*Tu me manques [PV]

Je pense si souvent à toi. Je figes, je souffres de ne plus te parler. Pourtant, tu es si près. Juste là, accessible. Mas je n'ose pas. Je n'ose plus. Tu m'as trahi. Comprends-moi & fais les premiers pas.

La vie, c'est pas toujours facile. Not' Selfy', elle, le sait très bien. Même plus. Elle en à la certitude. Il faut se battre, pour survivre. Car la vie est une lutte incessante. Chaque jour est un nouveau défi, une nouvelle expérience. On s'enrichit chaque minute, chaque seconde. Nous apprenons à nous connaître les uns les autres, à nous aimer & nous détester. À nous aider & à se faire aider. À trahier & se faire trahir.

Ne faire confiance à personne serait la solution la plus éfficace, avouons-le. Mais aussi la solution la plus lâche & une chose impossible. nous sommes grégaire. Nous dépendons tous d'autres personnes pour survivre. J'ai besoin de toi, comme tu as besoin de moi. Et inévitablement, un jour, voir plusieurs jours, nous subissons des trahisons. C'est inévitable, ça fait parti de la vie. Et comme nous vivons présentement, nous n'avons guère le choix, que d'assumer. Mais ce n'est que lorsque que ça se produit, qu'on réalise. À quel point on pouvait aimer cette personne, jusqu'a ce qu'elle ne nous trahisse, pour aller vers un autre & ainsi vous abandonner. Alors soyons lâche. Ayons le courage & l'honneur d'être lâche, pour ne plus souffrir. Faisons-nous confiance à nous-même.

Mes sabots dont la corne est irrité par ce sol si humide s'écrase chaque fois, à chaque mouvements sur le sol rocailleux. J'écrase sans remords la terre de mes propres sabots. Je pollue son air à chaque respiration, pour ma propre survie. Je la bouffe si souvent, ma pauvre Terre. Pour survivre. Je la tue à petit feu, ma très chère amie. Sans m'en rendre compte. Simplement par instinct. Nous ne pensons qu'a nous mêmes. Nous ne pensons qu'a survivre.

*Le ciel à perdu ses couleurs, sa joie de vivre. Il pleur depuis si longtemps, as-tu remarqué ? Il verse sur nos petits corps frêle ses larmes sans relâche, sans se soucier de nous. Le soleil, quand à lui, est lâchement parti se cacher. Et les larmes continuent de tomber. Sur toi, su moi. Sur nous. Le ciel est en dépression, il souffre sans arrêt. Alors il pleur & nous sommes tristes.

Invité

[ Faites pas attention si la jument déprime, mais j'suis pas au meilleur de ma forme ]

Le sabot claqua sur la roche, le bruit sec engloutit par le grondement du torrent. Quelques cailloux s'égaillèrent du rocher et tombèrent dans les eaux furieuses.

Après tout, si je pars, qui verra la différence ? Insignifiants, voilà ce que nous sommes. Bêtes et inutiles. A tenter par tous les moyens de suivre le chemin qu'on croit tracé juste pour nous. Nous sommes naïfs. Assez pour na pas nous rendre compte qu'on est condamnés d'avance. La vie est sans issue, ce n'est qu'un sursis.

Edelweiss inspira. Qu'était-elle, après tout ? Une humaine rejetée de la société par cette transformation étrange, qui, un beau jour, lui était tombée dessus. D'humaine sans histoire, elle était passée à jument dépressive. Quel changement dans cette vie déjà peu heureuse. La vie n'était qu'un long enchaînement de malheur, et elle était venue à bout de Juliette. Humaine comme cheval, Juliette avait toujours été faible. Facilement découragée. Alors, elle embrasse le paysage du regard. Perchée à la limite d'un piton rocheux, les eaux bouillantes d'un torrent sous ses pieds, entourée d'arbres verts foncés. Qui remarquerait sa disparition ?

Edelweiss contempla un instant les eaux sauvages, derniers instants de son existence. Elle sourit, pour la dernière fois peut-être, et le corps blanc se laissa tomber dans le vide. Il y eu quelques instants où tout lui parut irréel, puis l'eau glacée entra en contact avec son dos et ses muscles se tendirent sous le choc. L'eau la submergea, la malmenant sans pitié. Elle roula sur le fond, les graviers l'écorchant, rebondissant sur les grosses pierres. Et soudain, son corps refusa. Ses jambes se mirent à bouger, tout son corps luttant contre l'engourdissement et luttant pour la ramener à la surface. Son esprit résista, et elle comprit qu'il lui restait encore des belles choses à vivre. des expériences. Elle comprit, malmenée par les eaux, que si la vie était courte, elle était pleine de choses merveilleuses. Alors, elle prit pied, juste une seconde, sur le sol, et toute la puissance de ses postérieurs se déchaîna. L'air empli ses poumons proches de l'explosion, et à cet instant précis, son corps fut irrésistiblement tiré dans les eaux, et elle disparu dans l'eau mousseuse de la cascade.

