- Cannibal Instinct -

Dans les hauteurs le soleil du matin a réchauffé l'atmosphere mais, en redescendant il retrouve un air frais et vif. Parfois il a encore chaud au visage quand ses jambes sont déjà dans le froid. La terre n'avait pas retrouvée sa stabilité sous ses pieds quand il marchait. C'est seulement en trottant nerveusement que le sol lui paraissait plus solide. Et donc il trotta a vive allure dans la belle lumiere mouchetée par les branches, le chemin parfois strié par l'ombre des troncs dans le soleil bas.
Plus tard, Hannibal Lecter se stoppa, aussi immobile qu'un personnage de tapisserie médievale. Il était là, debout dans les feuilles fanées sur le versant qui dominait la riviere en bas du massif. il perçut nettement l'odeur des feuilles en décomposition, réhaussée d'un soupçon de cannelle, et celle des glands pourrissant doucement sur le sol, et celle à peine marquée de crottes de lievres à quelques metres, et dans le sous-bois les effleuves musqués d'une dépouille d'écureuil qu'il venait de pietinner et de deguster par la suite.
Ces paupieres étaient close, sa respiration reguliere et animée par le rauque sifflement de ses poumons d'acier, faisant régner une ambiance morose et stressante, sourcils levés. Puis comme doté d'un volonté autonome, la pointe effilée de sa langue apparut, tel un minuscule serpent rosé qui aurait cherché à s'extraire de son visage. Sans changer d'expression, les yeux toujours fermés, comme en transe, il se pencha lentement en avant, ne se laissant guider que par son odorat. Sa langue saisie les dernieres goutelettes de sang qui degoulinaient de ses levres gercées pour ensuite regagner ses quartiers. Ses levres remuaient doucement, comme s'il savourait encore la petite chose. Il prit une longue bouffée d'air, s'interdisant de la rejeter pendant un long moment.
Un des anxiomes de le sciences du comportement veut que les vampires soient des etres attachés à un territoire, alors que les cannibales, au contraire, parcourent le pays de long en large. Hannibal Lecter, en tout cas, n'était guere attiré par la vie de nomade.
Son corps couvert de cicatrices et de vieilles taches de sang fremissait a chaque brises. Ses naseaux étaient dilatées et captaient toutes les odeurs des environs. Il attendait là, preparant avec minutie sa prochaine attaque, s'interrogeant sur sa prochaine proie. Il était revenu et avait bien l'intention de le faire savoir, sa soif de vengeance toujours plus grande.

Mourir pour le pouvoir;
et se fonde dans la poussière de l'éternité.
Pas de reconnaissance.

Une douce brise descendue surement d'un printemps lointain dans les esprit comme dans le temps soufflait,
douce et tragique entre les hanches fines et délicates d'un mâle brun chocolat. Ses yeux mordorés brillants
des quelques larmes qui les humectaient, contre le vent sec et frais. La terres meuble se soulevait itérativement
sous ses sabots lisses et poussiéreux. L'encolure relativement basse, les crins emmêlés, il marchait d'un bon pas,
glissant tout de même de tmps à autres du fait de la pente sourde. Quelques cailloux roulaient jusqu'en bas. Une
fragrance forte, plus forte que celles des troncs moussus et pourrissant, plus forte que le mélange savant de
terres et de feuilles mortes, plus forte et plus profonde que l'air pur du paysage montagneux s'insinua
sournoisement entre les naseaux de l'étalon qui se pincèrent aussitôt de dégout.
Crooked Smile s'arrêta aussitôt, une grimace au bout des lèvres, la tête haute, cherchant aussitôt la source de
l'odeur; pour la fuir si l'occasion se présentait. Elle ne se présenta pas.
Un mâle gris imposant, à l'air sale et désagréable se tenait plus bas que lui. Au milieu des arbres nus, ombre
parmi les ombres. Le temps suspendit son souffle.

