Pauvre sot qu’il était. Pauvre idiot. Si son père aurait était présent, ce n’aurait été que des rires qu’il aurait entendu. Mais son père n’était guère ici et il en était heureux. Marchant toujours, il suivait le mouvement, frôlant le mur de la grotte de ses flancs. Ce qui venait de se passer, il le garde au fond de lui. Il espère ne jamais recroiser la route de cette jument, car ce ne serait qu’une pur fureur qui le prendrait en l’approchant. Elle avait titillé la flamme de rage qui naissait en lui. Un rien et le voila qui explose. Ronflant, essayant de se calmer, il trébucha sur un rocher, mais ne tomba pas. Se reprenant, il releva sa fine tête, balayant le lieu d’un regard aussi froid que le marbre. Son cœur ne battait plus, il arrêta un instant de respirer, aimant se sentir dans un état de peur. Puis, après quelques minutes, il inspira avec force, noya ses poumons d’airs frais.

Il était là, arrêter, regardant comme un chien de berger si tous les moutons suivaient. Il avait perdu de vu un peu tous ceux qu’il avait croisés en quelques minutes et il ne cherche pas à la retrouver. Voila qu’il arrive ici, qu’il se fait chasser par une tempête et attaquer par une jument suicidaire. Il ne manquait plus que son père rentre dans cette grotte et joue les pères parfaits. Un fin sourire se traça sur ses lèvres, un sourire qui refléta sa folie. Repartant dans la marche, il essayant de garder en mémoire chaque visage, chaque robe de chacun d’entres eux. Qui sait s’il les recroisera. Quelques un posent leur regard sur sa nouvelle blessure, mais son regard noir les fit changer d’avis. Puis, son regard se posa sur la jument grise (Scylla) Comme un fantôme, elle venait vers elle, traversa la grotte, se sépare de l’autre étalon pour marcher comme une innocente. Il fronça alors les sourcils, s’arrêtant pour mieux l’attendre. Qu’allait-il faire ? Tout dépend de sa folie.