l i f e h o r s e — Le RPG.
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 Douceur d'une journée d'été. Libre

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Rainbow Quest
Les mots ne vivaient que par eux.

Rainbow Quest

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MessageSujet: Douceur d'une journée d'été. Libre   Douceur d'une journée d'été. Libre EmptyJeu 19 Aoû - 12:05

    Douceur d’une journée d’été.
    Libre.


      Souris, même si ton sourire est triste,
      car s'il existe quelque chose de plus triste
      qu'un sourire triste, c'est bien la tristesse
      de ne pas savoir sourire.


    La nuit était belle, ce soir. Les étoiles brillaient doucement, mais je n’avais d’yeux que pour la plus énorme d’entre-elles, la Lune. Tel un œil observant tout nos faits et gestes, à nous pauvres mortels. J’avais l’impression qu’elle veillait sur ma pitoyable personne. Un ricanement étrangler a jailli de ma gorge et j’eu l’impression d’écouter les piaillement d’un oiseaux pris dans l’étau des mâchoires d’un renard. Allongée sur le sol froid et humide, je regardais depuis un certain temps les cieux, dans l’espoir que le sommeil alourdisse mes paupière. J’étais déjà gagnée par une langueur, mais je me sentais coincée entre veille et éveille. C’était dérangeant, incapable de réfléchir, j’étais tout de même assaillie par les stimuli que mes sens percevaient. Tel une masse s’abattant sur moi, j’ai plongé dans le sommeil agité auquel j’étais habituée. Des visions de cauchemars assombrissaient mes songes, rendant ma nuit horrifiante. Des corbeaux mêlés aux vautours tournoyait dans le ciel rougeâtre et des vipères ondulait sur le sol noir, au centre de cette plaine improbable, se dressait fièrement ce traître de Black Diamond ainsi que Nina Storm, mes parents. Derrière eux, mes autres connaissance m’observaient avec le même air redoutable et narquois. Mon père et ma mère ont eût un sourire que je ne serais qualifié et comme répondant à un signal, les oiseaux ont fondus sur moi dans un magnifique ensemble alors que les reptiles s’enroulaient autour de mes jambes et rampait sur mon corps tremblant. Dieu, que j’aura voulu me mouvoir, Dieu, que j’aurai voulu hurler ! Mais j’étais paralysé, j’ai regardé les félons, attendant une aide inespéré. Mais ils n’ont pas bougés, ils ont regardés mon supplice avec un malin plaisir. Black Diamond s’est contenté de secoué la tête d’un air amusé. Enfin, j’ai pu pousser une longue plainte, une plainte funèbre qui m’a fait moi-même frissonnée tant elle était désespéré et apeuré. Ce son se répercuta longuement, réussissant à me sortir des ténèbres en poussant un hurlement de terreur presque aussi atroce que ma plainte. Le cœur battant, je me suis relevée d’un bond en inspectant ma robe avec un soin maladif.

    Je n’avais rien. Strictement rien. Sinon la longue cicatrice familière qui barrait mon flanc tel un vieille amie depuis longtemps oubliée. Mon cœur continua tout de même à battre contre ma cage thoracique douloureusement et ma respiration à rester heurtée. L’aube colorait à peine le ciel de ses traînées roses et ors. Quant au Soleil, je pouvais à peine le voir, en fait, je ne voyais que son miroitement chaleureux percé les collines alentours. J’ai dégluti et j’ai une seconde fois regardé ma robe trempée de sueur. Ma gorge était irritée à cause de mon cri. À présent, je poussais un soupir et je me glissais parmi les ombres à la recherche d’un point d’eau. Je frissonnais à chaque bruit suspect et chaque fois qu’un mouvement se faisait sentir dans l’air, je bondissais dans son sens contraire. Je me faisais pitié tant j’avais peur de tout. Le truc, c’est que je craignais de rencontré âme qui vive. Que ferais-je ? Je ne voulais pas m’attaché, à qui que ce soit. Car tôt ou tard, on me trahirait et je n’étais pas certaine de pouvoir me relevée indéfiniment de toutes ces félonies. Je savais néanmoins, aussi, que bientôt je ne supporterai plus ma solitude et que je serais forcée d’échanger un dialogue avec quelqu’un. Tard, je l’espère, car rien qu’à y penser j’en ai des palpitations. C’était obligatoire, car sinon j’allais encore parler toute seule et ça ne n’appréciait guère. Je ne voulais pas paraître aussi folle que je l’étais vraiment. Un ricanement sec à fusé d’entre mes lèvres alors que je me rendais compte de ma propre sottise. Tous, rien qu’en me regardant avec un peu d’attention verrait ma folie intérieur. Il verrait, derrière l’éclat froid et dur de mes yeux, la lueur dansante de la folie solitaire et en y regardant bien, verrait à mes façon d’être toujours sur mes gardes que j’étais prête à leur sauter à la gorge sans l’ombre d’un hésitation.

