la misogynie des fleurs. [Revenge]

je te l'avais dit ... Dit tant de fois que tu n'as plus voulut m'écouter ... Ce matin elles ont étés arrachées. c'est triste, triste à savoir. Si jeunes, elles sont mortes lentement ... Si jeunes elles ont fané, fané à jamais. Elles, elles n'ont pas la prestance des éternelles. Elles crèvent. En bouquet ou seules, elle crèvent à jamais ... leur belle robe rouge s'éclot, se tire, se ride, elle devient molle, elle ne sèche pas tout de suite, imprégnée de l'humidité de sa naissance presque éphémère ... Pas encore. dans quelques temps pourtant, elle se détachera, puis ira valser sur son lieu de deuil ... Vit-elle encore ? On ne le sait, mais quelle lente abomination de souffrir ainsi, torturée à jamais pour les seuls beaux yeux de celle qui l'a éprise ... Souffrances ...

L'étalon marchait, flânant dans la flore de l'île ... Traversant le champs de coquelicots, écoutant le doux son des grillons tenaces, non pas mort par l'hiver, juste gelé et revivant comme jamais ... Attendre paisiblement. La museau de Suffixed se pencha vers le parterre rouge, la densité de couleur ne l'avait pas plus époustouflé que l'odeur ... Il dégagea lentement ses poumons, releva la tête. Il faisait beau.

Elles sont ainsi cueillies en printemps ... Vulnérables et en pleine vie elles ne peuvent rien ... Pourtant celle qui les avaient éprises était toujours la même. C'était une femme ...

Et mes yeux s'attardent sur le rouge bordeau qui teintent leur pétales éclos et pointant vers le sol. Leurs parfums emplissent néanmoins mes naseaux d'une odeur toujour aussi forte. Mon désintérêt pour ces créature fauchés ne ne fait que se renforcer, je lève les yeux vers le ciel bleu clair, empli de nuages ronds et étirés. Le soleil y trône en maitre, situé dans le pile millieu des cieux, comme tous les midis. Bientôt, il entamera son lent déclin pour laisser la place à la nuit et aux étoiles. Et je ne prête pas attention à la marée de rouge déferlant au rythme du vent. Les fleurs ont un doux mouvements de balanciers malgré leurs corps sans vie. Une brise légère parcoure le champs, et moi qui cherche désesperement un coin d'herbe verte et fraîche.

Immobile au millieu des fleurs, la tête levé vers le ciel et les sens attentif au vent, Revenge restait silencieux. Ses crins ondulait et ses yeux gris argent restait fixe. L'odeur délicate des fleurs lui donnait le tournis. Il baissa la tête, regardant l'horizon. Une fine silhouette retint son attention, ses yeux se plissèrent légèrement et il avanca sa tête.

L'étalon détourna sa belle tête andalou de la flore rougeoyante ... Il était enfin là. Le coeur embrasé d'une émotion inconnue il se délectait de le voir dans un tel endroit. ses yeux se fermèrent, recouvrants ses prunelles grises. Il savait qui c'était sans connaître son nom. Le seul fait de sentir cette odeur répugnante lui disait tout. Le fils de son fils, le fils de Spark of Light ... mais par les mêmes accords ça n'était pas que ça ... Par la même vision, c'était autre chose, une revanche personnelle, un abject sujet ... cet étalon était à la fois le neveu de sa détestable fille, MoOn Light.
Il prit un pas cru, décalant chaque coquelicot de son passage. Ses yeux pénétraient, cruciales, la place où ce trouvait cet étalon blanc. machinalement il ruminait les idées graves qui s'extasiaient dans son esprit. et s'il était comme elle ? Impossible. ce qui paraissait elle avait tué son père, il ne pouvait que la détester. le lent déclin du soleil lui glaça le sang, il n'aimait pas, pas que déjà le presque milieu de cette journée soit sonnée. Il lui restait néanmoins assez à assumer.
s'arrêtant à pas même quelques mètres il contempla, neutre, le corps de son prédécesseur. Il lui avait une particularité flagrante en commun ... Celle qui sévissait depuis les années dans la famille de Suffixed ... cette particularité envoutante ...

