• Je marchait, lentement, a pas posé, souplement, ma grande et massive silhouette grise se découpant sur le ciel sombre, de bruissement d'aile et des croassement de corbeau retentissait dans le silence de cette journée.
Mon pas relevait élégamment mes antérieurs, ils allaient se poser loin devant moi. Mon chanfrein recouvert par mon toupet. Mon sabots retomba sur des ossement fin et délicat, ceux d'un oiseaux, leur plumes noir jonchaient le sol et tachait le ciel.
je releva ma tête et mon regard tomba sur un arbre, un squelette, dépourvu de feuilles, des centaines, des milliers de corbeaux me regardait, de leurs yeux brillant.
Je me cabra et poussa un cri strident en boxant l'air de mes sabots noirs et brillants.
Une dizaine s'envolèrent. Les autres avait tressaillis.
Mes crins fouettèrent mes flancs.
Ma tête se releva. Une odeur me parvenait.

• Je me retourna, mon regard noir tomba sur un étalon, je le regardait de toute ma hauteur, étant une Pure Race Espagnole, j'étais plutôt grande et massive, mes jambes pourtant, fine et nerveuse, plantée dans les sol se relevèrent et se mirent au pas. Au pas Espagnol.
Je me rapprochait de cet étalon. Son regard m'attirait. Mon regard se releva sur le vol de corbeau.
Je continua de m'approcher et quand mes membres retombèrent sur le sol, il restèrent la.
Un arrêt carré, une encolure arquée. je ne peux nier que je faisais la belle.
J'ouvris la bouche et d'une voix aussi douce que possible je lui dit mon nom juste mon nom et rien d'autre.



Je gardais ma tête a hauteur moyenne, mon toupet, typique des P.R.E, retombait sur mes yeux. Mon regard lui fixait l'étalon. je le trouvait beau. Son sourire était teinté de sournoiserie. Ma vraie façon de faire était la Froide et Cassante.

• Je regardais cet étalon, mon regard se promenait sur lui, je me taisait. Rien a dire. Je ne suis pas de celle qui pose trop de questions. Je continuais de le regarder.
Un vol de corbeau passa au dessus de nos têtes. Mon sabots se releva et tomba lourdement sur le sol.
Depuis fort longtemps je n'avait pas trouvé quelqu'un beau. C'est vrai.
Je secoua ma tête et souris, d'un de ses sourires sombres. Mes sabots claquait sur les fins ossement des oiseaux. Des corbeaux, oiseaux de mauvais augure.
Je ne disait plus rien, je me répète.
Mais je ne pose pas des questions indiscrètes du genre d'où vient tu,
tu à quel age. non ce n'est pas pour moi. Cependant je ne pus m'empêcher de lancer,d'une voix sarcastique un compliment.

-Joli nom.

Je me détourna de lui, il m'attirait et comme je refusais de l'admettre je préférais ne plus le regarder.
Pourtant mes yeux était attiré par lui. Mon toupet cachait les allées et venue de mes yeux sur les cotés.

• Question bête. inutile même. je secoua ma tête et répondis d'une voix énigmatique. mais c'était bien le premier a trouver mon nom joli. on me disait qu'il était étrange. C'était vrai.

- De loin. De très loin.

Je jouais les mystérieuses. Mais je trouvais beau cet étalon. Je devenais étrange. Normal.
Les oiseaux nous passait au dessus. Les oiseaux ou Cupidon ? je n'en sais rien. Cet étalon m'attirait de plus en plus. Mes muscles frémirent. Mes crins se soulevait au rythme du vent.
Mon toupet me cachait les yeux. Je regardais l'étalon a travers mes crins blancs. Quel bel étalon cependant.
Charmant. Mais sous ce masque se cache autre chose. Moi aussi d'ailleurs.

• Il jouait avec moi. Comme moi je le faisais. Quand il me toucha je frémit. non pas de peur mais d'un étrange sentiment. cet étalon me faisait tourner en bourrique. Il me cherchait.

-Alors cela nous fait un point commun.

Je souriais. Ma robe frémit une seconde fois lorsque il me toucha pour le deuxième fois.
Il me tourna autour. je panachait mes crins. Les nuages ne me donnait de lui que l'image d'une ombre.
Une ombre. Un nuage séducteur. Je regardais le ciel dont les corbeaux tachait le ciel de taches d'ébène.
Mes sabots s'enfoncèrent plus profondément dans le sol. Mes muscles sa raidirent.
Cet étalon produisait en moi une étrange sensation. Un sentiment anormal.

• Il ne faut jamais dire jamais. On me la souvent dis. J'y crois. Quand il se colla a moi. je ressentis autre chose que de la haine. Moi qui était froide. Distante. Haineuse. Et pourtant. Je voulais me prouver une chose en ce moment. Que je voulais juste jouer. Mais non. Impossible.
Je le sentait se coller a moi. me tourner autour. Réfléchir. L'air froid coulait sur moi. le soleil déclinait.
Je poussa un puissant ronflement. Mes muscles se détendirent.

-Cela dépend de ce que vous vous croyez.

Oui. Je me l'accorde. Je souhaitais parler plus avec lui qu'avec personne. Quelle honte. Quelle décadence. je ne me reconnaissais plus.

• Comment ne pas rester indifférente ? Il voulait jouer et bien jouons. Je voulais voir. Comment réagirais-t-il ?Je restait indifférente. Regardais les animaux partis comme si le vent les chassait. je restais la.
Immobile et frémissante. Mais comment jouer a un jeu ou on n'a jamais jouer. Moi une massive espagnole prenais toute ma hauteur. Je le regardais me tourner autour. Je pense que si cela n'avait pas été lui j'aurais eu un mouvement de dégout. Mais je restais la. Non je ne ressentais pas de l'amour. Enfin je pense. Juste un drôle de sentiments. Une espèce de haine mélangée a de l'amour. une haine pacifique si l'on veut.
Ma haine cependant se montrerais plus vite que l'étalon ne songera. Je suis et je reste indomptable.