    Sauter à leur gorge ? Et après ? Je n’étais pas bâtie pour les combats, juste pour parcourir de longue distance avec endurance. Même la plus chétive des juments me mettrait au tapis sans même s’essoufflée. J’étais si faible, si pitoyable. Comme pour me contredire, je suis partie au petit trot, allongeant mes membres devant moi pour me rendre élégante. Presque aussitôt, je me suis sentie ridicule. Agacée par ma débilité, j’ai ré aborder mon allure habituelle ; de longue foulée avec de puissant mouvement de l’arrière-main.

    Slalomant dans le couvert des arbres, le bruit de puissants geysers me parvint en même temps que la chaleur rassurante qu’ils apportaient. Une petite buée s’échappait donc d’un grand lac et ni un ni deux, je bondissais littéralement vers l’étendue liquide, trop heureuse de pouvoir me débarrasser de cette couche de sueur qui me recouvrait. Trop, sans doute, que pour remarquer la présence d’éventuel visiteur. Mon corps perça la surface de l’eau avec un gros SPLASH qui éclaboussant tout ce qui se trouvait dans un périmètre de trois mètres.
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MessageSujet: Re: Douceur d'une journée d'été. Libre   Douceur d'une journée d'été. Libre EmptyJeu 19 Aoû - 15:40

    [Ton RP¨est superbe, et aussi très long, je ne répondrai sûrement pas autant mais toi fais-en à ta guise ;)]

    Lightchev Iskander; ancien humain.

    Sourires désuets;
    ne cachez pas votre non-joie,
    ils ne sont qu'un moyen de plus pour parvenir à vos fins,
    manipulations absurdes et dérision,
    sourires de ceux qui veulent dominer.



