La Sombreté Accueillante... /LIBRE/

La Sombreté Accueillante...

/LIBRE/

Une forme blanche, fantomatique, se ballade en travers des rochers.
Lentement se distingue un cheval, une jument, blanche, typée arabe. Elle se
nomme Isba. Ses trois ans lui permettent de monter ici sans aucun probème.
Elle ne craint rien. L'altitude ne lui fait pas peur. La noyade ne lui fait pas peur.
La chute ne lui fait pas peur. La seule chose qui l'effraie, c'est d'affronter son passé...
En quelques bonds, je grimpe les derniers mètres qui me mènent à une petite passerelle.
La pente escarpée est le seul moyen de grimper ici. Oui, une pente raide et escarpée.
Je bondis sur cette pente. Je me penche en avant, avant de gisser un peu. JE bondis
encore à plusieurs reprises. Puis là, je m'accroche, en haut. Je me lève, puis je monte
en haut. Là, je m'avance jusqu'à l'atre bout de ce pic, puis je regarde l'horyzon.
Je balaye mon regard ainsi, pus, j'entends un bruit derrière moi. En me retournant, je
remarque une forme équine qui se dessine. Je ne bronche pas. Je pointe mes oreilles
en avant, en arrière, à plusieurs reprises, pour montrer ma curiosité. Je parle alors à
l'équidé :
-Bonjour.

Je m'ébroue un eu, puis je rejette mes crins en arrière, avat de hausse la voix :
JE me nomme ISba

Osmium Evening

Le vent souffle et fait se lever la neige des montagnes. Il est dur d'avancer dans cette matière blanche et fraîche. En tout cas le voyage et la douleur du froid vaut le coup d'être surmonté ; la vue en haut est très belle. De plus, rares sont les chevaux s'aventurant en ces lieux, le rêve pour Os'.

Le petit étalon, que l'on confond avec la blancheur de la neige, était parvenu à se hissé tout en haut du pic. Son seul but était d'arriver jusqu'ici pour pouvoir se retrouver seul et penser. Il eu la surprise de voir une jolie jument, aussi blanche que lui, l’accueillir. D'après se qu'il a pu capter d'intéressant dans le message de la jument mélangé à celui du vent, est qu'elle s'appelait Isba. Il baissa l'encolure en guise de bonjour.

" Bonjour, enchanté Isba. Je ne pensais pas qu'un autre équidé serait aussi fou que moi
pour gravir cette montagne. Je me nomme Osmium Evening, mais appelez-moi Osmium. "

Le petit Camargue garda un air serein, attendant la réponse de la Blanche pour passer son chemin, comme il l'avait prévu.

C'est à travers l'épais vent froid qui soufflait qu'un étalon camarguais apparut. Je pus mieux distinguer sa robe, d'un blanc immaculé, comme la mienne. Il baissa son encolure, et me dit qu'il était enchanté. Je l'observai, tandis qu'il se présentait en tant que Osmium Evening. Osmium, préférait-il. Je lançai alors d'un ton neutre :
-Enchantée, Osmium.
Je vous remercie pour le compliment.
En effet, je suis un peu folle.

Je souris alors, et je m'écartai un peu du chemin, car l'étalon ne semblait pas chercher la compagnie équine. Celà me fit hausser un sourcil étonné. J'aimais la sombreté des leiux, sa froideur. J'aimais le fait de voir d'épais nuages brumeux emplis de milliers de flocons blancs, des cristaux de glace de la couleur de l'ivoire. Je regarde le blanc, qui est un bel étalon, et qui semble pourtant amical.

La neige s'était à présent mise à tomber. Le paysage, que l'on pouvait admirer, était d'un blanc pur, rien de pouvait troubler les pensées de notre ami tout aussi blanc. Il regardait la brume légère passé son chemin et se laisser caresser le pelage par un vent frais et doux. Il détourna le regard vers Isba. Celle-ci s'était écartée pour le laissé passer. Osmium apprécia ce geste et sourit. Peut-être, pensait-il, qu'être en si charmante compagnie lui changerait les idées. Il décida donc de rester un instant avec la Blanche.

