je vais Essayer...


*Je crois que je vais rester là où je suis. Pauvre humain que je suis !* Benjamin refusait d’avancer. Enfaîte, elle était un peu moins belle en sifflant entre ses dents, les oreilles plaquées contre son encolure. Elle était effrayante. Et ça Benjamin l’avait vite compris. Il sentait Vent Automnal qui avançait, mais lui, dans le petit bout de cerveau où il se trouvait, il refusait un quelconque mouvement. Bah ! Faut dire qu’il avait peur ! Non, mais, les humains faisaient les malins, mais confrontaient à la dure réalité, il se rabaissait doucement. Mais en ce moment, même, l’humain, dans le corps de l’étalon n’avait plus un mot à dire. Il était contrôlé. Pantin du cœur. Pantin tout court. Il sentit Vent qui battait furieusement des antérieurs. Pas bon ! Pas bon du tout…Pauvre de lui.
*Bah oui, mon petit, tu sauras quand il faut se retenir. Prochaine fois petit humain, je t’écraserai sous mes sabots. Doucement tu agoniseras. Quel plaisant spectacle.*
Gloups…Bon, moi, Benjamin il était tant que je m’inquiète. J’étais enfermé dans le corps d’un Etalon fou allié, qui n’avait qu’une envie rejoindre une jument toute aussi folle. Et ce n’était pas la plus rassurante des situations. Mais pourquoi, tout ça ? Il y avait une explication, hein ? Je veux retrouver ma douce Australie. Parce que là…Autant l’avouer…Je commence vraiment à paniquer. En plus de ça, mes pulsions d’humains s’effacent. Je m’intéresse aux juments ! Pas aux femmes, non, aux JUMENTS ! Pas possible. J’étais dans un horrible cauchemar. Mais hélas, j’avais bien peur qu’il existe vraiment. Dommage. Il était amusant à court terme. Maintenant, il l’était beaucoup moins. L’idée de se faire tuer par le Diable en personne, ne m’enchantait guère ! Enfin, en y réfléchissant, peut-être que j’étais mort depuis longtemps enfaîte. Je m’étais peut-être réincarné ? Hum…Voyons, Petit Pantin…Te sens tu manipulais ? Oui. Et bien tu as donné ton âme, non pas au diable, mais au Vent. Et Le Vent est un imprévisible personnage, peu fidèle, et sans promesse. La prochaine fois, tu essayeras le Diable. Peut-être que ce sera plus effrayant, mais durera moins longtemps, Petit Gars.
Vent Automnal toisa du regard la jument. Il plaqua ses oreilles contre son encolure lui aussi, mais ne dit pas mots et ne laissa pas sa langue de vipère crachait quelques mots inutiles et vénales. Il se contentait d’effrayer du mieux qu’il pouvait le Diable. Car, lui, Le Vent, avait bien du mal. Il passait rapidement, ne laissant derrière aucune trace. Balayant le ciel ou le recouvrant. Un Lunatique, ce Vent. Et c’était le cas de Vent Automnal. Alors que tout semblait destiné à être méchant et tueur, son visage s’adoucit, ses oreilles pointées en avant laissaient paraître de la gentillesse. Ces yeux ne lançaient plus de serpents venimeux et perfides, mais des regards compatissants et délicats. Il tenta un pas. Et alors, sa voix se découvrit un nouveau pays. Benjamin, parlait. Enfin Vent Automnal et Benjamin parlait.

« Bonjour… » Une voix brisée par les années, dure et fragile. De glace et de flammes. De peur et de confiance.
De Benjamin et de Vent Automnal.
Benjamin observa la jument, avec un doux regard. Il la trouvait vraiment belle. Et pourtant c’était un humain. Mais il voulait gagner sa confiance. Posait sa main sur son chanfrein et lui dire que tout irait bien. Lui dire, que le Diable s’en était allé. Que les oiseaux revolaient. Que le monde avait changé. Mais sa main, ne serait plus. Il fallait faire union avec l’Etalon qui l’habitait. Il fallait l’aimer et il pourrait voir le monde à travers ses yeux. Benjamin devait tout oublier. Pour pouvoir ne repartir de rien, pour reconstruire tout…Mais comment faire ? Comment devenir un pantin, sans pensée ? Juste un pantin à l’âme abîmée ?

