Anthrax ( Heaven )

Et ce fut la dernière gorgée de bière ....

Je crève à l'anthrax, tu crèves à l'anthrax, il/elle/on crève à l'anthrax, nous crevons à l'anthrax, vous crevez à l'anthrax, ils/elles crèvent à l'anthrax. Prenons un verre et de l'anthrax, buvons à notre dernière heure et volons vers les cieux. Crevons à l'anthrax, c'est toujours mieux que de crevez vieux.

* I l était tôt ce matin là. La brume matinale qui esquissait ses derniers pas sur le sol mouillé était encore là. Le ciel, pour une fois, ne gueulait pas ses réticences, et il était plutôt joviales. Ses joues bien rondes et bien dodues étaient rougit par les températures estivales qui grimpaient. Le soleil naissait dans la paume de l'horizon, il fleurissait dans le bleu du père des étoiles. Les nuages étaient absents. Ils s'étaient retirés, lasses et essoufflés. Le vent était mis en sourdine pour une fois, et une mince bise persistait à crier à qui voulait l'entendre qu'elle n'avait plus de voix aujourd'hui. Il faisait beau. Les arbres en fleurs, épanouis, étaient immobiles, mais leurs feuillages pourtant dociles étaient aujourd'hui bien insolents. Ils bruissaient sans cesse, à contretemps. Distressing restait dans l'ombre.

[Très beau mot qui m'était jusque là inconnu <3]

THIS IS FAITH *
*ceci est la foi

Heaven releva sa tête sur son encolure puissamment musclée. La nature de ce lieu était des plus étranges, chaque fleur, chaque arbre était constitué d'un matière totalement différente à celle qui devrait être. Tout avait un air sucré et mielleux, frivole et éphémère. Pourtant il déboucha de cette place pour accéder à une très belle clairière baignée de soleil. En son milieu se crevait droitement une fontaine taillé de cristaux. Pas une fontaine normale, c'était une sorte d'escalier qui laisser l'eau couler et s'effilocher entre les nombreuses sculptures qu'elle contenait. Le tout retombait dans une source au fond noir et indistinct. La beauté du lieu donnait un air pur, saint et féérique.
L'étalon se coula lentement vers l'eau, la regardant avec appréhension, puis en fin de compte se mit à boire de longues goulées d'eau fraiche, traite par traite.
Une fois désaltéré il fit trembler légèrement sa musculature parcourue d'un frisson euphorique. Les yeux dans un vague incertain il développa quelques paroles.

- Dieu a donné à cette source toute la pureté dont il excellait. Ici se tiendra le futur point de rendez-vous de ma conspiration.

Il se retourna enfin, non loin se tenait une présence, assez loin pour que celle ci n'entende pas ce qu'il disait. D'un air haut et noble il regarda en direction des arbres. sa posture n'était pas hautaine et supérieure. Au contraire, elle exigeait, certes, un respect mystérieux, mais n'entravait en aucun cas les hiérarchies. Il ne dit rien.

( Nom d'un futur cheval j'pense ^^ Et sinon la foi sans e x) c'est pas trust en anglais ? )

God is coming back in theirs heads

Don't let my down. Demain je crève à l'anthrax. Pour te rejoindre. Mais ce soir j'profane ta tombe, mon amour, pour te prouver à quel point je t'aime. Dieu exulte de nos joies comblées. Moi je m'extasie devant le rire satanique du Diable. Essaye toujours de me résonner. Je suis désaccordée comme une guitare qui a perdue une corde. Je sonne faux comme le rire de l'hypocrite. Je suis un nuage qui traverse le ciel furtivement. Je suis l'air qui agite tes crins entrelacés. Je suis l'eau qui glisse entre tes doigts entrouverts. Je suis le sang qui coule de ta bouche déchirée. Tu ne peux pas m'attraper. Je m'envole dès que tu approches. Et lorsque vient le vent, j'en profite pour te quitter. Lorsque vient la pluie, j'en profite pour pleurer. Ce ne sont pas mes larmes, c'est le nuage au-dessus de moi qui a une fuite. Je suis indomptable. Il a seulement réussit à me calmer, à me comprendre. Et je l'aime. Mais je ne lui appartient pas. Je ne suis pas son jouet. je ne veux pas être l'objet, la création, la conception d'une œuvre sadique et manipulatrice. Sans doute suis-je déjà entrainée dans les conflits mémorables des miens. Sans doute suis-je déjà entrée dans le cercle vicieux du mal. Sans doute, c'est certain. J'aurais beau me débattre, ne jamais renoncer, je sais que mon destin est déjà tracé à travers l'épaisse brume qui recouvre l'air lourd.

