S'il pleut.

[ Premier post dédié à Windskyed]

Coz' the stars are not as cute as crocodiles;
Teeth shine.

Il y a dans la pluie un plaisir évident, un embourbement de mots étranges, une parodie liquides des vertus fondées du ciel.
Il y a dans la pluie un bien absolu, rugueux, fluide, mais absolu.
Il y a dans cet écoulement une pensé profonde, une défaite sale et tartreuse, une harmonie fluviale et idolâtrée.
Il y a dans cette mélodie, un vent inconnu, courant à la perte des autres, écrasant les arbres et la nature, un vent venu du ciel.

Son corps déambulait subtilement entre les végétaux que trop petits, sa tête au port fin et aux allures espagnoles n'était plus que le machinal reflet de sa pleine agonie.
La beauté de son corps s'était perdue dans le don de vie, sa nature blanche et pure s'était évaporée pour laisser place à un poil gris, terne et rugueux.
Elle ne ressemblait même plus à de la souffrance, mais à une maladie mentale et perpétuelle.
Elle ne ressemblait à rien, même ses crins foncés retombaient platement sur cette encolure autrefois généreuse et légèrement musclée.
Pourtant, crevant l'angoisse de ce corps monstrueux, s'arboraient fièrement deux beaux yeux.
Des prunelles teintée d'un argent doux et clair, froncées d'un gris profond et impénétrable.
La force de l'âge n'avait fait aucune mesure sur ce tableau pittoresque, seule, et uniquement la vie d Moon avait agit sur la physionomie.
Pourtant, ces deux pupilles incrédules relataient avec perspicacité la véracité informe de son esprit.

Le vent couva le lieu d'un geste fluide, le soir tombait bientôt, et déjà, le froid cumulait la place.

(Vu l'accident j'essaierai d'en reprendre là ou on en était par rapport à mes souvenirs.)

Mais qu'est-ce donc cette lueur? La
beauté ou le souvenir de quelqu'un...qui sait...

Windskyed, le noble frison noir
continuait allègrement sa marche légère et
élégante, ou devrait-on plutôt dire trot élégant.
Oui car en effet, on semblait qu'il donnait autant d'énergie à
trotter de cette façon que pour ne marcher qu'au pas lent et
mou d'un cheval ordinaire. Quelques longues seconde d'attentes
interminables, Windskyed aperçut alors la belle Moon Light.

Son regard profond était rivé
sur elle tout comme une hypnose provoquée subitement par la jument
sur l'étalon, une jument comme il n'en avait que rarement vu.
Une robe et un pelage gris orienté
vers un blanc nuage. Des courbes dessinées gracieusement, de
façon si parfaites. Une musculature développée
mais pas trop, juste ce qu'il fallait pour la rendre aussi élégante
que belle. Elle marchait lentement, comme une sage qui avait un vécu
tant de choses douloureuse et harmonieuses tout à la fois. Une
espèce de mysticité s'échappait de la belle
jument, qui la rendait mystérieuse, sauvage et attrayante tout
à la fois. Ses crins redescendaient doucement le long de sa
longue encolure, laissant apparaître une mèche rebelle
entre ses deux yeux, lui donnant un aspect si fougueux.

Windskyed la voyait arriver,
avec une marche légère et si...si élégante sans qu'elle ne donne l'impression que cela ne soit pas naturel.
Elle aussi avait de quoi plaire, c'était une certitude.

Puis vint alors son bonjour, une voix emplie de mystère de douceur, tant de chose infiniment intense se cachaient derrière cette voix qui à première vue était sereine et presque banale. Mais il ne fallait jamais se fier aux a priori.

- "Bonjour à vous. Mais oui en effet, je crois vous avoir aperçut un jour. Mais en même temps, il suffit de vous apercevoir pour comprendre pourquoi après tant de temps je me souvienne encore de vous. Car vous avez quelque chose...de différent..."

Le franc parlé de Windskyed était une de ses qualité les plus grande, ainsi que sa façon de complimenter les gens très directe. Il avait le regard rivé dans les yeux brillant de la jument, donnant un peu de vie à ce triste décor comparable à un tableau d'un peintre encore malheureux de la mort de sa compagne. Puis les deux êtres, inondaient de leurs présence, l'endroit dans lequel ils étaient, ils amenaient un mystère, un soupçon de brillance et de renouveau dans ce lieu si décatis de tout évènement qui puisse amener un peu de changement....

