C'est vrai ?? ^_^
Han, c'est troop gentil !
Je t'envoies ça ce soir ou demain promis !

Ooooh

C'est parti pour l'histoire cucu d'amour ... xD


J’ignorai combien de temps j’étais restée contre lui. Je tenais à lui redonner tout ce que je lui avais pris, à lui montrer à quel point je regrettai ce qui s’était passé. Cet accident avait été un coup dur pour lui, un coup très dur même. De quoi ruiner une carrière, et je préférais ne pas y penser maintenant. Très doucement, il me relâcha, et je reculai légèrement, les yeux humides. Les siens brillaient d’un éclat étrange, que je n’avais encore jamais remarqué.

- J’ai l’impression qu’elle revit à travers toi … Sa voix était murmurante, presque faible.

Je me mordis les lèvres, essayait de prendre la chose de la meilleure façon qui soit.

- Ca … ça t’es douloureux ?

- Non. Je me sens bien quand tu es là, maintenant.

- Moi aussi.

Pour me donner une contenance, je me levai et posai le bouquet dans le vase sur la petite table. Puis je me rassis à côté de lui.

- Elles te plaisent ? Fis-je en les désignant.

- Oui, elles sont très belles. Blanches. Il sourit.

- Tant mieux.

- Je ne t’en veux pas pour tout à l’heure …

Ses yeux intacts sondaient les miens.

- Tu devrais, pourtant, répondis-je en baissant les paupières.

- Si l’on faisait la liste de ce que je devrais faire et ne pas faire … Il soupira. Je relevai les yeux.

- Je suis vraiment désolée. Je ne pourrai pas oublier ce qui s’est passé. Cette partie de moi m’écoeure.

- Tu ne serais pas Mayu sinon. Moi, je préfèrerais que tu oublies.

- Vraiment ? C’est impossible.

- S’il te plait.

- D’accord. Arrêtons d’en parler, alors.

- Oui.

A nouveau, je croisai ses yeux. Malgré toute l’attirance qu’il engendrait en moi, malgré tout ce qui s’était passé, je n’arrivais à éprouver aucun autre sentiment qu’un très fort attachement, comme celui que l’on devait ressentir envers son meilleur ami. Je n’en étais pas sûre, je n’avais jamais eu de meilleur ami. Mais je savais que ce n’était pas de l’amour. Je désirais juste satisfaire chacun de ses besoins, le voir heureux, en espérant qu’il ressentait la même chose. Il fut interloqué par mon silence et me tira de mes pensées.

- Je ne suis pas trop horrible ?

Je sursautai, et, malgré moi, observai attentivement son visage.

- Non. Tu ressembles juste à quelqu’un de normal, maintenant, répondis-je en esquissant un sourire.

Il rit doucement.

- Je ne pourrai jamais assez te remercier de m’avoir sauvé la vie, j’aimerai te rendre la pareille.

- Tu l’as déjà fait, baka !

- Ah, oui … C’est vrai.. Je souris derechef, il n’avait pas perdu son humour. Quand est-ce que tu vas sortir ?

- Bientôt, bientôt … On ira dévaliser les magasins si tu veux.

Je ris franchement, lui aussi. Voir son visage aussi éclairé, si beau et pur en fin de compte, me rendait euphorique.

C’avait été bien plus facile que ce que je pensais, et je ne le méritai peut-être pas. J’étais sûre d’une chose : je ne regretterais jamais cette période de ma vie, ce voyage irréel au Japon, même s’il avait eu ses hauts et ses bas. Les Johnny’s s’étaient révélés être des personnes formidables, et je m’étais énormément attachée à eux … J’étais heureuse. Tout semblait s’être arrangé. Du moins, je l’espérais.

Soudain, une infirmière arriva dans la chambre et s’approcha de son malade. Je souris, même si j’étais un peu déçue.

- Il faudrait que vous vous reposiez un peu.

Yamapi leva la tête vers elle, soupira.

- Obligé ?

- Vous sortirez plus vite si vous prenez soin de vous.

- Oh, dans ce cas-là …

Il me jeta un coup d’œil malicieux.

- Je vais y aller, soufflai-je.

- Reviens vite.

- Oui oui.

J’effleurai sa main avant de partir et sortit dans le couloir.

Je remarquai alors que j’avais laissé tomber la rose rouge par terre. Cela m’arracha une grimace et je me penchai pour la ramasser. Une épine que je n’avais pas vue entailla profondément mon doigt et je lâchai un petit gémissement douloureux. Je le portai à ma bouche, le pressai, rien à faire, le sang coulait abondamment. Furieuse, je me relevai et tombait nez à nez avec … Jin. Celui-ci ne me regardait pas et saisit ma main blessée, l’examina brièvement puis m’entraîna dans le couloir sans discuter.

- Eh, attends !

