JE PROFITAIS DE CES INSTANTS DE SOLITUDE POUR RÉFLÉCHIR. MES NASEAUX SE POSÈRENT SUR MES GENOUX REPLIER. LES YEUX-MIS CLOS, JE ME DIS QUE JE N'AVAIS RIEN À FAIRE TRAVAILLER DANS MA TÊTE. JE ME LEVAIS, SECOUANT LÉGÈREMENT MA CRINIÈRE. AU MILIEU DES COQUELICOTS, JE TRAVERSE LA PLAINE COMME UN SOUFFLE SANS BRUIT. JE VAIS COMME UNE FLAMME SOUS LA NEIGE BRÛLANTE QUE NUL NE PEUT ÉTEINDRE. ON NE M’A DONNÉ NI ARME NI LARMES À MES YEUX. J’AI L’ÂME DE L’ENFANT ET LA MÉMOIRE DU VIEUX. L’ÉTERNITÉ C’EST LONG QUAND ON MARCHE SANS CŒUR, JE CHERCHE UN AMOUR AU TRAVERS LES TEMPÊTES, JE CHERCHE LE JOUR, JE CHERCHE LA FLAMME QUI VIENDRA M’ÉCLAIRER. DU HAUT DE MA MONTURE SUR DES ESCALIERS DE BRUMES, J’ENTENDS LE CRI DES HOMMES QUI ONT PERDU L’AMOUR ALORS J’ENVIE SOUDAIN CEUX QUI ONT LARME À L’ŒIL, QUI PLEURENT L’OCÉAN À SE NOYER DEDANS. CELUI QUI M’A FAIT VOULANT FAIRE DE MOI L’IMMORTEL. INVINCIBLE IL A FAIT L’ARMURE MAIS IL A OUBLIÉ LE CŒUR, PUISQU’ON A FAIT MON ÂME DANS UN ACIER LINCEUL. C’EST DE L’HUMAIN TOUT ENTIER DONT MOI JE PORTE LE DEUIL. AU HASARD DES CITÉS, AMI PARFOIS JE RÊVE DE CROISER SUR LA ROUTE UNE FEMME DE CŒUR, QUI JUSTE PAR AMOUR PARTAGERAIT SON ÊTRE, METTRE UN PEU DE MORTEL À MA TRISTE ÉTERNELLE.
MES PAS CONTINUÈRENT, TANDIS QUE JE REMARQUAIS CETTE ANOMALIE. A CET ENDROIT PRÉCIS, L'HERBE ÉTAIT COUCHÉE, JE M'EN APPROCHAIS ENCORE UN PEU POUR REMARQUER CETTE JUMENT EN SANGLOT. TOUTE MA CARCASSE SE STOPPA, LA REGARDANT DERRIÈRE MON TOUPET.

JE SOURIS INTÉRIEUREMENT. C'ÉTAIT AMUSANT DE VOIR LES GENS MENTIR, ET ENCORE PLUS QUAND ILS NE SAVAIENT PAS LE FAIRE MAIS ELLE M'ENVOYA UN BON SIGNAL POUR NE PAS M'APPROCHER PLUS DE CE SUJET DÉLICAT. TANT MIEUX, JE N'AIMAIS PAS SAVOIR LES PROBLÈMES DES AUTRES, JE SAVAIS ÉCOUTER, MAIS NE SAVAIS RÉPONDRE, ET ENCORE MOINS CONSEILLER OU CONSOLER.

SUSURRAIS-JE CETTE PHRASE AVEC UNE TELLE INTENSITÉ QUE L'ON AURAIT PU CROIRE QUE C'ÉTAIT UN SECRET.
PLUS RICHE DE SUBSTANCE QUE DE MOTS, UN SENTIMENT PROFOND S'ENORGUEILLIT DE CE QU'IL EST ET NON DE CE QUI L'ORNE CE NE SONT QUE DES MISÉREUX, CEUX-LÀ QUI PEUVENT DÉNOMBRER LEUR BIEN. MAIS MA TRISTESSE A GRANDI À TEL POINT QUE JE NE PUIS COMPTER LA MOITIÉ MÊME DE MA RICHESSE.