(Désolé, je sais pas ce qu'il s'est passé pendant le post, mais tout a foiré. Et là je manque de temps pour replacer toutes mes phrases...j'espère que ça te dérangera pas.)

" C'est l'Or qui éclata dans leurs paumes, dirent-ils.
Je crois plutôt que leurs cœurs éclatèrent sous le poids de l'avarité."

Moon le fixait de ses prunelles bleues grises. Qui eut vu dans ce regard qu'un simple intérêt était en effet bien loin du compte.
Ses yeux malingres découpaient cette silhouette aussi intensément qu'ils le pouvaient, ils rentraient, ou plutôt, essayaient de trouver une possibilité pour s'introduire dans cet être.
Le pelage lisse et pulpeux de l'étalon semblait pourtant sans failles, incroyablement homogène;
C'est alors que la voix grave et sensuelle du mâle perça les décombres gris du lieu.
Son oreille fanfaronna tout en se redressant sur cette tête trop sûre d'elle.
Les paroles coulèrent comme source dans la gorge intimement déployée de la jument, ses paupières clignèrent et la réaction ne se fit pas plus attendre;

- Il est vrai que certains visages ne s'oublient pas si facilement.

Elle fouetta l'air de sa longue queue, tandis que le vent dansait allègrement dans le lieu autrefois monotone.
Autrefois de quelques minutes, car de suite il s'était inexplicablement rempli d'une tension mystifiée et qui faisait palpiter chaque nerf de sa peau duveteuse.
Une chaire de poule incontrôlable, et pourtant aussi mielleuse qu'enviable.
Sa belle voix grave découpa de nouveau ce silence, qui encore ne semblait que trop long.

- Tu as tout autant changé, je suis bien heureuse de te revoir, bien que toujours ton nom m'échappe.

Ses yeux se fixèrent sans feinte dans les belles prunelles sombres de l'étalon. de nouveau elle le dévisagea, courant sur ses formes amplifiées et magnifiques, soulevant chaque détail de sa robe sombre et fascinante. Un pelage noir, magnifiquement noir.
Et tout autant, le ciel peu couvert, l'air humide, le tout donnait une atmosphère bleuté qui se dégradait en une multitude de reflets sur le corps impeccable de cette étrange retrouvaille.
Ses naseaux vrombirent, plaisants, tandis que la tension croissait sans normes, faisant dégringoler la barre métrique de ses unité.
Light ne put éteindre le tremblement qui s'ensuivit, et toujours elle perçait de ses yeux les siens.

[C'est peu mais j'écrirais plus après ^^]

Tant de fougue, tant de force cachée que je ressens. C'est tellement puissant...

Windskyed lui aussi dévisageait de beaucoup la jument qu'il venait de retrouver après tant de temps, et tant d'évènements arrivés ces dernières années, à présent il n'était plus le jeune étalon qu'il était mais bien un adulte. La jument en face de lui possédait des yeux bleus foncés, presque noirs comme ce fameux rocher précieux d'une extrême raretée.
Elle possédait un air si sage, comme un mère qui avait élevée plusieurs poulains fougeux, ainsi qu'un air sauvage et calme en même temps; Me direz vous, c'est contradictoire, hé bien non, car son air calme n'était qu'un masque qui ne semblait que finalement cacher une fougue, une volontée d'aventure et de libertée sans précédent; C'en était presque effrayant, mais tellement intense.

Puis vint à nouveau se son musical et mélodieux, comparable au chant d'un oiseaux, mais beaucoup plus posé, sortant droit de la fine bouche bien dessinée de la jument grise-blanche. Un son que Windskyed n'avait pas oublié et dont il se souvenait malgré tout ses antécédants de perte de mémoire...