* D istressing observait le paysage avec un détachement étrange. Elle semblait abhorrer ce lieu calme et paisible. Elle crevait de chaud sous les rayons du soleil. Sa robe luisait de transpiration. les gouttes de sueurs perlaient sur son front droit et plat, ainsi que sur son poitrail duveteux et sur ses flancs musclés. Sa queue cinglait l'air bruyamment. Elle serrait les dents pour ne pas s'énerver. Le bruit de la fontaine l'agaçait plus que tout. C'était doux, enviable, et pourtant elle n'avait qu'une envie : faire cesser ce bruit. D'ailleurs c'était étrange, car ce n'était pas de l'eau qui coulait dans la source, mais quelque chose de visqueux et brun. Qui sentait bon, en plus. Qui ressemblait à une pâte fondue. Les arbres, eux, étaient tout aussi bizarres. Leur cime étaient molles. Distressing donna un léger coup de sabot dedans, et sa corne s'enfonça dedans. Elle soupira. Les feuilles, elles, étaient vertes, bien vertes, contrairement à celles des arbres réels. La jument cendrée mordit dans l'une d'elles, et la recracha aussitôt. Elle détestait ce goût qui ne ressemblait à rien, d'ailleurs. Qui n'en avait presque pas. Elle décida d'arrêter les expériences pour aujourd'hui. Puis elle retourna à sa contemplation. Son regard buta sur un cheval inconnu qui buvait l'eau de la fontaine. Elle se tut.

[<3 trust est un verbe =D ]

Sevral wings.

Il parait que les hommes n'existent pas, qu'une invention telle qu'elle n'a pas d'origine précise.
Il parait que le vent ne tourne pas rond, que la voie qu'il se réserve à chaque passage n'est qu'une possibilité sur le désastre inadéquat dont il est probable. Il parait, mais personne ne le prouve.
dieu a créé sa justice auprès d'un monde qui de peine n'existe pas totalement. Il a conquit l'amour que nous donnions à respecter la terre pour le changer en une conscience précise et fortunée. Il nous a changé, manipulé à devenir des êtres doués d'une intelligence extraordinaire. Il nous a aidé.
Quand est venu le temps où nous auront dût nous rendre compte de son existence, où nous aurions dût savoir que tout venait de lui, nous avons démenti la raison, avons créés des puissances inexistantes pour nous rassurer, nous nous sommes manipulés entre nous. Nous y avons crut, ils y ont crut.
Le pouvoir Divin touche la foi de quiconque. Je suis le premier à m'être aperçu de cette présence puissante qui nous créaient au profit d'un monde meilleur. Ma sensibilité était un seuil inaccessible aux autres, la possibilité de ce géniteur universel me venait droit à l'esprit.
Ils n'y ont pas crut, ils n'y croiront jamais. Ils sont bêtes, inexhaussables, leurs conscience s'est transformée en une répercussion de mouvements, en un travail, une tâche, et alors ils se suivent tous les uns derrière les autres.
Ils y croient, moi pas.

La lumière blanche des rayons matinaux se pencha avec douceur sur le profil noir qui se tenait toujours au même endroit. Il ne disait rien, la beauté du lieu se renouvela, puis la magnificence de la jument se fit acquise par l'environnement.
Heaven se taisait, il savait reconnaître les messages venant d'un au dessus spirituel. Il savait et comprenait, n'avait aucune difficulté à cela. Et ce qu'il voyait, là, maintenant et tout de suite était ce qu'il attendait.
sa voix se fit lourde et pesante, mystérieuse et glacée, pourtant son regard bleu flamboyait, presque hypnotique.

- Prophétie.

Il lâcha le mot avec la douceur la plus extrême, pour ne pas dire aussi harmoniquement qu'il n'aurait jamais put le prononcer. Avant d'arriver jusque cette place l'étalon avait rencontré de nombreux troupeaux, il avait découvert que tous n'étaient pas pareils, que les chevaux 'normaux' détestaient les autres. Que leurs consciences avaient été malmenée par on ne sait quelle raison. Pourtant, tambourinant dans sa poitrine, la vraie raison se faisait.
La vérité, était là. Alors de sa voix de stentor il déplaça ses mots avec une conviction étonnante.

