Respirer tant qu'on peu vivre ... ( PM Moon Light )

La petite ponette fjord marchait le long de la péninsule, ses petites oreilles légèrement affaissées, son toupet fourni reposant sur ses doux yeux noisettes. Ses petits sabots noirs et solides foulaient et refoulaient les galets, remuant un peu d'eau, intriguant les poissons audacieux. Une brise de vent vint lui caresser le visage, fraiche et douce, puis s'engouffra dans ses crins aux milles couleurs, devenant de plus en plus intense, et s'effaça d'un coup. Comme la vie. On nait de nulle part, on tatonne, on la mord à pleine dents, et on meurt avant de savoir pourquoi ou comment ... Black' soupira, un peu mélancolique. Elle n'avait pas peur de la mort, parce qu'elle était naturel, parce que ce n'était pas un chatiment ... parce que tout le monde y passait. Mais ce soupir, c'était une nostalgie anticipée. 25 ans, c'était trop court à vivre sur cette terre, c'était si peu face à tous les âges de ce monde. Se dire qu'on est rien, rien qu'un cheval sur tant d'autres et que quand on meurt, on devient vite simple passager, simple touriste de la vie.
Pour aller ou ensuite ? C'était ça la question, celle dont tout le monde se préoccupait.
Black' ronfla bruyemment des naseaux. ce n'était pas encore le temps de l'agonie et du dernier souffle. Pourquoi penser à cela quand ce n'est pas le moment ? Cela ne le fera pas retarder, et même si on savait, même si on connaissait le mystère de la mort, ca l'empêcherait pas de nous enmener, impitoyable.

La ponette promena son regard sur l'eau claire et limpide, observant les poissons, les algues s'agiter dans l'eau ... Eux, au moins, ils ne se doutaient de rien, ils avaient l'esprit tranquille, il ne sentait pas quand la mort viendrait les chercher, ils ne savaient pas quand leur dernier souffle s'éteindrait.
Black' soupira une nouvelle fois, hennit doucement, espérat voir quelqu'un, une vie ...

[Arg, et tu me dis avoir perdu du poil de la bête ? x__x]

Pouvons nous seulement craindre nos aînés ?

La jument trainait le pas, son souffle normalement imperceptible était rauque et saugrenu. Sa silouhette fine et pleine de fierté en était rendue à un corps frêle et maladroit. Doucement elle tourna la tête, les yeux endoloris d'un quelconque mal.
Aujourd'hui la beauté du paysage ne suffirait pas à éteindre ses peines. La jument était devenu un animal étrange dont le poil hirsute menaçait son mal-être profond. Elle glapit légèrement avant de se faufiler sous un feuillage dense contre la côte. Tout son être était différent, son esprit ne se reconnaissait plus et maugréait l'impotence de ses membres. Jamais encore elle ne s'était retrouvée dans une situation pareille. Mais la encore c'était une longue histoire, une histoire qui ne laisserait rien en découdre.
Le pas toujours aussi leste elle piétinait le sable rugueux, qui-eut dit, les gravillons. Son estomac se retourna sévèrement, non, elle ne se sentait vraiment pas bien, alors elle baissa la tête et se laissa tomber sur le sol, peu satisfaisant. Que faisait elle ici ? L'étrangeté de sa situation la laissa perplexe, après tout elle ne s'était jamais soucié de où elle allait, exepté aujourd'hui.
Le vent marin lui cracha un visage avec véhémence, interloquée elle regarda la nature qui se refoulait contre elle. Une pensé arrière lui revint, elle n'aimait pas la mer, alors que faisait elle ici ? ses grands yeux avaient l'air perdus, son corps avait une impression flasque et désolante. Son pelage terne et rugueux ne pouvait que renforcer l'appréhention, son piteux état ne pouvait venir uniquement d'elle. Pourtant à quiconque la croie, c'était à MoOn Light que revenait l'entière cohu-bohu de son esprit.

Alors elle hennit d'un air entendu.

( Tu m'inspires avant même d'avoir écrit =D )

Black' observait à présent le ciel, le coeur à l'abandon, elle suppliait les morts de lui accorder des réponses, eux qui savaient tout. Elle voulait savoir, savoir pour mourir en toute tranquilité, savoir où elle allait, savoir que si tout s'éteignais sans jamais revivre, c'était normal. Savoir que si par hasard tout était blanc, ce n'était que pour un court moment. Savoir que si elle sentait son coeur battre, c'était pour toujours ... Ses rêves et ses pensées l'enmenaient toujours trop loin, si loin que parfois elle ne voulait plus revenir. Comme si aller vers la mort c'était une pente, on y glissait si facilement, mais pour remonter, revenir à la surface, respirer une bouffée d'air propre et pure, il fallait gravir une montagne de roches et de pierres tombantes. Comme si en allant vers la mort on pouvait vraiment mourir.
Un nouveau soupir ... Combien encore ?
Mais, par chance, un hennissement la sortit de sa rêverie. Elle tourna vivement la tête et vit un ' spectacle ' aussi abominable qu'impressionant. Un animal, si pitoyable, si maigre, si pauvre qu'on ne pensait même pas que c'était un cheval. Comment pouvait-on encore vivre, sans espoir, sans rien, sans plus aucun plaisir, comment pouvait-on avoir la force de se trainer ?