Alors il parla à sont tour, ne clignant presque pas ses deux yeux noirs pour ne pas rater une seule goutte de la vue magnifique qu'il avait en ce momment même :

- "Il ne t'échappera pas longtemps, je sui sauvage avec certains, mais pas avec d'autres. Windskyed est mon nom. Mais celle qui a le plus changée à mon goût c'était bien toi. La dernière fois que je t'avais vue, tu semblais si...perdue...en étant au dessus de toute choses matériel dans ce monde à présent bien décati par rapport à son appogée passée.
La je revois une jument sage et calme, se mêlant avec ça un désir presque imperceptible de fougue et de téméritée, en ajoutant à cela une goutte d'élégance, de beauté sans oublier ce calme exemplaire dont tu fais preuve à l'instant même. Je ne parle même pas de la gentillesse qui émane de toi présentement..."

Un sourire orna alors le visage de Windskyed, qui continuait alors à regarder la jument de ses deux yeux noirs d'encre...

(Désolé si y a des fautes, j'en chie à cette heure là^^)

(pas de soucis, de même je n'ai pas mon correcteur orthographique donc erf :P Mais tu n'as pas dut faire de fautes à ce que j'ai vu, enfin, j'étais absorbée alors j'ai dut les passer s'il y en avait, c'est magnifique.)

" C'était un ciel si bleu que l'on l'aurait cru dépourvu de toute ride,
mais au fin fond de ce masque, glapissait la tempête pesante et amère des tornades."

S

- Peut-être, sûrement. Mon esprit a forcit avec l'âge, je suis au sommet de ma vie, la plus belle phase d'ailleurs, je m'en contente avec calme.
Pourtant, toi, tu as gardé cette force et cette allure immodérée, que tu as sut raviver et amplifier avec le temps. Tu es désormais un étalon puissant et bien trop beau pour courir seul entre les contrées.
De même, ta voix s'écoule en moi comme une mélodie oubliée, on ne peut pas dire que tes paroles soient dépourvues de beauté, tu es le sens même de leur vérité.

E

Pourquoi sembles-tu si perdue...

Windskyed était encore dans cet état second, cela ne lui était arrivé qu'une seule fois dans sa vie bordé d'oubli dont la berceuse résonnait encore dans son esprit vide mais tellement éveillé tout à la fois. Le regard de la jument était si intense, même si elle était d'un calme exemplaire, elle montrait au fond d'elle qu'elle n'était pas celle qu'elle montrait dans son esprit. Un jument sauvage au fond d'elle, tout comme l'était Windskyed. Libre et sans quoi que ce soit pour le retenir...

La jument tournait autour de lui, pour quelle raison, lui ne le savait pas, mais il en profitait pour regarder chaque parcelle du corps de la jument, qui rappelons le était lui aussi plus que beau lorsqu'il se mouvait avec élégance ainsi que légèreté. Des courbes dessinée avec perfection, comparable au travail perfectionniste d'un artiste en vogue. Le soleil perçait à présent, laisse apparaître le doux reflet de la robe blanchâtre de la belle jument...

Puis un son, aussi mélodieux soit-il, arriva dans les oreilles pointées de Windskyed, ne bougeant plus. Le son de la voix de Moon, si reposante et apaisante, tout comme son visage si divin et doux comme le bruit d'un ruisseau du matin...

Alors Windskyed lui répondit humblement en baissant la tête en guise de remerciement :

- "Je te remercie, mais je suis encore loin de t'égaler dans beaucoup de domaines, ta voix, ainsi que ce sont mélodieux qui la précède, est un son qui pourrait remonter le moral du plus triste des chevaux de ces contrées pauvres. Je suis d'autant plus surpris que le temps est fait de toi quelqu'un d'assez seul comme je le vois à l'instant même. Pour ce qui est de ma solitude, je le suis encore et je cours libre dans ces contrées, sans retenue ni handicap, aidant qui je peux aider sans pourtant le connaître..."

Il baissa la tête, ne sachant trop quoi penser, confus. En effet il était souvent seul, seul à courir pour chaque jour dépasser ses limites, risquant parfois sa vie en n'écoutant que sa témérité légendaire. Seul son esprit vif et logique ainsi que sa force l'avait permis de s'en sortir pour le moment.