Il m’ignora, comme s’il avait peur de me regarder.

- Ho ! On va où comme ça ? Non mais, attends !

Il s’arrêta brusquement et je vis ses épaules se soulever comme s’il inspirait profondément. Son comportement était étrange. Il lâcha ma main qui retomba mollement le long de ma cuisse, et, ahurie je regardais son dos. Je me souvins que nos derniers rapports n’avaient pas été très affectueux. Et je me souvins qu’encore avant, il y avait maintenant plusieurs heures, j’avais été odieuse avec lui. Et, encore plus loin … Je me rappelai son contact, ses mains entourant mes bras, ses tentatives de réconfort auxquelles je n’avais pas prêté un autre sens. Je commençai à comprendre réellement, mais j’avais du mal à saisir vraiment. Nos relations jusque-là n’avaient pas été définies et je n’avais pas cherché à les clarifier, songeant que c’était inutile.

Il se retourna, ses traits étaient crispés. Je sentis mon cœur battre à toute allure.

Je redoutais la suite des évènements et n’arrivai pas à deviner ce qui allait se passer, car il s’efforçait de rester impassible. Ses yeux étaient douloureux.

- Mais qu’est-ce que … qu’est-ce qui t’arrives ? Je croyais que … tu ne m’en voulais pas.

Il se mordit violemment les lèvres, attendit, puis ouvrit la bouche et souffla :

- Si tu savais …

Il n’eut pas le temps de finir sa phrase car Kame apparut à l’autre bout du couloir et nous interpella :

- Mayu, Jin !

Ce dernier détacha rapidement son regard du mien, renonça à poursuivre et me laissa en plan. Il enfonça ses mains dans ses poches, avança à grandes enjambées vers Kame, tentant (je supposais …) de se reconstruire une expression.

Quant à moi, troublée et étonnée par son attitude, je ne bougeai pas, les yeux dans le vide.

- Mayu ?!

Je levai la tête.

- J’arrive …

Je me mis à marcher. Mes réconciliations avec Yamapi avaient magistralement été mitigées par Jin. Je me creusai la tête pour comprendre ce qui s’était passé, puis m’efforçai d’oublier.

- Tu saignes ?

J’étais arrivée à la hauteur de Kazuya. Je contemplai ma main et me rendit soudain compte de ce que je tenais dans l’autre main : la rose rouge qui m’avait blessée. Je me dirigeai vers une poubelle et l’enfonçai dedans sans ménagement, avant de me retourner vers Kame en affichant un drôle de sourire forcé.

- Rien de très grave, ça va s’arrêter.

- Tu es sure ?

- Oui oui !

- Ca va sinon ? A quoi faisait-il référence ? A Yamapi ? A Jin ? A mon état ? A tout ça ? Peu importe, je ne me sentais pas le courage de me confier, même à lui.

- Oui, plutôt bien.

Il me lança un regard soupçonneux mais ne commenta pas.

- Pourquoi m’as-tu appelée ?

- Tu voulais rester seule dans le couloir ? On va rejoindre toute la compagnie. Il sourit.

J’avais presque oublié combien de Johnny’s comptait l’hôpital. C’était jour de chance pour les malades !

- Ils sont tous là ?

- Tous ! Même Chinen !

Cette allusion au jeune adolescent me fit sourire pour de bon.

- Allons-y alors.

Je le suivis dans l’hôpital qu’il avait l’air de connaître comme sa poche (j’espérais pour lui qu’il n’y venait pas trop souvent !), et il m’amena dans une grande salle destinée aux familles ou amis des patients. Tout un groupe prenait au moins un quart de la salle : tous les NewS, Chinen, Marion et Juliette. Je m’arrêtai sur celles-ci. Depuis combien de temps ne les avais-je pas vues ? Je m’en voulais de n’avoir quasiment pas pensé à elles et leur adressai un signe de main timide. Et enfin, à l’écart du groupe, un autre, Jin. J’aurais pu ne pas le reconnaître tellement il différait du Bakanishi que j’avais connu. Bras croisés sur sa poitrine, assis droit sur sa chaise en bois, les jambes posées devant lui. Ses lèvres étaient pincées, ses cheveux en bataille. J’avais envie d’aller m’expliquer avec lui, mais le moment n’était peut-être pas approprié. Cependant, je ressentis mon cœur bondir dans ma poitrine. Il ne releva pas la tête quand Kame et moi entrâmes. J’allai m’asseoir discrètement à côté des autres. Tous me saluèrent gentiment, peut-être pas au courant de toutes les histoires. Je croisai le regard de Shige et nous nous sourîmes mutuellement. Je suivais la conversation sans vraiment y penser. Kame s’était assis à côté de moi et me jetait des regards frénétiques, ce qui m’agaçait, même s’il devait avoir ses raisons.

