" Pourvu que rien ne nous sépares .
Pourvu que ce bonheur continu .
Pourvu que la vie continue .
Avec vous . "


C'est quand on a mal que l'on se rend compte que l'amour est le plus destructeur des sentiments. La haine et la tristesse ne sont rien à coté de sa mais l'amour provoque ces deux derniers. On croit rencontrer la bonne personne, on croit pouvoir sourire à nouveau, oublier l'infidélité que l'on a provoquer en allant avec cette personne mais rien ne peut être oublier, on finit toujours par vouloir tout arrêter maintenant, jouer à faire l'égoïste et oublier tout le monde autour de soi, même la personne que l'on aime qui, sans vraiment le vouloir est une partie de notre souffrance. On voudrait oublier tout sa, laissant la souffrance sur le pallier de la porte pour avoir une vie meilleure, du moins on l'espère car la vie sera toujours faite de malheur, que ce soit un décès, une déception amoureuse, une trahison, la perte d'un ami. Il faut dire que la culpabilité n'aide pas beaucoup à remonter la peine, bien au contraire, elle ne fait qu'enfoncer la personne déjà au fond du gouffre comme on dit. Le seul moyen pour s'en sortir est encore d'être une personne insensible à tout ce qu'il l'entoure, seules ces personnes là auront une vie sans vraiment de douleur. C'est dur d'être insensible.

Deux yeux noirs en forme d'amandes parcourent à une vitesse folle ce lieu, magnifique pour certaine personne, moi je trouve que sa reste un lieu comme tout le monde. En faisant doucement vibrer mes cordes vocales, un soupir s'echappa, mes yeux se ferment l'espace de quelques instants, immobile face à cette étendue d'eau cristalline, une eau calme qui affiche de légères ondulations à chaque fois que l'on s'en approche, des ondulations qui s'agrandissent puis qui viennent doucement mourir, un peu comme la vie. Un sourire innocent se fige alors au coin de mes fines lèvres, je ne bouge pas d'un seul poil, seul la fine brise de vent qui règne en ce lieu me fait frissonner toute la colonne vertébrale. Il fallait dire que la nuit n'aller pas tarder à tomber et les températures dégringolait progressivement. Une légère brume blanche à l'aspect duveteuse s'échappe doucement de mes naseaux dilatés, j'étais calme, j'étais silencieux, j'attendais que quelqu'un vienne qui sait. Même si je ne parler que très rarement je pouvait apprecier la compagnie, sa dépend encore de quel type de compagnie. En un geste vif, ma queue chassa une mouche qui me tourner autour avant de reprendre sa position normale, immobile.

L'orage et le ciel qui gronde comme un tambour résonnant durant plusieurs longues minutes pour finir par se taire petit à petit. C'est un peu comme l'orage au fond, il provoque un vacarme à en devenir sourd pour se terminer d'un instant à l'autre. Quelques fois ce bruit reprend de plus belle mais d'autres fois il se tait à jamais, comme si il venait d'atteindre un but et qu'il est satisfait de lui même. Ce sont des lignes dorées de foudre qui zèbrent à une vitesse folle le ciel noir du nuages, avec tout ça, un vent rapide et glacial se met à souffler à une vitesse folle, les arbres se penchent, s'inclinent et parfois tombent, l'herbe semble devenir folle, les animaux de tout genre courent pour espérer se réfugier, tu sais petit, tu ne peut pas échapper à l'orage, si il t'as prit en cible il t'auras un jour ou l'autre alors rien ne sert de fuir. Tu sais petit, l'orage est indomptable.

Les gouttes d'eau dégoulinent tout le long de mes crins trempent mais je n'y prête même pas attention, mon regard est comme fasciné par une forme au loin, je ne voit que son ombre, que sa silhouette mais elle m'intrigue, plus que toutes les rencontres que j'ai pu faire. Mes naseaux ronflent lentement puis je fait quelques pas vers toi, m'arrêtant à une petite dizaine de mètres de toi, tout en silence je te regarde. Le décor de cette soirée était magnifique, deux chevaux, deux silhouettes face à face tout en silence, un ciel noir et seul le bruit incessant des éclairs qui donne un peu de vie en ce lieu, derrière moi on peut entendre l'eau qui tombe tel un précipice dans l'étendue d'eau. Mes crins sont trempent, je frissonne légèrement, sans rien dire, je te regarde simplement, sa me suffit.