- "Mais parle moi de toi, je veux connaître l'histoire de cette jument que j'ai vue il y a si longtemps, et qui m'a tant marqué l'esprit de sa force d'être autant physique que mentale...parle moi de toi, et je te dirait tout sur moi aussi..."

Son regard était tellement intense et expressif à l'instant, qu'il était impossible de dire qu'il mentait. Le regard brillant, plongé droit dans celui de la jument, n'ayant que le but de comprendre ce qu'elle était réellement. Un sourire orna le visage de Windskyed, un sourire ornant son visage noble....

(Désolé j'avais à peine 5 minutes...je ferai mieux la prochaine fois...)

" Peut-être était-ce cette âme si profonde,
que l'on aurait crut un labyrinthe au lieu d'une catacombe."

Ruisselant. Ainsi était ce regard argent qui fluctuait et s'écrasait avec prospérité au fond de la poitrine de la jument.
Ses yeux d'ambres, à elle, glissaient avec convoitise sur ce corps d'un noir crépusculaire, mais re-défiaient les prunelles brillantes de Wind' et s'y taisaient comme se tait un ruisseau en pénurie de liquide.
Elle manquait de cette matière scintillante qui imprégnait ce regard noble et accoutumé, elle en manquait infiniment.
Ses oreilles pivotèrent adroitement, les pupilles de l'interlocuteur plongées dans les siennes, et de là elle s'arrêtait, face à lui, plus près que précédemment.
La force gigantesque que dégageait cet être n'en finissait plus de la toucher, de la perturber, sans pour autant le faire;
seulement la secouer, lentement, tel un spasme étrange et revigorant.
Et ce liquide froid qui se déversait toujours et encore dans le fin fond de son être par le seul biais des yeux. Cette matière étrangement nutritive, palpitante, et plus douce encore que le sang chaud qui coule d'entre les veines.
Ce n'était qu'une matière froide qui crispait les nerfs à son passage, puis les détachait violemment, reprenant son cours.
Créant ainsi de petits tremblements convulsifs, agissant tel une toxine qui amollirait les membres et les sens.

Elle fouetta l'air de nouveau, égosilla sa voix suave qui grimpait le long de sa gorge à peine de sortir. Pourtant en des cas pareils les mots se doivent d'êtres choisis.
D'alors elle persécuta son esprit tournant à fourbe vitesse et suralimenté de cette matière lumineuse qui s'emplâtrait avec grâce entre ses pensées.
Ce n'était pas qu'elle avait besoin d'une réflexion avant d'élancer ses phrases, mais simplement que si elle ne se basait de rien et se laissait couler, elle risquait à emporter des sentiments ou des ressentis qui n'auraient pas lieu.
Ses naseaux vrombirent lentement, expulsant la buée blanche et fraiche de cette matinée, cette vapeur d'eau qui se dégageait en un nuage informe au dessus d'eux, cet assemblage moléculaire qui ne cessait de les narguer de sa composition trop vrai pour être fausse.
Ce nuage de buée.
Doucement sa voix roula le long de son gosier et s'éleva dans l'air froid, chantante et grave, leste et serrée, douce et fluide.

- Ma vie n'est plus rien de racontable, pas même à entendre.
Il n'en reste qu'un monceau de cendre, d'où encore trop peu de braises palpitent.
Et moi je rougeoie en fin d'incandescence, car il n'y à plus rien à tirer de mon corps, d'ici peu je m'éteindrais alors.
Ma vie ne se raconte plus car elle est passée, et la remémorer ne ferais qu'entrouvrir sous tes yeux des cicatrices déjà béantes.
Mais toi, tu as des choses à dire et que tu porte noblement au fin fond de ton être.
Mon ouïe se jouie de ta voix, je t'en pris, parle ...

Windskyed, lui aussi bientôt s'éteindrait, tout comme le volcan qui s'est un jour réveillé, mais jamais sans laisser de trace il ne repartirait.

Des minutes, de longues heures de secondes s'écoulèrent alors avec un silence privant l'environnement du moindre dérangement auditif quel qu'il soit. Et c'était quelque part temps mieux, car l'ombre noire qui n'était autre que Windskyed ne voulait pas que quoi que ce soit, ni quiconque ne trouble ce moment pour ainsi dire "magique" qu'il était entrain vivre présentement.