" Si vous le voulez bien, je peux rester un peu. Vous me paressez être très sympathique ! "

Il sourit, un peu gêné. Monsieur n'a pas l'habitude de dire ce genre de choses. Plutôt renfermé il préfère rester tout seul. Cette jument le fit penser à sa dernière rencontre, remontant à quelques mois déjà, avec un étalon tout aussi "étrange" que la Blanche. Il pointa de nouveau les oreilles vers l'étendue au bas de la montagne, devenue maintenant entièrement blanche.

L'étalon concentra son attention sur moi, et me dit que je semblais amicale. Je dressai les oreilles, le regardant, et je souris amicalement, avant de dire, neutre :
-Je ne m'y opposerai pas.
Je vous remercie. On a pas l'habitude de me faire
ce genre de compliment. On a tendance à me fuir.

Je soupirai doucement, laissant une épaisse buée s'échapper de mes naseaux. Je m'ébrouai lentement, chassant la neige blanche qui tombait sur ma robe, d'un blanc immaculé. Je regardai le camarguais, charmant étlon, pensais-je. Avais-je raison ? Seul le temps, put me l'indiquer. Je sentis une agréable sensation me parcourir le corps. La neige qui tombait, abondemment sur mon corps au poil fin. Mes oreilles frémissaient, j'étais à l'écoute du vent, je fermais mes doux yeux bleus... Je l'entendais, il chantait une chanson, une musique douce comme la neige...

La petite brise faisait danser les flocons, tourbillonnants sans relâche. Elle chantait une douce mélodie, ressemblant à un requiem, dans un rythme élégant. L'agréable sensation de pouvoir se faire oublier du monde, tout en restant en vie, comblait Osmium.

Celui-ci était d'ailleurs retomber dans son monde. Il en avait même oublié la Blanche. Les yeux fermés, l'étalon rêveur semblait s'être endormit. La douce voix d'Isba le réveilla. Il détourna son regard triste, toujours aussi lentement, vers elle, en souriant.

" A vous fuir ? Vous ne paressait pas si terrifiante pourtant. Cela m'étonne ! Je ne suis pas du genre à chercher la compagnie mais je pense faire le bon choix en restant avec vous. "

Osmium s'étrangla en réalisant se qu'il avait dit. Un petit toussotement lui échappa. La solitude et ses moments en dehors de ce monde lui ont peut-être monté à la tête. Enfin, cela n'est pas plus mal tant que son congénère ne pose pas trop de questions sur lui...

[center]Il ramena lentement son regard ou se lisait une mélancolique mélodie vers moi. Il concentra son regard sur le mien. Mes deux astres observaient avec attention le camarguais, qui me semblait bien sympathique. Il dit qu'il appréciait ma compagnie plus qu'une autre. Je me pris à lever brusquement la tête. Ce genre de paroles me faisaient penser à l'autre. Ce débile là m'avait fait du charme, puis m'avait laissé un choix compliqué, puis m'a dit que je lui faisait peur avant de se barrer. Je fronçais les sourcils, méfiante. Comme si je devais accepter une friandise de la part d'un inconnu. Auriez-vous confiance, vous ? Je le regarde, et je souris, avant de dire par pure politesse, d'un ton lent, empli d'une douceur ne venant que mon éducation :
-Je vous remercie, Osmium.

Il échappa un léger toussotement discret, gêné. Il avait parlé avant de réflechir. Il semblait chercher à se rattraper de cette erreur. Pourquoi ? Celà arrive à tout le monde de faire une sottise ainsi. Je le regarde toujours pareillement, puis je me concentre sur son regard. Je m'interroge sur son regard, qui même profond et doux, me semble empli d'une mélancolie profondément enfouie. Les sentiments montent aux yeux, à ce que l'on m'a dit. Ce mystérieux étalon venu de nul part me semble sympathique. Peu bavard et indépendant, c'est, pour moi, une pure sympathie. Je lui demande alors d'un ton sympathique et doux, pesant avec conscience mes mots :
-D'ou venez-vous ? Vous n'êtes pas obligé de répondre.