C'était une vie si réduite d'être dans son état. Encore un soupir. Et une forme de pitié évoluée dans son regard, de la compassion pour cette pauvre jument, puis de l'inquiétude, indéniablement. Black' s'aprocha, hennit tout doucement, comme un souffle et la regarda dans les yeux .. Elle n'arrivait rien à lire ... Elle inclina légèrement la tête.
" Bonjour, je m'appelle BlackBerry."
Elle n'osait poser aucune question, tant que la jument ne lui répondrait pas. Elle risquait peut-être de se frustrer, de se senti offensée, comme les escargots.

[Et moi donc $___$]

La simplicité de la situation n'en était pas une. C'était une complication obscéne qui laissait MoOn de marbre, un état concret qui raffolait de son corps inerte. Les yeux dans le vague elle tentait toujours à tenir bon.
La mort elle la connaissait, et aujourd'hui elle en était si proche que le souffle froid du vent glissait contre sa nuque avec reconnaissance. La mort c'est la séparation de l'âme et du corps. Le corps est fait pour mourir, ses organes se délaissent peu à peu à une vieillesse infecte, l'âme, elle, est faite pour vivre. L'accumulation des passés, la mémoire et la restauration des souvenirs est une persistance incomparable de l'esprit. La jument grise acquiesça valeureusement ce changement de situation, elle était au bord du gouffre.
Pourtant un hennissement frêle la courba dans ses pensés, la bise marine s'appuya sur ses oreilles pour lui révéler l'arrivée d'une inconnue. Morne et froide elle attendit, son autrefois magnifique pelage gris n'était plus qu'une ombre de la souffrance qu'elle abordait, les anciennes cicatrices saillaient sur ses flancs et sa croupe, comme si les plaies s'ouvraient après un long matin d'anarchie à l'eau de mer salée.
Brumant.
Pourtant elle releva la tête avec autant d'efforts dont elle pouvait faire preuve, ses oreilles se redressaient, ses naseaux absorbèrent avec vélocité les senteurs de la nouvelles venue ... Un air de loin, un parfum chaud et mielleux, même l'odeur de la haine ou de la peur ne faisait pas figure ce jour là, seulement une silhouette crème dorée qui crevait le sable lourd de la côte. Silencieuse elle fixait le pelage lustré qui s'avançait à elle ...

" Bonjour, je m'appelle BlackBerry."

Elle sursauta, ce nom ne lui était pas inconnu, mais le temps avait gavé le peu dont elle se souvenait de son ancienne vie, peu importait désormais.
Un rayon tiède se posa sur la place, Light cligna des yeux, la robe étincelante de Black équivalait tout les rayons de lumière qu'elle avait put autrefois voir ...

- Un petit ange, si on peut appeler ça de la chance.

Elle releva la tête mais pas le reste de son corps, elle se sentait toujours aussi faible, mais, tout irait bien ... Car sa faiblesse elle savait d'où elle venait ...

- Je suis MoOn Light.

( TROP BEAU =D )

Black' s'approcha doucement de la jument grise, l'observant avec délicatesse. Son poil n'était que poussière, des cicarices labouraient son corps .. Quel pouvait bien être son histoire, qu'avait-elle pu subir, qu'avait-elle fait pour mériter pareille souffrance ? Si seulement elle savait ... Elle paraissait dans un état plus que critique, au bord du gouffre, plongée dans le tunnel de la mort, mais elle avait pourtant la force inouïe de la regarder, de lui parler. Black' voyait tant de détresse dans son regard.
Elle lui rappelait une jument qu'elle avait connu avant, brèvement, mais c'était très lointain. Elle avait les mêmes yeux, les mêmes prunelles, si extraordinaires qu'elles s'étaient gravées dans la mémoire de BlackBerry à jamais. Mais cette jument était beaucoup plus clair, elle était lumineuse et elle avait du mourir à présent ... D'ailleurs elle ne se rappelait même plus son nom.

* Un petit ange ... *

" Un ange qui veut aider un autre ange qui ne croit plus en lui ... "
Murmura-t-elle de sa voix incroyablement douce et fluide, chaude.
Black' s'approcha encore un peu, et mit ses naseaux tout près de ceux de MoOn Light.
Elle souffla dedans un air chaud et doux, un air envoutant et délivrant, un air de renaissance et de vie, face à la créature, qui autrefois devait être magnifique, belle.
La ponette fjord renouvela ce souffle d'espoir, qu'il puisse réanimer le peu de forces de la jument grise.
Et lui accorda son plus beau sourire, pas un sourire large et gai, mais plutot sincère et profond.

Black' sentait quelque chose, elle ne le savait pas encore, mais elle ne se trompait pas le moins du monde ...

MoOn ferma les yeux quelques instants, elle n'arrivait pas à reprendre contenance, son corps froid se tendait sans lui répondre vraiment ... Il lui fallait quelque chose.
Blackberry lui répondit instantatément, elle redressa ses grands yeux bleus-gris emplit de peine, mais aussi d'une subtilité inconnue ...