Magique était le mot qui convenait le mieux simplement parce que il se passait des choses qu'il n'avait encore jamais ressenti, et cette fois il n'y avait pas de tour de passe passe pour expliquer des ressentis aussi fort.

Mais le doux silence fût alors interrompu, mais cela ne dérangea finalement pas le moins du monde l'étalon noir, pour la simple et bonne raison que ce son si harmonieux provenait de l'être immaculé de blanc qui était en face de lui. Cet être qui pouvais attirer l'attention de la plus passive des créature qui est censée rester neutre en ce monde dévasté par justement cette neutralité sans nom.

Mais Windskyed n'était pas neutre, lui écoutait son cœur avec force et ne reculait alors devant rien pour accomplir ce que celui-çi lui disait. Et alors qu'il regardait sans interruption la belle en face de lui terminer son récit, une sorte de choc raisonna au fond de son être...

- *Plus rien à tirer de mon corps, je m'éteindrait bientôt....* Résonna alors cette phrase dans sa tête tel un écho sans fin...

Alors, il resta figé quelques secondes, ses pensées elles filaient par dizaines toutes les microsecondes. Non, il n'était pas d'accord avec ce qu'elle venait de lui dire, malgré toute la beauté de sa voix, ainsi que la franchise qui pouvais s'en dégager, il n'était pas d'accord.

Ses yeux devinrent presque brillant, presque de peine dans son regard, mais c'était ce qu'elle disait qui le rendait attristé, et en même temps tellement bienveillant.

Il s'approcha un instant d'elle et la frôla du museau volontairement et lui parla quelques seconde après :

- "Moon, je t'en prie, ne dis pas ça...."

Son regard était tellement intense, que seul un regard de même intensité pouvais soutenir celui du noir...

- "Ce que je viens de faire, peu importe la sensation que tu en as eu, mais tu as ressenti quelque chose, tu ressens beaucoup de chose, tu les interprètes, tu agis en conséquence. Rien que cela, doit donner l'envie de vivre à quelqu'un, rien que cela, nous donne le choix d'être libre ou pas.

Mais si tu dois t'éteindre, alors je m'éteindrais aussi, tu es la seule qu'il me reste à présent, que je connaisse et avec qui j'ai eu un lien étroit, rien que pour cela, je sais que je suis bien loin d'être à la fin d'une vie que j'ai ratée..."

Il ne s'était même pas rendu compte de ce qu'il venait de dire, mais sa voix résonnait de façon confiante, et rassurante...

(Désolé, le temps m'a manqué, mais j'ai tenu ma promessse...^^)

"Où êtes-vous mes enfants ?
Aveugle elle avançait dans le méandre sombre;
sa voix se coupa lentement lorsque sa gorge heurta le filin mortel des accapares"

Ses yeux bleus vrillèrent ardemment, elle n'avait osé le couper dans ses dires, le silence astreint valsait dans ses veines comme une seconde nature, elle se pinça les lèvres prestement, puis l'atteinte se refoula, tomba et se dégoupilla.
Les naseaux chauds de Wind' venait de se presser contre les siens, un frisson indécis fit vibrer tout son corps, déparant de ses hanches jusque sa nuque.
Elle murmura, ou tenta de parler lentement, mais rien ne sorti, la voix du bel étalon noir fit le reste.
Elle l'écouta avec une attention peu commune, éclaircie par ces dires si peu communs. Sa voix bifurqua un peu, elle reprit néanmoins contenance et débâta les points.

- Wind', ta vie n'a pas à se lier à la mienne aussi fortement, nos relations sont bien ... Étroites comme tu le dis, au premier regard je peux prendre conscience que je ressens pour toi bien plus que je ne devrais ... Ma vie se tais avec véhémence, j'aimerais vivre, je ne suis pas vieille et je n'ai pas tout vu, j'aimerais tellement, mais mon corps ne m'en laisse pas plus le choix.

Ce fût presque comme si les larmes lui montait au yeux, mais elle n'eut pas l'indécence de les laisser couler. Sa voix se fit un peu plus faible, grelotante d'émotion.

- J'aimerais juste ...

