*Mysterious Light [PV]

Tu sais ce que je veux ? Que tu ressurgisse du passé sans prévenir, que tu ne me laisses pas le temps de réfléchir. Que tu m'attrape & me ferme la gueule. Que tu me serres dans tes bras, pour qu'ainsi je puisse pleurer contre ton corps notre séparation. Je t'en prie, reviens. J'ai besoin de toi, pour rester sur le bon chemin.Je t'aime. Malheureusement.

Son regard noir était couvert d'une couche épaisse de fluide. D'un liquide sans couleur. De milliers de larmes, si tristes. Tant de mélancolie ressentait-elle, en revenant ici. Et pourtant, c'étaient de si beaux souvenirs. Des moments heureux, sans souffrance & violence. Avant ce séjour non-voulu chez les humains. Avant sa nouvelle expérience de souffrance. Toutes ces larmes coulait sur ses joues bien blanches, pour ensuite venir échouées sur le sol dans un fracas inaudible. Tout chez elle semblait silencieux, angélique. Irréel, plutôt.

Comme si dieu nous envoyait un ange sous forme équine, avec toute sa douceur & sa splendeur. mais non, malheureusement, elle n,était pas un ange, mais bien une jument normale, comme toutes les autres. Légèrement plus étrange, mais bon, passons.

Puis comme à son habitude, la petite blanche ferma doucement ses paupières, pour venir inspirer un grand coup, complètement immobile. Et son esprit se mit encore une fois à vagabonder vers d'anciens souvenirs, du bon vieux temps. & elle se souvint, de cette relation qu'elle avait eu, autrefois. Ce magnifique étalon, qu'était-il devenu ? Étrangement, elle ressentait le besoin de le revoir, là, maintenant.

Encore un jour qui se lève
Encore un jour inutile
Où la vie balaie les rêves
Alors qu'ils étaient tranquilles

Et voilà qu'elle pleure sur un rêve inachevé. Elle évacue les moindres sentiments, elle se vide d'elle même en espérant tout oublier. Elle veut cacher sa peine aux autres mais la peine n'est pas de cet avis. Au fond, elle espère en vain de retrouver une personne, la revoir et sourire. Qui sait. Le problème quand on aime, c'est que la personne ne sort jamais de notre esprit, provoquant dans certains cas des souffrances inégalables. Viens donc avec moi, je te ferait oublier le monde.

Mon corps est comme transformé . J'ai grandit, j'ai prit beaucoup de puissance, de taille et de poids. Ma robe est assombrie, elle est à présent noire tout comme mes yeux. Ma carrure peut facilement impressionner tout le monde mais je ne suis pas pour autant du genre à me battre. Je suis bien trop méfiant pour cela. Tout comme ma mère. Tout les souvenirs de ma jeunesse me perturbent en ce moment. Je me rappelle de ma mère, mes frères et soeur, des humains, de cette plage. De cette jument aussi. Je croit que jamais je ne l'oublierait et je n'ai plus de ses nouvelles depuis bien longtemps. Au fil de mes pas puissant mais élégants, mes yeux se perdent dans l'immensité de l'océan. Je suis né près de cette plage, elle me tient beaucoup à coeur. C'est ici que j'ai aperçu pour la dernière fois ma mère. Mes yeux se ferment pour laisser échapper un soupir qui disparaît bientôt. Après quelques instants, je pose mon regard sur une forme équine. En temps normal je serait partit mais tu m'intrigues, je connaît cette forme. Je m'ébroue rapidement puis après une certaine hésitation je me rapproche de toi, m'arrêtant à deux ou trois mètres seulement. Mon regard à présent curieux te détaille puis s'arrête dans tes yeux, ces yeux, serait - ce toi ? Je ne bouge pas. Cette robe, cette finesse, cette beauté, cette élégance, sa ne peux être que toi. Je tourne mon regard vers l'océan turquoise alors que ma voix grave et masculine laisse échapper quelques paroles.

Cela fait bien longtemps Mysterious .

Comme quoi, le hasard fait parfois bien les choses. Tes larmes, je les ai vues mais je ne dit rien sur cela. Je suis trop réservé et puis pour moi ce ne sont pas mes affaires et si tu veux en parler je serait là. Je doute sur le fait que tu m'est reconnue, avant j'étais bien moins muscler que maintenant mais mes yeux me trahissent, ils sont toujours restés les mêmes. J'espère seulement, que tu parleras.

Peux-tu me dire pourquoi je t'ai laissé partir ainsi, moi qui t'aimais tant ? Je ne vivais que pour toi, pour nous. Tu étais ma vie. Mais nous étions si jeunes & cons. Complètement innocents & dans notre bulles, un peu trop à l'abri de la réalité.