Ca faisait longtemps =D Re-bienvenue <3

Dans ses pensées les plus profondes, il se souvena. Un souvenir qui refit surface, cette jument noire, fine au regard envoutant du nom de Self Deception. Elle. Les yeux noirs de Lecter s'écarquillerent en pensant à Elle. Des étincelles montées du plus profond de ses pupilles fusèrent autour de son visage reflété en lui. Bien aprés qu'il ai repensé à Elle, il conservait cette image d'Elle complète, parfaite, qu'il fondit a une autre, Gleam Shadow, et ils les compressa toutes les deux jusqu'à ce que de nouvelles étincelles jaillissent litteralement de leur noyau fusionel et emportent leur image unique vers l'Ouest, dans le ciel.
Deux années environs s'étaient écoumées depuis l'époque où il avait hanté ces lieux pour la derniere fois, mais le décor lui parut inchangé. Revoir cet endroit, celui qu'il avait decouvert en premier, où il avait commencé à exercer ces horreurs n'éveillait en lui aucune émotion particuliere. Hannibal Lecter ouvra les yeux, senta parmis ces odeurs de charogne une bien differentes. Ces oreilles se plaquerent aussitôt contre sa nuque récement bléssée. Une des oreilles de Lecter avait sa pointe coupée, l'autre de multiple cicatrices. Il observa les environs. Plus loin se presenta à ses yeux un inconnu, un mâle couleur brun chocolat. Son appetissante odeur se porta jusqu'aux cavitées nasales d'Hannibal. Mais il ne bougea pas, restant debout sur ses membres mutilés, le fixant, attendant une quelconque réaction de ce dernier.

Merci Beaucoup <3

( Puis-je me joindre à vous..?

)

(Oui Oui, viens. C'ets ouvert à tous le monde ^^')

(Merci beaucoup, en passant, Hannibal est le grand-père de Mean Look

)

*Comment puis-je résister à la tentation du danger..?

La brise matinal soufflait son murmure d'une manière réconfortante sur les arbres qui avaient perdu leur feuilles depuis longtemps. Seul l'ombre des massifs paraissait assez imposante pour impressionner un petit bout de cheval qui avançait d'un pas assurer et explorateur. Il jetait des regards furtifs sur les environs, afin d'essayer de détecter l'odeur d'une présence quelconque. Ses oreilles pivotaient de tout côté. Mean Look voulait à tout prix capter un son, un seul tout petit son qui lui indiquerait que quelqu'un n'était pas loin. Ce matin, à son réveil, l'habituel chaleur de sa mère n'avait pas été présente. Il s'était donc levé, indifférent, en partant jeter un oeil autour de lui. Le poulain bai brun se fichait d'être en danger, en faite, celui-ci l'attirait. Alors qu'il se mit au petit trot, un vision d'horreur s'afficha devant ses yeux noisettes: Un écureuil qui semblait avoir été mutilé par une certaine bête sauvage. Ses oreilles soyeuses se plaquèrent sur sa nuque.

Qui était donc assez horrible pour attaquer une petit chose aussi mignonne? Un...cannibal..? Son père peut-être. La silhouette de feu avait pourtant semblé si gentil avec lui. Seulement, sa mère lui avait un jour dit que ses nombreuses cicatrices qu'elle avait au garot avait été produite par cet étalon qui était son géniteur: Creepy Nightmare. Il ne l'avait vu qu'une seul fois, et cela remontait à des mois. Mean n'était pas un poulain comme les autres. Non, il était assez intelligent pour son âge, et l'aventure lui semblait attirante. Alors qu'il détournait enfin son regard du cadavre, des odeurs d'équidés lui monta aux naseaux. Le jeune s'avança jusqu'au bort d'une pente. Un étalon chocolat semblait être fixé sur quelque chose. Alors qu'il descendait la pente au petit galop, Mean Look étouffa un hennissement d'horreur. Le cheval gris sale qui se tenait un peu plus bas avait les lèvres d'un rouge sang, comme si il venait de dévoré une proie...

L

~~Eh oui, il fallait bien se la péter de temps en temps~~

L

If you were there;
Beware.

