Bambina ...

Donne-moi une occasion de te dire 'oui', Bambina ...

Bambina, où vas-tu ?
Akira, Akira, où es-tu ...

Une immense plage s'étendait, à perte de vue, devant les yeux perplexes d'Akira. Le sable prenait une belle couleur dorée grâce au soleil, se laissant souplement fouler par les solides sabots noirs. Le remous incessant des vagues qui déferlaient sur la grève, léchant les dunes et les bandes de sable, résonnait agréablement aux oreilles de l'étalon gris. L'écume blanche trainait un instant sur le sable chaud, puis se retirait, une nouvelle vague se formait, le cycle interminable recommençait. Reprenait à zéro, inlassable. Le soleil, haut dans le ciel dont le bleu pur n'était troublé par aucun nuage, l'astre luisant brulait de toute sa force, répandant sa chaleur rassurante sur l'océan azur. La beauté du paysage était appaisante, et pourtant, inintéressante. Le manque de compagnie équine creusait des galeries sinistres dans le coeur du bel étalon. Un long soupir mélancolique s'échappa de sa bouche et s'en alla voler avec la légère brise qui soufflait où bon lui semblait, s'engouffrant prudemment dans les crins argentés et soyeux d'Akira.
Il balaya la plage déserte de ses yeux brillants, clairs, et, brusquement, s'arrêta de marcher, et s'assit avec une grâce naturelle et une souplesse peu commune sur le sable, comme si il avait toujours fait ça. Assis sur son arrière-main discrètement musclée, il contempla avec envie la mer, le ciel, qui se reliaient mystérieusement en un point inconnu, entre ciel et terre, là où personne ne pouvait aller. Cet élément naturel, nommé horizon, était une belle métaphore de ce que tout le monde avait toujours redouté et envié à la fois. Ce sentiment étrange, qui aurait pu être magnifique si tous n'avait pas été compliqué : l'amour ...

L'amour, Bambina, écoute-moi, regarde-moi, Bambina, je veux te voir danser

Forever or never .

Sur le bord de ce sable fin doré on peut encore apercevoir l'écume de la vague qui vient de passer gracieusement pour se retirer avec une beauté incomparable. Cette mousse blanche qui donne un certain charme nouveau à cette étendue uniforme de poussières d'or comme certaines personnes les appellent. Le sable reste humide sous mes sabots légèrement usés à force de marcher vers nul part. Je ne m'arrête que rarement, je vais où mon esprit me mène sans même essayer de réfléchir au pourquoi et comment de la chose. On peut très bien voir comme une frontière entre la mer et le ciel mais en réalitée elle n'a jamais exister. L'océan n'est qu'une immense flaque d'eau selon moi et il ne rejoins en aucun cas le ciel. Cette impression nous vient sûrement du fait que l'on ne puisse jamais observer l'océan tout entier en une seule prise de vue.

Une sorte de buée blanche, épaisse et duveteuse sort progressivement de mes naseaux au rythme de ma respiration calme et détendue. Mes yeux à la couleur de la nuit se perdent depuis bien longtemps dans cet horizon magnifique. Mes levres sont dépourvues de sourire pour garder mon coté méfiant et solitaire mais au fond de moi je sourit devant ce spectacle que m'offre la vie. C'est à ces moments précis que l'on se dit que la vie n'est pas si moche que ce que l'on peut penser. Elle est même merveilleuse et bien trop courte.
Mon pas dynamique et assez rapide me mène bien vite derrière un tournant, je te voit, je ne te connaît pas et tu m'inquiètes, tu m'inquiètes comme tout le monde. Mon pas se ralentit alors, on ne dirait peut-être pas mais je continue à marcher dans ta direction, très lentement. Si lentement que c'est à peine si l'on peut voir que j'avance. Ma queue fouette vivement l'air et sans vraiment le vouloir je te regarde de haut avec un regard froid. Je suis méfiant avec tout le monde, je n'ai confiance en personne et il faut bien s'y habituer.
Un soupir s'échappe de la barrière que forme mes levres jointes l'une à l'autre. Je finit par m'arrêter à une dizaine de mètres de toi. Je te fixe plusieurs instants puis je me tourne vers l'océan, plus intéressant à ma vue pour le moment. Un nouveau soupir s'échappe. Je ne sais pas comment réagir, que faire, aller vers toi ? Sûrement pas. Mais si toi tu te décide à venir vers moi comment doit-je réagir ? Me veut - tu du mal ? Je sais me défendre après tout mais je n'ai pas tellement la tête à tout cela en ce moment. Mes yeux se ferment à moitié, gardant tout de même un oeil méfiant sur la silhouette de ton corps fin et musclé à la fois, tout comme le mien.