LA JUMENT, AVAIT-ELLE HÉRITER D'UNE BIEN TRISTE FLAMME DANS SON REGARD. MOI, LA VIE ME L'AVAIT IMPOSER. CES TÂCHES, QUE LE MONDE VOULAIT ÉVITER NE VOULANT PAS VOIR À QUOI POUVAIT RESSEMBLER LA MORT. ALORS QUE MOI, SI JE POUVAIS MOURIR, CE SERAIT PAR SIMPLE CURIOSITÉ DE SAVOIR CE QUI NOUS ATTEND APRÈS LA LUMIÈRE AVEUGLANTE QUI SIGNIFIE TOUT. MAIS TU M'AVAIS VOLÉ MON ÂME, VOLÉ MA MORT, MA VIE, MON TOUT POUR ME RENDRE ÉTERNEL, TEL LE PHOENIX. IL A DIT "JE SUIS LE DIABLE, FISTON, VIENS AVEC MOI ET NOUS CRÉERONS DE NOMBREUSES TEMPÊTES". IL M'A OFFERT L'UNIVERS, MAIS DANS MON COEUR IL Y A L'IMAGE D'UNE FILLE. CERTAINS DISENT QUE L'AMOUR EST UNE MALÉDICTION, CERTAINS DISENT QUE C'EST UN VOLEUR, MAIS ELLE EST MA MAISON. ET ELLE EST AUSSI UNE PARTIE DE CE COEUR BRISÉ, MAIS TU VOIS, LES OS BRISÉS SEMBLENT TOUJOURS SE RÉPARER. JE GOÛTERAIS AUX LARMES DU DIABLE, BOIRAIS DANS SON ÂME, MAIS JE NE T'ABANDONNERAI JAMAIS.

MON VISAGE DE GLACE, DES IRIS NOIRS AUX ÉMOTIONS INVISIBLES, AUCUNES FLAMMES NE VIVAIENT DANS MES YEUX. MON COEUR BATTAIT DOUCEMENT LE TEMPO DE LA VIE.

BWAAAH, JE FIS LA MOUE, POURQUOI ME DISAIT-ELLE "VOUS" ?

"ENCHANTÉ." LUI REPONDIS-JE AVANT DE RAJOUTER "TU PEUX ME DIRE ´TU`."

PUIS UN SOURIRE SE DECROCHA DE MES LEVRES, ELLE SEMBLAIT TRES PASSIONNEE PAR LE FAIT QUE J'ETAIS UN HOMME POUR ME DIRE QUE JE FAISAIS PARTIT D'UNE LEGENDE. M'ETAIS-JE VRAIMENT FOUTU DANS UNE LEGENDE ?! C'ETAIT UNE QUESTION QUE JE DEVRAIS POSER A MON AMI, ME DIS-JE EN NOTANT LA CHOSE DANS LE COIN DE MA MEMOIRE.

"J'EN AI AUCUNE IDEE", REPONDIS-JE DE MON SOURIRE TRIOMPHANT.

MON REGARD LA SCRUTA TOUT AU PLUS, SES YEUX AVAIENT CESSÉ DE PLEURER ET JE DECROUVRIS D'ELLE UNE PERSONNE PLUTOT INTERESSÉE. SI JE POUVAIS LIRE DANS LES PENSEES...

Un sourcil abaissé, et mon visage qui tirait une moue. J'allais lui narrer mon passé.

"Je se trouvais devant la glace, arrangeant mes cheveux. je m''était habillé comme à mon habitude. Dans mon appart', la musique était mise assez forte pour que tout le son soit propagé dans les diverses pièces. l'eau se mit à couler, je me rinçait les mains, avant de regarder ma montre et de me diriger vers la porte d'entrée. Je dévala les escaliers, sautant quelques marches. Je sortit dehors, me dirigeait vers la route, tandis que la voiture de mes potes arrivait au même moment. Nous pouvions entendre que la musique était à fond dans l'habitacle. J'entra dans la petite golf, à peine la porte fermée que les pneus crissèrent déjà. Nous étions arrivés à l’open aire. Des tantes se dressaient un peu partout sur l’herbe, et un peu plus loin, la scène. Déjà foule s’était posé devant les barrières. Nous attendimes 2heures complète. Le terrain s’était remplis de divers gens, buvant bière et vodka, redbull. certains fumaient cigarette, joint. pour faire passer le temps, nous avions bu, certains étaient joyeux, et certains complètement fait. Moi, n’étais pas encore sous l’emprise de l’alcool, mais quand je finirais mon verre de vodka, je le serait, je le savait. Le concert d’Offspring allait commencer, j'avais finit son verre, il tenait mal sur ses deux jambes. Je bascula sur le sol, dans les vapes. J'entendis mes copains s’affoler autour de moi, mais je ne pouvais parler, ni bouger, ni voir. Une sorte de coma. J'eus peur, très peur, avant de sombrer…
Mes paupières s’ouvrirent. Je vus flou au début. Je cligna à nouveau les yeux, et vu plus claire. Je remarqua l’herbe qui était plus flash, comme le jaune des fleurs. J'étais étonné, encore des fleurs ? n’avaient-elles pas été massacré par les piétinements du concert ? Je m’affola à nouveau, je n’avais plus de notion du temps. Je voulus se lever, mais ne pus. Je regarda alors mon corps. Quatre sabots, une queue, Je sentais la puissance qui coulait dans mes veines, mais Je fus prit encore plus de panique, jusqu’à ce que Je me calme. Je entendait la mer, Je pensa alors que c’était un rêve, j'habitais trop loin de la mer. Alors en reprenant ses esprits, Je me dit de jouer le jeu, que je serais un équidé une nuit, mais je ne m’attendait pas que cette nuit durerait une vie, je ne le savais pas encore."