black-pearl ....
le vent soufflait mon nom entre mes oreilles, mes sabots claquaient en haut du plateau comme si il allait en jaillir des étincelles.
un claquement sourd se faisait entendre a chacun de mes pas, le roc composant le plateau était martelé brutalement par la corne de mes sabots qui passaient a toutes allurs.
mon galop était rapide, léger, malgrés le bruit sourd produit par l'extrémité de mes jambes j'était légére et je semblait voler au dessus du plateau désertique.
le soleil tapait, la sueur coullait de mon encolure, j'était trempé et mes crins se collaient a mon encolure qui était brulante.
a chacun de mes pas je m'approchait d'une zone plus rocheuse, dessus, mes sabots faisait craquer la roche a chaque fois qu'il passaient dessus.

un bruit, un infime petit bruit perdu dans la brise qui soufflait qui soufflait doucement,
ce son m'indique de revenir en arriére, face a moi un buisson se dresse, je prend mon élan, et fait un joli saut, pour le passer, derriére je me stoppe dans un craquement issu du sol sous mes sabots.
Je reléve la tête, droite et fiére, je hume l'air doucement, une odeur, un cheval apparement, cette oderu ne m'était pas familiére, une nouvelle tête ? ou tout simplement quelqun qui n'aurait encore jamais croisé ma route .... ou mon regard ...
je soulevait les antérieurs pour mieux voir au dessus des buissons, puis me projetait en avant pour partir au galop vers la silhouette qui s'affichait un peu plus loin, évitant les plantes situées sur le chemin, je fit quelques petits bonds, quelques détours et quelques jolis sauts pour couronner le tout.
Finalement aprés un parcour un peu plus que cahotique, même si il ne me le parut pas, je m'approchit réellement de cette forme au corp de cheval, -qu'il était-
Je redressais la tête et prenait un bon trot pour finir les quelques métres qui me séparit du cheval inconnu.
Je repassit au pas, quand ma silhouette fine se trouve face au cheval, par la je veux dire quand aucun buisson ne nous séparas et que je me trouvais face a cet inconnu, quelques métres nous séparants justes.
la brisa souffla dans mes crins, j'ouvris la bouche et dit tranquillement
"Salut"
d'un ton calme qui montrait que je n'éprouvais aucune crainte a rencontrer cette nouvelle tête, que je regardit de haut en bas

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