- Vous voilà enfin, Lumläw.

( J'réponds plus tard, dégoutée, j'avais fait un super long texte et tout s'est barré -_-'
p*tain d'ordi. )

Ah saloperie, ça m'arrive aussi, depuis je copie mon texte tout le temps xD
je suis désolée pour toi méheu

( Ok ^^ Tes textes sont toujours aussi beau =') Pas d'inspi par contre --' )

Broken wings

Il parait que les libellules ne volent plus. N'ont plus d'ailes pour déguerpir. Craignent en attendant l'orage. Il parait que la mer n'est pas salé. Que le soi-disant sel ne vient que de notre bouche entrouverte. Il parait que nos robes ne sont pas rouges. Qu'elles sont tachées du sang de nos aïeuls. Il parait que les nuages ne flottent pas. Qu'ils sont vide et gonflés à l'hélium. Qu'ils mentent et ne pleuvent pas. Il parait que l'encre n'écrit pas. Que les mots surgissent d'une feuille blanche déjà rédigée et qui attendait d'être créée. Il parait que l'anthrax ne tue pas. Qu'il n'empoisonne pas. Qu'il t'offre juste une visite des enfers. Dieu nous a créé, et contrairement à ce que nous disons, ce n'était pas à contrecœur. Nous contre-disons nos dires et nous mélangeons nos sentences. Nous créons l'univers que nous voulons avoir. Nous inventons notre passé en ramassant les miettes d'antan. Nous imaginons ce que Dieu a dit alors que nous n'avons jamais entendu sa voix grave. Nous voulons à tout prix donner un sens unique à notre existence sans merci. Nous voulons, mais nous mentons. Nous racontons des sornettes qu'ils gobent, lasses de devoir chercher les explications à cette vie indéniable. Nos divinités, soi-disant existantes, ne serait en fait qu'inventions de la part des plus sournois. La mesquinerie qui se loge dans nos yeux et qui habite nos cœurs défunts se promène sur nos corps engourdis et ménage notre conscience douloureuse. C'est fou.

* Distressing effaça d'un preste geste ses pensées inconscientes. Elle baissa la tête et la rejeta en arrière. Sa crinière vola dans tout sens avant de retomber sur le côté de sa massive encolure. Elle dilata ses naseaux pincés, et laissa l'air emplir ses poumons rétractés. L'odeur signala tendrement la présence importune d'un équidé fragile et blanc. C'est avec délicatesse qu'elle s'avança hors de la lumière blanche qui aveuglait ses yeux plissés. Ses pupilles brillèrent et se posèrent soigneusement sur l'être qui se profilait à quelques pas de là. Ses prunelles noyées dans l'encre glissèrent le long des courbes frêles et délicate de l'étalon blanc. Elle retira de sa présence l'ombre furtive d'un irrespect involontaire, puis elle s'avança. Sa tête s'inclina avec légèreté avant de saluer promptement l'inconnu à son front.

[pas de problème, sinon Heaven est pie alezan et n'est pas du tout frêle, juste bien constitué

Retournement de compliment pour tes textes, je n'avais pas envie d'écrire beaucoup, mais en les voyant ....]

Nineteen Feathers

Dieu resplendit de votre foi, aujourd'hui il est frêle et peu vivant. Plus personne n'ose croire en sa vrai entité, les humains l'on remodelé à leurs goûts, et le plus souvent, lucrativement. Ils en ont fait un personnage mystérieux et corrompant. Pourtant rien de tout cela n'a le mérite d'être réel. dieu est ce qu'il est, foi, paix, intelligence et conscience Il est votre créateur, il a usé de sa bonté et de ses verdict pour vous faire naitre, vous allaiter de sa puissance. Il a créé en vous l'étincelle d'appréhension que vous n'aviez pas. Il est, tout simplement.
Qu'allez donc vous croire, vous, pauvres humains ? Que prier sert lorsque l'on se trompe dans l'identité du tout puissant ? Non, de haut en bas, vous vous trompez.
je n'ose contredire votre foi acerbe et serviable, vous êtes bêtes et non pas aussi égaux que vous le dites. Vous y croyez vraiment à votre p*tain d'égalité ? Moi pas, pas le moindre du monde; tout simplement parce qu'elle n'existe pas.
Alors en quoi croyez vous pauvres prêcheurs ? En une divinité absolue qui n'est que mensonge ? Vous me faites rire. Arrêtez donc un peu de vous suivre les uns et les autres, tournez les yeux, votre regard vers ce ciel bleu que déjà vos machines de Merd* ont osé grisailler. Tournez vous vers cette lumière, celle qui cris tendrement et avec tout l'effroi du monde qu'elle est la liberté.
Tournez vous donc, et vous verrez.