Je souris de mon air toujours sympathique. Mon regard profond et sombre reste indecryptable, ne dévoilant que peu mon passé aux regards indiscrets. Je reste fixe, je me fixe un point. Un point, à travers le ciel gris ou tombent des milliers de cristaux de glace, des flocons de neige. Mes yeux noirs brillent sous la neige qui recouvre mon poil, et je sens le froid s'emparer de moi. Je ne frissone pas, je ne frémis pas, je ne bronche pas. Pourquoi s'énerver ? Pourquoi montrer sa faiblesse ? Je ne sais pas...

La neige avait cessé de tomber. Le mistral froid avait triomphé sur la douce substance blanche. La vue était à présent claire ; tout paressait endormi. Une légère couche de cristaux blancs avait recouvert le sol, et la nonchalance hivernale remplaçait peu à peu la vivacité de l'été : la saison froide approchait à grands pas, pour le grand bonheur de notre ami Blanc...

Osmium n'avait cette fois-ci pas oublié Isba. Elle l'avait d'ailleurs remercier pour " le compliment " et lui avait demandé par la suite son point de départ. Il sourit. Aucun de ses congénères ne peut s’empêcher de poser la question, à part quelques rares exceptions. Mais le plus étrange fut la suite : vous n'êtes pas obligé de répondre. Il baissa les yeux un instant avant de les remonter tout aussi lentement. Son expression avait changé : elle paraissait plus vivante, tout en gardant cette certaine morosité.

" Je viens du Sud de ces Terres. D'un endroit que j'affectionne particulièrement, et auquel je me rends après chacun de mes voyages, pour me vider la tête... Et vous ?D'où venez-vous donc ? "

La blanche recouverte de cristaux de glace, sentit le froid céder. La neige avait cessé de tomber, mais l'Hiver à grands pas s'avançait. Mais Isba ne s'attache plus. Isba ne s'attache pas. Jamais l'Eté ne fera fondre la neige qui fait sa froideur, jamais l'Hiver ne remplacera sa certaine vivacité. Elle avait penché la tête, et ses naseaux frôlaient avec douceur la neige qui s'était ici posée. En quelques brefs mouvements de ses lèvres, elle perça doucement la neige, pour laisser apparaître quelques brindilles d'herbe. Elle les happa avec délicatesse, et lorsqu'elle redressa la tête, écoutant les paroles du blanc, elle comprit que c'était à son tour de répondre.

-Je viens de loin. Je suis née du vent, et élevée du sable.
Je viens du désert de ce qu'on appelle l'Arabie Saoudite.
C'est loin d'ici, mais je me sens chez moi sur ces terres.

Il était vrai que Life Horse était une terre immense, ou se dressaient monts et pics, et ou les plaines s'étalaient à des kilomètres à la ronde. Mais un désert... Jusqu'ici, Isba n'en avait jamais vu. Cela la décevait, car il y en avait pour tous les goûts... ou presque. Mais le vent, son père, était là. Son géniteur souffla sur l'encolure de la blanche, laissant s'envoler de sa robe les derniers flocons de neige. Elle dit alors :

-Life Horse a toujours été ainsi ?
Enfin, je veux dire... si bien ?

Elle s'interrogeait sur le passé de cette terre, celle qui était désormais celle des siens, ceux qui remplaceraient ses "vrais" parents, Golden Sun et White Melody... Mais le vent, lui, était là. Le vent jour après jour la poussait. Elle frissona un instant.

» libre..je galope..libre je resterai( PV libre qui veut?)
» Libre comme l'air (libre)
» ahm.... **Libre**
» * ..... (libre)
» >_< [Libre]

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