    C'était une Aube lente et sereine, dont l'orchestre doucereux bercait encore les dormeurs. La palette orangée du Soleil se déversait sur les collines alentours et annonçait une chaude journée d'été. La nuit lui avait été funeste. Le mâle brun était allongé sur le sol couvert d'aiguille de pins bordant le lac, son épaule droite se remettant entièrement au tronc d'arbre noueux où il s'était laissé tombé. Ses paupières étaient closes, sa tête légèrement renversée sur le côté. Tout son corps était soumis au mécansime irradiant de celui qui tente de reprendre ses forces. Il sentait chaque membre de son corps éreinté et courbaturé, détaché du reste et inutile. Une sueur moite malgré le repos lui collait à la peau et ne s'évaporait pas, ses yeux étaient fatigués et il sentait que sa langue était lourde et pâteuse; une sensation qu'il abhorrait. Il avait beau se frotter péniblement les naseaux sur son antérieur abattu devant lui, c'était un acte vain, presque une fièvre. Fatigue et chaleur tenaces. Cela faisait peut-être plus d'une heure qu'il était allongé ici. Il était arrivé avant que le soleil ne se lève, se laissant tomber dans l'ombre nocturne des pins. Il sentait que le sommeil refusait de le prendre et l'abandonnait à une demi-somnolence sans rêves, une sorte d'attente, un éveil incorruptible.
    La raison de cet état si étrange était qu'il avait été attaqué par une meute de loups lorsque la nuit était tombée. Il ne savait guère comment il en avait réchappé, la fatigue le laissait perplexe, les évènements de cette course-poursuite incessante le pourchassaient par bribes lointaines, très lointaines. C'avait été comme un rêve, un rêve éveillé. Il avait finalement atteri ici, usé et démembré, mais intact. Son corps gisait contre cet arbre comme un mort. le souffle semblable à un râle étranglé qu'il avait en arrivant n'était plus qu'une respiration profonde et imperceptible, qui soulevait à peine ses flancs épuisés. La journée s'annonçait tout aussi funeste que la nuit, elle ne servirait qu'à lui rendre son énergie.
    Oh, la crainte de la mort ne l'avait guère effleuré. Il savait qu'il ne pouvait pas mourrir. Pas si tôt, pas de cette façon, c'était impensable. Il n'avait pas été épargné pour finir ainsi, dans la gueule odieuse d'un prédateur assoiffé de chair et de sang.
    Le Soleil se levant de plus en plus attaquait son corps et la maigre fraîcheur de la nuit s'estompait. Il souleva ses paupières dans un effort intime et jetta son regard embrumé vers le lac qui chatoyait comme une source d'espérance. Quelques pas et il pourrait relaxer son corps dans l'eau délicieuse. La tentation était forte mais l'envie de se lever ou même de ramper n'atteignait pas ses membres. Il resta de longues minutes immobiles à observer ce lac. Puis, son cerveau anéanti pris le parti d' invectiver ses muscles; il se leva, appuyé contre l'arbre, chancelant sur ses membres qui ne le portaient pas. Son encolure lourde pencha en direction du lac, quelques pas incertains l'y transbahutèrent. De rechef il se laissa tomber sur la rive et immergea ses naseaux, l'eau bascula presque jusqu'à ses yeux qui se refermèrent de plaisir. Une ébauche de sourire écartela ses lèvres noires et se perdit dans le fond du liquide argenté, il savoura intensément cette jouissance charnelle qui affectait également son esprit. De longues minutes passèrent, il se sentait un peu mieux. Bientôt, il descendrait jusqu'au fond de l'eau, oui, bientôt.
    Même un bruit sonore de corps qui plonge brutalement dans l'eau ne suffit pas à le sortir de cette torpeur. Au bout d'un moment, la curiosité l'emporta sur la paresse, il entreprit d'entrouvrir un oeil et admira la vision d'une jeune jument lavant ses maux tout comme lui. Il eut un rire tout à fait intérieur car sa fatigue ne le permettait pas, et garda cette paupières à demi-ouverte. Drôle de rencontre.
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Rainbow Quest
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MessageSujet: Re: Douceur d'une journée d'été. Libre   Douceur d'une journée d'été. Libre EmptyJeu 19 Aoû - 18:20

    [ Je trouve ton rp très bien et j’adore ta façon de tourner tes phrase (L) && merci =D, quant à la longueur, répond autant que tu veux, ça ne me dérange absolument pas ;) ]

      « Quand on a connu le paradis, on a pas forcément envie de revenir sur terre. »


    Totalement immergée, je savourais un instant la douce langueur qui m’avait envahie et qui secouait mes membres fatigués de tremblements de satisfaction. Puis, l’air me manquant, je suis remontée vers la pâle lueur qui filtrait et je crevais la surface en inhalant profondément. C’était si bon. Les clapotis qui allaient et venaient contre mes flancs étaient tout simplement ce que l’on pouvait appeler le Nirvana. Cette introspection humaine m’a fait grimacé, je connaissais ce lieu car un humain l’avait employé devant moi mais je ne le situais pas le moins du monde. J’ai alors poussé un soupir et je me suis laissée aller sur l’eau, laissant mes sens s’émoussés par la douce chaleur qui semblait envahir mon corps par vague. J’ai clos les yeux laissant des souvenirs agréables, rares donc, parfaire mon état. D’un coup, j’ai froncé les sourcils et j’ai plissé les naseaux en me redressant, les yeux écarquillés et le cœur battant à nouveau contre mes côtés, comme s’il avait dans l’espoir de s’envoler et de s’échapper par ma gorge. Horreur, non ! Ne pouvais-je donc pas m’accorder le moindre petit plaisir ? Par les Dieux, se vous existez, pourquoi vous acharnez-vous donc sur ma pauvre personne ? Car, là, devant-moi, était allongé un étalon baie, visiblement épuisé par je ne sais quoi et je ne veux surtout pas le savoir. Il avait plongé son visage dans le liquide chaleureux et semblait transporté de bien-être, mais ne semblait pas avoir la force de se traîner plus loin pour apaiser ses souffrances.