La vie ne tient qu'à un fil. Suis-je vivante ? Suis-je morte ? Aucune idée. Oh, je crois que je respire. Tiens quelque chose de chaud. De doux. Qu'est-ce ?

Edelweiss ouvrit les yeux mais on corps engourdi ne put sursauter. Un nez était à deux centimètres de son visage. Ses flancs se soulevaient à un rythme saccadé, son coeur avait du mal à se remettre du choc. Rien de cassé, car rien de douloureux. Au bout de quelques minutes, elle rassembla ses membres sous elle. Sa respiration se calmait, son corps se réveillait. Elle leva les yeux vers l'incconu.

[Je ne sais pas si je peux être l'inconnu, bref, arrêtes moi si je fais faux pas C=]

"Oh ma belle, comme je t'ai aimé rien qu'au premier regard;
oui mon enfant, ta beauté m'a tué, épousé sur la place vide gondolée de ressentiments.
Étais-tu morte ?
Un peu sûrement.
Pourtant j'aurais voulu écraser ton corps contre moi et réchauffer ta peau si frêle.
Pardonne moi, je suis un malheur qui ne subsiste pas.

Ses sabots étaient encrés dans la terre comme ils l'avaient toujours étés. A ses pieds, gisait nettement le cadavre froid et délabré d'une jument grise et blanche, trempé.
Il était arrivé ici quelques minutes au par avant, avait découvert sur la berge ce corps mort et pourtant soulevé d'une respiration aussi faible que le vent.
Alors il contempla, esquissa du regard de légers vas et viens sur cette forme indistinctement vivante.
Comme un corps contorsionné sur le marbre froid, les muscles tendus et tressaillant d'une incohérence peine connue;
c'était magnifique.
Oui, la beauté de cet être blafard et blanc le mit en émoi, divulgua à chacun de ses sens un spasme admiratif et réticent.
Il s'allongea, enveloppa de de sa chaleur charnelle le petit corps mat et un peu crispé de la jument.
Mouillé, froid, flasque et tendu, il s'appuya de ces simagrées pour réconforter cette âme endormie.
Combien de temps resta-t-il ainsi, il ne le savait pas;
mais lorsque l'ombre noire et fine d'une autre jument se dissémina, il se leva lentement, et posa son museau contre la peau dorénavant chaude de l'être blanc, la stimula très légèrement, presque tendrement par petits à coups.
Il regarda la beauté se réveiller de son sommeil froid, mêla alors son regard bleu gris à la profondeur nacrée du sien. Il ne dit rien.

[je dois manger, je ferais plus long la prochaine fois ^^']

" Le temps de te dire au revoir;
Tu étais déjà partie.
Envolée "

Le ciel me regarde, me fixe, sans ciller; menace la terre crayeuse aux pierres dures et coupantes, sous mes sabots noirs et striés, poussiéreux et trempés. Je détourne les yeux, la vie devant moi remplie d'imprécations mielleuses.
Quelques rayons perdus réchauffent l'espoir, dans mon âme légère; qui cherche à s'envoler, s'envoler... Plus loin ... Vous rejoindre. Impudente, qui ne m'obéit pas, jamais, vague duel éternel face à mon effrontée d'âme. Stupide boulot. Quotidien plus est. Pas de repos dans cette joute sans fin. Paradoxe. Se chercher dans sa volonté, et se trouver, divisé. Dissocié. Et je vous redécouvre, devant mes yeux, vous dévorant du regard. Belle image.

Ordre pour rappel.
Self Deception - Edelweiss - Fire Light - Crooked Smile - Letze Zeit - Sweet Apple

" Je sais que tu veux nous quitter ; mon Ange . "

Se chercher, voir si l'on existe aux yeux de quelqu'un et lutter pour essayer d'arrêter tout ces stupides mensonges que l'on fait chaque jours. Tel est le combat d'un adulte après la jeunesse. Redevenir lui même. Oublier toutes les prises de tête et les fausses dépressions d'une jeunesse quasiment oubliée. Qui se souviendra de nous une fois vieux et souffrants ? Personne. Pourtant quand on est jeune, tout le monde nous connais et nous traite presque comme un demi - dieu, c'est la belle période où l'on obtient ce que l'on veut. Personne n'est vraiment mûr dans cette période là. La vie est un long combat pour la survie, seuls les plus forts peuvent encore se permettre de pousser des coups de gueules, n'ayant aucune pitié pour les gens plus faibles. La vie est vraiment compliquée.