Alll or nothing.

Laisse-moi croiser ton regard sans amertume.

Le regard de l'étalon gris se perdait, inexorablement, dans le bleu miroitant de l'océan ou le bleu calme et infini du dôme céleste. Ses grands yeux noirs un peu fous, ternes et éclatant à la fois, d'une beauté qu'aucun n'avait contemplé auparavant, car elle était réservée à un être, unique. Elle était le début d'une belle histoire sans fin, l'abolition du mensonge et du mal. Vous ne le savez pas, lui non plus, mais cette petite perle se faufilera en chacun de vous, cheminant jusqu'à votre coeur étroitement fermé. L'ange invisible est venu d'on ne sait où, marchant vers un destin dont il ne sait rien, sans savoir l'importance qu'il pourrait prendre. Dans ceratins moments cependants, les belles paroles ne servent plus à rien, s'échouent sur vos épaves trop faibles, sans réussir à vous atteindre. Il faut agir, il faut se taire, il faut comprendre et savoir.

Une odeur inconnue vint aux naseaux veloutés d'Akira, une odeur mâle. Il frémit, ses oreilles blanches se pointèrent rapidement en avant. Puis, de sa position étrange, il se leva prestement, avec souplesse, et s'ébroua doucement, faisant jaillir un petit nuage de sable fin qui lui picotait la peau. Le nouveau venu semblait se désintéresser totalement de lui, regardant avec nostalgie la mer. C'était bien trop tard pour faire semblant ... Akira se mit à marcher nonchalemment vers lui, dodelinant légèrement sa tête. Une mélodie s' échappait de ses lèvres, entrainante, vivante. Chaque paroles semblait avoir un effet sur lui, déclenchant un mouvement innatendu. Aussi agrémentait-il sa petite marche de demi-tours, de sauts, sifflant et chantant, dansant presque. La honte était un sentiment qu'il n'avait jamais éprouvé. Il ne se fichait pas de l'image qu'il donnait aux autres, mais il était juste lui-même, profitant de chaque instant et donnant bien plus d'importance à certaines choses que les autres personnes. Aussi arriva-t-il bien vite près de l'étalon qui semblait méfiant.

Bambina, can you shock me ?

Can you show me your emotion

I want to you konw MY sweet emotion ...

Bambina, this is the summer time !

Akira, fredonnant ainsi, regarda l'étalon presque étrangement, le détaillant d'un rapide coup d'oeil qu'il gratifia immédiatement d' un Big sourire débile, découvrant ses dents blanches, plissant ses yeux noirs. Son expression antérieure revint promptement.

' Mi-ister Inconnu. '

Dit-il, chantant à moitié.

Puis il ajouta, en tournant sa tête à 90 degrés et en plongeant son regard dans celui de l'autre :

' Je sui-iis ... '

' Akiiiraaa ! '

Cria-t-il dans un murmure, si vous voyez ce que je veux dire.

Il lui décocha un de ses fameux sourires à vous faire perdre la tête.

Avance vers moi
Ne te retourne pas
A présent, le futur nous appartiens .

