Yours scarlet bloog burns inside my veins, yours tears flow by way of rain, your eyes into mine to look stars, your hands want stop my war. We lost seconds over and over, The time flew through our fingers, Ties don't exist, now we broke, Souls can't whithstand all strokes. Everybody hope in your revenge, Everybody don't see you're strange.

Le corps blanc se trainait difficilement, comme un goût d'agonie entre les dents. Cracher sur les tombes, sur eux qui sont tous morts. Détruire le temps qui file plus vite que nos esprits. You're fucking my mind. La bataille sera dure, il n'y aura pas de vainqueur, juste le dernier cri à travers les secondes. Le vent se défilait, il ne valait rien, puisque lui aussi était peureux, craignant la guerre, craignant le feu. La rage bouillonait dans un coeur endolori et cloitré. Pas ed clé pour l'ouvrir, porte blindée pour le fermer. Allons donc espérer, à genoux devant la mort, la peur secouant nos corps. La fantôme cheminait pensivement, l'heure de la revenge n'avait pas encore sonner. Attendre avant de se venger, pour que tout soit au point, pour qu'ils souffrent et partent loin. Et peut être une once d'espoir, même si il se tait.

L'arbre s'agitait, trop peut être pour un temps si calme et paisible. Le silence était el qu'on aurait pu entendre les battements du coeur de la terre. Les pulsations de la lave bouillonante, prête à rcamer et à détruire tout les obstacles. Prenez garde à ne pas vous trouver sur le chemin du feu. Prenez garde. Et l'étranger, le regard terne et lasse, s'arrêta devant le saule. Les fleurs rouges comme le sang n'égayaient pas le lieu. Mais un sourire sarcastique sur le visage impassibe. Les pétales des tulipes écarlates s'envolèrent d'un coup de vent. Et une voix, neutre et incernable, accompagna leur envol :

« Les fleurs saignent aujourd'hui. »

( )

If you look for me, I'm in the hell with the blasteds, God don't deign to open me the heaven's door, i'm punish.
If you look for me, I'm in the heaven with the angels, Satan don't want of a heart as mine.

Qui suis-je aujourd'hui ? L'ange ou le démon ? Satan ou Dieu ?

Le fantôme détourna les yeux et ravala son sourire. Son poils rèche se laissait docilement secouer par les bourrasques de vent. Sa crinière aussi, ainsi que sa queue. Ses yeux légèrement exorbités fixaient un point naissant dans l'horizon, qui s'épanouissait, comme une fleur un matin d'été. L'étranger fit un pas de côté, chancelant doucement. Son regard resta neutre, dénué d'émotions et de sentiements. Si, voyez-vous cette lueur dans ce regard gris et profond ? Cette lueur. Le Démon ...

All these things I hate revolve around me. Don't look for me again, I'm dead into the fire. My heart burnt inside. I lost my soul yesterday. I changed, sorry, you can't know who I'm today. I became a unknow, a stranger.

Elle ne m'ai pas inconnue. Cette silhouette, ces formes, je sais à qui elles appartiennent. Je ne pourrais pas ...

Son coeur, ce qui lui restait de cet organe, plutôt, s'emballa. Commença alors la course entre les battements des minutes et les pulsations du muscle charnu, qui crachait dans les veines ce sang brûlant. Les fleurs s'agitèrent, les branches de l'arbre aussi. L'une d'elles craqua. Un pétale s'envola, et se posa entre les naseaux du fantôme. Le sang gicla, la branche vomit tout ce qu'elle contenait, elle en laissa couler des flots, des litres. L'odeur de la mort. L'odeur horrible, affreuse, celle que l'on sent sur les champs de batailles. Celle de la dernière chance, du dernier combat. Les pétales en miettes, liquides, écarlates. Du rouge, partout. Le sol en était vêtu. Le cheval, l'étranger aussi. Sa robe n'était plus blanche, elle était tachée, souillée. Le parfum de la fin, pourtant ce n'était aps le dernier souffle, loin de là. Juste cette odeur désillusoire.