- Les mêmes yeux, la même intensité.

Toujour immobile, Revenge n'eut aucune émotion en dévisageant l'inconnu tout d'abord. puis très lentement, un léger doute s'installa sur son visage. Et puis, entendant les paroles, il recula d'un pas. Ses yeux se plissèrent et une méfiance non dissimulé s'installa sur son visage.

Qui est-ce encore ? Encore quelqu'un venu semé le doute et la souffrance dans mon esprit ? Une famille ? Il y a bien longtemps que j'ai appris à ne plus compter sur eux. Et pourtant, ma curiosité s'éguise au fur et à mesure que je le regarde ... Il y a si longtemps que je n'ai croisé une personne du même sang que moi. En faites, je ne me souviens pas avoir déjà rencontré quelqu'un de ma famille. Mais d'instinc, je les ai haïs, j'ai haïs ceux qui étaient responsable de mon malheur. J'ai grandis seul, sans parents. Par la faute d'une seule personne. Le temps a estompé ma rage mais je n'oublie pas. Jamais. Et pourtant ... Une seule personne est responsable de mon malheur pas l'intégralité de ma lignée. J'aime à croire qu'ils sont tous pareil, forgé sur le même modèle. Mais ce n'est que illusion.

" Le même sang, la même lignée. "

Je me répugne à le regarder en face. Car au fond, si ils n'avaient pas mis au monde cette jument blanche, j'aurais vécu un passé confortable, dans l'ombre protectrice de mon père. Oui, ils sont coupables d'avoir mis au monde un être qui ne m'a causé que souffrance ...

Ses prunelles brunirent doucement, son regard toujours aussi bien fixé sur sa 'proie' il ne le quittait plus. Le vent fouetta les deux corps ici présent, caressant les robes avec gravité ... Laissant voler le parfum des deux étalons, insouciant ...L'odeur du corps de Suffixed équivalait celle d'un sang sec et boueux ... Un sang qui avait autrefois coulé dans les veines de la soit-disant 'terre'; un sang qui s'était perdu au fin fond de ce printemps vulnérable ... Il y a ici un an, que, oui, elle avait manger le sol pourpre et battu, qu'elle s'était écrasée contre cette surface humide, le sang dégoulinant de son corps fragile ... Mais ces yeux tenaillaient, ouverts, gris, transperçant ... Il ne pouvait le nier, il avait eut bien trop de mal à s'en dégager ... Il n'avait peut-être même pas réussit d'ailleurs ... Elle persistait, le méprisait, alors qu'il l'avait battu jusqu'au point d'atteindre un deuil total ... Elle n'était pas morte, mais où était elle ...

Il secoua son encolure, son lorgnon accroché sur l'un des premiers restes de sa première famille qu'il revoyait ... C'était étrange ... Il se ressemblaient sans se ressembler, leurs regards avaient beau se mêler, rien ne s'y attardait ... D'un petit grincement de dent, il écouta les paroles de cet étalon. Tout était certifié ... Il se regardait tout deux avec une méfiance croissante ...Qui était qui, était il du bon côté de la 'chose' ? Qu'une seule question lui venait alors ... Et qu'une seule particularité de réponse pourrait y faire référence .Son poitrail se gonfla légèrement, ses yeux parcourant entre les crins de son toupet le peu qu'il pouvait voir. Mais sa voix résonna lentement, accentuant chacune de ses paroles ... Elle résonna comme jamais, définissant le peu qu'il voulait dire, l'énormité qu'il allait suggérer ...

- Elle a disparu et ne reviendra plus. Son corps a enduré les dernières souffrances de ce monde ... Qu'en deviendrait-il de son sort ...?

Un silence épais se glissa contre les mots de Song. ses yeux effleurèrent le visage de ce stall' dont il ne connaissait toujours pas le nom .

Un long silence suivit ces paroles. Le visage de Revenge ne changea pas d'expression.