- Je suis alors un ange déchu, mes ailes ne me tiennent plus.

Elle sourit avec peine en lançant un profond soupir. Ce qui ne dura pas, lentement un phénomène inexplicable la fit frissoner de haut en bas. Son échine se courba et ses poils se herrissèrent le long de son dos. Cette fois ci il y avait vraiment quelque chose d'étrange ...
Les naseaux chauds de la jument étaient collés contre les siens, un souffle chaud courait alors le long de ses sinus, elle ne protesta pas et se laissa faire. La chaleur la pénétra aussi hargneusement qu'une lame chauffée à blanc s'éteint dans l'eau froide.
Ses oreilles pivotèrent avec placitude, elle cligna des yeux et regarda le profil doré qui jusque là lui était apparu comme bienfaiteur.
Sa voix s'égosilla, ayant peine à sortir.
Pourtant tout ce que faisait cette jument été mué d'amabilité et de persévérance. Pourquoi elle ne pouvait pas en faire autant ? Alors sans un mot elle se leva, les yeux légèrement dans le vague. Bien entendu elle donnait un effort incontournable à se lever, mais c'était de la réciprocité envers ce petit ange ...

- Le ciel n'aurait pas fait meilleure rencontre ...

Elle baissa les yeux avec lenteur.

- Comme je te l'ai dis je suis MoOn Light, autrefois douce et blanche jument des montagnes. Le temps est véloce de changements.

Elle la perça de ses beaux yeux profonds, tout aussi profonds que ceux de son interlocutrice, qu'elle commençait à reconnaître peu à peu.

- Blackberry ... Le temps est bien véloce, tu as peu changé pourtant.

( Argh j'aime trop =D )

Black' contemplait MoOn Light, en vain, les yeux dans les siens, essayant de décrypter le malheur qui s'était acharner à lui arracher ses ailes ...
Une sorte de désespoir brillait dans les yeux dans la créature lorsqu'elle parla d'ange déchu. La situation était insupportable à Black', elle ne pouvait rester là la regarder souffrir, agoniser ... Tant à l'intérieur qu'à l'extérieur.

- Elles restent là, il leur manque seulement un peu d'espoir et d'amour ...
Black' tenta vainement de lui sourire, mais ses lèvres se figeaient brutalement, en la voyant si pitoyable.

Les dernières paroles de MoOn retentirent aux oreilles de BlackBerry, tintèrent et sonnèrent avec joie et malheur à la fois.
Une lumière blanche lui aveugla les yeux, le cerveau ... mais c'était seulement cet ange d'autre fois, la belle jument blanche, l'inconnue des montagnes. Leur rencontre avait été brève, mais Black' s'en souvenait à présent, elle se souvenait qu'elle l'avait marquée à vie.
Elle se souvenait qu'à cet époque elle avait encore des ailes vigoureuses ...

Les yeux de MoOn Light étaient éperdumment profond et beaux, il ne lui restait plus que ça, ses yeux, son regard, c'était son unique beauté, où s'étaient emprisonné toute sa splendeur ... Encore un soupir, tout doux, de soulagement et de désespoir à la fois.

Elle n'était pas morte, mais pouvait-on dire qu'elle vivait encore ?

Black' ne savait vraiment quel était son sentiment envers cette nouvelle, cette "retrouvaille " ...

- Mais qu'est-ce qui t'es arrivé ... MoOny.

Ca yest. Il y était parvenu, un sourie innatendu avait illuminé son visage. Tout n'était pas perdu, il y avait encore une forme, bien que légèrement révolue, d'espoir, i ya avait une maigre place pour un nouveau rêve, une nouvelle vie ...

C'est good !
Au fait tu te rapelles de Angel of Die ?? =D

[Oui bien sûr ! =D ça fait un paquet de temps qu'elle est pas revenue d'ailleurs :/

Sinon tes textes sont splendides, excuses mes fautes mon correcteur orthographique n'est pas là ^^]

La jument donna un petit coup de nez en l'air, agacée par l'incapacité de son corps. ses beaux yeux ambrés n'en pouvait plus de redécouvrir les lignes pourtant familière de Blackberry. Une belle ponnette fjord avec un pelage et une crinière à couper le souffle, elle était vraiment magnifique et très bien racée. Ses muscles non pas trop voyants se confondaient parfaitement avec les courbes de son corps, ainsi il la rendaient puissamment élégante. Sa posture était aussi bienveillante qu'admirable.
Elle évoqua un petit ronflement de naseaux et tenta à répondre, que de peine pour employer quelques mots qui lui cillaient la langue.

- Mes ailes ont trainé dans la boue trop longtemps, l'innocence et la naïveté dont je faisais preuve autrefois a été remplacée par une subtilité d'incompréhension et de peine profonde.

Un sourire anodin se figea sur ses lèvres, d'un pas étonnamment souple pour un cheval qui semblait au bord du gouffre, elle se positionna sur le côté, précisément dos à la mer.