Une ombre massive et blanche fait lentement son apparition près de ces massifs, il y a déjà plusieurs chevaux près d'un ruisseau à l'eau couleur cristalline. Une jument de ma même couleur que moi est allongée, faible et trempe. Peut-être va t-elle mourir. Peut-être ou peut-être pas. Un étalon est allonger à ces cotés, il à l'air généreux et sincère. Je reconnaît une jument couleur de la nuit. Ce visage, cette douceur, ce corps, tout en elle me rappelle quelqu'un, elle me rappelle ma mère mais je ne peut y croire alors je soupire en fermant lentement mes yeux gris.
Après une certaine hésitation, je m'avance de quelques mètres vers les chevaux, me retrouvant non loin d'un étalon puissant couleur chocolat. Instinctivement, mes muscles se raidissent et ma queue fouette violemment l'air lourd du massif.

HORS JEU : C'est avec joie que j'aurai participé a votre PV mais rencontrant des problemes de connection , je ne sais pas quand je pourrais répondre ect ect , donc je préfere me retirer du PV ! C'est donc a toi selfy =)

~Roman Flame~

* Tu veux quitter ce monde..? Pourquoi pas... Fait ce que tu veux, je m'en fiche..

Je regarde autour de moi, l'air paniqué. J'ai l'impression que quelque chose me suis. Mon regarde se pose sur une forme frêle qui s'approche de cet eau glaciale...que fait-elle donc..? Veut-elle mourir ou quoi..? Ne sais-t-elle pas que c'est mortel de s'y jeter..? Je pose un sabot hors de ma cachette mais à ce moment, la jument se laisse tomber dans le liquide froid et meurtrié. Mes muscles se fige. Que dois-je faire..? Désespérée, je pousse un hennissement aigu. Je dresse l'oreille; quelqu'un approche. Perplexe, je retourne derrière les sapins. Il n'est pas temps de me faire découvrir par un équidé. Non mais, vraiment, pensez-vous que je prendrais le risque de me faire voir en plein jour..?

Je pose mon regard sur l'étranger: Un étalon gris. Brrr... Un étalon. Ces mâles..! Il se prenne toujours pour des supérieurs et tout ce qu'ils veulent, c'est vous dominer d'une façon ingrate...si vous voyez ce que je veux dire.Soudain, la jument remonte et s'écroule sur le rivage. Le gris baisse la tête et attend. Attend quoi..? Ce sal mâle attend qu'elle crève ou quoi..? La jument blanche pourrait bien mourir d'hippothermie. Alors que je me décide à le faire partir, une jument noire apparait. Elle m'a l'air triste, non, mélancolique. Moi-même, je le suis souvent ses temps-ci. Puisque c'est une femelle, je reste où je suis, toujours aux aguets. Encore une fois, la vie m'esxaspère lorsque j'aperçois un second étalon venir. Celui-ci est chocolat. Mes oreilles se couche sur ma nuque.

Lentement, je racle le sol de mon antérieur droit. Mes yeux se remplisse de larmes alors que je pense aux salopards qui m'ont déja fait du mal. Plus jamais je ne voulais voir un étalon, et maintenant, voilà que je me retrouve en présence de deux mâles... Je te déteste, vie, toi qui me donne des mal de tête affreux.Une autre silhouette viens assombrir mon humeur. Un autre ÉTALON..!Curieusement, je me radoucie. Sa carrure me rappelle quelqu'un. Cette robe blanche.. il me semble que je la connaît. Ce cheval me dit quelque chose, comme si j'étais très proche de celui-ci à une étape de ma vie importante. Soudain, tout s'éclaircie. Ce pourrait-il que...?Non..! Mais pourtant...

* And I'll never give myself to another the way I gave it to yo.
You don't even recognize the ways you hurt me, do you?

It's gonna take a miracle to bring me back

And you're the one to blame

And now I feel like....Ooh!

Self Deception regardait autour d'elle, toujours absente. Cinq autres chevaux se présentaient autour d'elle. À l'habitude, elle aurait été aux anges, d'être aussi bien entourée. Seulement, là, elle se sentait un peu perdue, devant toutes ces âmes si différentes. Elle avait un peu de mal à suivre ce qui se passait, présentement, autour d'elle. Ses grands yeux noirs, son regard fragile regardait un à un tous ces inconnus, un sourire maternel sur ses lèvres, comme chaque fois. Elle regardait chacun d'eux d'haut en bas, essayant de remarquer un détail qui lui rappellerait peut-être un souvenir.