Vous verrez alors que ce que je dis n'est pas que mensonge, que ma façon d'être n'est que vérité et bienséance. Mais ne vous inquiétez pas, nous le sommes tous.

Le vent courait avec regret et effarement sur la place. Il était souple et doux. Luxurieux.
D'un geste fiable il vint secouer les crins de la elle jument noire. Sortie de l'ombre, en plein soleil, le spectacle en revenait à être magnifique. Il n'osait rien dire, pourtant il se devait de troubler ce silence anodin.
Se penchant courtoisement et toujours avec cette attitude noble et mystérieusement importante, il repensait calmement à tout ce qu'il avait apprit jusque là.
Aujourd'hui il rencontrait la personne la plus importante de sa misérable vie, celle qui ferait tout changer, celle qui exhausserait la foi de ce monde.
D'un revers il se releva et derrière ses crins bicolores luisait un feu imprenable d'entre ses prunelles. ce moment était si attendu que tout son être en frémissait, il ne pouvait se tromper dans tous les cas, car cette jument devant lui ne pouvait être qu'elle.

- Depuis le temps que je te cherches ... Je suis Heaven.

Lumläw.

Night in feathers

[excuses mon inspiration >.<]

( han Merd* désolée >> moi c'est pas à cause de textes magnifiques que j'arrive pas à écrire, c'est à cause de mon père : j'ai peur de pas avoir le temps de finir donc je prends pas plaisir à écrire --' Et bravo pour l'inspiration et les jeux de mots, c'est juste inimitable ♥ )

Ephermal fly

Nous sourions face à leur langoureuse béatitude qui ne cesse de croître pendant que le temps se noie dans nos pupilles enflées. Dieu nous a façonné selon le modèle et l'idée qu'il s'était faite de nous. Il a pris entre ses doigts tremblants l'argile qui nous a donné forme. Il a imaginé notre regard qui verrai les nobles valeurs de nos proches. Il a inventé nos oreilles qui entendrai les cris de désespoir des cœurs lâchement abandonnés dans l'enchevêtrement de nos portes closes. Il a dessiné la bouche pulpeuse, ou pas d'ailleurs, qui traduirais les maux qui assaillent nos consciences trop vulnérable. Il a peint notre nez qui sentirai le mensonge et punirai les mauvais. Il a joint nos mains pour que jamais notre poing ne se ferme et ne tape, pour que nous soyons destiné à la prière, encore et toujours. Mais nous avons été trop gourmands et nous avons voulu devenir parfaits. Dieu n'avait pas prévu ce retournement de situation, et s'est laissé surprendre. Nous avons été assez radins pour garder notre richesse intérieure enfouie dans nos entrailles closes. Le vent à caressé nos cheveux emmêlés pour tenter d'apaiser les paroles affligeantes que nous jetions aux pieds de Dieu. Mais l'orage avait déjà hurlé, et l'éclair avait déjà foudroyé et brisé les arbres de la forêt de notre bien perdu.

* La brise se promena sur les corps frémissants et ahuris. Elle bondissait sur la croupe et glissait le long de la crinière revêche. Elle dépoussiérait la robe ancienne qui habillait la peau de Distressing. Elle tentait en vain de passer à travers les crins bravaches, et d'effacer les péchés exigus. Le silence était désarmant et sulfureux. Il sentait le soufre et flottait dans l'air avec lourdeur. Farouchement. La noire était surprise par les attention particulières de l'étalon envers elle. Envers sa personne, salie et souillée. Cependant elle se garda, et se tut. Elle hocha pensivement la tête.

[Et tu oses dire 'j'écris moins bien que vous' ? Je me sens misérable.]