- Je suis la souffrance que la haine a sut cueillir au sein de mes hanches. La maladie de mes antécédents m'a contaminé avec insistance, mais là n'est pas le problème, j'ai moi même persévéré dans une situation tangente où rien ne voudrait mon effondrement.

Elle se racla la gorge.

- Je suis morte depuis bien longtemps, mais l'irrépression de ce fait n'est pas une possibilité, seul mon esprit vit, mais personne ne veut s'en rendre compte. Je les admire pour si peu de conscience.

Light souriait un peu plus, avec une certaine nuance d'ironie, ses infatigables paroles n'équivaleraient jamais son esprit tordu.

- Bien heureusement tu es là, rien ne m'est arrivé depuis notre dernière entrevue qui doit remonter à des lustres. Juste que la coquille superflue de mon ancien physique s'est échappée, il ne reste que l'image atroce de la souffrance dont j'ai fais preuve.

Une fois de plus elle fit vombrir ses naseaux.

- Tu es magnifique.

Ses grands yeux bouillaient d'une admiration sincère.

( Oué . Merci, les tiens encore plus je pense =D sans vouloir me raabaisser )

Black' était tellement touchée par les paroles de MoOn Light, que ses yeux brillaient de larmes taries par la peine qu'elle éprouvait à parler. Pourtant elle continuait, inlassable, oui son esprit était bien vivant, il n'avait aucunement perdu de sa beauté et de sa subtilité profonde.
Black' se sentait presque gênée d'être en aussi bonne état devant Light, la vie était atrocement injuste, car nombreux vivants méritaient la mort, et nombreux morts méritaient la vie? pouvait-on seulement la leur donner. Non il fallait fermer les yeux, rester à attendre, patiemment, que ce soit notre tour, afin que nous ne nous soucions plus de nous et des autres, qu'une rêverie totale s'empare de nous et nous fasse glisser vers un monde blanc, dénué de mal ou de bien.

- Le temps m'a été favorable ... Plus qu'à toi.

Black' pointa ses oreilles en avant, et non par signe de compassion, mais par égalité, elel s'affaissa et s'allongea face à Light, ses yeux dans les yeux. Elles étaient enfin à la même hauteur. ( Euh je sais plus si moOn était couché xD )

- Peut-être a-tu encore le temps de devenir aussi belle que moi ..

Black' était décisément infatiguable, elle ne manquait pas d'audace et pensait toujours au meilleur, évitant le pire.

- Je crois aux miracles et toi ? Je crois à la vie aussi ...

Murmura-t-elle de sa voix douce, u peu serrée par la misère qui s'étalait devant elle.

[Elle s'était levée mais ce n'est pas grave ^^]

Light avait un œil glacé qu'elle rejetait sans cesse sur la mer. Son regard gris se repoussa lentement pour refaire face à la jument qui s'était allongé devant elle. Elle réprima un sourire.

- Si je n'y croyait pas, alors tu ne serais pas devant moi.

Ses belles prunelles luisaient indistinctement, l'aide que lui amenait Blackberry était digne de tout. Elle s'affaissa un peu sur ses épaules et continua de scruter la plage d'un air angoissé. Tandis elle parlait sans précédent.

- Je ne deviendrais jamais aussi belle que toi, jamais autant que j'aurais put l'être au par avant. J'ai pris conscience du monde, et en voulant le rendre meilleur je me suis dégradée. c'est une part de moi même que je lui ait donné. Un échange normal, lui est devenu plus beau depuis.

Elle respira lourdement, le fracas des vagues la faisait trembler, l'odeur amère du rivage se ressassait entre ses sinus, elle n'en pouvait plus mais tenait bon par la simple présence de la ponette Fjord. Une fois de plus ses esprits se remirent sur elle.

- Sais-tu ce que j'ai fais sur ce monde et que je n'accepterais que personne ne fasse jamais ?

Cette fois-ci sa voix brûlait d'assurance et de conviction, ses yeux luisaient d'un passé triste et merveilleux. D'une histoire secrète.

Black', toujours plongée dans les yeux de Light, esquissa un faible sourire, étirant légèrement ses lèvres, au pris de mains efforts. La jument grise avait cependant raison, ce qu'elle disait était toujours vrai et rempli de subtilité. Elle aurait tant voulu faire quelque chose, donner elle aussi une part d'elle à MoOn Light, pour qu'à son tour elle vive heureuse, que chacun ait sa part de justice. Mais ce n'était pas simple, c'était impossible ... On ne peut remonter le passé, les choses faites doivent être oubliées ou assumées.

La belle ponette regarda Light avec un mélange de curiosité et de peur ... Parfois, MoOn ne lui semblait pas équine, mais démoniaque et angélique à la fois. Elle semblait venue d'un autre monde. Elle lui semblait venue des enfers.

Elle ferma doucement les yeux et ressassa sa première encontre avec Light dans sa tête ... A cette époque, elle lui semblait venir du paradis, des nuages, du ciel et du soleil. Elle galopait dans sa tête comme un ange, mais elle n' entendait pas le bruit de ses sabots, elle semblait survoler la terre, comme si elle n'était que imagination. Ce qui n'était pas totalement faux.