Un frisson parcourue le dos du mâle brun, le faisant déraper dans les feuilles mortes. Le ridicule ne tue pas.
Pas à ce point. Quelque chose de sournois et de retors émanait du grand mâle aussi immobile que lui. Les yeux de
Crooked Smile ne pouvaient se détacher du gris. La peur tout à coup s'insinua. Vicieuse et acide. Sentiment peu éprouvé. Comme quelque chose qui allait et venait qui ne faisait à la fois qu'avancer et qu'il lui plantait les sabots
dans la terres. L'étalon si fière et pédant; tant de prétention qui ne servaient à rien, strictement à rien; il du se
rendre à l'évidence : il avait peur. Lui; oui lui avait une envie plus que tout de s'enfuir, prendre ses jambes à son
cou. Qui l'en empêchait ? Il avala douloureusement sa salive se détestant pour ce courage qui ne lui était pas
passé dans le sang lors de sa création. Création d'ailleurs qui avait l'impression déjà fait et toute prête, une certitude
en fait, d'être prochainement détruite. Un gout de bile passa sur sa langue, lui laissant une grimace décomposée
sur le visage. Il serra la mâchoire.

Derrière lui, des bruits de pas se firent entendre, ténus puis de plus en plus présents dans le silence qui
s'épaississait. Deux pas très légers comme leurs odeurs d'ailleurs. Une odeur de jeune; que faisait une chose
si fragile sans sa mère ? Qui n'était définitivement pas l'autre équidé; jument qu'il avait déjà vue. Où ? Aucune
idée. Sa mémoire était paralysée. Les souffles des quatre chevaux se firent tout-à-coup plus forts et rapides;
les cœurs s'accélérant de même.

(Hannibal Lecter est Grand-pere ! Qu'elle bonne nouvelle =D)

La bête aux airs malsain ne bougea toujours pas. Tandis que le sang continuait à ruisseler de sa nuque et tombait avec un grésillement de friture sur son corps transpirant d'excitation. Son odorat sut lui indiquer l'arrivée de deux autres équidés en plus du mâle déjà present. Un poulain, qui paraissait bien sur de lui, parfaite petite chose, une chair tendre, jeune, encore bien fraiche, insouciant du danger qui le menaçait. Puis une jument, grise, belle et fort appetissante. A cet instant un silence craintif entourait les chevaux. Hannibal Lecter patienté avec le flegme d'un python. C'est seulement maintenant, aprés un coup d'oeil furtif que le mâle émit un grondement provenant du fin fond de sa cage thoracique. Ses yeux d'un noir absolu bordé de rouge observaient chaque détail de cette scene. Le silence était à présent romput. Il s'appreta à savourer un gland pourrit. Il le porta à sa bouche, les naseaux palpitant de son arôme, de son gout amer. Il se demande alors si il va l'engloutir d'une seule et délicieuse bouchée ou en prendre une moitié seulement pour savourer plus longtemps. Il referma ensuite les yeux, le temps que la brise vienne l'effleurer et le faire fremir. les yeux clos, il se retira dans le calme apaisant de sa memoire, un edifice qui recele plus de beauté que de laideur, en son sens. Lecter serait capable de faire parler la langue de l'Etoile aux levres de bronze s'il en avait envie, mais aujourd'hui il a seulement le désir de les contempler, du moins pour le moment, tant que son cerveau ne lui a pas dictée l'ordre d'attaquer.
Il y a au moin un point sur lequel nous nous retrouvons avec lui, Hannibal Lecter : Sous les voûtes de notre coeur et de notre cerveau, le danger guette. Toutes les alcôves ne sont pas accueillante, baignées de lumiere et d'air frais. Comme celui d'un donjon medieval, le sol de notre esprit est parsemé de trous béants, oubliettes fetides qui sont des puits d'oubli.
Le mâle reprend sonc souffle puis se remet à respirer de façon irreguliere. Nous entendons monter de lui l'ébauche d'un cri perçant qui s'interromput brutalement. Le silence est denouveau maitre.

[Elle peut ?]

* Pas un jour sans que tu n'envahisse mes pensées, très cher.