Elle s'arrêta, ses yeux détournés se réajustèrent à la magnifique silhouette et la beauté de l'être qui lui faisait face, elle ne se savait d'aucune chance dans cet essai, mais elle entreprit quand même.

- J'aimerais juste laisser un peu de moi dans ce monde ...

Elle le perçait de son regard aux iris bleus pales, gris. Tout en s'enfonçant dans les yeux sombres de l'étalon, elle faillit en avoir le vertige.
Se rassissant elle respira avec profondeur, vibrant d'un on ne sait quoi tout chamboulé.

- Mes dernières forces sont à toi, j'ai peu à vivre mais assez Wind', assez pour aimer ...

A cette dernière phrase elle eut un haut le cœur, se mordit les lèvres, tremblante.
Elle secoua sa tête aux allures tristes, son corps effacé et fantomatique s'était revigorer, comme lui démontrer ses restes de vie.
Lentement, sans rien dire, elle épousa la forme de ses naseaux avec les siens, fermant légèrement les yeux, respirant avec chaleur, avec douceur.
Il l'avait comprit, enfin, elle l'espérait.

Le corps d'un être, la définition de ce mot que l'on trouve souvent sur cette chose qu'est le corps, n'est simplement autre que celle-çi : Constitué de 70 % d'eau et de 30 % de diverses matières, il est à la fois vulnérable et puissant, combattant les menaces bactérienne grâce à l'immunité et la mémoire immunitaire, mais tombant "à genoux" face à un virus.

Mais il y a une chose qui n'est pas citée ou bien très rarement, le corps renferme l'âme qui lorsqu'elle est véritablement présente, et constamment éveillée, peut dépasser les limites du physique et corporelles donc passer outre la faiblaisse d'un corps malade ou affaibli.

Windskyed, même si il ne connaissait rien à tout ces terme scientifique, avait, depuis longtemps, compris que l'esprit et le mental, pouvait vraiment faire des miracles dans ce bas monde principalement constitué de matière brute et sans état d'âme. Il savait alors que si la blancheur incarnée qui était en face de lui, avait quelque chose sur quoi se reposer, quelque chose qui la rende heureuse, elle vivrait un peu plus longtemps et dans un bonheur sans nom.

Rien que cette raison, Windskyed voulais déjà être ce pilier qui l'aiderait jusqu'au bout, ce pilier qui ne casserait jamais, sauf si c'était elle qui le lui demanderait.

Puis le temps passa encore une fois, tellement lentement et rapidement tout à la fois, comme si le bien et le mal fusionnait ensemble, le temps passa et elle parlait, disait avec tellement de sensibilité que d'émotion ce quelle ressentait, ce qu'elle désirait par dessus tout, avant que comme Windskyed, elle ne s'en aille dans un autre monde.
Un monde, qui offrirait une autre vie, pleine d'aventure, la vie s'éteignait quelque part pour ne recommencer qu'ailleurs, c'était la loi de l'univers et des plans d'existences dont le nombre ne pouvais se limiter qu'à l'infini, sans fin...

- *Aimer...*

Encore une fois, cette parole, résonna dans la tête de Windskyed, donnant un écho sans fin...

Il ne cessa de la regarder intensément, comme si un monde autre que la parole et le physique existait entre les deux regards des deux êtres qui ne cessaient de se croiser, ne lâchant pas la moindre intensité, ne voulant rien perdre, si ce n'est pour l'autre...

- "Moon, ma vie, malgré le fait que ne m'en souvienne plus totalement, ma vie, je veux simplement qu'elle se finisses dans le bonheur, ainsi que la tienne en prioritée, et rien ne changera cette pensée..."

Il lui souria, de façon tellement bienveillante, c'était bluffant, mais pourtant tellement franc et puissant...

- "Viens par là deux secondes..."

Il s'approcha, un seul mouvement lent de chaques membres du noir suffit alors pour que son museau soit alors au niveau de l'oreille et lui parla en murmurant :

- "Ressens ceci comme une réponse positive de ma part, je te donnerai tout ce que puisse te donner..."