- Je ne peux connaitre ton histoire, mais si tu veux me la partager, je ferais tout pour porter ton fardeau, quel qu'il soit, avec toi ... Parce que tu me connais. je me sentirais plus malheureuse si je ne faisais rien plutot que de me sacrifier.

De sombres pensées lui venaient en tête et elle essayer de les chasser, écoutant les vagues fouler et refouler les galets, dans un bruit régulier, et la vent salé lui emplissait les oreilles.

Un grabd mystère semblait être prêt à se dévoiler, juste pour elle, en ce moment précis ... Quelle serait l'issue de cette rencontre ?

La bise amère grinça contre le pelage gris, terne, pâle, infâme de la petite Moon. Un vent de loin, un vent qui remontait et grognait des entrailles terrestres, une magnificence exubérante, c'était le sanglot épargné de Mme Terre. D'un geste souple et supervisé elle s'approcha de Blackberry, la voix morte et crevarde dans ce gosier rêche et étroit. Ça aussi, c'était un sanglot épargné. Car petite Moon, allez savoir, faisait elle aussi partie entière de cette Terre monotone.
Ses lèvres se placèrent directement à l'oreille crème de son interlocutrice, papillonnant dans leur désarrois superbe.

- J'ai sacrifié chaque parcelle de mon corps, je me suis laissé battre par les plus fort, j'ai crevé misérablement dans la poussière durant trop, et bien trop d'années ...

Son air déjanté et anxieux disparut pour le plus radieux de tous les sourires, imperceptiblement, le plus magnifique que l'on put voir en ce jour sur son visage pâle.

- Pour aider les autres, tout ça pour aider les autres.

Et elle contint cette magnifique euphorie qui courbait chaque petit coin de ses lèvres. Tout n'était pas dit, mais beaucoup était versé.

Le regard ô combien doux et compréhensif de la jeune fjord s'attarda longuement sur la grise, scrutant, fouillant ses prunelles noires, plongeant dans les cascades et les remous de savie, chutant contre le chemin rocailleux auquel elle avait du faire face. Black' ne pouvait détacher ses yeux de ce qui semblait pour elle, la plus extraordinaire créature du monde, la plus fabuleuse, mystérieuse et improbable à la fois. Le petit Ange, était peut-être celle qui comprendrait le mieux MoOn Light. Car bien qu'elle ne lui ressemblat jamais, elles étaient dotées des mêmes sentiments et désirs, des mêmes envies qui grondent dans vos entrailles fatiguées.

Un grand silence s'installa. Le silence est d'or, il est le fruit d'une longue et et laborieuse conversation, il est la suite de tout, il est la suite de la vie, car après la mort, ne tombons-nous pas dans le silence ? Ce moment était bien étrange, Black' avait l'impresssion d'être à une hauteur inexistante, entre Ciel et Terre, tantôt dans les nuages, tantôt dans les arbres comme le vent qui faisait danser les gracieuses feuilles. La chanson s'installait, la chanson du monde, de la vie, de la naissance, de la beauté d'un être, de la grace des cieux, de l'immense cadeau dont nous étions dotés. Cette vie. Ce pouvoir. Si précieux et fragile. Si solide ... Cette vie, que certains utilisaient à bon escient et louaient son nom chaque jour. d'autres la gachaient misérablement, trainant dans la boue et la rancune. Une autre, ici présente, donnait chaque parcelle de son cadeau à chacun, se réjouissant de son bonheur, tandis qu'elle mourrait à petit feu, lentement, vulnérable ...

Un sourire, ô si beau, si beau sourire, illumina son visage. Black' sentit qu'il pénétrait en elle-même, que cette joie si étrange et rare, était certainement la plus belle et magique que l'on puisse ressentir. Une étrange satisfaction, un bonheur lumineux, de se donner pour les autres. Plutot que de sentir peu à peu vidé de ses forces, ce qui n'était vrai que phisyquement, notre coeur se gonflait d'une expérience sans pareille, d'une vraie chaleur ...

A son tour, alors, Black' lui adressa son plus beau des sourires, étirant ses lèvres noires, les yeux brillants. Elle se pencha en avant, et posa ses naseaux veloutés sur la nuque de MoOn Light.

Je suis l'ange des océans, tu es l'ange des montagnes, finissons donc ce chemin ensemble, peut-être que là-haut, on aura encore besoin de nous ...

(... Superbe ='( )

" Cette vie, elle s'accroche et extirpe chacune de ses veines battantes contre votre nuque froide et tiède. Ses ongles durs s'enragent contre votre chair, vous la serrez contre votre cœur, bien précieux et impensablement délaissable, vous enfoncez votre petit nez derrière le creux de son oreille. Gentiment vous lui murmurez les plus beaux réconforts, et pourtant reste le gout salé et amère des larmes dans votre bouche qui ne se tait plus.
Vous la serrez plus fort, l'étouffez presque, mais c'est ce qu'elle a besoin cette petite vie, un peu d'amour physique [...] Vous ne l'épargnez pas, non, vous découpez lentement sa peau douce et fluide, ça vous en creuse les côtes, vous plante un poignard blanc entre les boyaux, vous fait serrer les dents. Pourtant, ce si petit mais trop gros morceau, vous le donnez.
En manque, en manque de vivre, il ne vous reste plus grand chose, si peu ... "