[Désolé, je n'avais pas trop d'inspi']
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MessageSujet: Re: Doux silence brisé <--- Vent Automnale   Doux silence brisé <--- Vent Automnale EmptyLun 25 Aoû - 18:26

[ Je rèp une autre fosi j'ai pas le temps là ;) ]
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MessageSujet: Re: Doux silence brisé <--- Vent Automnale   Doux silence brisé <--- Vent Automnale EmptyMar 26 Aoû - 7:46

[ La prochaine fois que tu me dis ça, je t'étripes ! J'ai adoré ton texte, tu écris super bien ! C'est moi qui suis nulle >.< ]

Cesse donc de te débattre, tu es prisonnier de mon Maître depuis toujours, petit gars. Je ne suis là que pour le servir, pour t'empêcher de t'éloigner de lui.

Certes, Opportunity, la grande jument noire était magnifique et avait de qui tenir, une certaine noblesse incarnait son visage, mais elle s'en servait de façon malsaine. Son âme, son esprit, tout était pourri, perverti par le malheur, entretenu par la méchanceté, préservé par le Diable. Une fois que tout était dit sur elle, on avait plus rien à décrire, car elle n'évoluait pas, elle restait la même, elle n'avait pas d'avenir, seulement un unique présent. Autrefois, quand elle avait encore toute sa tête, quand elle n'avait pas encore totalement basculé dans l'ombre, quand tout espoir de vivre normalement n'avait pas encore disparu, elle s'était prise à rêver d'une nouvelle vie, d'un nouveau corps et d'une nouvelle âme. Tout recommencer à zéro, avoir des amours, faire des poulains, vivre, rire, ensemble ... Pourquoi ce dont elle avait toujours eu envie ne s'était pas réalisé ? Etait-elle pas tombée sur les bons chevaux ? Etait-elle née de bons parents ? Ou tout simplement, bien que ce soit fou et atroce, n'était-elle pas destinée, n'était-elle pas née, n'avait-elle pas été concue par le Diable lui-même. Car elle croait en lui dur comme fer. Il ne faut pas croire que la pauvre jument n'était pas malheureuse, mais prisonnière contre son gré d'une force plus puissante qu'elle, elle avait du capitulé. après s'être construite un corps de rêve, elle avait oublié tout bonheur, tout sourire, tout vrai désir, toute vraie gaieté. Elle s'était éprise d'une folle et fausse liberté, elle se cachait et était rongée par une joie malheureuse et fausse de tuer, de faire mal. Elle voulait insuffler sa douleur, ne pas être seule dans ce monde affreusement noir et vide, ou elle était maître, et pourtant dominée. Elle s'était enfermée dans une sorte de vengance interminable. Et tout cela avait été prévu, oui, tout cette douleur en une seule personne, c'était uniquement sa faute. Et la seule chose que la pauvre jument n'avait pas comprise, c'était que pour combattre le diable, seul l'amour était tenace.
Mais cela, qui pouvait le lui donner ? Qui était donc plus fort que son Maître ?

Il était bien inconscient le pauvre étalon ... Il s'adressait à elle comme si de rien n'était, un regard doux et stupide dans ses yeux. Opportunity secoua violemment sa tête, fesant voler comme des crins ses longs crins sales et enmêlés. Elle plongea alors son regard dans celui de l'étalon, essayant de tout remettre sur lui, de larguer son fardeau et de dire basta. De le faire souffrir, de le voir agoniser sous ses sabots, de le voir la supplier. Mais cette souffrance physique était-elle comparable à la sienne ? Surement pas ...
Elle ronfla des naseaux, et s'approcha de quelques pas menaçants, allongeant sa vilaine et pourtant belle tête, son toupet entre ses deux grands yeux, ses dents pourries découvertes.

Elle avait envie de lui dire aurevoir, de lui demander s'il savait qui elle était? Elle voulait le voir partir la tête basse sous sa menace. Et pourtant, tout au fond d'elle, venant d'on ne sait où, une petite voix lui criait de ne pas le faire partir, une petite voix faible et mourante lui murmurait de rester avec lui, de profiter de ce moment, de ne pas être seule. elle ne connaissait pas le nom de cette voix, et pourtant elle faisait partie d'elle, elle était son ennemie et son espoir déçu, elle était la maigre parcelle qui survivait encore ...

