Nouveau Départ. [L]

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[list]&. Je galopais ici. Seulement, depuis que j'avais ouvert les yeux, j'avais pu à proprement parlé, 'galoper'. Avant, je marchais je courrais. Là, je trottais, je galopais. Je marchais sur non pas deux, mais quatre jambes. Tout cela semblait si irréel que je n'y avais ps cru. Pourtant, le faitétait bel est bien là. Je n'était plus moi. PLus cette jeune fille se nommant Lana. Non, j'étais... devenu cheval. Etrange à avouer non ? Me prenez-vous pour une folle ? Cela est à tout votre itérêt, mais je ne ment pas. J'étais humaine... et me voilà cheval. Mais pourtant, je sens au fond de moi que cette vie va me plaire. Qu'elle sera mieux que celle humaine. Alors pourquoi reculer ? Ce qui st fait est fait, alors autant en profiter non ? De toute façon, je n'avais plus personne de l'autre côté. Alors à quoi bon regretter ? Non, l'avenir est devant moi. Alors je galope, de ma nouvelle robe noire alors que mes cheveux était d'unblond très pâle. Je vais me reconstruire une nouvelle vie. Une nouvelle histoire. Pour cela, il me faudra un nom. Trouvé. Je m'appelerais Jolly June...

[ Désolé de ne pas avoir psté avant, je n'avais pas vu qu'il fallait y poster en premier >< ][/list]

[ Si tu veux, au lieu de faire un Pv, je peux te répondre ici dès que possible, c'est pas mieux ? ]

Invité

Tu la connais cette musique que les oiseaux chantent ? Cette mélodie qui t'appelle & qui te hante comme un cauchemard colle à ta peau ? Sauf que là, c'est un autre sentiment qu'on ressent, l'euphorie. Du bien être, une total sensation de liberté & de bonheur. Le vent souffle fort ici, sur mon corps allongé & presque inerte. Seul ma respiration fait gonfler & mincir mon thorax en signe de vie, les yeux fermés. Je les avait ouvert une seconde, j'avais vu du sable & je les ai refermé, me croyant encore autre part. Me croyant encore dans une autre vie, mon ancienne vie. Mais non, je n'étais pas là-bas, je n'étais pas en Afrique, je suis ici & pas ailleurs. Je lâche un long soupire & ouvre les yeux en ésseyant de me redresser. Je ne me redresse pas comme normalement, non, là j'étais couchée comme une vache & je me regardais, j'avais trois vues différentes & il y avait encore un petit endroit entre mes yeux que je ne sais pas voir. Mon corps est blanc avec des taches grises & j'ai un cou plus long, un visage moins rond, une queu que je sais faire bouger. Au début, je reste là, sans bouger, je prends conscience de ce qui m'arrive. Mais c'est tout simplement pas normal. Le vent souffle me donnant un petit sifflement à mes oreilles que je mets en arrière sans en prendre la peine de réfléchir à ce geste, puis après je les mets en avance & je découvre des sens meilleurs pour les odeurs & les bruits. Doucement, j'éssaie de me lever avec peine, ce qui me vaut les petites positions d'un poulain nouveau-né. Le cul en l'air, les pattes avant sur le sol qui s'entraine à se tendre pour ne pas retomber sur ses jambes. Puis enfin, je suis debout, les jambes légèrement tremblantes, je regarde autours de moi & découvre des mouettes au ciel qui rient encore, pour ne pas dire chantent car ce n'est pas ça qu'elles font. La vue est impressionnante, si seulement les chevaux avaient des vues colorées, ça aurait été mieux. Au moins, je pourrais faire les devinettes pour les couleurs des autres chevaux. D'ailleurs, un semble galoper, trotter librement sur la plage. Je fais un pas pour avoir un meilleur appuis & être plus stable sur mes jambes. Celles-ci arrêtent de trembler, j'ai les naseaux grands ouvert & l'air maritine gonflent mes poumons d'un nouveau départ. Je ferme les yeux un court instant pour pleinement savourer ce moment, cette vie au ciel ou cette nouvelle vie sur terre où malencontreusement je n'ai pas oublié ma vie antérieur...

Invité

&. Moi aussi j'avais été surprise. Gagnée par un sentiment nouveau, des sens nouveaux, un corps et un esprit étranger. Pourtant, j'avais réussi à m'y habituer. Avec chance. Je n'imaginais même pas ceux qui restais des jours des nuits entières sans arriver à s'y faire. Sans parvenir à s'habituer à leur corps. A leurs nouvelles sensations. A tout ce qu'une cheval avait de plus - ou du moins, de différent - qu'un homme. Mais moi, j'y étais parvenue, et la vie dans le corps d'un cheval ne me dérangeait pas. Au contraire, c'était un nouveau départ. Une nouvelle chance. Un chemin donné, où on pourrait aller plus loin qu'avant. Je secoua ma tête pour revenir à l'instant présent. C'était vrai, que demander de plus encore ? Je n'avais rien à demander d'autre. Rien. J'étais bien là où j'étais, je n'avais pas besoin d'autre chose. Quoique, oublier ma vie d'avant, commencer sur de nouvelles bases complètement étrangères aurait été peut-être plus confortable, non ? Oui, les souvenirs étaient toujours là, toujours ...