Là haut les anges nous embrasseront;
Moon regardait droit devant elle, enfonçant aussi solennellement ses prunelles argents dans celles de Black'. Elle ne voyait rien, rien de tout ce qu'elle aurait put voir. Tout simplement parce qu'elle se regardait dans un casi miroir. Savoir vivre comme les autres est une chose, le comprendre en est une autre. Doucement elle laissa le souffle chaud et presque perturbant de Blackberry atteindre sa nuque. ses yeux se fermèrent, sa vie se fermait.
Elle allait mourir, d'ici moins un an, la maladie qui se couvait entre ses gènes était devenue bien trop intense,. Et pourtant, son sourire restait, il restait figé sur cette face apaisée, délivrée de son fardeau dont on ne louait plus la charge.
Apaisée de savoir que bientôt elle n'aurait plus à le supporter, elle ne serait plus là.
Le sourire qui lui avait été rendu était une vraie réponse à l'amitié et la chaleur que la jument venait de lui faire preuve, un vrai don.
Son souffle rauque et froid coupa à vif le silence doux. Il le coupa fluidement, dans une sincérité édifiante.

- J'ai fais mal à certaine personnes Black', je leur ai fait mal pour leur bien. certain ne le sauront jamais, d'autres ne s'en rendront compte que trop tard. Le monde je l'ai préparé de toutes les manières possibles ... Pour qu'il soit beau et ...

Elle hésitait, même si l'idée était sûre pour elle, elle hésitait. Son petit cœur se crevait et pulsait entre sa poitrine frêle. Ses entrailles vrombissaient d'un plaisir intense et ses hanches exultait le souvenir lointain qu'envisageait son esprit. Elle lâcha le morceau dans une parole douce et volute, quelques mots qui était sa seule source de vie, ceux qui la faisait encore tenir debout en ces jours durs et vains.

- Pour qu'il puisse de nouveau accueillir mon fils, Fire Light.

Le vent reprit de bourrasque se borna à passer le corps des deux juments, dégringolant lentement sur les formes douces et simples de leurs muscles.
Sa tête se pencha légèrement, ses naseaux se gonflèrent avec entrain.

- Je n'ai qu'une chose à te demander, et je suis désolée de le faire mais ...
Je vais mourir d'ici peu, et seule ton existence pourrait aider celle de mon fils.
Je veux juste que tu le vois, que tu lui parle, tu es la seule personne qui me ressemble autant, sur un certain point de vu ...

Ses yeux se perdaient dans un blanc absolu, elle reverrait son fils, jamais assez longtemps pour vraiment le voir.

( Je peux très facilement te retourner le compliment .. =O )

C'est à chaque fois, un soupir d'amour qui se libère de votre corps, se mêle au vent et s'engouffre dans les arbres, hurlant et sifflant à vos oreilles votre amour éperdu, vous rappelant chaque instant les conséquences de vos actes en pleine maitrise de vous-même. C'est un soupir de fatigue et de bonheur las qui monte vers les cieux et danse autour des nuages blancs, un soupir glorieux qui éloigne les tempêtes et les orages de votre corps frêle et incapable. Un soupir rassurant qui assoupit lentement votre coeur et l'oblige à retourner à la poussière, tandis que nous, nous et notre âme, nous remonterons vers les anges qui nous ont conçus, nous admirerons le monde que tu as lissé et que j'entretiendrais. N'oublie pas, quand les anges te couvriront de gloire, n'oublie pas qu'un jour, je reviendrais aussi, et je ramènerais avec toi le fruit de tes entrailles, la perle de ton amour, je reviendrais avec lui qui aura profité de ce monde paisible et sans scrupules, alors, n'oublie pas, nous vivrons éternellement sur le dôme céleste, l'âme en paix, les blessures refermées, cicatrisées, tout à notres joie des retrouvailles.

Tu peux me faire confiance.

La confiance que lui accordait la jument dépassait la jeune mais sage fjord. elle sentait que les dernières forces et amours de Light emplissaient son corps doré et encore puissant d'une nouvelle énergie, afin qu'elle puisse elle aussi accomplit ses tâches, prendre le relai, faire en sorte que la bienheureuse Light parte l'âme en paix jusqu'au jour heureux ou elle s'élèvera vers les cieux, un jour de ciel bleu, sans nuages, tous comprendront qui elle était, tous sauront et admireront son éclat incroyablement éclatant d'amour et de beauté.

Je vois à travers ton corps lacéré tes entrailles et ton coeur encore palpitants.

Black' regardait au long la mer longeant la cote en de paisible vagues qui explosaient sur les rochers en des gerbes d'écume gaies et chantantes, dansant au fond de l'eau et jaillisant comme de jeunes oiseaux vigoureux, s'enlaçant et volant vers le plafond céleste, tout à leur aise ...
Le doux souffle de la ponette parcourait la nuque et la tête des MoOn Light, lui donnant raison, lui procurant un peu de réconfort et d'apaisement.

