Héroïne
Wonderland, here we go !
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 |  Sujet: See you in december. ( MoOny ) Sam 20 Déc - 18:40 | |
| I saw you long time ago. Bleeding in silence.
Il y a là une lueur dont je distingue pas la source.
L'autan tarauda l'air, aimable et patelin, débourbant avec constance les balèvres et macules qui peinturluraient l'éther. Ses effluves salées sondaient méticuleusement les chênes mordorés et ballotaient leurs charmilles grossières d'un mouvement las et défait.
Le ciel apparaissait cendré comme la houille, bistré tout au plus, et dans la lueur cireuse et délavée il n'avait plus lieu d'être.
Sa masse tannée et malingre exsuda d'entre les résinifères. Elle se dénuda sous la diaphanéité des rayons rectilignes et d'aplomb qui n'abordaient pas les folations des arbres. Son corps comme une escarbille cessa toute fluctuation en coudoyant des lueurs frugalement plus influentes, pourtant toujours autant grêles et vulnérables.
Elle allongea l'encolure et coula sa prestance avec atermoiement et prudence entre les treuils. Elle guetta.
Dernière édition par ? / Pandor le Mer 31 Déc - 16:04, édité 1 fois (Raison : correction orthographique) |
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Antigone
Petite envergure des grandes énergumènes.
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| | Sujet: Re: See you in december. ( MoOny ) Mar 23 Déc - 16:05 | |
| "Belle de jour et de nuit, jamais encore n'existera le paradis;"
En quête de cœur et de velours,
Mort au roi,
demain même.
- Sa stratosphère déchue aux allures bicéphales, cette allure pernicieuse soucieuse et emblématique d'obscénités citadines. Corps d'argon, d'alvéoles et d'arches et de lin. Douceur improviste, à mort n'enfante, succombe et tente, belle du jour comme de nuit, sauvage à la plaidoirie.
Le pauvre de Cohen s'excuse de son tiroir à léproserie, à droite ou à gauche, peu y importe.
Ma vie, fourmille dossier à rejet ne serait qu'à y placer, à voir.
J'éteins la lumière, pâle douce et incommode.
Aïe.
La belle s'arquebuse dans le méandre récalcitrant du monde qui tourne au noir. Elle échange un regard désastreux avec son être, reprend chemin à veille.
L'odeur crapahutée de l'échevelle se penche sur son corps, la larmoie, l'atteint et l'entrelace.
Moon ne bouge plus, ses cils battent au loin, s'installe sur sa figure figée et rétractée.
Elle se blesse sans même en concevoir l'idée, elle se morfond d'un rien.
La plénitude la prend et l'astreint, elle sourit.
Au loin silhouette noire et attendrissante, elle se reverse vers le bas, avance membres et corps, avance corps et membres, se déverse vers ce loin.
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