Cohorte sentimentale.

[Topic libre, néanmoins j'aimerais un minimum de 6 lignes pour la réponse

Plus on est de fous, plus on rit, n'hésitez pas à vous incruster, étalons et juments et poulains ^^]

" Effusion de sang,
c'est d'un répétitif. "

C'est d'un pas allègre qu'elle coupait à travers la végétation dense; son corps gris maculé de blanc frôlait subtilement le haut des plantes, sans les plier, il les frôlait juste.
Sa respiration profonde s'évadait lentement de ses naseaux presque dilatés. Sa queue réfutait de légers fouettements dans l'air humide. Pourtant, son regard posé sur le lointain ne se décimait plus de son point d'horizon.
Le vent maussade culbuta avec véhémence dans ses crins foncés, s'estomaqua contre son dos qui donnait libre court à ses hanches.
La caresse temporaire s'arrêtait au haut de sa croupe, où il s'élevait tout comme propulsé.

Light avait prit l'âge avec appréhension, sur ses 8 ans elle avait tout de quoi plaire, et non pas perturber, tout au contraire, elle avait et vaquait la morphologie la plus raffinée de sa vie. Période de point culminant chez les équidés: l'entre 7 et 12 ans.

Même si son pelage terne contrastait douloureusement, il osait se revendiquer dans un blanc duveteux.
Tout était intercalable, elle haussa son regard sur la matinée fraiche qui s'annonçait.

(Hihi le premier topic de mon perso mystére ^^)

Pourquoi n'as-ton que deux yeux pour voir ...
Pourquoi n'as-ton que quatre jambes pour marcher
Pourquoi n'as t-on que deux oreilles pour entendre
Pourquoi n'as t-on qu'une queue pour fouetter l'air
Pourquoi n'as t-on qu'une crinière pour voler au vent
Pourquoi n'as t-on qu'une encolure pour bouger la tête
Pourquoi n'as t-on qu'une seule tête pour rire et pleurer
Pourquoi n'as t-on qu'un seul coeur pour se briser

Pourquoi sommes-nous ce que nous sommes ? Pourquoi ne sommes nous que des êtres simples, qui se ressemblent tous autant les uns que les autres ...
Mon pas est rapide, mon souffle froid, mes oreilles aux aguets, mes sabots petits et ronds, mes yeux profonds, ma queue fournie, et ma crinière longe et lisse ....
Autour de moi un paysage qui peut-être paraitras d'une beauté émouvantes a certains, mais pour moi n'est qu'un lieu, semblable aux autres, ou la joie a élue domicile ... Joie, bonheur, pourquoi ces sentiments que je réprimande sont-ils partout présents autour de moi ?
Je n'ai rien de spécial, ni une poisse atroce, ni une chance de gardien de phare ... Pourtant poisse et chance me poursuivent pour me redonner le sourire, un sourire disparus de mes lèvres qui n'y figureras peut-être jamais ..

J'ai le sentiment d'arriver dans un endroit nouveau, mais aussi le sentiment de connaitre les lieux, sentiment qui me rattrape partout ou je vais, quoi que je fasse, quoi qu'on me dise ...
Ma robe est d'un noir sombre, et allègrement elle se détache du paysage rayonnant qui s'étale autour de moi et que pourtant je ne vois qu'en noir et blanc ... Non je ne suis pas daltonienne, j'ai juste tellement vus de malheur en ce monde que désormais plus rien n'est rose ... Je vois bien l'herbe verte qui se courbe au vent, mais dans mon esprit elle est noire comme le charbon qui sort des mines ...

J'aurais beau humer l'air, je ne trouverais rien qui me convienne, qui soit assez morne pour que je l'apprécie, les odeurs défilent devant mes naseaux, pendant que mes sabots, délicatement martèlent le sol herbeux, dans un galop entrainant qui me porte dans le lointain de ces lieux ... Une seule odeur me guide, chatouillant mes naseaux, une odeur qui est constante ici, mais qui n'as jamais été aussi forte ...

Mes sabots ralentissent doucement, faisant voler des morceaux de terres et laissant des traces nettes dans le sol ... Puis ils repartent délicatement vers la forme qui se dessine au loin, se détachant, grise sur un fond avec lequel elle fait contraste. Mes sabots n'accélèrent pas, ne ralentissent pas, continuent leur marche douce et souple vers cette forme équine, qui se rapproche a chaque pas et qui est pourtant si lointaine ...

( Je m'incruste >< )

Le soleil sortait ses premiers rayons, loin derrière l'horizon. La mer l'entourait, une mer calme pour une belle matinée. Mais que cette mer pouvait être dangereuse ! Elle pouvait être féroce et vous engloutir en quelques secondes. L'étalon marchait d'un pas lent, comme à son habitude. Ses yeux noirs & vides parcouraient les courbes formées par le paysage. Un paysage bien beau, bien joyeux ...

