[Uranus] Le monde n'est pas si grand [Libre !][court pour personnes a court d'inspi;)]

Non,
le monde n'est pas si grand que l'on le dit, il se limite a une sphère ronde, bleu et marron qu'on appelle la Terre. Ici elle se limite a des côtes qui enserre ces terres de Life-Horse dont on fait vite le tour.
de plus Quoi de plus triste que des terres ou les chevaux ne parlent même pas entres-eux ? De tous les lieux ou je suis allée il n'y en avait aucun ou les chevaux discutaient entres eux ...

La ponette grisâtre, dont la race paraissait encore plus sale que d'ordinaire a cause de la saleté qui avait recouvert son rêche pelage.
Ces petits sabots étaient par endroit fendus, mais ils tenaient bon, ils étaient fêlés depuis bien longtemps maintenant, on aurait pus dire que son cœur ressemblait a cela mais saurait été cruel envers Uranus.

Son petit trot légèrement aérien reflète bien le mal qu'elle a à ne pas repenser a ce passé si douloureux ou la douleur n'as d'égal que la peur ... Les arbres défilent devant ces yeux a allure régulière et pourtant elle ne les regardes pas, son regards n'est pas vide mais reflète tant de cruauté qu'on lui a infligée dans le passé qu'il est dur de voir autre chose que la douleur.

Une question de caractère fait qu'elle n'as jamais connus amour ou amis, elle n'a jamais d'ailleurs sus ce qu'était l'amitié, sentiment nouveau pour elle, qui peut-être naquit un jour en ces terres ... si les chevaux se mettent a y parler ... Qui sait ...

* Je vagabonde sans but réel. J'avance sans savoir vraiment pourquoi, ni comment. J'ai complètement oubliée les limites que je m'étais posée autrefois. Alors je continue, jusqu'en perdre totalement la raison. Enfin, si ce n'est pas déjà fait.

Elle marchait, nerveuse et maladroite. Plus elle vieillissait & plus empirait. C'est à peine si elle arrivait à rester éveiller, sans se perdre chaque seconde un peu plus dans ses pensées noires. Elle était seule. Seule au monde, abandonnée. Une reine sans son roi. Car son roi magnifique était parti au combat, puis n'était pas revenu, depuis. Alors elle continuait à avancer, à vivre. Même si au fond, tout au fond, le coeur n'y était pas, du tout. Et tout en marchant, elle venait de passer devant ce cheval, sans même le remarquer. C'aurait pu être un éléphant rose, qu'elle n'aurait pas plus sourcillé. Son regard était comme vitré, d'une couche de protection. Un peu comme un regard aveugle au monde qui l'entoure. Simplement parce que regarder, ca s'apprend.

Un monde mort et sans vie qui ne se lasse pas de rester froid et venteux, sans queue ni tête cette phrase n'est autre que l'œuvre d'un cerveaux a court d'idée

un cheval venait de passer juste a côté de Uranus sans la voire, comportement étrange mais plaisant, passer pour disparue, être comme un fantôme, sentiment agréable, vus que c'est ce que seras Uranus dans quelques années, de la poussière qui s'envolera a chaque courant d'air, a chaque brise qui l'enlaceras de sa fraicheur pour la faire voleter encore et encore jusqu'à ce qu'elle trouve un endroit ou se poser pour repartir ensuite.

Néanmoins, Uranus en a marre, pourquoi ce silence et cette impression d'être morte avant l'heure, elle est vieille mais vit encore, et aimerais profiter de la vie avant qu'elle touche a sa fin.

"Eh y'a quelqu'un ?"

Demanda t-elle prudemment d'une voix claire et chantante malgré son aigreur conservée.

* Je dormais. Paisiblement, seule. tu es alors apparue, toi & ta carrure imposante. Tu me sautas dessus, fracturant mes côtes, martelant mon corps frêle & innocent. Tu m'as tué. Psychologiquement. En recouvrant mon petit corps de bleus, tu m'as tué, comprends-tu ?

Self deception fit un écart, sauvagement. Elle poussa un hennissement, extrêmement surprise. Elle ne s'attendait pas à ce qu'un cheval soit aussi près d'elle & lui parle. Elle elle s'écarta, emportant son coprs entier dans une danse infernale complètement improvisée. Le bout du nez poitant vers le ciel, ses muscles entiers étaient crispés, amplement sur la défensive. Sa respiration accélérée & irrégulière.

Uranus fit presque un bond de côté quand une jument apparut, se crispant elle aussi sous le coup de la surprise.
La ponette regarda le cheval qui se tenait prés d'elle, le détaillant, le souffle coupé par la surprise et sa tension qui ne redescendait pas malgré le fait que la frayeur soit passée.
Elle balbutia quelques mots d'une voix qui exprimait une tension non contenue

- Qui ... Qui ... Est- tu ?

La vieille jument se força a respirer pour ne pas faire un infarctus, ce qui lui serait fatal a son âge.
La jument qu'elle avait surprise se tenait crispée et effrayée, comme elle.

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