La douceur du vent d'une soirée morbide, presque en deuil. La seule partie à peu près joyeuse d'un lieu sombre. Le vent peux très bien apporter de la joie dans un lieu triste et vice versa. Alors qu'une rafale glaciale énerve la plupart du temps, un vent doux et chaud peux au contraire rassuré et mettre en confiance les visiteurs du lieu. Personne ne fait jamais vraiment attention au vent qui est chaque jours différents par sa chaleur ou sa puissance. Pourtant il est toujours là et il est essentiel au bon fonctionnement de cette planète. Quelques fois, on aperçoit des personnes en pleine discussion, abordant un sujet sérieux et douloureux ; souvent, le vent souffle tellement fort que les paroles s'envolent avec celui ci et n'arrivent jamais au destinataire pour éviter une souffrance inutile. Après, chacun son point de vue sur cet élément remplit de mystères que personne ne découvrira jamais vraiment .
Mon regard noir se pose alors quelques nouveaux instants sur toi. Tu as au moins une joie de vivre incroyable et tu chantes à tue-tête. Face à ces paroles je devine bien rapidement que tu te nommes Akira. Beau nom, ma foi. Néanmoins, après ces légers instants de court amusement, je me désintéresse à nouveau car la méfiance et la solitude sont deux traits de mon caractère bien plus fort que tout le reste. Je renâcle puis je m'ébroue pour enlever les doux grains de sables qui sont venus se poser avec délicatesse sur ma robe complètement blanche. Je m'avance vers l'eau transparente et turquoise puis mes naseaux s'approchent machinalement de cette étendue d'eau, formant des sphères dans l'eau qui grandissent puis viennent disparaître, tout cela au rythme de l'air que rejette mes poumons. Je ne boit pas cette eau car j'ai essayer une seule fois dans ma vie et je me rappelle qu'elle avait un goût bien trop saler pour moi. Un sourire innocent se met quelques temps sur mes levres. Je relève ensuite ma tête vers toi, mon sourire à diminuer mais on peut toujours le voir si on se concentre bien sur lui. Je m'approche de trois ou quatre pas vers toi pour t'observer sous toutes tes courbes. Après tout, tu n'as pas vraiment l'air d'être inquiétant. Je te jette un regard un peu plus sociable que le premier puis je lève ma tête vers le ciel. Le soleil brille dans toute sa splendeur. Ce lieu est vraiment magique à mes yeux. Dans un murmure à peine audible je me lance avec une certaine inquiétude et méfiance.

Je m'appelle Letze Zeit .

Seulement quatre mots mais déjà beaucoup pour moi. Après j'estime que c'est à toi de faire le premier pas si vraiment tu veux engager une conversation .

[ Je continue ou tu as arrêté ce perso ? :/ ]

[ Non je le continue mais sur un autre compte =) ]

[ Ah excuse-moi =) Au fait, je vais passer à la première personne parce ça me trouble vu que tu le fais ^^ ]

Laisse-moi faire, je mènerai la danse, je guiderai tes pas dans le marais douteux.

Mais c'est à toi de faire tes propres choix.

Je sens la brise enfantine me caresser le visage, s'engouffrer avec tendresse dans mes oreilles. Elle m'apporte les douces paroles que ton coeur n'ose délivrer, que tes lèvres refusent d'affirmer. La brise me chante un air trop merveilleux, qui chemine jusqu'à mes poumons comme une bouffée d'air frais après les cendres que l'incendie laissa derrière lui. Le feu a ravagé les montagnes de notre enfance, brulant les souvenirs éphémères de nos aventures épiques. Cependant, le soleil, lui, n'avait perdu espoir. Il s'était déjà levé, illuminant notre corps endolori niché au creux d'un arbre, sur les brindilles asséchées. C'est alors que le vent, messager du ciel, vint me relever. Il a chassé les nuages, je voyais clairement le nouveau jour se lever ... le nouveau jour se levait. La détermination s'emparait de moi, faisant battre avec exaltation mon coeur. Mon coeur, si tendre et si vulnérable, si fort de l'amour que je ressentais. Je voyais encore la fumée s'éloigner vers le désert, les volutes de mes souvenirs qui me rendaient faible. J'ai su aller de l'avant, je ne sais pas pourquoi. Nous ne pouvons que deviner, croire en nos désirs. J'aimerais croire que, si je me suis levé ce jour-là, c'était grâce à vous, et c'était pour vous.

