J'avais marcher toute la nuit. Cela faisait depuis quelques temps que je n'avais pas vécu une vraie nuit. Depuis quelques semaines j'ai dus dormir que quelques heures. C'est peut pour une jument en quête d'aventure. Anormalement déprimer je voulais rencontrer de nouvelles têtes. C'était assez dur de rencontrer quelqu'un dans ce vaste territoire où il ne vit que des chevaux et quelques prédateurs. Voir du monde allait me rendre heureuse et qui sait trouver l'élu de mon coeur. Je ne vis que pour cet étalon que je ne connais pas encore. Mes membres m'ont amener dans cette grande prairie. De bon matin, il faisait bien frais surtout avec la rosé matinal. Dans ce champ il y avait beaucoup de coquelicot et beaucoup d'odeurs plus belles les uns que les autres. La vue de ce panorama me rendais un peut moins dépressive. Je n'aime pas broyer de noir surtout si mon futur compagnon n'est pas loin, il ne doit pas aimer me voir dans cet état. Je secoue ma tête, il était surement temps que je me fasse une raisons. L'élu de mon coeur ne viendra jamais me voir, surtout moi. Je secoue la tête une seconde fois, pourquoi suis-je tant déprimer et déprimante ? Je repris mes esprits et me mit a brouter l'herbe qui avait. Quelques minutes après j'entendis des coquelicots craqueler non loin de moi. Je relève la tête, plus un bruit ni aucune odeur. Une peur m'envahit, cela pouvait être un prédateur ? A vrai dire je m'en fichait un peu, au pire je meurs. Généralement quand je pense ceci la journée finis toujours bien alors dans chaque cas de figure ma tête claironner " au pire, je meurs ! ". Cela me rassurer tout le temps, dur à croire. Je remis ma tête dans les coquelicots pour brouter à nouveaux, j'avais faim, ce n'était pas ma faute. Quelques secondes après les coquelicots craquèrent de plus en plus vite et s'approchant vers mon corps dégourdit. Je me crispa quand le bruit s'arrêta, le prédateur doit surement en train de bander ses muscles pour me bondir dessus. Je ne voulais pas relever la tête pour voir qui était derrière moi, a vrai dire, j'avais honte de ma tête de dépressive et j'avais la flemme. J’arrêtais de brouter pour poser mes naseaux sur les coquelicots, si c'était un prédateur derrière moi il devait être bien bête pour ne pas m'attaquer si c'est un cheval derrière moi, je serais heureuse et honteuse. Sans savoir pourquoi ma bouche s'ouvrit et les sons qui en sortit n'était pas ce que je voulais dire.

" - Bien le Bonjour ! Voir une personne me ferrais le plus grand bien. Mais qui es-tu ? Un prédateur ou un simple cheval ? "

Mon esprit se détendit. La phrase avait marcher, ça finis plutôt bien. La voix d'un autre cheval m'avait rendus plus décontracté, faut dire, qui serais détendu si on avait un prédateur aux fesses ? Je relève la tête, toujours à dos du nouveaux venu. Rien qu'a entendre sa voix et sa réponse m'avait rendus heureuse. Mais mon visage était encore déformer par la dépression malgré mon sourire. Le vent faisait zigzaguer les jeunes coquelicots qui était envelopper d'un douce odeur sucré. Je regardais au loin, en réfléchissant à ce que je pourrais lui répondre. Je ne voulais pas vraiment poser cette question. Je tourne ma tête légèrement en voyant mon interlocutrice. Sa robe était belle, elle était belle tout court.

" - Ho pour rien, je voulais savoir si j'allais mourir aujourd'hui. As-tu un nom ? "

[ Un peut court, désoler =$ ]