- Tes actes étaient les plus grands et glorieux de tout les temps, ton nom est loué dans les cieux par les anges qui se réjouissent de ta bonté.

Elle prit son temps, paratgeant un moment unique avec une jument des plus formidables, qui la comprenait toujours, car elles ressentaient les mêmes désirs et faisaient les mêmes choix.

- Ton travail assidu et tes sacrifices douloureux ne seront pas vains, Light. Tu vivras assez longtemps pour voir ton fils revenir dans ce monde à présent certain et paisible. Et je te le jure, avec joie, que de là-haut, tu verras que je veillerai sur lui comme tu aurais pu le faire si tu ne t'étais pas d'abord tuée à la tâche. Je te promets.

Un mince sourire toujours collé à ses lèvres, elle ajouta sur une voix murmurante mais audible, combien douce et et chaude :

- Soit tranquille, Light, profites des derniers instants de ta courte vie. Ce n'est que la fin du commencement, qui sait ce qui nous attend de nouveau au-dessus des nuages ? Nous verrons bien, ne t'inquiète pas, quand je reviendrais vers toi, nous irons ensemble vers notre destinée ...

" Le Paradis n'existait pas, ce n'était qu'un conte pour endormir les enfants.
Le Paradis n'existait pas, les religieux s'étaient trompés en le louant allègrement dans leurs chants graves.
Le Paradis n'existe pas, on me l'a soufflé à l'oreille un matin d'hiver.
Je me levais, comblée de remords, la vie a beau être douce, elle est aussi insalubre que les cieux qui l'entoure.
Mes pieds délicats sortis de dessous la couette s'estompèrent sur la dalle rigide et froide.
Le gel pénétra mon corps telle une lame qui viole tout droit physique.
Il me pénétra.

Le Paradis n'existe pas, n'existera jamais, le Paradis est immatériel.
C'est là où l'âme seule se repose, sans son enveloppe charnelle, sans ses pensés et son intellect supervisé. Non, seulement l'âme, cette façon d'être et de vivre à chacun, cette jauge énorme ou minuscule selon qui vous êtes. Seule l'âme.
Le Paradis n'existe pas, mais nous nous reverrons, aussi vite que nous nous séparerons, puisque même le temps n'existera pas. "

Elle reprit ses esprits, ce fût sûrement un des plus pénibles moments de cette journée, reprendre ses esprits et ne pas se laisser écouler vers le néant.
La belle ponette face à elle ne cessait de la louer, ses paroles mielleuses et embuées coulaient comme un chant dans son oreille incertaine. Elle se laissa faire, se laissa fondre dans l'amour et la tendresse que lui offrait Blackberry. Se laissa croire dans les possibilités qu'elle lui donnait, se laissa couler dans ce fleuve tranquille que l'on appelle si souvent encore l'amitié. Elle ne s'y noierait pas.
Le chant mélodieux n'est pas accablant lorsqu'il est bien cité et posé en bon contexte.
Petite Moon laissa son âme entière s'y déverser, son corps exulta avec perfection les notes accordées qui se joignait à cette symphonie inaudible.
Elle crevait d'une douleur trop peu physique, trop grandement morale.
Elle agonisait avec parcimonie, ne disait rien, se laissait faire, car il ne sert à rien de crier si ça peu désespérer les autres, si ça peut les toucher; les transpercer.
Elle ne disait rien, se taisait de ses moindres remords, car seule sa voix délicate au souffle froid avait droit à s'engager.

- Merci ...

Ses paupières se refermèrent prestement sur les prunelles sombres qui servaient encore à la guider, ne soit qu'un temps.

[Merd* je dois éteindre l'ordi x___x bon, soit tu te contente de ça, désolée, soit je réponds le week end prochain ^^']

Le Paradis existe, c'est l'espoir qui se fonde en moi chaque jour.
Le Paradis existe, il accueille les vivants et les morts dans son contexte paisible et pur.
Le Paradis existe, il nous le chante en sifflant dans les branches des arbres au petit matin.
Le Paradis existe, il nous accompagne tous sur le chemin qui mène à lui.
Le Paradis est ma croyance, il m'a conçue et m'a fait émerger des océans comme un navire prêt à l'abordage. Le Paradis n'est pas une légende, il est présent sur Terre, comme au ciel, il anima mon coeur et me conseille.

Le Paradis existe, c'est la lueur qui brille toujours au bout du chemin, même quand nous sombrons dans l'ombre.

Touts voiles dehors, j'ai embarqué à bord de la vie, suivant mon destin avec le gout salé et collant du vent marin sur mes lèvres. J'ai bravé les océans pendant la tempête qui faisait rage, j'ai affronté seule les vagues déchainées de l'enfer pour te retrouver.

Alors, ne me dis pas que le Paradis n'existe pas.

