Why always making me repeat ?

Yria' marchait, les feuilles croustillants sous ses sabots amochés, elles avaient d'ailleurs soudainement virées à l'ocre rouge, tantôt jaunies, tantôt orangées à l'allure de jeans vieillient. Elle traversait les buissons, quelques arbres, ici & là, laissez passer par bien des endroits la lumière orangée s'accordant bien avec le paysage automnal. La jument pie éleva la tête vers le ciel & huma l'air frais de la soirée qui venait commencer; une odeur différente des autres, des fleurs séchées au parfum légé & si agréable, cette odeur se différenciait étonnament des autres... Une senteur douce, pas sucrée comme la sienne, mais originale. Finalement, quelques pas plus tard, une silhouette musclée, elle en déduisit, masculine, se divulgua à ses yeux encore douloureux. Ses membres engourdient par le froid, qui serait, bientôt hivernal.

Il

Yria' restait neutre, observait l'étalon qui se tenait devant elle. La brise faisait balancer leurs crins entrmêlés, elle plongeait son regard dans celui de l'étalon, qui visiblement lui aussi c'était plongé dans son univers. Un univers infini, sans limite, aucunes frontières... Plantés au milieu de la plaine, elle restait là, à le contempler avec douceur, c'était comme ci,... Le sentiment était trop dur à décrire, à expliquer. Mais elle se comprennait. Lui la comprenait peut-être, après tout, certains équidés ne se comprennent pas. Ils sont comme les humains. Sauf que... Shlawl Adwyria restait perplexe, elle n'oubliait jamais son passé d'humaine. Ses joies, ses peurs, ses délires, ses fous rires, ses peines, ceci était si complexe à présent. Elle, n'était plus tout à fait Elle. Les branches des arbres dépourvuent de feuilles, s'agitaient, toujours dans un long & aïgue sifflement... Yria' ce décida à bouger. Elle recula, sur un pas de danse, restant, la tête légèrement bêche, s'obstinant à regarder l'étalon au plus profond de son être, comme ci,... Celle-ci cherchait quelque chose. Une qualité ? Un défaut ? Elle détourna son regard qui se posa alors sur un caillou blanc. Quel intêret me direz-vous ? Aucun, vous répondrais-je. Le moment était à savourer. Calme, placide, appaisant, magique.

Calme, placide, apaisant, magique.
La magie du lieu qui troue mon cœur entier,
Fier et sauvage.

Pas d'excès, surtout, surtout pas. Fais attention mon enfant, tu n'as tout de même pas cru qu'un simple regard suffisait ? Magique et sauvage le regard est une chose subtile, et si complexe que toi même, du sang d'ange coulant dans tes veines, ne peux déchiffrer. Prends garde. Soit sauf et souviens toi

Tu ne peux rien contre lui. Laisse ton âme te guider, sa force est toujours sauve. Mais tu n'y est pas encore. Ne l'évite pas. Le pire cache, toujours et pour notre plus grand désespoir, les plus grands agrément, une béatitude à jamais inassouvie

Les jours de neiges sont les plus beaux.

Nos identités personnelles n'ont pas d'importance. Admirez.

Mon regard croisa le sien. La contemplation de l'herbe ne m'étais guère très agréable, je l'avoue, cependant je serais bien obligée au bout d'un moment d'en manger, le seul fait d'y penser me rendais nauséeuse, je la chasser aussi vite que possible de ma tête. Un fin sourire amical se dessina sur mes lèvres ébènes & sèches. Je restais tout de même intriguée par sa façon de parler, de dire les choses, ce qui devait être sûrement normal chez les chevaux, comme pour les humains. Mais pourtant j'avais eu le don de savoir m'adapter aux situations les plus délurées, je ne savais quoi faire ni quoi penser à ce moment.

- Vos paroles sont sages.

Je voulu y ajouter autre chose mais je n'y parvins pas. Je recommençais donc une nouvelle phrase, une affirmation pour être précise, cela me surprennais.

- Ceci est bien drôle... Vous parlez comme nous humains écrivont, n'est-ce pas remarquable ? Enfin, me direz-vous, ce n'est pas très commun de parler comme l'on écrit.