Alors, son regard s'éternisa. Sur cette silhouette griseâtre. Elle lui semblait à la fois si commune& à la fois étrangère. Mais, non, c'étiat impossible qu'elle l'ait connu. Ici, le seul étalon gris qu'elle n'ait connue, n'était nul autre que son très cher Hannibal Lecter. Elle le fixait intensémment, continuant de marcher, de s'avancer avec intêret, ne pouvant se résoudre à détacher son regard de sa silhouette. Mais, lorsqu'elle se butta sur un autre cheval, elle dut détacher son regard de celui-ci qui attirait toute son attention. Lentement, elle s'arrêta, pour diriger tout doucement son regard vers celui qu'elle venait de buter. Elle ouvrit la gueule, voulant s'excuser. .Mais ce regard..

Invité

[ C'est contre qui qu'elle bute ? Pour mon post

]

Contre n'importe quii dent

Invité

Je ne tenais qu'à un fil,
et tu l'as réchauffé,
ce lien rendu fragile,
par cette eau glacée...

Etait-ce le froid ? L'émotion ? Et qui eu pu le dire ? Personne, sans doute. Toujours est-il que le regard d'Edelweiss avait retrouvé ce reflet d'un bleu profond, rendant son regard à la fois étrange, comme s'il vous explorait. Comme s'il était magique. Dernier vestige de son humanité, ce reflet était rare et précieux. Quiconque avait pu le contempler verrait à jamais le regard des autres autrement. Lentement, avec des gestes précis, réveillant doucement ses muscles engourdis, la belle jument blanche se releva. Elle était presque sèche. Sa robe blanche brillait dans le pâle soleil de ce début d'hiver. La bancheur éclatante de sa robe mettait en valeur ses yeux d'un bleu profond. Avec une grâce indéfinissable, Edelweiss tourna sa fine tête, et embrassa l'assemblée du regard. Il y avait beaucoup de chevaux. deux étalon, dont l'un deux, à ses côtés, venait probablement de lui sauver la vie.

" Merci. " murmura-t-elle

Elle continua à observer les autres, et se retourna vers celle qui l'avait heurtée. C'était une jument baie, qui la regardait avec des yeux ronds. Elle lui sourit timidement, gênée par ce regard surpris.

"Douce lueur battante,
fébrilité à son plein,
exhausse déboule et débanque,
les magnificences de l'entrain."

Fire se radoucit, sa tête se baissa instinctivement à l'approche des autres équidés, tout en délicatesse il imposait une certaine 'soumission'; enfin, plus un laisser aller à l'importune.
Il ne pouvait plus se décider, son coeur battait d'anxiété, il n'avait jamais aimé la foule, pas détesté, mais n'avait jamais eu l'envie de s'y fondre et délaisser.
Doucement ses oreilles s'évasèrent pour capter l'ensembles des préoccupations, la scène tenait rôle à peu: une jument noire s'avançait à lui, puis il y avait eu l'arrivé de deux autres étalons, et d'une autre jument aux airs plus méfiants qu'avancés.
Il secoua son encolure et regarda la blanche se relever d'entre ses trépas. Son remerciement lui fit afficher un air surpris et attendri, il se contenta simplement d'épouser ses paroles dans un murmure rauque peine perceptible.

- Vous n'avez pas à le faire, tout monde aurait donné cher pour ma place.

Il affirma ses dires par un léger hochement de tête, mais son attention se déporta vite sur l'assemblée, un tic nerveux fit tressaillir ses muscles jugulaires.
Certes, il n'y avait absolument rien de menaçant dans tout ce cortège d'amadoués, pourtant il ne se sentait plus, sa peau se fixait gravement, il se surpris même à penser à trouver un point de fuite.
Contondant et raidit il tenta de s'apaiser, sa voix calme ne trahissant pas son anxiété s'adressa avec velours à la jument noire qui lui faisait face et la blanche à laquelle il venait d'échanger quelques murmures.

- Excusez ma présence importune, j'espère ne pas vous déranger.

Ses yeux émirent un léger regret, comme s'il s'apprêtait à partir, pourtant il ne pouvait plus, enivré d'un quelconque sentiment, il ne bougerait plus.

» Père, tu me manques(pv Jack)

*Tu me manques [PV]

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