Comme un doux murmure d'été..
Pv à la jument sans nom

J'ai écris ton nom sur un arbre, l'écorce s'est envolé;
J'ai écris ton nom dans le sable, la vague l'a effacée;
J'ai écris ton nom dans mon coeur, et rien n'y personne ne pourra me l'arracher.

Calme et serein j'étais ce matin-là. Je trottais, ou plutôt, je volais au dessus du sol, tellement j'étais léger. Un claquement à peine perceptible était le seul bruit audible aux alentours. Mon ombre, fidèle, me suivait de près, copiant chacun de mes mouvements à la perfection. J'avais beaucoup changer depuis 2 ans, j'étais plus doux, plus aimable et beaucoup plus respectueux... et surtout, j'étais amoureux. Ah oui, l'amour. Sentiment de bien être absolu qui nous rend complètement débile par moment. Pour la première fois de ma vie, j'étais stupide et j'en étais heureux. Elle avait beau n'avoir aucun nom, ou bien le prétendre, je l'aimais. Elle représentais tout ce qu'il y avait de plus merveilleux dans mon petit monde. Sa robe noir me manquait, ainsi que ses yeux de la même couleur. Tout était si sombre, et si illuminé chez elle. C'était étrange et déroutant.

Mes oreilles pivotaient sur le sommet de mon crâne, tel un satellite aux aguets. Mais le danger, il brillait par son absence. J'avais tellement peur qu'elle soit attaqué. Je voulais être partout en même temps, et je me rendais fou à continuer d'y penser. Je secoua la tête, et sortit de mes pensées amoureuses. Le vent caressait mon visage, mon encolure, mes membres... J'étais bien dans ma nouvelle vie, tout était parfait et je ne voulais l'échanger pour rien au monde. Je venais à peine de pensée à cela qu'elle apparut. Elle, la mystérieuse. Je l'aimais, oh sa, il n'y avait aucun doute mais elle semblait tellement perdue. La bousculer n'avait jamais été mon intention et, je me sentais un peu mal. Par contre, mon coeur cognat dans ma poitrine et je ne pu me retenir plus longtemps. Je pris un galop bondissant et courut à sa rencontre, hennissement comme un jeune poulain. Elle me rendait follement heureux.

Quand tu est tout en bas tu ne peux faire que monter

La jument marchait doucement, tout en elle ce bousculait, et toutes les dernières rencontres qu'elle avait faites n'avaient fait que la troubler encore plus. Cela a commencé avec un étalon, qui l'a encouragé sans raison a avancer et non pas a reculer comme elle le faisait. Puis un autre étalon qui lui parlait le langage des hommes et avoir beaucoup souffert de la vie. Et pour finir elle avait fait des rêves des plus étranges tout au cours de ces dernières nuits. Les rêves, encombrés de la présence de la "mort", étaient sombre, sinistres, inquiétant ...

La jument secoua la tête. Elle ne savait pas ce qui était le plus bizarre, quelque chose, au plus profond de son cœur lui occupait l'esprit sans qu'elle sache quoi. Dans sa tête repassaient tous les moments passés avec Criminal, le seul cheval qu'il ait vraiment côtoyé. Mais ce n'était pas le fait de lui avait parlé qui la troublait, c'était autre chose ... Son comportement, peut-être ... ? La jument voulait secouer la tête, fermer son esprit a ce brouillard qui l'empêchait d'avancer comme elle le voulait, mais chaque fois, encore et toujours il revenait. Si seulement elle avait sut manier son esprit aussi bien qu'elle savait jouer la comédie ...


Dans un soupir elle se força a se concentrer sur le paysage qui s'étalait face a elle. Tandis que ces pensées commençaient déjà a revenir a l'assaut elle entendit un martèlement sourd, semblable a celui d'un cheval au galop mais elle n'arrivait pas a en distinguer l'origine. Et tout a coup, comme apparut de nulle part IL était la, Criminal. La jument, bêtement resta plantée la, le regardant arriver, incapable de réfléchir, ni de réagir.

Upinou ?