Pan;

Donc, ils n'avaient rien comprit. Heaven plaqua son regard ambré dans les prunelles noires qui appartenaient pour lui, à Lumläw. Ainsi naissait la prophétie donnée, là où tout commençait, là où tout terminerait. Même si la beauté noire ne répondait pas, il savait qu'il devait parler, s'expliquer. Car tout ce qu'aurait connut cette jument jusque là allait se métamorphoser en un dialecte informe et véridique, beaucoup et à la fois assez pour faire mal à la tête.

- Je crois que ma présence est encore importune.
Pour être sincère et franc je vais mieux me replacer. Je sis Jem', venant d'un autre monde, je ne sais pas si tu as entendu parler des rumeurs qui courent, comme quoi d'anormaux équidés avaient fait surface. Mais ne t'inquiètes pas la dessus, même si ce n'est que le début, tout va changer.

Il la fixait de son regard sas précédents, un regard qui pour sûr n'avait rien de normal. Rien d'équin dans tous les cas, et peut-être rien de tout ce qui pourrait être réel aux yeux des autres.

Il se reprit, solennellement. Tout ce qu'il venait de raconter aurait peut-être mauvais effet sur la jument. Sûrement comme la plupart de ses congénères elle le chasserait en disant que c'est un fou, que de toutes façons les hommes sont bons à êtres tués. Sûrement, mais Jem' en pensait autrement, il avait foi et confiance en ses paroles, et jamais celles-ci ne pourraient le trahir à mauvais revers.
Alors il continua, sans vraiment laisser de répits à l'être qui se tenait devant lui.

- Tu es la personne la plus importante de tout cela.

Il se prosterna légèrement.

- Et contre tout devoir, je te protègerais coûte que coûte.

Il releva de nouveau sa belle encolure musclée, sa tête noble et son air intrépide. Tout était dit dans une platitude extrême, et rien n'en réfuterait.

( J'arrive pas à me concentrer >> )

Eternal voice

Nous avons construit selon nos formes un assemblages de phrases cohérentes, imaginées pour traduire nos mots insensés. Nous avons cherché à donner un sens à ce que nous trouvions misérable. Nous n'avons pas apprécié à ses justes valeurs notre histoire et notre passé, alors nous avons décidé et décrété que Dieu était autre. nous voulions naitre avec une noblesse sûre, du sang rare et enviable. Nous voulions à juste mesure qu'il y ai au moins un épisode réussi dans notre misérable vie. Nous avons mis en place tout les scénarios même les plus pittoresques. Nous avons imaginé, nous aussi. Nous avons créé une œuvre inimitable. Nous avons conçu ce qui était soi-disant inconcevable. Nous avons longuement songé, et après mûr réflexion, nous avons décidé d'effacer Dieu car tout l'honneur lui revenait. C'était injuste, n'est ce pas, que Dieu soit le plus comblé. Nous étions persuadé qu'Il ne valait rien, alors nous l'avons éliminé de nos traditions et de nos coutumes. nous l'avons chassé de notre existence afin qu'il ne prenne pas toute la place et qu'il ne connaisse pas le succès. Nous étions égoïstes. Nous ne voulions pas partagé. Et pendant que Dieu écossait tranquillement les petits pois dans sa cuisine, nous avons commencé à regretter. Mais il était trop tard. Et Dieu ne gardait avec lui que ceux qui avait jusqu'au bout gardé la foi. Et c'est tout.

* La brise se cassa, soudain. Elle se courba et son souffle s'éteignit. Le vent était étouffé dans l'étreinte de la forêt. Il s'était brisé. Distressing toussota. Puis elle inclina légèrement le regard, et regarda Heaven de biais. Elle hocha la tête. Une fois encore.

Je veux juste manger, manger manger manger manger manger manger manger manger manger manger manger manger manger manger manger manger manger manger manger manger manger manger manger manger manger manger manger manger manger manger manger manger manger manger manger manger manger manger manger manger manger manger manger manger manger manger manger manger manger manger manger manger manger manger.

Et puis, c'est tout.

Pauvre Jem', old pauvre, atypique et pauvre Jem'.
tes paroles m'emmerdent, me gave et m'extirpe. Je n'en peux plus, tais-toi, fermes la, crèves donc.
Je n'en veux plus, tais-toi, regardes, j'agonise, exultes, jouis-en, mon Dieu. Mais tu t'amuses.
Jem', pauvre Jem', old of the crap you are you tinky Jem'.