BlackBerry sentait le malheur qu'on avait infligé à Moon Light, et plus que tout, elle aurait voulu la voir heureuse, elle aurait voulu la voir rire et exhorter sa joie. Certaines choses sont irréductibles, certains sont destinés à mourir précocement, d'autres à souffrir en silence, d'autres à profiter pleinement et inconsciemment du monde que nous nous tuons à leur construire. Nos forces s'épuisent lentement, mais elles sont toujours présentes pour se battre, pour un ultime combat. Ne baisse pas les bras, garde la tête haute, afin de toujours voir où tu vas. Je veux bien te guidre, je veux bien te relevr lorsque tu trébucheras, mais je ne choisirais jamais pour toi.

Black' se tut et regarda tendrement la grise devant elle. Elle avait perdu son éclat. C'était dommage. C'était bête. Mais combien de vies sauvées pour cet éclat perdu ? Combien d'âmes heureuses pour ce malheur unique ?
Ne comptons pas les rescapés, n'arrêtons pas maintenant, nous finirons notre tache jusqu'au bout, jusqu'à ce que les anges nous relèvent, jusqu'à ce que le Paradis nous ouvre ses portes.

- Ne me remercie pas. Nous n'avons pas le temps pour cela ...

Black' ronfla des naseaux et posa doucement sa tête sur le garrot de Light, contemplant la mer plus loin.

[HS: Magnifique topic avec Windskyed, bravo =D]

" Le Paradis n'existe pas, c'est une fiction élaborée.
Le paradis n'existe pas,
Sais tu pourquoi ?
Le Paradis est une pensée, elle est belle, suave et facile à enchainer.
Une pensée c'est de l'imagination,
L'imagination c'est une infinité.
Le Paradis ma chérie, c'est la plus belle preuve d'espoir que tu puisse me donner."

Le temps n'existe plus, certes. Il n'y a plus de temps, il ne se recommande pas même. Cette unité se meure d'elle même, s'écrase sur l'asphalte maudite de cette vie aux rebords saillants; c'est une asphalte de bois, le bois est une particule élémentaire à notre nature. Alors je me cogne la nuque contre ce trop peu, et je meure sans savoir, que dame nature tue au synthétisme, qu'elle écrase de son renouveau, sans jamais se plaindre, jamais.

Moon exhortait, son menton se plaça doucement contre le garrot solide de Blackberry. Ses yeux se fermèrent intensément.
Un dernier souffle, une dernière bouffée d'air.
Et alors ses peines la quittèrent, s'évacuèrent et s'envolèrent dans la splendeur de ce monde sans principes.
Ses nerfs se désaltérèrent dans la morphine invisible qui circulait dans son corps serein. telle une pluie battante et foudroyant votre corps de ses réprobations, vous vous trouvez lavé de tout pêchers, vous êtes et devenez une beauté magnifique dans laquelle le monde se miroite sans frondaison.
Il n'y a aucun mérite à vivre lorsque l'on se sent mourir; il n'y a aucun mérite à souffrir lorsque le silence nous étouffe.
Alors il faut évacuer, et de vos pores intimement ouverts, se glissera l'absolue monstruosité de votre espèce. Vous ouvrirez les yeux, et de vos pupilles autrefois dilatées de soupçons verrez un monde encastré de renouveau.
Car vous êtes la beauté imparfaite,
de ce monde sans scrupules.

Visage, oh doux visage, je me perds dans l'incompréhension que tu m'apporte.
Insouciance délavée, je ne suis qu'une.

Light souleva ses lourdes paupières que réprimait encore la drogue inexistante à laquelle elles s'étaient adulées. Son regard glaçant creva la plaine froide, galets, sable ...
Deux prunelles mystérieuses, louées à qui veut, chatouillant un monde entièrement rebattit, un monde qu'elle connaissait trop bien pour être apprit.
Douce voix, cohorte sentimentale, entame tes longs dièses et décroit de tes bémols incandescents, douce voix, dont mes tympans ne peuvent plus supporter la portée.
Un regard neuf, une pensée renouvelée, un être à part entière, aménagée.
La jument recula de quelques pas, sa respiration un peu plus tôt stérile, battait à plein feu et agrippait quiconque au collet. Ses yeux si ternes et morts, luisaient d'une dureté ambrée, vacillaient avec convalescence sur ce corps doré et délicat, sur cette silhouette raffinée et vermeille.
Espoir, cruauté, additivité, fulminance.
Et enfin le corps se soupèse de l'esprit, s'exhorte de sa grandeur conjugale, déploie des amanites narcissiques.
Elle recula de quelques pas, encore, son être rayonnant du reste qui vibrait en son intérieure. Elle n'était rien sans rien, elle était tout avec peu.
Et ce Paradis ma jolie, c'était beaucoup de donné dans un simple sourire;
Et ce sourire ma jolie, c'était beaucoup de donné pour un pauvre être tel que moi.

- Il arrive, dans bien trop peu de temps, merci, encore. J'irais mourir l'âme sans balance.

upinou ?

» J'ai changée...(Windskyed & Moon Light)
» * Moon Light & Antartica & Donaïka.
» Ptit cadeau pour MoOn Light =D
» Mourir pour vivre & vivre pour mourir..(PV Mysterious)
» Le momment tant attendu

Respirer tant qu'on peu vivre ... ( PM Moon Light )

Respirer tant qu'on peu vivre ... ( PM Moon Light )

Sujets similaires

Sujets similaires