" ... Rien de tout cela ne me concerne. "

Je nie la vérité, essaye de me convaincre. Car c'est faux. Mes paroles sonnent faux et ne cherchant même pas à paraître vrai. Car après tout, qu'est-ce que j'y peux. Rien ne me concerne c'est faux, et pourtant ... Mon attirance ne fait qu'augmenter. Mais que puis-je faire ? Cette hstoire ne me concerne pas, je n'en fait pas partie et pourtant, je sait au fond que j'y suis lié. Lié par un fil extrèmement fin mais lié. Ces pensées me tourment, elles hantent mon esprit.
L'étalon esquissa un mouvement de recul mais pourtant, il ne continua pas son geste. Levant la tête vers le soleil déclinant, il semblait fatigué.

Un fantôme d'un Passé qui n'est pas le mien, alors pourquoi est-ce moi qui le croise ? Quel est ce personnage qui rapporte des histoires que je ne peux comprendre ?

Il secoua sa tête avec avidité.

- Bien que non, rien de tout cela ne te concerne.

Ses yeux le fixèrent longuement, il cherchait à connaître la véritable entité de son interlocuteur et s'en rapprochait de plus en plus. Doucement il fit un pas sur le côté, sa tête croisa l'horizon, comme bouffée par la lumière abondante du midi.

- Rien de tout cela ne te concerne, jusqu'au fait de la mort de ton père, jusqu'au fait de la destruction de ta vie par une simple jument. Non, ça ne te concerne en rien, tu as raison.

Il leva momentanément son antérieur avant de le reposer sur le sol d'herbes et fleurs. Ces coquelicots l'attiraient formidablement. Il n'aimait pas le rouge, il le détestait même, mais cette fascination est comme celle des gouttelettes de sang sur un pelage blanc. c'est magnifique, intensément bon, mais grave à la fois ... Si grave ... Baissant sa tête entre les pétales il huma longuement le parfum à la fois trop fort à cause de cette chaleur, mais à la fois trop doux, voulant représenter surement la fragilité de la porteuse de cette odeur ... Il sourit une nouvelle fois, l'odeur des pins était douce ... Cette odeur caractéristique portée par sa fille même ...

Revenge recula d'un pas. Chaque parole le désarconnait. Lui enfoncait un pique qui déchirait sa peau, plongeant dans sa chair.
" Et toi ... "
Il remarqua qu'il n'avait pas employé la formule de politesse. Tutoyer un inconnu qui ne l'était en fait pas tellement. Il baissa les yeux, contenant son trouble et sa propre rage mais c'en était trop.
" Et toi qui es-tu ?! "
Cette simple phrase contenant toute la violence qu'il retenait en lui. Son impuissance face aux coups qu'il recevaient. Les yeux d'argent fixait l'être qui le cinglait de parole sans aucune animosité. Tranquillement, sans même esquisser un mouvement. Les muscles de Revenge étaient tendus et ces yeux étaient effrayant. Exorbitées et rempli d'une énergie brûlante. Le copr tendus de Revenge effectua une rapide rotation sur lui-même, tournant soudain le dos. Il leva la tête vers le ciel et le Soleil qui descendait comme chaque jour. Il regardait au delà des nuages comme il l'avait si souvent fait. Il poussa un long soupir.
" C'était il y a longtemps "
Sa voix était dénué de rage, de haine. Juste une intonation mélancolique de celui qui se souvient.
" Longtemps, j'ai aimé croire que ils étaient tous là-haut. Qu'ils reviendraient tous un jour. Qu'ils descendraient et qu'ils m'emporteraient avec eux. Mais ils ne sont jamais revenu et ne ce sont jamais tourné vers moi. C'est à ce moment là que j'ai compris la notion de mort. Mais avant la mort, il y a la vie ou la survie. Mon père était trop jeune pour mourir, alors j'ai encore compris que la mort n'est pas que naturelle. Elle peut-être engendré par quelqu'un d'autre. "
Revenge marqua une pause et tourna la tête vers son interlocuteur.
" J'ai compris la diffèrence entre mourir et être tuer. J'ai recherché le Démon de mes souffrances, celui qui avait fait disparaître mon père. Et j'ai su. Par celle qui m'avait mis au monde et en suite abandonné. J'ai haïs un être que je n'ai jamais vu. J'ai imaginé un monstre dans mes cauchemars. Le monstre qui avait ruiné ma vie. "
Revenge pivota à nouveau face à l'inconnu.
" Alors, oui. Je la hais. J'ai honte de partager ma sang avec un être pareil."
Un sourire fou vint déforme son visage. Et puis un air démencielle figa ses traits.
" Alors toi, qui est-tu ?! "