J'avais envie de chanter.

Je chantai.

Je dansais vers ce rêve qui me guidait à travers le monde semé d'embusques.

Je n'avais pas peur, car je voyais toujours quelqu'un au bout de la route, qui me faisait signe.

Mon coeur s'embrasait.

Mes yeux avides se posent frénétiquement sur toi. Derrière les tiens, je devine, encore une fois. Je devine qui tu es, vaguement, nettement, tu m'apparais comme à nu. Je sens tes émotions et tes sentiments vibrer dans l'air, je pourrais presque les palper. Tu sembles si méfiant, si prudent. Ton regard froid me transperce le coeur comme une lame, mais je n'en laisse rien paraître. Déjà, la blessure se referme, c'est vers toi que se tourne mon inquiétude. Heureusement, j'aperçois les vestiges d'un sourire sur ton visage. Il est tellement plus beau comme cela, tu ne crois pas ? Je t'apprendrai à sourire si tu veux.

Doucement, je m'approche de toi. Tu me dévoiles ton nom, tu me laisses entrer dans ton intimité. Letze Zeit ... C'est beau, c'est original. J'aime bien.

Un sourire presque débile se creuse sur mes lèvres et je pars d'un grand éclat de rire éphémère, une sorte d'exclamation aigue sur quelques syllabes. Les paroles de la chanson s'estompent progressivement, et je plonge mon regard dans le tien. Peut-être que tu y verras briller un éclat de folie, de stupidité et d'anormalité. Je crois que tu y verras peut-être plus. Je suis bon joueur, je porte bien l'étiquette de l'idiot. Ma consciende porte tellement plus loin, je crois que je ne m'en rends pas compte, c'est si étrange, ces sentiments qui s'entrechoquent en moi.

Après avoir vivement secoué ma tête, les crins en bataille, je te déclare avec une voix presque mystérieuse, sussurante et gaie à la fois :

' Mmm c'est attachant comme nom. Ca me plaiii-iiit bien ! '

S'y mêlent différentes sonorités.

Puis, avec un naturel presque troublant, je rejoins en quelques foulées de galop l'espace qui nous sépare et m'allonge, tout près de toi, sur le dos. La tête dans le sable, les quatres fers en l'air, je regarde le ciel infini. Mes yeux montent un peu, se révulsent, et croise ton regard. Te voir ainsi à l'envers me donne envie de rire.

Alors, j'ai ri.

Invité

[ Si tu veux rester à la troisième personne il n'y a pas de problèmes, je peut le faire aussi . ]

Dehors il fait chaud .
Des milliers d'oiseaux s'envolent sans efforts .

Pourtant mon coeur demeure quasi indomptable. Tu ressent peut-être certains de mes sentiments, quelques morceaux de ma méfiance mais tu ne me connais pas réellement. Les vrais sentiments sont maintenant enfouis et ne ressortent jamais. Mon coeur n'est plus qu'un gouffre. Plus rien n'y demeure à l'intérieur, il est vide mais il continue à survivre un minimum, tout comme un arbre creusé par les causes du temps. Chaque jours, on se lève pour une certaine personne, une personne qui compte beaucoup pour nous. Cette personne est notre force, celle pour qui on est un peu plus forts chaque jours qui passent. Moi je n'ai pas cette personne. Nul n'est essentiel. Je me lève parce qu'il le faut pour vivre un autre jour. Ce n'est qu'un point de vue parmi beaucoup d'autres.