&. Mon souffle me ramena à l'instant présent. Je foullais le sol avec mes délicats sabots, nouveaux pour moi aussi, et ne produisait aucun bruits. Alos qu'un être humain devait s'appliquer, pour rester silencieux en plein déplacement. Alors soudain, une odeur me piqua le nez - odeur que je n'aurais jamais sentie humaine, elle était encore lointaine. Pourtant, je la sentis, et ralentis doucement. Mais tout était gris autour de moi. Je n'avais jamais entendu dire que les chevaux avaient une vision faite de gris avant... Je m'ébroua, secouan ma longue crinière couleur corbeau. Encore une chose de diférente... Bon, je m'arrêterais là, car si je devais lister tout ce qui avait changer en moi, je n'aurais jamais finit. Mes oreilles en alerte, ocillant d'avant en arrière, tentèrent de savoir où était l'inconnue. C'était un équidé aussi. Une jument plus précisément. Alors, je l'aperçu un peu plus loin. Moi, fine et agile, elle, elle était grise et avait une allure majestueuse. Sans savoir pourquoi, elle m'inspirait le respect, même de loin. Ca aussi, c'était étrange... pourquoi j'étais devenue une arabe... ?

Bien sûr, un cheval aux allures nobles inspirent souvent le respect. Juste encore, une simple question de beauté, de grandeur même si en réalité, j'étais encore petite. Humaine aussi, je n'étais pas grande mais là... J'avais même pas la taille d'un petit cheval ! Je fais un pas avec un posterieur, puis encore. Je tourne autours de mes deux sabots d'avant en les laissant s'entortiller avant que je ne valse devant & de littéralement plonger dans le sable, la tête première. Mais, p*tain, que c'était amusant de tout recommencer ! Je comprends maintenant pourquoi tant de monde s'obstine à faire le vide en soi & refaire tout, une nouvelle identité & tout ce qui en suit. Malheureusement, je ne pense pas être une pouliche. Où était-ce justement ça la raison pour laquelle je n'étais pas si grande que celle qui était plus loin ? D'un coup, je me relève. J'avais mon pelage tout recouvert de sable. J'hésitais. Je me secoue ou pas ? Puis, je me laisse tenter. Mon corps s'agite sans faire un pas en avant, ma crinière vole autours de mon encolure & toute ma musculature se détend pour bouger un peu & laisser le plus de grins de sable tomber au sol. Je regarde autours de moi & dans un élan, dans un petit bond de jeune poulain je me mets à faire un petit galop. Je pique une sorte de crise, ma queu relevée & bien en panache, mes oreilles contre ma nuque, la tête vers l'avant & vers le bas, je donne des coups de cul & enfin, je me sens vivre... C'est maintenant que ma vie commence pour moi.

Mais avant tout, commençons bien. Un cheval n'était pas loin, d'un gris très foncé ou non, complètement noir. Je ne sais pas exactement, ma vue ne me laisse pas l'occasion de savoir si c'est un cheval alezan, bai ou encore autre chose. Mais il est foncé & c'est sans doute un noir. Enfin noir, un cheval à la robe noir. Je prends un petit trot qui devait être plutôt élégant, je comprends enfin à lever haut mes genoux & j'en prends un plaisir fou à connaître le sentiment de souplesse qu'on a lorsqu'on fait ces gestes-là. En arrivant près de la jument dont je ne connais rien, je m'arrête brusquement, mes sabots l'un à côté de l'autre, mon poitrail bien en avant, les naseaux dilatés, curieuse de tout savoir de ma nouvelle vie. Je frémis & j'hénnis doucement vers la noire...

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[ J'adooore comment t'écris <3 ]

Je la regarde toujours. Elle semble s'amuser. Découvrir. Et prendre vie tout à coup, comme une renaissance. Alors, moi aussi je m'élance. Etendant mes antérieurs en avant, les postérieurs en arrière. C'est nouveau, mais je me découvre presque souple. Je les ramène, manque de m'emméler les pinceaux, et repart. A un moment, je ralentis brusquement. Le sol tangue un peu, mais je tiens le coup. Pour moi aussi c'est une renaissance. Une nouvelle vie, une nouvelle chance. Je suis immobile, mes oreilles sont dressées vers elle. Le silence chante à mes oreilles. Je les bouge d'avant en arrière. Mes crins s'envolent au vent qui souffle. J'ai des poils sur le nez qui me permettent de sentir au toucher, encore quelque chose d'incroyable. Mais... mais, comment découvrir tout en même temps ? Aucune idée, mais un jour peut-être, je saurais tout. Là, j'observe la petite jument grise. Oui, elle est grise, parce que je la vois grise. Les chevaux voient-ils vraiment tout en noir et blanc ? Jamais entendu parler de cette particularité, m'enfin. Petite ? oui, elle est petite. Déjà que moi, je ne me trouve pas bien grande, elle est encore plus en-dessous que moi ! Mais bon, qu'est-ce que ça fait la taille ? Rien. Ou peut-être justement beaucoup de choses. Quelques centimètres en plus, on pourrait la croire au sang espagnol. Ses allures relevées sont majestueuses, et c'est pour ça qu'elle m'inspire un certain respect. Moi, j'ai des allures vives et agiles. Je me déplace avec grâce, mais ce n'est pas la même. Mais je m'aime comme je suis, et de toute façon, qu'on s'aime ou pas, on ne se change pas. Je la regarde en souriant. Je sens qu'elle est comme moi, pas besoin de poser la question, je le sens, je le sais. Elle aussi alors était une humaine alors. Elle aussi avait une vie avant de renaître ici. Je la regarde, inclinant ma tête sur le côté. Elle s'est immobilisé aussi, devant moi. Elle non plus ne parle pas, mais le silence qui nous entoure est un silence emplie de mots. Alors, elle hennit. Je crois que mon coeur explose de joie à ce son. J'hennis à mon tour vers elle, mes oreilles dressées vers elle...

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