Allons mourons en silence; dorlote.

L'étalon releva sa belle tête alezane, les yeux plantés on ne sait où, des yeux.
craches la foi, déguerpis, oh.
Le marbre de ses prunelles coulait sur la beauté parfaite de Lumläw. Lumläw, complexe divin, écriture ancienne et ininterrompue. Lumläw, qui veut tout simplement dire lumière. Te voilà.
Heaven fouetta l'air de sa longue queue blanche aux filins dorés. Il ne cria pas, il ne parla pas, il ne murmura pas, et il ne pensait même pas; rien.
Ses oreilles lunatique-ment plantées sur cette tête trop belle, bougèrent, lentement, un peu, et encore. Pour rien.
Vas, mais parles donc Jem'.
Toi qui ne comprends rien, morfonds, tu n'aides pas, fermes là. Simplement.

Ses yeux courtois se relevèrent d'antan, figure angélique, air maussadement illuminé. Cette figure.
On la voyait dans les bibles, les livres, les sculptures. Ce n'était pas une figure.
Les chevaux n'apparaissent pas dans les histoires humaines.
C'était une conscience, amenuisée.
Dieu en avait fait un être probable e persécuteur, magnifique. Il l'avait créé à ses soins ce petit Heaven. Et alors, il devenait un être borné d'une intelligence que les autres avaient.
Celle d'avoir mal, de souffrir.
Heaven ne souffre pas, n'a pas mal. Il n'a rien, c'est bien connu.
Heaven n'est pas mort, mais c'est comme si c'était vrai.
Heaven existe, encore.
Alors il déclina son regard bleu sur cette jument noire.
Mon Dieu, que la vie doit-être belle lorsque l'on peut enfin souffrir.

- Tu n'es que lumières.

Phrases, pré-écrites ?

GOD SAVE THE QUEEN !!!!

Hey you, you're fucking this hope
You take me away
And you throw my heart up.

Entends-tu mon cœur crier sa peine inaudible ...

Avoir du sang plein la bouche : tu me fais gerber.
Prends mes mains et pends les au pommier tout là-bas. J'ai de l'encre plein les doigts parce que j'ai trop écrit, tu sais. J'en ai trop dis, voilà tout. Je me suis trompée depuis le début, c'est c*n. Oh no it's too laaaate ! Ta gueule. Chéri achète moi des boules Quiès, j'en ai marre de les entendre gueuler. Bon c'est pas tout, j'ai une maison à nourrir. Ciao bella !

Distressing resta de marbre.

« Moi c'est Distressing, enchantée.

Ironie pathétique. Ferme la.

"Leste, plume, carlingue, un centième ?"

'Ça c'était mademoiselle la petite crème.'

Le sobriquet effeuillé de son être s'apaisa en un rien de temps, contigu il se déroba et creva d'innocence l'habileté morfonde qui restait au temps.
Son poitrail garnit soupesa par légers haussements sa respiration branlante.
Puis enfin ses yeux dégoupillèrent leur bleu océan et entrelacs sur la prestance non équivalente de Distressing.
Sa voix parsemée dégrafa par à coups l'enveloppe étroite de son mode de pensée.

- Distressing ...

Réflexion saugrenue.
Par diagonales il déposa ses yeux clairs et simultanés sans dépecer l'ensemble beauté des formes et gestes de son interlocutrice.
De nouveau il entreprit, battit de ses petites mains vêles les notes probantes de son dialecte.

- Puis-je savoir en toute indiscrétion où se trouve votre dévoué amour ?

Sa queue fouetta lentement l'air frais et déblaya l'atmosphère lourde et crème.
Son corps arc-bouté dévisageait encore et toujours cet être qu'était la belle jument.
Étendant sans retenue sa lumière et ses astres à poussières.
Il s'en retint au mot près.

Sourire précoce, trop peu pour lui;
attendre à tout vas sous les cerisiers fleuris.

My eyes hurts. Maya's hurts.

L

- Tu mens.

E

- Ce ne sont que racontars.

S

» No Heaven
» Heaven
» HEAVEN
» Silently Heaven=)
» Ptit cadeau for Heaven =)

Anthrax ( Heaven )

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