Self deception était là, posée immobile, à observer tous ces chevaux, là, au loin. Elle l'avait reconnue. car aucun autre ne lui ressemblait .Il était unique, inégalable. Ses yeux se voilaient alors d'une mince couche cristalline. Et tous ses fins membres se mirent à trembler. Elle aurait tant voulu se lancer dans un galop infernal, puis fourrer ses naseaux d'ébènes dans sa crinière grisâtre emmêlées. mais au lieu de ça, elle resta là, immobile, sans bruit. Car elle avait si peur de sa réaction. Et au fond, très fond d'elle même, elle lui en voulait. D'être parti ainsi, sans même l'avoir avertie, sans elle. Il l'avait laissé seule, à elle-même.

Alors, elle se mit à marcher, tranquillement en sa direction. tremblant de tous ses membres. Et pleurant, son regard envoûté, complètement rivé sur lui, sans pouvoir se détacher de sa silhouette imposante.

L

Quelle c*nne celle là x)

Sauve moi. Vite, donne moi la main. Enfuyons nous de ce monde absurde.

E

*Je n'est pas l'instinct du cannibal, mais j'ai celui de l'innocent.

L'étalon chocolat semblait avoir peur. Pourtant Mean Look ne voyait pas pour quel raison. Bon d'accord, il était peut-être cannibal, et alors..? Le jeune regarda le mâle d'un oeil interrogateur, lorsqu'une jument pommelé fit son apparition. Sa silhouette gracieuse s'arrêta près de lui. Il leva les yeux vers elle. La pommelé semblait aussi appeuré que l'étalon. Mais pour qu'elle raison..? L'innocence du poulain l'aurait mené à la mort si une nouvelle masse n'était pas apparut près de lui. Une jument noire, à l'air mélancolique. Bizarrement, elle lui disait quelque chose. Elle possèdait une légère odeur qui lui rappelait son père. Peut-être que... Sans oser la regarder en face, il fit quelques pas dans sa direction. Mean jetta un coup d'oeil à la silhouette sale qu'il prenait pour un cannibal. À cet instant, il fut saisit d'un tremblement de terreur.

Le jeune courut se réfugier derrière la noire qui restait toujours immobile. Bien qu'il ne la connaissait pas, elle ne semblait pas méchante. Où était donc sa mère..? Pour la première fois de sa jeune vie, il souhaitait qu'elle apparaisse à ce moment précis. Sans s'en rendre compte, il s'était collé sur le flanc de l'inconnue. Elle lui semblait étrangement familière. Son petit corps toujours secouer de tremblement ne pouvait plus bouger. Il était comme prit d'une subite paralysie. Son coeur cognait fort dans sa poitrine, c'était comme-si qu'il aurait voulut sortir avant de répendre son sang, à la plus grande joie du gris cannibal un peu plus bas. La panique montait en flèche à l'intérieur de Mean Look, seulement ses membres refusaient de lui obéir. Alors, il se contentait d'observer les équidés présents autour de lui...

Toutes ces odeurs se melées mais une se departageait bien des autres. Une odeur bien particuliere qu'Hannibal pourrait deceler parmis mille. La sienne, son odeur à Elle. Elle qui le connaissait peut etre mieux que personne maintenant que Gleam Shadow n'était que trés peu présente. Il ne la regarda pas. Il ne voulait pas. Il avait était lâche, mais c'était bien tipique de Lecter, infidèle, égoiste, malsain, on pourrait lui trouver tous les defauts du monde. Ses yeux avait des reflets rougeatres certes, mais ils ne brillent pas comme des braises dans la nuit afin de preserver son obscurité totale. Son esprit peignait les tenebres de couleurs, une tonalité médièvale empreint ses pensées. Lecter plissa legerement les yeux afin de mieux l'apercevoir, de ne voir plus qu'Elle. De son globe oculaire gauche privé de paupiere il put se rappeler comme elle était belle. Il entendait encore sa voix qui l'avait jadis raillée, comme agréssée et poussée dans ses dernier retranchement, car sa voix était d'une tel douceur, cette voix qui avait perdu l'habitude de s'elever resonnait encore dans ses rêves. La respiration de son poumon d'acier repris doucement, toujours de façon irreguliere. Lui même ,e savait pas comment il allait reagir si Self Deception l'approchait. Mais par contre, il savait trés bien se qu'il allait faire si un des autres chevaux s'approchait de trop prés ou venait à le sous-estimer.
Le poison coulant dans ses veines, venant intoxiquer son cerveau à chacune de ses pulsion machiavalique, ne s'était pas encore déversé. Il était pour l'instant assez calme, bien que son corps était transpirant d'excitation, le seul gout du sang qui reposait encore sur ses levres le mettant en transe.

