Le loup blanc était tapit dans l'ombre, près d'un grand sapin touffu. L'odeur des cerfs lui titillait les narines. Son estomac émit un gargouillement. Fierce se leva lentement et en silence, il se dirigeait vers le troupeau de bête idiote. L'une d'elle l'aperçu et se mit a courir, bientôt suivit du reste de la bande. Jungle ne lâcha pas prise pour autant. Le blanc se posta le plus près d'eux et attaqua celui qui semblait plus faible. Le jeune cerf était blessé au postérieur gauche et le loup su à ce moment ou l'achever. Ses puissantes mâchoires se refermèrent sur le postérieur de la victime qui hurla son désespoir. Avec un sourire mauvais pendut au lèvres, Fierce lui sauta dessus et fini par l'étouffer en enfonçant ses canines accérés dans le cou du pauvre cerf.

Le sang chaud coula le long de ses babines de fauve et s'égoutta silencieusement sur la neige. Le blanc entrepris de découper la chair avec ses magnifique crocs. Bientôt, le fauve fut régalé et il s'allongea. Les restes du cerf pourrait bien nourrir un louveteau, mais un loup adulte ne pourrait se contenter de si peu. Fierce tendit l'oreille. Un léger grognement s'était fait entendre tout près de l'endroit où il se tenait. Intrigué, Jungle s'avança et renifla un peu avant de constater qu'il s'agissait d'une présence canidé. Sa méfiance légendaire l'obligea à coucher les oreilles et montrer les dents mais, en écartant les buissons, le blanc découvrit qu'il ne s'agissait que d'un petit louveteau affamé d'à peine 6 mois. La vision du jeune loup lui fendit le coeur. Il lui rappelait ce que Fierce avait lui-même subit dans le passé.

Tranquillement, le blanc s'assit aux cotés du petit. Jungle posa ses yeux bleus sur le louveteau affamé. Pauvre petit..! Délicatement, il lècha le jeune sur la tête pour le réconforter. Pour un mâle imposant comme Fierce, il était bizarre d'être un aussi grand sentimental. Jungle n'était pas n'importe quel loup, il avait une conscience lorsqu'il tuait, comme tout à l'heure. Quand le blanc avait dut tuer le cerf, cela lui avait brisé le coeur de mettre terme à une vie seulement parce que lui, avait faim. Brisant le silence qui s'était installé, Fierce prononça des paroles qui résonnèrent longtemps dans la nuit; Que fais-tu dans un endroit pareillle..? Dit-moi, quel est ton nom..?.Comme à son habitude, Fierce posait plusieurs questions sans laisser le tant à son interlocuteur de répondre. Ceci avait même pu réanimer un loup fou à lier du nom de Joke...

[puis-je ? c'est pas marrant deux loups sans chevaux XD]

[ Bien sur ! ]

[je joue avec ma ju' "?" ^^]

Pourquoi cette faim incessante
Pourquoi ce regard vide
Pourquoi cette envie de tuer
Pourquoi ce désir de gouter encore le sang

J'aurais pu me glisser dans le troupeaux des cervidés, mais un cheval noir dans un groupe marron aurait fait mauvais effet, ces deux couleurs ne s'accordent pas très bien ... Et puis, voire d'encore plus près ce jeune renne blessée m'aurait vraiment dégoutée, je n'ai rien contre la vue du sang, j'ai plutôt une "dent" si je puis dire ainsi contre les loups et leur façon de tuer ... Je préfère de loin les charognards qui s'attaquent aux animaux déjà morts ... Oh oui, rêve fou de la disparition des carnivores de cette terre, mais ils sont important pour l'écosystème tout de même ...

J'aurais pu être a la place de ce renne mais je ne me serais surement pas laissée tuer aussi facilement par ce loup d'un si beau blanc ... Comment de si beau animaux peuvent-ils être aussi pourris a l'intérieur ... Mais il faudra que je me méfie de lui, il a une carrure imposante pour un loup ...

De quelques foulées de trot, je descendis dans la plaine, sur le sol qu'avaient foulés quelques minutes auparavant le troupeaux de renne, Quelques autres foulées légères m'amenèrent sur la carcasse de renne, j'avais vue le loup disparaitre, donc normalement pas trop de risques, l'odeur du sang est totalement écœurante, surtout a cette dose la ... Berk, Puis sa pue le loup a des kilomètres, mieux vaut ne pas m'attarder dans ce coin, trop dangereux a mon gout, je préfère ne pas trop risquer ma vie.

Ainsi, a nouveau quelques petites foulées, mais cette fois de galop me portèrent jusqu'au milieu de cette grande plaine, pas très loin de la carcasse, mais assez a mon gout de l'odeur de loup ... Il faut dire que la neige me rend joyeuse, euphorique même, Tellement que je lancit des coup de culs a la volée, puis, doucement mes sabot quittèrent le sol, lacérant l'air avec mes sabots, qui se reposirent doucement ensuite sur le sol glacé.