Dreadding the Thunder ( Revenge <3 )

Oh no, I'm dying again, I lack of light i need hands. Oh oh, no more I want be, I need you baby.

C'était un matin d'été. Et pourtant nuageux, embrumé. Où flottait le brouillard. Où chantait le vent. Froid, frais. Brûlant tant il était glacial. Le ciel était gris. Le paradis grisâtre. L'enfer écarlate. Les nuages argentés planaient sans bouger. Amorphe, feinéant. Les oiseaux étaient absents. Peureux ils n'osaient s'engager parmis l'obscur chemin qui cheminait dans le ciel, entre espace et nuages. Un sentier sinueux, presque invisible, serpentait tranquillement dans l'air lourd et humide. Une silhouette fantomatique s'écorchait les flancs en entravant des bissons épineux afin d'atteidnre cette route accidentée. Les pierres tranchantes tressautaient à chaques pas, sautaient en l'air, puis s'abattaient sur les jambes recouvertes d'une fine couche de poussière ocre. Une goutte de sang, une seule, tomba sur le sol, qui l'absorba dans ses entrailles.

La terre a soif de vengeance.

<3

Can you feel me ? Can you touch me ? Can you trust me ? Can you love me ? I need you ... Every day I wake up. I hope I'm dreaming. I can't believe this shit. I can't believe you aint here. Sometimes it's just hard for a guy to wake up. It's hard to just keep going. It's like I feel empty inside without you being here. I would do anything man, to bring you back. I'd give all this shit, shit the whole knot ... I'll be missing you.

Et le vent siffle sa mélodie grinçante. Il fait froid aujourd'hui, tu sais. Le paysage envelopé d'une brume légère. C'est un matin glacial et le contact froid de la brise ne fait que le renforcer.Un léger mouvement parcourt l'herbe fraîche. Mes muscles se contractent et je serre les dents. Il fait froid aujourd'hui, tu sais. Je ne peux pas le croire, tu sais. Je ne peux pas croire que tu ne sois plus là.

La silhouette blanche s'arreta doucement. Ses crins s'envolaient aux rythme du vent souffflant sa hargne. Sa robe n'avait plus qu'une couleur vaguement blanchâtre et délavé et était couvert de boue à divers endroits. Un petit nuage de vapeur se formait à chacune de ses expirations.

Pas que la terre d'ailleur.

So what ... Why ... Try ... I can't bear this fucked pain. So what ... Why ... Try ... Just kill it now again.

Tu sais j'ai peur. Aujourd'hui j'ai peur. Pzeur du temps qui passe, trop vite. Tellement peur. Qu'il parte trop loin, et que je ne puisse plus le ratrapper. J'ai peur, car sans limite pour me freiner, sans seconde pour me dire où j'en suis je finirais fou. Fou comme tant d'autres. Je ne sais plus quel jour nous sommes. Je ne sais plus quelle heure il est. Je suis perdu, dans les songes d'avant. Dans les rêves d'antan. Aide-moi à sortir de là. Je ne sais plus où mettre la tête. j'en perderais la raison. Pardonne ma folie. Pardonne moi.

Une voix. Lointaine. Profonde. Où est-elle ? Le fantôme ne bougea plus. Pourtant il lui semblait que les pierres lui blessaient toujours les jambes. Le sang coulait le long de ses flancs. Tachant soigneusement la peau blanche, marquant une longue ligne rouge^tre. Comme un dessin. Un secret. Tagué. Comme un souvenir de guerre. Blessant, blessé.

J'en ai bien peur.

Somebody tell me why
On that morning
When this life is over
I know
Ill see your face ...

J'ai beau lui avoir crier de m'attendre, il ne l'a jamais fait. Ce salopard m'a laissé derrière lui. Le temps. Il m'a laissé avec ma peine, ma souffrance, mes sentiments. M'a regarder agoniser sur la terre fraîche. M'a enjambé car je lui bloquais le chemin. Mais je me suis relevé, et tu le sais. Mais tu n'est plus là, je ne peux pas le croire. C'est un beau matin d'été, tu sais. Mais tu ne plus là.