Tout cela est si futile ...

Un sourire craché sur son visage, un sourire méchant & cruel. Un sourire qu'on ne souhaiterait à personne. Requiem secoua son encolure d'un geste vif, toujours sur ses gardes. Un frisson le parcourue le long de sa colonne vertébrale. Il se sentait mal à l'aise ici, comme si on l'enfermait, comme si il était de nouveau jeté.

Vos mots m'ont écorché le coeur, m'ont brisé mon avenir. J'ai été banni, juste par vos phrases cruelles & méchantes. Merci du fond du coeur, vous avez fait de moi ce que je suis aujourd'hui.

Tel un spectre errant sans but, l'espagnol avait déjà repéré les deux silhouettes équines qui se rapprochaient. Encore deux inconnus, encore deux personnalités différentes. Peu importe, il les détestait tous.

Elle fouetta l'air de sa longue queue grise et panache, esquissa un sourire, fit rouler ses crins ébréchés le long de son encolure en escapade.
Et enfin elle fixa de ce regard terne et désuet les deux nobles créatures qui s'avançaient de peine encore.
Le monde se levait, s'écrasait de sa paissance longue et laborieuse, jouissait du renouveau qui s'offrait à lui, puis se taisait en pénurie de mots; et alors encore n'usait que des sens, creusait la vertu des odeurs champêtres, s'écourtait sur la noblesse du son doux et larmoyant des oiseaux chanteurs.
Tout ce travail fastidieux s'initiait et se continuait toujours et encore au sein de cette île.
Le vent détourna sa longue caresse pour se projeter vers un sud un peu plus chaud.
Le bruit cocasse des grillons morts de froid s'égosilla d'entre les herbes.

Light tituba légèrement et reprit son souffle court et fin.
Sa tête au haut port découla sur la silhouette noire et dansante qu'elle ne reconnaissait pas. Puis de nouveau ses pupilles glissèrent sur le corps mat et gris pâle qui voletait vers son séant.
Elle ne dit pas moins rien qu'elle n'eut l'envie même de parler;
pourtant ses membres s'arrêtèrent et ses naseaux se nourrirent à pleines bouffées d cet air naissant.
L'oxygène remontant au cerveau lui fit cligner brièvement des yeux, ses pensées se remirent en place et elle accueilli les arrivé par une expression décontractée.

Pourquoi attendre la vie
pourquoi attendre la mort
Pourquoi attendre et se laisser faire
Pourquoi se laisser bercer par la vie
Pourquoi ne pas se relever de ces chutes
Pourquoi espérer quand il n'y a plus d'espoir
Pourquoi rire et pas pleurer
Pourquoi ouvrir les yeux au lieu de les fermer ...

Mes oreilles se dressèrent vivement, cette forme, si digne, a la robe si belle c'était arrêtée ... Le vent soufflait léger, et l'odeur qu'il menait avec lui de tout son long parlait pour l'équidé. Mes sabots touchèrent délicatement l'herbe, et s'arrêtèrent. "Elle" m'attendait peut-être, vu qu'elle c'était arrêtée ... Mais si mes sabots n'avancent plus, elle auras beau m'attendre, a elle de venir vers moi ....
Le vent qui faisait voler mes crins, m'apportait d'autres nouvelles, il m'apportait les odeurs d'un autre cheval.

Le vent qui faisait voler mes crins, m'apportait d'autres nouvelles, il m'apportait les odeurs d'un autre cheval.

La tête se détournas vivement, mon regard se portant sur une silhouette équine elle aussi qui se dessinait proche, mais semblait lointaine, mes yeux se fermèrent une fraction de seconde et se rouvrirent, la forme ne semblait pas avoir bougée et pourtant elle semblait s'être rapprochée ... Je n'ai peut-être que de la fatigue, qui vois a la place de mes yeux. Mais je distingue pourtant une robe grise qui elle aussi semble jurer avec le fond coloré qui enveloppe délicatement l'endroit ou nous nous trouvons ...

Une bourrasque soulevas mes crins, les faisant claquer quelques instants, puis ils retombèrent doucement sur mon encolure et le long de mes jarrets. Mon regard se reportas sur la jument qui c'était arrêtée. Mes sabots se soulevèrent, hésitants, puis commencèrent a reprendre leur marche, tout aussi nonchalante qu'elle l'était ce qui semblait être quelques secondes auparavant mais qui aux yeux du temps qui passe était comptées comme des secondes.

[ Je peut m'incruster ? =) ]

Invité

Moi aussi je peux?
avec mes 2 chevaux??

X-files: Oui
Ange of night: un seul suffira xD

ordre de messages: Moon Light, Pandor/? , requiem, X-Files puis Ange of night.

okay ;) donc c'est a requiem :p