Les larmes s'étaient tranquillement asséchées & ses tremblements s'étaient estompés. Elle n'avait pas bougé depuis, elle se contentait de le fixer intensémment, droit dans les yeux. Son regard n'était pas plein de douceur. Il était plutôt étrange. À la fois plein de questionnement & de remords. Plein d'amertume & de haine. De rancoeur, surtout. Elle n'avait guère prêté attention aux deux chevaux pétrifiés, venue ses réfugier derrière ses flancs amaigri par l'attente & la peur. Anéantie par la solitude & l'inquiétude.

Tu es donc toujours en vie.

Pour la première fois depuis leur toute première rencontre, elle le tutoyait. Sa voix n'était pas d'un douceur incroyable, mais plutôt d'une sévérité inhabituelle. Elle le suppliait du regard, de s'expliquer un peu, juste pour qu'ils soient tous les deux, comme avant. Presque heureux. Puis, les larmes se mirent à couler à nouveau. Et elle avanca vers lui, le fixant toujours aussi intensémment. Puis elle s'avance vers lui, les dents serré, le coeur gros comme une baleine. Une fois ses naseaux collé aux siens, elle se mit à lui touner autour, les oreilles plaqués contre sa nuque. Elle était bien de mauvaise humeur, ce qui était plutôt rare dans son cas.

Pourquoi es-tu parti sans prévenir! J'ai du vivre seule, avec un poulain, plus d'un ans ! Tu ne m'as même pas avertie de ton départ, je techerchais partout, je t'attendais chaque jour,chaque nuit! As-tu ne serait-ce qu'un peu de pitié pour moi, Hannibal ?! J'étais morte de trouille, j,étais sure que tu étais mort, que plus jamais je ne te reverrai !

Elle s'était alors arrêté, face à lui, les larmes ruisselant sur son visage meurtri. Elle recommencait à trembloter, tout ses sentiments s'entremêlant. Alors elle se jetta sur lui & enfonca ses dents dans son oseophage avec rage.

Cours,
cours aussi loin que tes jambes t'emporteront.

L'air devenait proprement électrique. Le frêle poulain baie s'était réfugié derrière une jument noire qui venait
d'arriver. Puis sans crier guard, le corps raide, ses yeux noirs noirs remplies de fureurs elle se précipita sur le
monstre, la gargouille vivante pleine de sang et de cicatrices boursouflées, une oreille coupée, des dents jaunes,
les lèvres craquelées rouges d'un sang qui ne lui appartenait pas. Elle se colla contre lui, lèvres serrées oreilles
plaquées sur sa nuque d'ébène; puis sans prévenir, elle sauta à sa gorge. Violence inouïe sortie d'un être qui n'en
avait pas l'apparence. Fureur soudaine.
Notre mâle chocolat, surpris par la scène qui venait d'avoir lieu sentie revenir ses jambes et son cerveau se
remettre en marche lentement. La jolie grise qu'il avait rencontrée au cimetière l'autre fois, les yeux remplis d'un
espoir qui avait disparu aujourd'hui se tenait à un mètre ou deux de lui. Il s'approcha d'elle sans quitter les deux
chevaux pris de frénésie des yeux.

C

(Je crois qu'on m'oublie.

)

*The last time I freaked out, I just kept looking down.