Un tremblement effroyable parcourra l'étalon, son regard était fixé comme jamais sur le moindre mouvement, il avait conscience qu'il venait de méchaient viser un point faible de cet être. Il avait découpé un secret qui se rependait à ses pieds ... puis ce tremblement qui le parcourrait était une excitation juvénile, il avait reprit les bonnes habitudes ... Manipulation. La voix rauque et hachurée du stall' blanc résonna dans la plaine, crispant le paysage, faisant éclater chaque coquelicot encore bourgeonné. C'était une voix terrifiante, un rictus insensible s'allongea sur sa face. Il crevait, excité, mais n'en laissait rien paraître.

- Je suis ton grand père si je puis dire. Mais conviendrais plus le propos de 'père de ton père' ou encore lointain géniteur.

Ses yeux obtempérèrent, il fit longuement grincer sa mâchoire, avide une nouvelle fois, cherchant les paroles conformes, entrant dans son jeu favori, où malheureusement il n'était pas le meilleur.

- J'ai fais autrefois croupir sa peau comme j'ai pût, essuyé ses cicatrices au fer chaud, arraché ses plaies de mes dents, je les saigné au plus proche de sa mort. c'est ma fille, mais elle n'est rien, elle ne fait pas partie de notre ligné, elle ne fait partie de rien, ce monde ne la mérite pas, elle doit mourir, aussi simplement.

Ses prunelles argents s'enfoncèrent dans le ciel bleu.

- Ton aide me serait précieux.

Revenge baissa la tête, secoué d'un rire silencieux. Ses traits déformé par son état de semi-folie. Ses yeux grand ouvert fixant le sol et ses lèvres entrouvertes riant en silence. Son corps était parcouru de tremblements. Il releva la tête, sans fixer son interlocuteur et cessa brusquement de rire. Ses traits s'affaiçèrent d'un coup.

" Non, je ne crois pas."

Les battements de mon coeur résonnent dans ma tête. J'écoute mais je ne suis pas d'accord. Toi, tu ne m'aime pas non plus. Tu est comme les autres membres de cette famille ? Grand-père ? J'ai rêvé de pouvoir utiliser un nom semblable à celui-ci.

" Tes paroles me font mal. Je ne suivrais personne car je n'ai confiance en personne. "

Une famille ? Il y a bien longtemps que j'ai appris à ne plus compter sur eux. Je ne suis dans aucun camps. Je suis neutre et pour moi, la notion de mal et bien sont bien lointaine. Et je cherche à décrire le personnage que je vois devant moi. J'aimerais que tu sois le gentil grand-père qui ne veut que le bien mais je ne suis plus prêt en cette image. Notre monde et pourri ert derrière chaque paroles, chaque affection se cachent un intêret. Tu me parle, m'incite parce que c'est dans ton intêret de le faire. Que cache-tu ? Tu n'est pas venu avec des sentiments pures, tu est venu avec autre chose.

" Pourquoi ? Elle n'a rien fait pour mériter cela. Car la mort de mon père ne t'affecte en rien alors pourquoi lui avoir fait subir cela ?

C'était désobligeant, son sourire était devenu plus qu'attentif ... Sa tête se mouva avec lenteur sous le ciel bleu clair ... Tout allait pour le mieux non ? Il fixa dorénavant sa progéniture, gardant se contact visuel chaud et dépendant ... Sa respiration ralenti, face au calme, il ne craignait rien ...

- Elle les a tués.

Son sourire s'apaisa ...

- Ton père t'a il un jour raconté l'histoire de notre famille ....? Je ne pense pas ... Si tu ne connais pas même mon nom c'est que tu n'y connais rien ...