Elle ouvrit brusquement les yeux. Elle le fixait, ne pouvant lâcher son regard du siens ne serait-ce qu'un millième de seconde. Ce regard. Ces yeux d'un noir si intense. Elle les reconnaissait si bien. C'était évident, elle savait à qui appartenait ce regard. Mais ce corps, n'était pas le sien. Du moins, dans le cœur de Mysterious, ce corps si musclé & imposant ne lui appartenait pas. Mais lorsque de sa voix immensément masculine il vint fait vibrer tout son fort intérieur, elle se remit à pleurer. De surprise & de joie. tant d'émotions en si peu de tant. Un peu dur à contrôler. Si bien qu'elle se mit à rire. Laissant sa voix cristalline & mielleuse se rendre tranquillement vers les oreilles de l'étalon.

Te souviens-tu ? De tous ces moments passés, où l'on ne vivait que l'un pour l'autre. Où l'on passait toutes nos journés ensemble, à l'abri du monde & de sa cruauté. Ce temps où tous ls autres nous regardaient en souriant, sachant tous éperdumment à quel point nous nous amions. Pourquoi nous sommes-nous éloignés, dis-moi ? Je regrette tant.

Voilà ce qu'elle lui aurait dit, si elle en aurait eu le courage. Mais non, elle se contentait de rire & de pleurer en même temps, avant de se calmer peu à peu, pour ensuite le fixer à nouveau. Ne sachant trop que faire, elle resta immobile, le regardant de son immensément doux. Ce regard si unique, si.. étrange. Une telle douceur était presqu'impossible, à vrai dire. Puis elle frissonna subtilement, lorsque l'eau glaciale vint s'échouer à ses petits sabots noirs. Il avançait & reculait sans cesse. Comme s'il hésitait à continuer en avant, comme s'il avait peur de l'avenir. Un peu comme elle, au fond. Il avait peur de ce qui allait se passer, s'il avancait un peu trop près. Il avait si changé qu'elle n'osait pas s'avancer vers lui, ne sachant qu'elle serait sa réaction.

[ J'aime beaucoup tes RP <3 ]

Pourquoi es tu partie comme une sauvage ?
Moi, je ne voulais que toi .

Ton rire mielleux, merveilleux, attire à nouveau mon attention sur toi. J'en suis certain que c'est toi, la peur de se tromper est sûrement presente mais à ce moment même je n'y pense pas. Un sourire s'affiche au coin de mes lèvres, un de mes rares sourires. Tu m'avais terriblement manquée. C'est vrai, j'ai peur que tu réagisses mal si j'ose m'approcher de toi, j'ai peur que tu me rejettes, voilà la raison de ma méfiance. Mes yeux se rivèrent lentement au sol, faisant tomber quelques mèches sur mes yeux bruns. Il fallait que j'avoue que je n'y crois pas, je ne crois pas que ce soit toi, après tout ce temps de séparation. J'étais encore un yearling quand je t'ai vu pour la dernière fois, je m'en rapellerait toujours de ce moment où je t'ai perdue du jour au lendemain, subitement. Après un long soupir sur ces souvenirs, je relève ma tête pour plonger mon regard dans le tien, ce regard si doux, si beau. Je souris puis ma voix masculine s'exprime à nouveau.

Dit moi pourquoi, Pourquoi es-tu partie ?

Seulement ces paroles. Je veux comprendre, je veux savoir, savoir pourquoi tant de souffrance pendant ces quelques années de séparation. Sans même réfléchir à ta réaction, mes naseaux se posent doucement contre les tiens. Je sent nos deux respirations calmes et chaudes. Après seulement quelques secondes, je recule légèrement ma tête pour mieux te regarder. Un sourire illuminé est à présent figé sur mes lèvres. Je ne sais pas vraiment si cela est reciproque mais moi, je suis heureux de ces retrouvailles complètement inattendues.

*And i'll never give my self to another the way i gave it to you.

Heureuse ?
Mais ce n'est pas le mot. Je flotte sur un nuage rosie par le bonheur, par l'illusion d'un amour possible. Je comprend à nouveau, lorsque nos naseaux se touchent, pourquoi je t'aimais. pourquoi je t'aime. Ce n'est pas parce que je le désire, mais bien mon cœur qui en décide.

Mysterious Light ferma ses yeux, quelques secondes. Elle ne pouvait répondre à toute ses questions. Elle ne voulait & ne pouvait pas. Depuis si longtemps déjà, qu'elle n'avait pas prononcé le moindre mot. Elle se sentait à la fois trsite & heureuse, en ce moment. Tellement triste de ne pas pouvoir lui expliquer pourquoi elle était partie sans le prévenir, de lui raconter sa vie, lui expliquer son silence. Et elle était à la fois si heureuse de le revoir enfin, lui & son magnifique regard. De pouvoir l'admirer à nouveau, sentir son odeur si masculine. lle était à la fois si heureuse & trsite, qu'elle ne savit si elle devait sourire ou pleurer. Peut-être les deux, ce serait bien plus simple, non ?

