[ After the Day ] [Liiibre ]

After the Day ...

... Come the Night

And I Saw the stars in the dark sky before sleeping.

Une ombre noire glissait furtivement sur un chemin rocailleux et sineux. Ses sabots de conre usée claquaient contre la dalle froide et résonnante, butant contre des cailloux insignifiants. Ses longs crins noirs étaient immobiles, car l'air était lourd et chargé de mélancolie, le faisait suer à grosses gouttes. Seul le blanc de ses yeux inquiets brillait dans la pénombre incertaine et hasradeuse de la nuit. Le ciel était d'un noir profond et immense, vaguement éclairé par la morne et faiblarde lueur de la lune grisâtre, qui semblait sans éclat. L'athmosphère était pesante et silencieuses, seuls les pas légers de l'étalon noir se faisaient entendre. Naturellement, le bruit régulier et sourd des vagues se fracassant en gerbes d'écume contre les rochers couverts d'aspérites continuait inlassablement, infatiguable. On pouvait en tirer une mélodie douce et suave, malgré qu'elle soit sinistre. Forget Me se laissait lentement bercer par cette sonorité grave et agréable, marchant droit devant lui, sans chemin précis. Sa destination, son destin, n'étaiet nullement tracés dans les grands livres d'histoires. L'étalon n'aurait jamais du exister, et pour cela, pour s'être introduit dans le monde des vivants par inadvertance, il avait été maudit et banni, privé de tout les bonheurs et joies que pouvvait offrir ce don de vie. Aussi, il vivait au jour le jour, dans l'ombre et le doute. Il était impreigné de crainte et l'espoir pourtant infatiguable ne perçait désormais plus la carapace qu'il avait édifiée pour son bien comme pour celui des autres.

Honteuses souffrance.

And I saw you in my dream before slepping.

Invité

Le désir téméraire d'aventure, je le ressens si fortement...

Cet étalon, cette ombre noire semblant désespéré avançait lentement comme une ombre ayant perdu son origine, sa raison de vivre, son âme à suivre pour prendre forme et se mouvoir. Il semblait si triste.

Une autre ombre marchait, mais une ombre complètement différente, c'était une ombre qui n'avait pas besoin d'origine pour subsister car elle était blanche, blanche comme la neige brillant au soleil exposant sa luminescence de plein fouet dans les alentours, libérant de toute ténèbres les environs brumeux de cette péninsule entourée de l'océan. Les entrée maritimes, malgré le soleil bien présent et qui tentait tant bien que mal d'imposer sa domination plus qu'excessive, perçaient avec force et masquait le rouge du ciel qui s'éteignait vers l'horizon, à présent s'était la lune pleine qui dominait le ciel. Cette lune si belle, entourée d'un halo blanchâtre créé par les brouillards entourant toute la péninsule, se reflétait tout de même sur la robe blanche de Nagoyaka, anciennement appelée la jument de la lune lorsqu'elle était encore dans son clan.

Son regard dardait les arbres dont les feuilles devenaient décadentes après un été qui leurs avait été plus que profitable, cherchant quelque chose, quelqu'un à voir, une surprise qui sortirait enfin la jument d'un ordinaire si lassant pourtant si présent, tout comme cette soif d'aventure qui ronge quelqu'un au plus profond de lui.

Elle remarqua alors une présence, mais la pénombre ainsi que son propre halo, l'empêchait de voir de quoi il s'agissait, mais c'était une odeur d'étalon, toute proche un étalon qui semblait si sombre, mais pas forcément mauvais, comme si, une déséspérance l'avait atteint, mais peut être se trompait-elle. Malgré qu'elle refusait de le montrer, elle possédait une sensibilité hors du commun...

Puis elle tomba alors face à face avec l'étalon en question, le regard toujours préci et vif, car toujours sur ses gardes sans que l'on puisse forcément le voir. Mais l'étalon, vu sa façon de faire, ne semblait pas du tout dangereux.

Pour s'excuser d'avoir failli lui rentrer dedans, elle s'excusa :

- "Désolé, je n'ai pas pu vous voir avec ce brouillard épais."

Elle semblait être sorti tout droit de l'irréel, avec ca robe blanche et claire comme le cristal vieilli. Il ne manquait plus qu'une corne...

And the Lighting Snow come to trubble my eternal Dream.

Le calme nocturne et le bruit régulier des vagues foulant les roches acérées avaient appaisé l'étalon, ne laissant ressurgir que de vagues inquiétudes sans fond, noires et submergées par la rancune et la mélancolie. La coquille se referme, la faible lueur qui tranasparaissait par la fente a disparu, plongeant son esprit abndonné dans la pénombre. Il s'est heurté aux parois inconnues, s'écorchant les genoux, les yeux crevés par l'absence de lumière. Dans ce tunnel morne et incertain, il s'est frayé un chemin, sur le sol froid et humide, rocailleux. Sans cesse, il trébucha, faisant saigner les plaies à peine ciactrisées. Seul son sang témoignera de son passage dans le tunnel de la mort. Amen, je vous le dis.

Atroce souffrance.
Paix à son âme.

Ce qui aurait du ne pas arriver arriva. Ce qui était écrit se produisit, l'inévitable explosa. Une lueur floue et aveuglante remplit tout son champ de vision, une voix retentit faiblement à ses oreilles, sans qu'il la comprenne vraiment. Son corps massif se souleva de toute sa hauteur, ses oreilles plaquées sur sa nuque, ses yeux roulant dans leurs orbites, remplies de frayeur. Il recula de quelques pas sur ses postérieurs et retomba brutalement, ses membres tremblaient et de la sueur perlait sur son corps intutilement musclé. Tout cela s'était passé très vite. Haletant, naseaux frémissants, l'étalon apeuré recula furtivement et fut bientot englouti par la terrible ombre que diffusait la nuit.

Coeur mutilé.
Âme éteinte.

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