Ses yeux se fermèrent lentement, sa carrure importante avait été conservée avec le temps, après tout, il était toujours jeune, le fait d'être grand père n'actionnait en rien qu'il soit vieux. Il était dans la force de l'âge ... Bien plus fort qu'un jeune ... Doucement il redécoupa ce silence en petits morceaux ...

- MoOn Light, tel est son nom, n'a pas tué que ton père dans cette famille ... Elle a physiquement tué une autre personne ... Mais surtout elle en a ruiné deux autres ... La tienne et la mienne.

Son corps était tendu, il n'aimait pas parler d'elle, pourtant même d'un sang froid sans précédent il sentait ses nerfs se tirer peu à peu, lentement.

- J'agis dans un intérêt commun, j'ai bien asse de force pour me débarrasser d'elle seul. La seule chose que je viens faire ici c'est t'offrir sur un plateau d'argent la chance de te venger à tes souhaits. Je connais tout d'elle. En réalité c'est mon aide qui t'es précieuse ...

Il le fixa de ses yeux gris perçants, c'était vrai, il pouvait se débarrasser d'elle quand il le voulait ... tellement vrai .......

Revenge baissa les yeux. La vengeance ... Il en avait rêvé tant de fois. Et maintenant, on lui l'a offrait. Son existence n'avait été que une sucession de malheur alors que risque-t-il ? Il n'avait plus rien à perdre. Certes, l'étalon n'avait confiance en personne et ce n'était pas aujourd'hui que ça allait changer. Chacune des rencontres qu'il avait faite avait été source de malheur sauf deux. Et alors ... Les yeux gris perçant fixèrent leur interlocuteur.

" ... D'accord. Je ferais ce qu'on me demandera. Je n'ai aucune confiance en toi mais je veux me venger. A n'importe quel prix. Je suis faible mais je veux qu'elle subisse la même chose. "

Revenge fit un pas.

Je subirais n'importe quel manipulation si je peux voir et faire subir à celle qui a gâché ma vie le plus grand des malheurs. Peut m'importe que ça fasse de moi un coupable. J'irais demander pardon aux êtres qui eux m'ont aidé. Je ne veux qu'une chose.

Revenge pencha la tête. Ses yeux brillait d'une lueur peu ordinaire.

" En contrepartie, jure-moi qu'elle souffrira. Que son corp souffre de toute les douleur imaginable. Que sa vie soit soit réduite à néant. que ses amis ne la reconnaisse plus. Et je ferais ce que on m'ordrenera de faire. "

La perfidie le rongeait autant que l'éloquence de son petit fils ... Ses yeux marbrés crânèrent de n'avoir jamais vu telle scène ... L'étalon secoua sa crinière, majestueuse.

- Mes promesses sont des paroles vitales et souffrantes, je t'offre la mienne, elle subira ce dont tu la veux infligée ...

C'est dans la douceur du midi que le doux vent froissa son pelage argenté ... Il avait gagné ... Gagné, oui ... jamais encore il ne se sentait si bien, le regard de cette pauvre peste croiserait enfin le sol boueux ... Elle serait éclatée de chair et sang contre l'asphalte d'un jour nouveau ... jamais elle ne reverrait la lumière et encore moins la vie, elle périrait, voila tout. D'un geste mélancolique il fit vrombir ses naseaux, le vent coupait les douces pétales rouges du parterre fleuri, il sourit une nouvelle fois.

- Elle est faible ...

Un sourire sur ses lèvres. Cela paraissait si simple, presque trop. Elle allait mourir. L'être stupide et ignorant qu'il haïssait tant allait enfin subir la conséquence de son existence. C'était un crime qu'elle existe sur cette Terre. Mais tout cela allait enfin se terminer. Un sentiment de profond soulagement emplit Revenge. Il regarda les fleurs qui ondulait au rythme du vent et se plongea dans la contemplation du rouge vif qu'elle portait. Il imaginait avec une satifaction croissante, pensait et rêvait à ça. Et cela semblait si facile, si simple. Il releva la tête vers le ciel et constata que le Solail avait déjà parcouru une partie de son chemin vers l'horizon.

" ... Merci. "

Up' =)

J

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