BlackBerry Blacky - Chien : D
Nombre de messages : 2160 Age : 28 PUF : Pocket Date d'inscription : 04/08/2008
Feuille de Personnage Nombre de topics en cours: Mode Rp: Envie de rp *_*
| Sujet: Exercice - décrire un sentiment Lun 2 Aoû - 8:47 | |
| Sujet : On est tout le temps amenés à faire une description (même partielle) des sentiment de nos personnages. Ca égaye le RP, ça donne son intérêt. Pour pas qu'on parte en vrille parce que des sentiments y'en a des tonnes, je vous propose de décrire au choix (autant de lignes que vous voulez) : un sentiment de nostalgie pour un être aimé - la banalité et l'ennui de la vie qui vous amène à vous morfondre et à mieux réfléchir ensuite sur le sens de cette vie - "la première fois que j'ai croisé son regard" : une attraction puissante pour une personne inconnue que vous souhaitez revoir pour rassurer vos ébranlements intérieurs - un désir pur et simple de vengeance. Méthode : Je vous conseille de garder l'imparfait et passé simple pour le moment, et aussi d'écrire à la troisième personne. Vous pouvez vous aider de l'environnement et de l'apparence physique du personnage mais tout doit tourner autour de ce sentiment. C'est votre point de gravité Conseils : Même chose que l'exercice précédent. Abandonnez les phrases toutes faites et extériorisez directement ce à quoi vous pensez, vous aurez à coup spur des phrases géniales. Cherchez la saveur des mots, et les associations inédites. |
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Izaiah Les mots ne vivaient que par eux.
Nombre de messages : 64 Age : 30 PUF : Mikage Date d'inscription : 25/08/2010
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| Sujet: Re: Exercice - décrire un sentiment Mer 25 Aoû - 17:44 | |
| Je m'y essaye :) Je vais prendre la banalité et l'ennui ! Encore un autre. Un matin comme tous les précédents, où mon réveil ne sonne pas parce que je n'ai pas besoin de me lever. Je n'ai pas de travail, personne ne m'attend. Comme tous les matins, je me force à sortir de ma torpeur en repoussant brutalement ma couette et en jetant un regard à travers la fenêtre au dessus du coté de mon lit. Mes yeux s'attardent sur cette ville grise et bruyante, ce paysage qu'ils ont maintes fois explorée, suivant les mêmes personnes qui s'affairent plus bas, dans la rue. J'aperçoit la petite grosse de la boulangerie qui sort fumer sa cigarette devant sa boutique : il doit-être entre midi et midi trente. Plutôt midi, songeais-je en apercevant la voiture jaune poussin du facteur qui passe tous les jours devant mon palier à cette heure là. Comme tous les vendredi, l'école organise une sortie dans les environs et une chaîne d'enfants se tenant la main deux par deux, encadrés par des institutrices se rongeant les ongles et s'arrachant les cheveux d'inquiétude, défilent bruyamment sous mes fenêtres. Le rugissement de la ferrari bleue de l'homme d'affaire qui emprunte tous les jours cette route durant sa pause déjeuner ne me perturbe même plus. Je sais que d'ici une quarantaine de minutes j'entendrais a nouveau le cri éraillé de son moteur tandis qu'il retourne diriger son entreprise. Au moins, il fait quelque chose, quelque part. Je suis sans emploi, je ne vois plus mes amis, trop occupés par leurs mariages, leur travail, leurs enfants. Je suis un quadragénaire au chômage trop paresseux pour changer la moindre chose dans ma vie. |
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