Je ne ressent pas ce besoin de sourire et d'être aimable dans la vie et avec les personnes qui m'entourent. Tout se passe normalement, mais sans aucune paroles. Mes paupières tremblantes se ferment lentement, recouvrant mes yeux argentés. Ma tête tourne d'un quart de tour pour se poser sur l'horizon, cette ligne infinie. Mon regard reste posé sur cette ligne durant plusieurs secondes, comme fasciné par ce spectacle. Un frisson dévale tout le long de mon échine fragile. Aucun sourire n'apparaît sur mes levres, à nouveau.
Ton rire éclatant et gai provoque un léger sursaut. Je me retourne vers toi. J'ai décidément du mal à te comprendre, tu n'es pas comme les autres. Tu es joyeux, tu as la joie de vivre et tu peux paraître débile sur les bords. Tu es juste spécial. Sa pourrait finir par me plaire, cette originalité. Une certaine lueur brille dans mon regard. Ce n'est pas de la joie mais juste de la curiosité. Je secoue mon encolure, mes crins retombent avec lenteur sur mon encolure musclée. Ma voix terne laisse échapper quelques paroles à nouveau mais sans aucun sentiment.

Merci . Je ne l'aime pas vraiment moi. Ton nom est original au moins.

Je te voit alors couper les quelques mètres qui nous séparent pour t'allonger à mes cotés, sur le dos. Mon regard devient soudainement un peu plus froid. Je me décale de deux pas sur le coté. Tu ris encore, tu ris toujours. Je détourne mon regard et je m'avance vers cette étendue d'eau. Je me trempe simplement les membres, fixant le ciel au loin. Mes oreilles étrangement inclinées vers l'arrière. Je suis pensif.

[ Nan c'est bien comme ça <3 ]

Poussons la porte, sortons prendre l'air. Je veux aller danser. Je veux sauter du haut de la montagne, et m'envoler.

Ce n'est qu'un principe sans intérêt. Tes pensées morbides déclinent, s'estompent. La flamme s'éteint, les cendres te restent en travers de la gorge. Tu étoufferas de ta propre erreur. Au fond de ton trou, tout en bas, perdu dans l'ombre, tu cracheras ta misérable vie, implorant pour tout oublier, avoir quelques instants de bonheur avant de mourir. Peut-être que ce jour-là, je serais là pour te lancer une corde. Tu n'auras qu'à choisir, déterminer ton avenir. Tu n'auras qu'à choisir si tu veux être heureux. Tu crois que c'est facile à dire. Je sais, je crois que je comprends. Pose-toi quelques questions, réfléchis, c'est trop dur de se laisser sombrer comme ça. Moi, je pourrais t'aider, je pourrais te tendre la main, mais c'est à toi de décider ... Tu n'es jamais seul. Tu ne pourras peut-être jamais coprendre mon esprit. Je crois que je ne suis pas de chez vous. On m'a trop répété que j'étais un idiot, et pourtant, je vais encore m'arrêter un instant. Suis-moi, pitié ....

Je me relève doucement, et je te regarde. Pendant de longues minutes, j'essaie d'interpeller ton regard qui se perd dans la mer. C'est à croire que je perds mon temps, mais je ne veux pas m'arrêter. J'aimerais avoir l'espoir qu'un jour on sortira tous de cette me*de. Le soleil nous a fait sa prirère, il faudrait songer à lui répondre.
Longtemps, je reste à te regarder, comme ça.

Puis, je m'approche doucement de toi, approche mes lèvres de ton oreille, pour te murmurer doucement :
" Peu importe ton nom et le mien ... "
Puis il s'écarta, il avait senti quelques minutes plus tot son malaise.

Il se retourna et fit comme s'il marchait nonchalemment, avant de lancer sur un ton indescriptible, mais clair :

" J'aimerais me casser la figure .... "

[ Désolé c'est nul j'y arraivais pas aujourd'hui ^^ ]

UP ;)