- Alors, quand est-ce que Pi-chan pourra sortir ? Demanda Ryo.

Ce fut Kame qui lui répondit :

- Dans quelques jours, quand il sera bien reposé.

- Quelle bonne nouvelle ! Répondit Nishikido sur un ton soulagé. Les autres approuvèrent.

- Et toi Mayu, ça va mieux apparemment ? M’interpella Massu.

Je m’efforçai de ne pas paraître agacée et m’en sortit plutôt bien.

- Très bien, j’ai eu de la chance.

Voilà de bien sages paroles.
D'ailleurs j'ai une idée de courte nouvelle absolument atroce, histoire d'amour qui finit mal ... Hum, j'ai pas de vécu, mais je me sens pousser des ailes. pourtant, je pensais pas que c'était mon truc.
Arf ...

Ooh, ben merci les gens, mais vous vous émerveillez de peu, vous savez, dans le domaine des fics, je suis une débutante x)
Enfin ça fait plaisir, merci beaucoup.
Cerise, je ne l'ai pas lue la tienne, elle est où ?

Pour info, j'ai quasi fini l'histoire aujourd'hui, manque plus qu'à fignoler l'épiloque.
Va pour le chapitre ... 14 je crois =D
Après, fini l'histoire d'amour continue XD


Lorsque nous franchîmes l’hôpital, il me reposa doucement à terre, absolument pas essoufflé par sa course dans le gazon. Quel étrange contexte, je me mis à rire toute seule, évacuant au fur et à mesure les émotions qui m’avaient submergées. Outre le côté fantastique et intouchable de Jin, il était un homme, comme et un autre, et je finirai par m’y habituer. Ou peut-être pas … peu m’importait, en fin de compte. Mais j’arrivais à passer au-dessus du fait qu’il m’avait toujours paru plus haut, inaccessible. La différence entre le Jin sur scène et le jeune homme avec qui j’étais à présent était déroutante, mais aussi touchante.

- Pourquoi est-ce que tu ris ?

- A vrai dire, je ne sais pas vraiment !

Il leva les yeux au ciel et sourit, angélique. Pas encore très préparée, je sentis quelque chose gronder à l’intérieur de moi.

- J’ai encore beaucoup de questions … Fis-je en fronçant les sourcils.

- Vas-y, demande-moi. Son ton était guilleret, confiant.

- Et bien … Tu as à tes pieds une foule de mannequins, d’actrices et autres genres et …

Il sourit, ne répondit pas tout de suite. Nous marchions dans l’accueil de l’hôpital.

- Douterais-tu de toi ? Sa voix était mielleuse.

Je ne sus pas vraiment quoi répondre puis …

- J’ai plusieurs raisons. La première, c’est que vu ce qui s’est passé il y a quelques heures, j’ai de quoi me remettre en question. Et la deuxième, c’est qu’à côté de toi, on se sent souvent ridicule …

- Dois-je le prendre comme un compliment ?

Il n’était pas sérieux, et jouait avec moi.

Je ne répondis pas et croisai les bras sur ma poitrine. Voyant mon mécontentement, il soupira, rit doucement et reprit :

- Tu trouves tes réponses toi-même. Tu l’as dit, j’ai sûrement plusieurs prétendantes, toutes pareilles, justement ! Tu te détaches merveilleusement bien du lot. J’ai vite oublié qui j’étais quand j’ai commencé à te connaître. C’était réciproque, finalement.

J’avais du mal à le croire …

Finalement, c’était peut-être compréhensible. Même si j’avais peu de confiance en moi …

Quand autre chose me vint à l’esprit. Une pensée qui me fit rire aux éclats, et tout le monde se retourna vers moi en m’adressant des reproches. Jin me regarda bizarrement, peut-être inquiet de mon état mental.

- Mais pourquoi tu ris ?!

Je sentis sa main frôler la mienne et reprit immédiatement mes esprits.

- C’est juste que … si j’avais su, un jour, quand j’étais en France que Ca arriverait ! Tu n’imagines pas. C’est incroyable, insensé et tout ce que tu veux. Même dans mes rêves je n’aurais pas vécu ça. Quand je parlais de vous avec mes amies … Je me rends compte qu’en fait c’était un peu bizarre.

- Ah, c’est donc ça. Et de quoi parliez-vous ?

Ses doigts se resserrèrent autour des miens et je rougis, j’étais incapable de lui mentir.

- Oh … De choses et d’autres. En regardant des vidéos.

- A l’époque, tu avais des préférences pour qui ?

Je sursautai, puis capitulai.

- Yamapi et Kame, entre autre.

- Ah, ça me rassure.

Hébétée, je m’arrêtai. Il s’expliqua :

- Ca m’assure que tu es … enfin tu aimes le gars que je suis et pas la star.

- Douterais-tu de toi ?

