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| Sujet: Waiting for tomorrow. - Pv Mer 12 Mai - 18:58 | |
| Waiting for tomorrow, When the sun will be here. AKIRA
Le silence planait sur la plaine dorée, un vent puissant balayait les herbes folles de son souffle. Plantée bien droite au milieu, les oreilles pointées sur la tête, j'observais les alentours avec méfiance. Les naseaux dilatées, le souffle rapide, j'étais si tendue que mes muscles en tremblaient. Il n'était pas loin. Je pouvais presque sentir la morsure de ses griffes dans mon dos. Je le sentais, mais je n'arrivais pas à le voir. Cela faisait presque une heure que nous jouions à cache-cache. Piaffant avec nervosité, je courbai majestueusement mon encolure et jetai un coup d'oeil derrière moi. Le vent tournait autour de notre couple improvisé, mais je n'arrivais pas à déterminer où le puma se trouvait. Lâchant un petit hennissement de peur, je fis demi tour sur mes postérieurs et me dressai face aux herbes hautes. Renâclant, je frappai le sol mou et continuai de balayer avec angoisse la plaine du regard. Nos souffles se mêlaient, nos sensations... La peur qu'il ait ma peau.
Je ne le voyais pas, mais je le sentais. Le vent qui changeait de sens m'apportait des odeurs, il ne cessait de se déplacer. Finalement, de plus en plus paniquée, je reculai de quelques pas en poussant un hennissement puissant. Me dressant sur mes postérieurs, je battais l'air de mes longs membres, défiant les herbes de venir m'attaquer. Viens donc me trouver.
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BlackBerry Blacky - Chien : D
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| Sujet: Re: Waiting for tomorrow. - Pv Mer 12 Mai - 20:45 | |
| (Hé mademoiselle c'est gentil de m'envoyer un message mais faudrait que tu décoches dans les préférences : interdire aux autres membres de m'envoyer des messages privés xD)
Il m'est arrivé quelque chose de fou ce matin, je n'avais plus de coton-tiges, Alors je suis allé voir Monsieur Co, Et il m'a dit que son fis-ton ne savait pas où était passée sa copine Tige.
C'était un silence pesant qui régissait la plaine ondoyante. Sueurs moites et odeurs sulfureuses se mêlaient dans une atmosphère lourde qui sentait le fauve à plein nez. Il était là, il rodait dans les parages en décrivant sans cesse des cercles de tailles différentes, à cette admirable manière des fauves, usant de cet art extraordinaire de voir sans être vu. Toutefois, l'odeur âcre qui se dégageait de la bête, une odeur de sang et de carcasse, ne trompait pas. Il était tout proche.
Un étalon gris se dégagea alors d'un fourré à grand-peine, tirant sur les ronces jusqu'à ce que celles-ci lui arrachent le haut de l'épiderme, non sans un picotement désagréable, bien qu'il reste futile. Il s'était endormi sous cet amas de buissons un peu après midi, ou plutôt y avait somnolé pour goûter à la fraîcheur qu'offrait l'abri face au soleil qui émergeait. Tout-est-il qu'Akira, ayant senti l'odeur du fauve irriter ses naseaux ainsi qu'une autre odeur, beaucoup plus agréable et douce, s'était levé d'un bond et était sorti de sa bonne cachette. Il ne se sentait ni l'âme d'un sauveur ni celle d'un intrépide aventurier, il allait simplement à la rencontre de la chose, sans aucune idées d'aucune sorte dans la tête. Alors qu'il marchait, la chaleur inhabituelle qui régnait dans la plaine, due à la présence de la bête à crocs, le prit et quelques gouttes de sueur coulèrent le long de son échine. Un étrange sourire collé en coin, il déplaça son corps parfait et délicatement musclé vers la jument pie qui se tenait au milieu de la plaine. Elle était étrange, guettant le fauve au lieu de fuir, s'apprêtant presque à trépasser sous le coup des mâchoires puissantes du prédateur. Il s'approcha d'elle sans se cacher, n'ignorant pas qu'elle n'était pas 'normale'.
- Bonjour. Agréable journée pour mourir, n'est-ce pas ? Lança-t-il sur un ton sonore et amusé. Dans ses yeux brillants s'animaient folie et gaieté, totalement en opposition avec le reste de la scène.
Alors, dans le remous incessant des hautes herbes, un grognement rauque se fit entendre. Le fauve savait apparemment que la jeune jument n'était plus seule, mais il n'avait pas l'air d'être décidé à abandonner la partie. Akira secoua nonchalamment ses crins argentés, relevant sa tête aux traits remplis et bien taillés. Voilà qui allait être plutôt divertissant. |
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