Il esquissa un pas, puis un autre et encore un autre. Ainsi suivirent une multitude de timide pas. S'avançant droit devant lui malgré la brume s'épaissisant. Piétinant l'herbe fraîche couverte de rosées.

De toute façon, on en rêve tous. Et puis on en crève.

Oh no, it's too late, the time flew inside my fingers. Oh no, it's too late, i can't catch it up, it's over.

J'en ai tant rêvé. De vengeance. Mais ce n'est pas cela qui m'a tué. Ni le temps. C'est moi la cause de ce meurtre. J'ai commis tant de crimes, j'en suis mort. J'ai épri, j'ai brûlé dans les flammes de l'enfer, avant de m'envoler vers le paradis parce que il y a longtemps avant tout cela j'avais l'âme pure. Alors Satan m'a envoyé au purgatoire. Et Dieu m'a béni. Mais si tu savais tout ce que j'ai enduré. Et maitenant, maintenant, il ne nous reste que nos yeux pour pleurer.

Ses jambes se mirent à le piquer. Un amas d'insectes accourut autour des plaies, grignotant la chair ensanglantée. Et pourtant le fantôme restait immobile. Se laissant dévorer. Détruire.

Il n'y a pas que cela qui nous tue.

Every step I take, every move I make
Every single day, every time I pray
I'll be missing you
Thinkin of the days, when you went away
What a life to take, what a bond to break
I'll be missing you

C'est vrai. Moi non plus je n'ai pas crevé après que le temps m'es laissé. Et ce nom, 'Revenge', il s'est enfoncé comme un couteau dans mes pensées, s'est transformé en un voeux ardant. Il m'a tant brûler, il m'a cramé de l'intérieur. Mais il ne m'a pas tué, c'est vrai. Mais tous ça n'a plus de sens. Ce qui m'a tué, c'est ton départ. Ta mort m'a tué. Elle a dévoré mon
âme, l'a déchirer et finalement, il ne m'en reste plus qu'un bout. Je n'arrive pas à le croire que tu ne sois plus là.

La silhouette blanche s'avançait, se guidant aux sons qu'il entendait. Un chemin au hasard. Enfin, pas tout à fait.

Oui, c'est vrai. Il n'y a vraiment pas que cela.

Teared our skin out. Over and over.

Comme un couteau a tracé des lignes. Lignes parrallèles, ou damier. Ou encore lettre. T'a mutilé. A gravé. Mots à mots, donnant raison à ta souffrance. Trouvant une raison à ta souffrance. pour qu'enfin tu puisse te justifier. Pour que tu puisse expliquer ta douleur. A tes yeux. Puisqu'à ceux des autres ce mal être était invisible. Tu sais, j'ai hurlé en silence, j'ai crier ma peine au fond du gouffre. Tient, vous avez un message venant des abîmes de la terre. Quelqu'un m'a lancé une corde pour que je puisse escalader la falaise, pour que je puisse remonter. Mais la corde s'est cassée. Que veux-tu, elle était abimée, et je n'avais pas encore assez de force pour me hisser tout en haut. Alors je suis retombé.

Et les insectes étaient toujours tout adonné à leur travail. Arrachant des morceaux de peau. Plongeant leurs petites dents pleines de poisons. Et le fantôme ne bougeait pas. Répondait au vent.

Il n'y a que les mots pour tuer.

Life aint always what it seem to be
Words cant express what you mean to me
Even though youre gone, we still a team

Mais il n'y a que lui à m'aider. Les autre et leurs foutue bonheur que j'essaie de comprendre jour après jour. Tu va bien ? je vais bien, merci. Et ces baton, ces paquet, cette drogue ? Mourir à petite dose. Mais suis-je obligé de répêter ce qu'on entend tous le temps ? Non, je ne radote pas. Je peux arreter quand je le veux, moi. Je ne suis pas accro. Je n'ai pas besoinde 'ma dose'. Je peux parfaitement vivre sans ça. Je le sais que je le peut, je le sais parfaitement. Mais toi ?