Il avait sentit la noire décollé. Mean Look la suivait du regard. Que s'était-il donc passé..? Elle semblait être sur le point d'exploser de colère. Évidement, c'est se qu'elle fit. Le jeune tremblait de tout ses membres, comment pouvait-il sortir de là, personne ne l'avait remarqué. Son regard passait de la jument noire et du cannibal & des deux autres qui l'avait à peine vu. Mean en avait assez. Il se mit au grand galop, tête baissé et fonça sur l'étalon gris sâle qui avait fait de la peine à la gentille jument noire. Oui, bon, elle n'était pas si gentille que ça, puisqu'elle venait de le mordre. Enfin. Il était assez grand maintenant, Mean était tout à fait capable de se battre. T'es qu'un méchant m'sieur. En plus, tu empestes. C'était sortit tout seul. Le jeune avala sa salive avec difficulté. Cependant, il ne regrettait pas ses paroles, peut-être qu'enfin quelqu'un le remarquerait. Avant d'être la cible d'une quelconque attaque, le poulain alla se réfugier quelques mètres plus loin. Il savait, tout de même, que la distance n'empêcherait pas la masse grise de lui donner une bonne leçon, ou même de le tuer. Reprenant un peu d'assurance, Mean Look fit un pou deux pas dans sa direction. Le ''M'sieur'' n'avait pas encore réagis. Qu'est-ce que t'as, grand-père..? T'es trop vieux pour marcher..? tu sais, moi les cannibals, sa me fait pas peur. Sa robe bai n'avait pourtant pas encore de cicatrice. On aurait dit que le jeune cherchait à en avoir. Lorsqu'il était en danger, il pouvait devenir assez mal poli, surtout devant ceux qu'il ne fallait pas importuner si on tenait à notre vie. Sa voix de petit effronter lui rappelait lui-même quelqu'un. Quelqu'un qu'il n'avait pas rencontrer souvent. Le vent se mit alors à souffler sur le petit bout de cheval. L'odeur de tout les chevaux lui frappa alors les naseaux. Celle de la pommelé ne lui disait rien du tout, comme celle du grand mâle chocolat. Bien sûr, il y avait l'odeur de la jument noire qu'il avait l'étrange sensation de connaître, et celle du gris... En mêlant les deux, cela donnait presque la senteur de la silhouette de feu. Sans s'en rendre compte, Mean Look s'était écrié: Papa..! L'écho résonna longtemps dans les massifs...

Elle s'approcha que fallait il qu'il fasse ? Lui même n'en savait rien. Il s'était toujours sentit comme impuissant face à Elle, pourquoi? Lui même n'en savait rien. Tous ces mots fusionnaient les uns avec les autres mais Hannibal n'en capta qu'un sur deux, comprena tout de même bien le sujet de la conversation et donc la colere de la Belle. Hélas Lecter lui n'avait aucun remors, il était ainsi, la peine et la tristesse il ne connaissait pas. Il avait toujours vécu dans la haine, le sang, rien ne l'atteignait. Celle-ci s'approcha donc et lorsqu'elle vint coller son naseaux contre les siens, le mâle n'apprecia guere. Il chopa de ces dents de carnassier la naseaux gauche de la Charmante s'en se poser de question. Il plaqua son chanfrein contre le sien, avec violence, serrant toujours son naseaux, laissant un fin filet de sang couler sur ses levres. Puis il replique a sa premiere phrase.
"Pour le meilleur, mais surtout pour le pire."
Il la regarda, d'un regard bien etrange mais qui parlait beaucoup. Ainsi il lui fit comprendre qu'il ne servirais pas d'elle comme repas, bien que l'ingurgitation de l'autre est la plus belle preuve d'amour, qu'il ne voulait pas lui faire de mal et qu'il avait toujours eut du mal à controler ses pulsion. Il la serra encore, son regard toujours plongé dans le sien, comme si il lui disait bonjour, d'une façon bien mesquine. Il la relacha ensuite, fit un pas en arriere. Il aurait voulu repondre à toutes ces belles paroles qui suivaient, mais rien ne sortie, pourtant les mots, les phrases venait hurter son cerveau, mais rien ne voulait arriver à sa bouche. Alors, il se tut. Il avait oublié combien son parfum était agréable, il continua de la sentir, même a quelques centimetres d'elle, ses cavités nasales en furent rejouies.
Là un petit impertinant vint derranger la bête. Quel audace ! Hannibal Lecter avait toujours eut horreur des poulains, pouah, quoi de plus repugnant. Et ces dames toujours à leur petit soin, comment peuvent-ils devenir de vrais étalons. Lecter avait donc infligé une tout autre education à son fils, bien qu'il n'était que trés peu present pour celui-ci, les seule fois où il le croisait c'était pour le faire combattre, faire de lui un mâle. Bref.La petite chose arriva et vint se confronter a Lecter. Malheureusement il n'avait aucune pitié et n'hesiterait pas une seconde à écraser ce morveux, afin que le lieu soit plongé dans un concert infernal de cris, de gemissement, de suppliques bredouillées, un niveau sonore qui pourrait vous glaçait le sang si il le fallait, ces cris qui sonnait l'heure du déjeuner pour Hannibal Lecter et toute les créatures des sous-bois.
Lorsque le petiot lui fonça dessus, Lecter ne bougea pas d'un poil, il faut dire qu'il pesait lourd le gros (xD). Il saisissa le poulain par la gorge et le balança 9 metres plus loin. Une fois celui-ci au sol, la gorge ensanglantée, lecter se positionna juste au desuus de lui, ses quatres vilains membres faisant le tour de son mediocre petit corps. Un mélange de bave et de sang coula sur le visage du petit, laissant la puanteur infester les lieux. Qui pouvait savoir ce qu'il allait faire maintenant ? Lui même n'en savait rien. Il n'agissait que sur de simple pulsion, possédé par cette même envie, ce même désir...