Il sourit délicieusement, les yeux brillants.

- J’aime aussi la star … affirmai-je.

- Je pourrais te parler des heures de suite, mais on risque de nous attendre …

Je grimaçai, même s’il avait raison. Je relevai la tête et vit que nous avions 3 étages d’escaliers à monter.

- Oh non … je suis fatiguée.

- Ben, on peut prendre l’ascenseur si tu veux.

- J’ai trop peur. Je déteste prendre l’ascenseur.

- Qu’est-ce qu’on entend pas ! Tu te compliques la vie à toujours monter les escaliers.

Sur ce, il ne me laissa pas en placer une et me saisit le bras, m’entraînant vers l’ascenseur.

- Non non non ! Pas de ça, pitié !

- Même avec moi ? Il me supplia du regard.

- Non. Je ne survivrai pas.

Je restai plantée devant les portes, il tira doucement sur mon bras.

- S’il te plait … Je te protégerais.

Je soupirai, m’armai de courage pour combattre ma peur.

- Ok …

- Aaah !

Son visage s’éclaira, se fendit d’un large sourire et il appuya sur le bouton. L’ascenseur arriva trop vite à mon goût. Les portes s’ouvrirent.

- Après toi !

Je jetai un coup d’œil fébrile à l’espèce de cage étroite, toute grise, dans laquelle j’allais m’enfermer, et regardai Jin désespérément. Celui-ci me prit par la taille et m’entraîna dans la boîte de conserve. Je le suivis sans rechigner, incapable de m’échapper de ses bras. Quand les portes se refermèrent, il m’empêcha de me ruer à l’extérieur et appuya sur un bouton. Lorsque je sentis la secousse de l’ascenseur qui démarrait, mon estomac se souleva et je faillis vomir. Je me laissai complètement tomber sur lui, tremblant si fort que j’aurais pu déclencher un séisme, et cachai ma tête dans son cou, trop horrifiée par la situation. Il s’esclaffa :

- Je ne savais pas que ça avait autant d’effet sur toi !

J’étais trop paralysée pour lui répondre que lui avait encore plus d’effet sur moi que ce stupide engin. La montée parut interminable et lorsque l’ascenseur s’arrêta, les portes ne s’ouvrirent pas immédiatement et je sentis une bouffée d’angoisse dans le cas où nous étions coincés. Sans m’en rendre compte, j’avais déchiré le tee-shirt de Jin au niveau de son épaule avec mes ongles. Finalement, les portes s’ouvrirent lentement et j’entendis une voix crier :

- Je vais les chercher, en espérant qu’ils ne se soient pas entretués !

Jin me décolla doucement de lui et me guida vers la sortie. J’entrouvris les yeux et découvrit le visage étonné de Kame, celui qu’il affichait toujours dans ses dramas.

J’avais les larmes aux yeux.

- Mais … mais qu’est-ce qui lui est arrivé ?

J’entendis la poitrine d’Akanishi se soulever quand il rit.

- Rien, on a juste pris l’ascenseur. Mais ça à l’air d’aller.

Kame éclata de rire en voyant son tee-shirt troué.

- Je vois ça … J’ai cru que vous ne monteriez jamais !

- Dé … désolée.

Jin m’ébouriffa les cheveux et nous suivîmes Kazuya dans le couloir.

- Alors, ce n’était pas si terrible !

- Parle pour toi. J’ai cru que j’allais … Je ne terminai pas ma phrase et il n’insista pas, amusé par ma phobie. Tu es un monstre ! Je n’étais pas convaincue de ce que je disais.

- Essaye de me faire gober que ça ne t’a pas plu, railla-t-il.

- Baka, grommelai-je, mais en souriant. Il avait raison, ça ne m’avait pas totalement déplu d’avoir un si bon prétexte pour m’accrocher à lui.

Lorsque nous arrivâmes dans la salle, je repris mes esprits et me détachai un peu de lui. Pas assez pour que les autres ne soupçonnent rien. En fait, Yamapi avait du les mettre tous au courant … Je soupirai lentement tandis que les NewS nous faisaient subir leurs gentilles moqueries. Mais le plus gêné des deux, ce n’était pas moi. Jin était rouge comme une tomate et évitai le regard de ses amis, ce qui m’acheva. On avait tout vu !

Je cherchai Pi-chan du regard. Il était assis sur une chaise un peu plus loin et parlait avec Ryo. Il croisa mon regard, sourit sincèrement et leva le pouce en désignant Jin. Je levai les yeux au ciel et le rejoint, abandonnant Akanishi à Kame qui semblait se délecter de cette nouvelle et le lui faisait comprendre.

Faut jamais se rabaisser, ma vieille !
Je lirais ça, peut-être ce soir mais ... Pitié tu peux pas changer l'écriture, j'arrive pas à lire XD