Et il finit par s'arreter. Tête levée vers le ciel. Ses yeux fixaient dans le vague.

Ils font d'atroces ravages.

I know, the past will catch you up as you run faster. I know, the last in line is always called a bastard.

Et moi personne ne m'aide. Le bonheur est éphemère, tu ne le savais aps ? N'essai aps de le comprendre, il n'en vaux pas la peine. Il vient comme il part, il part comme il vient. Ne lui fais pas confiance, un jour il est présent et te rends heureux, un jour il t'abandonne et te laisse crever. Apprends à vivre sans lui. Le vrai bonheur est à portée de main. Celui dont tout le monde parle, le bonheur parfait, n'existe pas. J'ai besoin de ma dose, mais je peux arrêter. Mais je n'ai aps la motivation qu'il faut. Je veux continuer. Mais pour toi j'arrêterais.

Il resta immobile. Le regard vissé sur l'horizon.

Et détruisent même les plus puissantes murailles.

When its real, feelings hard to conceal
Can't imagine all the pain I feel

Arretons ses conneries qui n'en sont pas. Le bonheur parfait n'existe pas pas plus que la douleur totale, je l'espère. Je ne veux pas arreter mais pour toi, je le ferais. Car je peux le faire. Je peux t'aider à remonter car nous ne sommes pas encore tombé. Puisqu'il faut vivre autant le faire avec le sourire. Se dire que le meilleur est à venir. Que le pire permet de construire ce vraiment à quoi on aspire. Se dire, pendant la chute, qu'il y a toujours espoir de bien atterir. La vie ça ne se respire qu'une seule fois. Et le bonheur ça se vit sans aucune loi

Revenge soupira et s'avanca encore un peu plus dans la masse de brouillard qui s'était épaissis.

Les mots tuent. Et ceux qui les prononcent ...?

Let me be. Let us be.

Ces conneries qu'on peut arrêter. Mais qu'on n'arrête pas. C'est un cercle vicieux. Je déconne, je dijoncte parce que j'ai mal. Mais ça me fait mal de ne pas trouver la force d'arrêter. Ca me détruit. Ca me fait peur. Mais je n'arrive aps à m'en défaire. Je n'ai asp envie de m'en défaire. Je ne veux plus décevoir. Et pourtant j'ai envie de continuer. Mais je n'y ai toujours aps touché. Je te l'ai promis. Pas de ça pendant quelques temps. Je me tiendrais. J'y arrive. Ca ne me manque aps. Soutient-moi, j'ai besoin d'un appui. De quelqu'un qui ne m'engueule pas, mais tente de me faire arrêter. De quelqu'un comme toi. Tu es si unique. Si indispensable. Je n'ai asp peur de dire qu'à présent tu m'es vitale. Tu m'es vitale.

Le corps blanc doucement passa au gris, puis au noir. Cendre éparpillée ramassée.

Ceux qui les prononcent sont soit déjà morts à cause des mots, soit des tueurs.

Stop, do it.

Je ne suis rien qu'une personne présente aux bon instants, aux bon moments. Je suis unique mais uniquement que parce que tous le monde est unique. Je suis utile mais beaucoup d'autres auraient fait pareil. Je suis juste là au bon moment, aux instants. Je n'ai rien d'exptionnel, je ne suis qu'une personne sans histoire, sans beaucoups de problèmes. C'est tant mieux. Des gens rêvent sans doute de ma vie, elle n'a pourtant rien d'incroyable mais elle est bien. J'ai beau chercher, je n'ai pas besoin de plus, je ne souhaite pas plus. Cela me suffit sans doute. Je suis semblable à des milliers de personnes, je ne suis pas différent des autres. Non, pardon, mais je suis juste normal, et c'est juste ça la vérité. Arrête, fais-le pour toi, pas pour moi. Je n'y suis pour rien dans tous ça, c'est d'abord pour toi que tu dois le faire. Je serais juste ton appui. Je serais juste à côté.