*Tel père, tel fils.

Depuis belle lurette qu'il n'avait pas revu son très cher fiston. Il était là à marcher tranquillement, quand il avait entendu ce hennissement plaintif & suppliant. Légèrement sur-aïgue. Les oreilles pointés en directions de ce hennissement, il se mit aussitôt à galoper, sans la moindre hésitation. Allongeant ses foulées un peu plus chaque fois, le vent fouettait dangereusement ses crins déjà emmêlée par ses nombreuses péripéties. Il foncait à toute allure, n,étant même pas certain d'où il allait & pourquoi. Mais il continuait de galoper à toute allure, martelant le sol recouvert d'un épaisse couche de neige d'un blanc vierge.

Puis là, il les vit tous. Tout ces chevaux réunis, quelques uns mort de peur devant cet étalon si imposant, malgré son âge qui s'accumulait. Et il vit sa tendre mère, qu'il avait, devait-il avoué, négligé. mais le pire fut lorsqu'il apercut son fils & son père. Son père semblait prêt à l'écraser sous le poids de ses sabots fendus par leur immenses travail. Ou peut-être allait-il simplement pénétrer la chair du jeune de ses dents jaunies par le temps.

Sans réfléchir, il s'avanca & vint se poster face à cet étalon que toujours il avait idolé. Ses muscles étaients complètements tendus & sa robe de feu étaient recouverte de sueur. Les naseaux dilatés, ses poumons s'empressaient d'avaler tout l'air disponible, sous sa repsiration irrégulière. il fixait son géniteur, sous un regard totalement impassible. Jamais, non jamais il n'avait été aussi envahit par la haine & l'adrénaline.

C'est mon fils, que tu tiens là.

*Ce soir, j'ai le coeur gros comme un hippopotame. J'ai terriblement mal. Tu es parti, alors je suis seule. J'ai l'impression que plus jamais nous nous reverrons. Le pire, c'est que tu es parti, sans me dire aurevoir. Sans un adieur, sans un calin. Tu t'es éclipsé, me laissant seule face à cette interminable solitude. Alors je pleure & je t'en veux. Mais au fond, je ne fais que réaliser à quel point la vie était belle, quand tu étais là, avec moi. Je t'aime, alors ne repars pas.

Elle s'éffondra. Encore une fois. Comme toujours, elle craquait sous la pression qu'on lui imposait. Il lui avait tant manqué. Elle espérait des retrouvailles heureuse, un conte de fée, au fond. Loin de la triste réalitée. Alors elle céda sous le poids de la tristesse, se retrouvant sur les genoux. Ses naseaux s'étaient collées sur la neige, contrastant dangereusement avec sa robe d'ébène. Elle tremblait encore & toujours. Même son souffle irrégulier tremblotait. Tout son être cédait sous la pression & la panique. Elle pleurait & laissait échapper des couinement totalement audible. Elle s'abandonnait. Si c'en était ainsi, aussi mieux crever. Toujours ainsi sur les genoux, elle laissait toutes ces larmes valser librement sur ses ganaches attristée.

