• Seul la lune eclairé l'etroit chemin, sur lequel je m'etais engagé voila une bonne heure ... Je sillonais allegrement entre les petits buissons, parfois epineux, souple comme un chat, me confondant dans la penombre. negligemment je posait un a un mes membres sur le sol meuble, sans me soucier vraiment d'ou je mettais les pieds. Je souffrais dune insomnie tenace, certe j'avais toujours peu dormis, mais là, je me retrouvais a errer sans but en plein milieu de la nuit. Tout cela me donnais le vertige, et la mauvaise humeur s'installait ters rapidement dans mon esprit, me fesant ecraser les oreilles sur mon crane. je sentais le sang taper dans mes tempes, tel un gong, qui me rapeller combien j'etais fatigué. Mes membres etait lourd, tres lourd. je les sentais de plus en plus raide, et a chaque pas ma retissance se fesait plus grande a l'idée d'avancer. Je tentais de refouler ma fatigue vainement, comme mes sabots peinaient a refouler la terre seche. La poussière qui se degageait de mes pas trainant, m'envelopper moi même dans un epais brouillard, et me fesais tousser, desagreablement.
  

• Mes yeux sombres, eux tentaient de s'evaderde cette dure realité, vagabondant de droite a gauche, jusqu'a ce qu'ils se heurtent a une silouhette feminine. Je ne tenais pas a briser ma solitude, mais elle se tenait là devant moi, sur ma route predefinis. Je ne saurais l'eviter, trop faible, et trop flemmard je dois l'avouer. je me figea donc, m'offrant par la meme occasion un peu de repos ...
  

• Il me fallut du temps pour que mes yeux s'aclimate correctement a cet obscurité. Plusieurs fois je cligna des paupières, fixant sans relache la silouhette, qui se precisez au fur et a mesure ... Tout avait etait tellement silencieux jusqu'a maintenant, pas un silence doux en enivrant, non une atmosphere tendut, un silence qui m'oppressait . Jusqu'a ce que la jument enchaine quelques pas titubant, comme le ferais un poulain. Je repris soudainnement contact avec la realité, et mon allure se fit plus nerveuse. Elle etait etrange cette jument, je ne comprenais pas. Je decolla faiblement mes deux oreilles de ma nuque pour les diriger vers elle. J'etais tres solitaire, et ce n'etait pas a mon habitude d'agir ainsi, mais elle semblait si frele, perdue au milieu d'une suite d'evenement qui m'etais des lors inconnu. Tres lentement, je souleva mon anterieur du sol, et vint froler la terre devant moi, hesitant a m'avancer. Je l'agita quelques secondes, le gardant en suspension, avant de faire quelques pas pesant pour me retrouver en face d'elle. Alors tout doucement, mes naseaux jusque là pinçaient, se dilatèrent, ma brise emportant l'air de la jument jusqu'a moi. Je n'etais qu'a quelques metres d'elle, quand je vins m'eprendre de son odeur si particulière...
  

• Qui es tu ? D'ou viens tu ? Que fais tu ici ? Des questions j'aurais put lui en poser sans compter, alors qu'une foule de reponse peu probable assaillait mon esprit. Lentement je courba l'encolure, et mes levres frolèrent ma large epaul gauche, j'y frotta vivement le bas de mon chenfrein, ronflotant bruiamment des naseaux. Quand je refis enfin surface, ce fus pour rejeter vivement ma tete en arrière, et emettre de petits hennissements etouffés proche d'un grondement non distingable. Mais j'esperer tout de même qu'elle me comprendrait, car j'avais bien du mal a parler, apres toutes ces années interminable, de solite adorée. Mon poitrail se gonflait, tout comme mes flancs qui se contractait irregulièrement, certainement sous la curiosité, une pointe d'inquietude aussi ...
  

up