J'esquissais un sourire aimable à l'étalon, puis continuais de l'observer. Mon rythme respiratoire s'accéléra, puis je décelais dans son regard comme une lueur... Une source de vie pétillante.

- Devrais-je vous dire ce que je pense de vous ?

Je restais perplexe & étonnée par la question que je venais de poser. Je ne connaissais pourtant rien de lui... Son nom, son caractère. Comment savoir ce qu'il allait rétorquer ? Et s'il... J'écartais cette dernière pensée qui me vint à l'esprit puis j'attendis.

Je m'exprime à l'instar de certains de mes semblables.

Je vois que mes paroles vous déconcertent. En revanche vos paroles me décontenancent, et dieu seul sait
le peu de choses qui me font cet effet.
Vous avez parlé de 'bipèdes' ? Ils ont depuis longtemps déserté nos contrés, affamés de conquêtes et assoiffés
de pouvoirs; la maladie leur rongeait le cœur. Ils en sont mort. Triste destinée.

Je ne discerne en outre aucun rapport avec votre personne, miss. Excusez mon ignorance; qui doit paraître
si inepte à vos douces pensées.

Je me sentais de plus en plus mal à l'aise qu'il n'y avait à peine quelques minutes. Je snetais qu'il appréhendais que j'eux été humaine quelques mois plus tôt... Je sentais mon courage me planter là où j'étais. Je tressaillis désarçonnée par sa phrase suivante. Je me lançais alors, avec la peur de m'écraser dans mon élan...

- Oui, j'ai été humaine. Mais vous n'avez toujours pas répondu à ma question...

Je restais soucieuse. Mes pensées torturaient mon esprit, l'entravaient... J'essayer d'y échapper mais rien à faire, mon monde restait présent autour de moi, je ne voyais que ça. Lui, une intrigue que je n'aurais su résoudre sans que l'on me le dise. J'étais confuse, je ne savais ni ce que je faisais, ni ce que je pensais. Ma mémoire se controlait toute seule, elle n'avait plus besoin d'aucuns de mes ordres pour retrouver un nouveau passé, ou peut-être un futur ?... Je restais sans voix, je ne savais quoi penser. Que dire dans une telle situation ? J'avais à ce moment tellement changée de façon d'être et de penser, je ne m'en rendais plus compte à présent.
J'avais l'intuition que je devenais de plus en plus étrange que d'autres personnes... Je ne savais maintenant plus, qui j'étais... Je me rendais compte peu à peu que je sombrais dans le délire, dans l'ignorance. Cette sensation me fut désagréable, je m'enpressais de ne plus y penser, mais mon esprit combatif tenait bon. Ma tête allait désormais exploser... C'était fini. Je ressentit une violente douleur au niveau de mon chanfrein, certainement une migraine. Puis je me ressaisis me rapellant que je conversais avec un étalon baie brun.

- Comment vous appelez vous ?

Votre Ame a connu d'autres mondes. Colonisatrice impuissante de notre pauvre espace d'herbes mortes sous
la neige lourde.

Vos remarques judicieuses ... Vous pouvez.

Chaque jour m'anéantis un peu plus.
Chaque heure m'assome un peu plus.
Chaque seconde m'étourdie un peu plus.
Toi, tu me rends joyeuse, c'est bien ça
qui me plait, tu attises mes sens, tu me
réveille enfin de mon coma temporel. Je
t'attendais avec impatience, maintenant
que tu es là, je n'ai plus peur de tout ça.
La vie n'est plus qu'un éternel conte de
fée, et c'est bien ça qui me plait.

Je le scrutais. Le divisageais pour mon
plus grand plaisir. Je ne savais que dire.
Il m'avait laissée bouche bée, restants
perplexes avec indiscrétion à nous c*n-
templer. Et c'est bien ça qui me plait.

A chaque minutes ou nos regards ce
croisaient, je pâlissais un peu plus mal-
gré que ça ne se voit pas, moi, je le res-
sentais.

O

Bien piètre à mon avis.

Mon humble avis