...quand te décideras-tu ?

Ce fut la seule chose qu'elle eut dites qui fut comprenable, entre deux sanglots. Oui, quand se déciderait-il enfin à l'aimer ou à la détester? Peu importe son choix, qu'il cesse de jouer avec son coeur. Car bientôt, elle n'en pourrait plus. Bientôt, s'il ne tenait pas assez à elle, elle partirait. Et ce, sans lui.

Invité

La petite chose tremblottait entre les quatres sabots de Lecter, quand ce dernier entendit les plaintes de la jument noire. Hannibal dirigea son oeil gauche depourvu de paupiere en sa direction, Elle s'était effondrée sur le sol qui presentait une epaisseur etonnante, sur cet humus encore humide de la rosée matinale. Hannibal Lecter ne pris même pas la peine de saluer son fils, remarquant a peine sa présence tellement il était omnibulé par la Belle. Il laissa donc filer le petit morveux pour se diriger vers Self Deception, son regard venant ecorcher sa robe d'ébène. En route il saisit les quelques fines paroles qu'avait laissé echapper la jument avant de s'assoupir. Il continua de s'avançer a petit pas, boitillant legerement du posterieur gauche. A présent il n'était plus qu'à environ deux mêtres d'Elle. Il ouvrit la bouche pour prendre une courte boucée d'air en essayant de faire concorder sa respiration avec les chuchottements de son poumon artficiel. Il attendit ensuite une vingtaine de minutes, le temps que la pompe à oxygène reprenne un rythme cadencé ne s'accordant pas avec sa demarche. Il se rapprocha encore d'Elle. Un air glacial s'echappa de ses naseaux et vint rafraichir le doux visage de sa Belle. Il se pencha vers Elle, s'appretant à murmurer quelques mots à son oreille. A cet instant le temps semblait s'être arreté.
"Mon coeur ne me revient pas, Hélas il est resté là-bas."
Les yeux de Lecter étaient plongés plus loin que le monde réel, ils semblaient s'interroger dans un confus murmure. Ils étaient attirés par la jument noire. Hannibal Lecter lui déposa une simple léche rugueuse et ensanglantée, discrete sur le chanfrein pour se retirer ensuite. Il fit un multitude de pas en arriere, son regard toujours rivé sur Elle.

Mean Look ne sentait plus son encolure. Il se leva seulement pour faire quelques pas et s'écrasa par terre dans une plainte aigu. Le méchant malodorant l'avait amoché. Tout se qu'il avait perçu s'était une voix grave qu'il avait vite reconnu. Dans un sanglot il appela celui qu'il avait toujours nommé la silhouette de feu:

Papa... Papa...

Ses gémissements couvrait à peine les paroles du gris qui avait faillit le tuer, mais les autres chevaux l'avait sûrement entendu.

...

Le vent avait porté à elle l'odeur de son fils, mais aussi celle de lui. De son lui. Plusieurs autres chevaux semblaient être la, mais elle s'en fichait. Sweet Vanilla huma encore une fois l'air autour d'elle et s'élança au galop lorsqu'elle perçue l'arôme inquiètante du sang. Étant fille de champion, ses membres la portèrent très vite jusqu'à l'endroit où elle vit son bébé. Il était allongé par terre, l'encolure ensanglanté. L'alezane accourut et lança un regard de haine à tout les chevaux présent, cherchant celui qui avait osé touché à Mean Look. C'est à cew moment qu'elle le vit. Lui. Creepy Nightmare. Un hennissement de rage s'éleva alors de sa gorge. Sweet n'avait jamais été aussi terrifiante. De nature plutôt naïve et joyeuse, c'était une première. Ses yeux se posèrent alors à nouveau sur son fils.

Mean Look... Répond-moi, mon bébé.

Elle leva un regard interrogateur sur Creepy. Était est-ce lui qui avait blessé Mean..? Vanilla était trop envahit de haine pour se poser des questions.

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