Encore une fois, de subtiles questions venaient à son esprit. Comment dire à ce cheval la souffrance qu'elle subissait s'en presque plus s'en rendre compte ? Comment bander les yeux de son maître et partager sa douleur ?
Dans un moment de faiblesse, le désespoir, la tristesse et la douleur apparurent nettement dans son regard. ils étaient toujours présents, mais obstrués par le mal ...
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MessageSujet: Re: Doux silence brisé <--- Vent Automnale   Doux silence brisé <--- Vent Automnale EmptySam 6 Sep - 20:19

Si le Malheur des uns, fait le Bonheur des Autres, je vous sollicite à ne pas trop y croire.

Benjamin…Dis Moi Benjamin…Qu’arrive-t-il aux humains, un peu trop capricieux ? Je ne sais pas…Je crois qu’ils deviennent des chevaux. Pour comprendre, l’existence, selon un autre regarde. Pour ouvrir le monde. Mais le problème, c’est qu’on les ferme toujours, sur nos propres difficultés. Il arrive ainsi, que le Bonheur, se mélange au malheur. Le juste milieu, se trouve au centre de peu de choses. Mais il faut trouver le parfaite équilibre entre acidité et douceur. Et il faut alors un ingrédient secret.

Vent Automnale se contenta d’observer, la Jument, ou le Diable. Un simple sourire illumina son visage. N’était-ce pas plutôt l’humain qui souriait. Un sourire compatissant et sans trait d’humour. Juste un sourire. Il tenta de nouveau une approche. Il posa son antérieur sur la terre craquelée et hennit avec délicatesse. Il s’arrêta net. Juste une clé de sol et de nouveau, il se retrouva. La bise aigre et glaciale. Tel l’équinoxe, mon cher. Vent Automnal, n’était plus un vent, mais une bise. Au deuxième Ventôse.
Lentement, dans son esprit, se déclencha une tempête. Ce n’était qu’un petit moins que rien du Tout. Mais c’était comme ça. Et voilà. Il plaqua ses oreilles contre son encolure. Le regard farouche et l’âme en peine. Puis doucement, il dilata ses naseaux, et hennit avec, non pas délicatesse, mais acidité et méchanceté. Puis, il se cabra. Des éclats de poussières, entouraient ses antérieurs. Si Vent Automnal n’était pas relié au Diable, on pouvait en douter.

Benjamin se retrouva dans le corps d’un animal fou. Pourquoi, ces changements de caractère indécents ? Ce n’était pas possible ? Stop. Tout arrêter. Voilà, ce que voulait Benjamin. Empêchait Vent Automnal de s’énerver. Mais ce n’était pas dans ses capacités. Pourquoi ? Mais pourquoi donc, tout était compliqué dans la vie ? Ainsi, soit-il ? Non…Pas de vœux de mariage avec la vie. Elle n’est pas fidèle. Et pourtant elle est belle. Et les Belles, elles sont cruelles. C’était le cas de la jument noire. Belle, mais cruelle. Enfaîte, elle était humaine. Pas vraiment équine. Mais, cela touchait au plus tard de son être Benjamin. Il était difficile de nier, que cette jument, lui plaisait. Pour son humanité. Elle était…tout simplement…très humaine.

*Dis Vent…Tu veux bien te calmer…Vent Automnal.* Non, l’étalon ne se calmait pas. Il s’énerva de plus bel. Comment un être à l’apparence si pur, avait ainsi, de si gros problème. Un lunatique. Telle la vie. Changeante tout le temps. Et pourtant, s’y ressemblant à la réalité. Il suffisait d’un moindre problème, pour que le monde se renverse. Et le monde se renversait fréquemment. Dommage pour lui.

On me demanda un jour, d’écrire mon histoire. Je n’étais pas tellement d’accord. Par humilité, peut-être ? Non, l’orgueil des humains, m’aurait détourné de cette idée. Mais pourquoi raconter une vie, si on a toujours été absent de toutes choses ?


[Désolé du temps que j'ai prie, mais je n'avais du tout d'inspi']
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Hemistiche
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MessageSujet: Re: Doux silence brisé <--- Vent Automnale   Doux silence brisé <--- Vent Automnale EmptyDim 30 Nov - 19:44

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