« J'avais oublié que les roses avaient des épines. »

Clouds are beautifuls today. Sky don't cry for an once, but flowers spit theirs venom on me.

Cette voix ... Je la connais, elle aussi. Il me faut la faire taire, sinon je ne survivrais.

Le pétale rouge n'avait pas bougé, il était resté entre les naseaux du fantôme. Fantôme qui, la robe tachée de sang écarlate, avançait d'un pas lent et inquiètant vers la jument pie. Les lieux étaient baignés d'un liquide pourpre et visqueux. Les yeux de l'animal roulaient dans leurs orbites. Dans les pupilles noires et profondes reluisait une lueur démoniaque. Le visage était crispé sous la douleur, sous la souffrance de retrouver l'ange sans ailes. Pourtant, un sourire malveillant et fou sur son visage.

« Tais-toi. »

What's happenning to me, I'm dying from the inside, Body hurts too much to feel. And pressure adds to pain, deliver us from evil. Can someone wake me from this nightmare.

Si tu savais ...

Le fantôme fit un pas de côté, un écart, comme pour échapper à la nostalgie qui revenait. Lasse, il secoua sa tête à présent inexpressive. Ses yeux s'étaient éteints. Ne demandait qu'à être rallumé. La blessure, la déchirure était intacte et béante. Hurlant sans être entendue. Un cri qui résonnait de manière inaudible. Un frémissement de lèvres d'oùu le son ne pouvait passer. Une souffrance, un cri à jamais figé dans le temps.

What if I change the world
And I found the words to tell
You what you mean to me
I'll be waiting here

J'en ai tant besoin.

Les paroles tranchantes résonnent en écho. Les syllabes détachées, prononcées il y a pourtant longtemps tintent comme une cloche désaccordée, aigre et foudroyante. C'était il y a longtemps, des années de cela. Longtemps, un mot qui signifie beaucoup. Hier c'était il y a longtemps pour quelqu'un qui s'est ennuyé durant une journée entière, comptant chaque seconde, bénissant chaque heure qui passait comme le signe d'un proche délivrement. Une année c'était il y a longtemps pour quelqu'un qui a dû attendre la fin de ces études avant de pouvoir rejoindre enfin son bien-aimé. Longtemps. Cette histoire ne s'est donc aps passée il y a longtemps. Disons simplement qu'elle a débuté il y a environ un siècle de cela. Et laissons aux autres la possibilité de trouver que cela s'est passé il y a longtemps, ou non ...

And all the roads that I lead was without end.
And all the words wa said me was wrong.

Rien de tout ce qu'on m'a dit n'était vrai.

Reconstruction. recoller petits bouts par petits bouts les fragments du passé que l'on ne connait pas. Rechercher. rechercher ce qu'on a perdu, les souvenirs, les oublis. Retrouver. Retrouver des mémoires, des songes passés. Mais c'est impossible. En sachant que depuis le début tout était faux, mensonges, trahisons. Que l'histoire n'était pas celle qui nous correspondait. Que tout était pur invention, machination, manipulation. Sottises et canulars. Le fantôme ne bougeait pas. Ne bronchait pas. Même si tout les épisodes défilaient devant ses yeux. Narguant

Can you hear the scream in the night ?
It was mine yesterday, in my last sigh.

J'ai besoin de décombre pour me reconstruire, or ils ne m'ont rien laissé.

Il n'y a plus de ruines. Ils ont tout balayé. Plus de briques pour se reconstruire. Même la prison a été détruite. Plus qu'un terrain plat, légèrement bosselé. Dernier souvenir d'une histoire longue et éprouvante. Spontanément les autres nous disent de prendre leur part, pour reconstruire une maison et un passé. De chercher dans les abîmes des rêves déchirés. De se faire un conte, même romanesque et pathétique. De croire en de faux espoirs. Juste pour ne pas souffrir. En effet ça soulage. Mais aps éternellement. Jamais le temps ne permettras de batir une vraie histoire. Jamais.