* Pourquoi le passé hante-t-il mes rêves, pourquoi la vie est-t-elle si dure loin des miens. Pourquoi y a-t-il tant de pourquoi dans le monde ?
Les oiseaux chantaient gaiement s'agitant dans les branchages des arbres perdus dans l'amas de lianes. Il faisait beau et doux les rayons solaires de l'après-midi miroitait sur les eaux profondes ou les chutes du Niagara s'écrasaient lentement dans le lac cristallin glacé. Le ciel bleu pâle se cachait derrière quelques maigre nuages blancs. Les oiseaux migrateur revenait de leurs voyage d'hiver pour s'installer dans le pays. Des point noirs volaient lentement en triangle tous cordonnés et en famille.
Soudain, du tonnerre vînt rompre le calme paisible de la nature. Le sol de terre sèche tremblait de plus en plus fort en dégageant de la poussière brune translucide. Un martèlement de sabots noirs frappait le chemin terreux devenant de plus en plus bruyant. Au loin une ombre dissimulée dans un tas de poussière, la jument ralentit la cadence pour traverser les lianes d'un petit trot soulevé. Le vent emmêlait ses crins soyeux ou quelques feuilles y s'étaient logées. Les oreilles en avant, guettant le moindre son suspect. Le bruit assourdissant des chute venant broyer le lac résonnait dans ses tympans.
Essayant de ne plus penser Kesha s'arrêta brusquement fessant rouler les petits cailloux bruns sous ses sabots luisants. La jeune jument leva la tête, une douce odeur équine vînt lui caresser les naseaux. Heureuse, elle poussa un profond hennissement pour signaler sa présence dans le paysage gracieux.