Et un tueur mort ?

I don't wanna think about this.

Ce n'est asp anodin. Je veux dire, ta présence, le fait que tu me serve d'appui, ç'a n'est aps aussi futile que tu le pense. Il n'existe pas autant de personne comme toi. Il n'en existe aps une semblable. Tu te sous-estime. Tu ne t'aime pas, je sais. Tu as tort. Tu ne te rends pas compte à quel point tu es quelqu'un de précieux pour certain. Non, tu ne te rends aps compte. C'est fou à quel point les gens ne remarquent pas avec quelle force ils sont aimés. C'est fou.

« Quelqu'un qui a trop souffert.

Le bonheur était ma fatalité, mon remord, mon ver; ma vie serait toujours trop immence pour être dévouée à la force et à la beauté.

Et c'est fou à quel point les gens ne se rendent pas compte qu'eux-même sont des personnes aimé d'office. Tandis que d'autres essaient sans grand succès de se faire une place parmi eux. Je n'ai pas craqué. Nombreuse fois, mes ongles se sont déchainé sur ma peau mais jamais la moindre trace. Nombreuses fois, j'ai regretté d'avoir une paroles à tenir quand le desespoir faisait une perçée dans mon bonheur. Nombreuses fois, il n'y avait plus rien à mes côtés. Mais je n'ai rien fait. Sur ma peau, elles ont fini par s'effacer avec douceurs. Prenant une teinte legèrement foncée. Je les ai regardé partir avec regret et amertume. Tous s'efface à présent, tous ce que j'ai mis tant de temps à acquerir. Fin de la scène, je l'ai joué sans talents tandis que d'autres l'accomplissaient avec brio. Scène deux, commencement. Mon bonheur m'etouffe plus que de coutume. Je me tourne vers les coulisses, l'ombre cache toutes présences qui auraient pu être à mes côtés. Et ce public qui guette les mots, les emotions, les masques. J'enfonce mes yeux sur la lumière du fond, vielle manie qui permet de ne pas avoir à regarder dans les yeux. On me l'a pourtant repeté : 'Fixe au millieu et chacun croira que tu lui parle à lui en particulier.'. C'est un monologue que je recite avec lenteur. Je sens l'ennui s'introduire dans les esprits. On m'interromps soudain avec force et vigueur, sortant de la torpeur les visages dans l'ombre. Ce n'était pas prévu, ni dans la texte, ni ailleur d'ailleur. Je me retourne sans pour autant tourner la tête au public. Une silhouette découpé dans la lumière des projecteurs. Je n'entend plus rien. C'est pourtant le moment d'improviser et ma bouche reste close, enfermant les mots. Ils sont de trop. Ma main se tend vers la lumière du fond et mes jambes recule pour enfin, me retourner brusquement vers le noir. Je sort de scène. Fin de la scène deux. Re-commencement de la scène un, ailleur, autre part. Je part sans entendre les applaudissement qui n'existe d'ailleur peut-être pas. Merci, au revoir.

La vie est un scène : un savant mélange de fiction et de réalité. Mais où s'arrête le jeu ? Là où commence les sentiment peut-être ...

Arrête. Juste.

Je vois. Voilà ce qui m'avait echappé, merci bien.

Le bruit d'un fracas contre le sol. Le corps blanc s'explose avec douceur sur le sol. La brume ne se décide pas à ce dissoudre. Pas la moindre crainte, pas la plus petite douleur. Il est heureux, heureux comme il ne l'a pas été depuis longtemps. Le noir, fin de la pièce pour un acteur. Applaudissements. C'était une belle scène. Une vrai.

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