Voyant ce sourire se poser sur son tendre visage, elle ne put s'empêcher de sourire à son tour. Un petit sourire fragile, incertain. Mais présent. Puis elle fit un pas en sa direction, le fixant de ses petits yeux noir & en forme d'amande. Son regard pétillait intensémment. Ce qui était plutôt étonnant, vu sa condition physique actuellement. Elle était bien sûr d'une blancheur divine, mais aussi d'une maigreur incomparable. On pouvait compter très facilement ses côtes, tellement elles étaient creusées. Puis ses hanches, ses pauvres hanches. Si creuser, que c'en était lamentable. Mais son regard si joyeux, si lumieux en cet instant compensait. Il était là. Devant elle. Et cette fois-ci, elle ne partirait pas.

Non, elle resterait ici. Et s'il voulait partir, elle l'attendrait ici, jusqu'a en crever.

Laisse
Ce qui te retient
Délaisse
Ce qui t'appartient

Cette histoire est bien compliquée. Je t'aime, certes. Seulement un peu de confiance est partie en même temps que cet éloignement. Pourtant tu n'as rien fait. Pourtant ce n'est pas de ta faute. Mais la confiance n'est plus vraiment la même, même si elle reste toujours un peu présente au fond de moi. Je refuse seulement de me l'admettre, que tout ça est de ma faute.
Puisque tu ne réponds pas à ma question, je me force à comprendre ce que je ne veux pas comprendre. Serais-tu devenue muette ? Toi qui avais une si belle voix avant. Je soupire. Oui, je t'acceptes que tu sois muette, aveugle ou sourdre mais c'est une fatalité d'apprendre que plus jamais je n'entendrais ta voix féminine et douce.

Je voudrais tant savoir ton histoire. A tu penser à moi pendant cette absence ? M'aime tu toujours autant ? M'en veux tu ? Pourquoi ne parle tu pas ? Je voudrais savoir tout ça. Malheureusement tout cela reste impossible mais je ne vais pas t'abandonner pour autant. Je continue à espérer chaque jours, qu'une fois, au moins une fois je pourrais entendre à nouveau ta voix.

Ton sourire me réchauffe doucement le coeur. Ce sourire incertain mais si beau. Mon regard se noie dans le tien. Puis mes yeux dévalent le long de ton corps. Tu es devenue si maigre. Je fait un nouveau pas en ta direction. Je frôle tes cotes du bout de mes naseaux délicats. Je les sent facilement. Je recule alors légèrement, une légère lueur de tristesse se glisse le long de mes yeux. Je regarde la mer et je m'y enfonce jusqu'au poitrail. Mon regard fixe l'horizon. Je ferme mes paupières tremblantes sous la douleur morale. Tu as tellement changée. Je ne t'en veux pas. Je m'en veux juste à moi.

*Il ne faut pas t'en vouloir, mon amour. Je suis partie. J'ai malheureusemet choisie le mauvais chemin, qui m'a mené vers mille & une souffrance. Je suis partie loin de toi & de notre bonheur commun, marquant ma vie par ces douleurs inconnues de tous. Ils ne savent point & ne sauront jamais ce qui m'est arrivé. car de toutes le solutions, j'ai choisie le silence.

La jument laissa elle aussi ses paupières se fermer & ainsi tout devenir noir, quelques secondes. Ils s'étaient perdues & maintenant se retrouvaient. Mais à quel prix ? La pauvre blanche ne savait trop comment réagir, sinon n'est-ce qu'en pleurant sa joie & par le même temps, son désarroi. Il lui avait tant manqué. chaque jour depuis son départ elle souffrait de son absence à ses côtés. Je n'avais personne pour me protger, durant mon intense voyage. Et je t'avoue le regretter. Car t'avoir à mes côtés, n'aurait pû que me sauver.

Puis, elle ré-ouvrit ses yeux, pour fixer intensémment l'étalon, de son regard si doux, seule chose qui n'avait que très légèrement changé chez elle. Sa langue lui piquait. Dangereusement. Intensémment. Elle voudrait tellement ouvrir sa belle grande gueule blanche & juste une fois, lui parler. Lui balancer son histoire, du début à la fin. Lui parler & chanter & crier, jusqu'a ce qu'il s'en lassent. Mais impossible. Elle ne voulait pas. Plutôt, elle ne pouvait plus.

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