Puis l'instant d'après, il se serra simplement contre son pelage blanc, encore rayonnant, lui transmettant alors, toute sa force, et sa chaleur corporelle mais aussi émotionnelle, tout ce qu'il possédait, serait alors transmi a Moon Light, la seule survivante qui était restée dans le coeur du noir, sa vie n'était pas forcée de se lier à elle?

Eh bien il ne se forçait pas le moins du monde, il avait eût ce sentiment dès que son regards c'était assemblé à celui de la blanche, comme la dernière fois qu'il l'avait vu...

(Je peux..? dent

)

(On s'est arrangé, on préfère garder ce sujet mais il suffit d'en faire un autre et que tu y viennes après^^ qu'en penses tu?)

Invité

(Okay, je le fais puis je t'envois le liens par MP, tu le passeras à Moon Light..?[C'est Dark sur un autre compte])

(D'accord, je lui passerait dès que je pourrait et qu'elle sera là^^.)

"A mort les aurores délicates,
rétracte et s'efface,
exulte et déplace,
je suis l'entremet douloureux de vos escadres."

Elle trépigne, douce et vive, sa clarté croit, peu à peu, enfin, l'orbe doré flanche, roule au dessus des collines et engage sa pénible ascension. Colossal, il décuple ses rayons, chacun s'élève et sort de son sommeil. L'or des blés roussit, craint la nuit qui les fait pâlir; puis se courbe, sous la bise frêle du vent en cette campagne. Leurs tiges craquent, mais se courbent, flexibles, elles ne se plient pas. Elle trépigne, toujours aussi douce et vive, cette Aube rayonnante, pâle et solitaire. Le ciel s'exalte, le bleu limpide des printemps passés se couve des tons les plus faibles. C'est un été qui ressemble à un hiver, et alors, la rosé fond comme un brin de neige.

Tête entre nuages, bout du nez dans le vague incertain des odeurs inconnues.
Avez vous quelque chose à regretter ?
Bien que non, jamais, plus jamais.
Son cœur lent à tambouriner s'embobinait dans sa valse exubérante et décalée.
La jument sourit, colla sa poitrine au poitrail musculeux et noir de l'étalon, se laissa dégager d'esprit par les paroles sûres et pleines du mâle.
Amertumes virées à bon escient, le regard perdu entre des crins rêches et solides, longs et beaux.
Cette robe corbeau elle commençait à l'aimer, plus que ce qu'il fallait, plus que ce qu'il aurait fallut.
Son regard se perdit quelque peu dans le brut du ressentiment, la force palpable de Windskyed se déversa dans ses veines, s'exubéra dans son corps frêle, et puis se fut tout.
Car toute la personne même de l'étalon s'était accrue entre ses muscles, nerfs, pensées, sentiments.
Dans sa vie, elle était liée à lui, désormais.
Se reculant de quelques pas, soufflotant, haletant, ayant oublié sa respiration au fin fond de son être, elle cligna des yeux.
Cligna de ces deux paupières qui valsaient de son regard bleuet et froid, pourtant si peu chagriné.

Elle respira longtemps ainsi, face à lui, sans le voir, pourtant toujours encré dans ses iris cristalisés.
Sa beauté douce et sobre s'éclaira de milles feux, son corps, décombres, s'emoustilla d'embarras et de magnifience noble.
Elle repenti les larmes qui lui venait, ferma les yeux et enfouit sa tête dans la tignasse douce et veloutée du noir.
Les odeurs si trancrivaient, comme s'il avait traversé pays et pays à conquêtes de rien.
Elle y sentait tout, aussi bien les neiges éternelles que le sable roux des vallées éteintes.
L'herbe de la libertée, le froid et la chaleur des appendices monopolisés du temps.
Puis la mort aussi un peu, empreinte de l'amour éreintant d'où elle siègeait.
Sa queue fouetta l'air tendrement, un sourire s'étira sur ses douces lèvres, elle se recula, planta ses yeux dans ses prunelles sombres et magnifiques, s'y délaissa corps et âme.
Alors avec douceur elle titilla du bout du museau cette encolure forte et musclée, l'apostropha des frémissements doux de son souffle.

» Il pleut
» . » Il pleut... ô_O
» Il pleut toujours...

S'il pleut.

S'il pleut.

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