    J’ai reculé, mes mouvements entravés par le l’eau qui me semblait directement moins agréable. J’étais déjà entrain d’élever mes défenses, bien que ce fût futile car cet étalon n’avait visiblement pas la force de me tuer sur le champs ou de faire je ne sais quel autre félonie. Je le sentais m’observer à travers le film de ses cils ou était-ce un effet de ma paranoïa ? J’ai scruté cette masse immobile et souffreteuse en sentant naître en moi le sentiment de pitié ou de miséricorde. Un élan intense de compassion m’a poussée vers l’avant ainsi qu’à lui demander si je pouvais lui être d’une quelconque aide ou ce qu’il avait. Néanmoins, mes lèvres restèrent closes et tremblantes. Tentant de me calmer, j’ai plongé mes lèvres dans la vapeur pour calmer l’irritation due à l’hurlement que j’avais poussé quelque temps plus tôt. Cet eau n’était guère destinée à être bue, sa chaleur la rendant moins rafraîchissante, mais lorsqu’elle roula le long de ma gorge, ce fût comme un baume comme les faisait les juments ou les anciens de mon troupeau de jadis. Nonobstant, je ne fus pas plus tranquille, non, j’avais les sens d’autant plus en éveil et scrutais à nouveau l’étalon d’un œil perçant. Cherchant son problème, je tombais sur sa jambe antérieur qu’il traînait inerte et qui semblait être son souci majeur.

    Nom de Dieu, qu’est-ce que je peux être stupide ! Pourquoi avais-je de nouveau cette boule d’inquiétude qui me nouait les tripes ? Répondant à mes pulsions protectrices et ignorant la sonnette d’alarme qui sonnait dans ma tête à plein volume, me signalant que si je l’aidais, il aurait tout le temps de me « planter un couteau dans le dos ». Je me m’avance, silencieuse au possible et en remuant le moins d’eau. Il n’y a plus qu’un mètre qui nous sépare, lui et moi. Là, je m’arrête, car je sais que c’est une distance qui m’éloigne de tout dangers s’il réagit mal et je sais aussi qu’il ne pourra pas la franchir d’un saut. Je renâcle le plus bruyamment possible, au cas où il ne m’aurait pas déjà vu arriver et je dis d’une voix claire et mélodieuse mais aussi dure que de la glace vieille d’un siècle :

    « Que vous est-il donc arrivé ? »

    Je n’aime pas voix, elle ne me va pas du tout. Cette voix irait à merveille à une de ces juments fortes que j’admirais pour leur courage, moi je suis une faible jument couarde, pas besoin de le nier. Puis j’ajoute, timidement :

    « Puis-je vous aider ? »

    Je m’approche avec lenteur, me yeux rivé sur lui, prête à réagir aux moindres de ces faits ou gestes.
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MessageSujet: Re: Douceur d'une journée d'été. Libre   Douceur d'une journée d'été. Libre EmptyJeu 19 Aoû - 20:09

    [Merci, c'est réellement réciproque :)
    Pardonne mes divagations mon personnage est d'une complexité difficile à gérer :D]


    Il n'y a pas de Paradis pour ceux qui n'y croient plus,
    Il n'y a pas de Paradis pour les criminels et les suppliciés,
    Le Paradis est un idéal, un conte
    qui veut nous faire espérer pour qu'on ait moins peur;
    le Paradis n'existe pas pour les réfugiés.



    Son corps brun couvant la berge était un parfait élément du décor, si bien qu'elle n'avait pas perçu sa présence en ce matin aux couleurs tenaces et pourtant dénuées de leur véhémence habituelle. Le voile semi-ouvert de ses cils lui permit de s'adonner à une habile distraction. Son intérêt éveillé alla tout entier à ses sens visuels et auditifs et sa rétine se fixa sans problème sur l'être de feu et de glace qui évoluait plus loin. L'eau, brasier éphémère d'un soeil insolent, seyait à merveille sur la robe de la femelle, éclaboussant doucement le brun grisonnant de sa robe en le noircissant sans vergogne. Les ondulations du liquide tiède bordaient son corps svelte dans un soupir d'appaisement; il ressentait sa respiration profonde et sereine au creux de ses hanches comme si c'eut été la sienne, elles étaient semblables. Il chercha en vain un regard qu'il ne pouvait atteindre car elle avait délicatement fermé ses yeux; mais son intérêt pour elle était déjà fortement accru. Quelque chose de relativement puissant émanait d'elle, qu'il fallait saisir et comprendre la nature sans en comprendre le fond. Sa conscience égrena une à une les caractéristiques informulables de cet être féminin avec un plaisir étrange. Qu'était-elle ? Elle n'était pas à proprement parler mystérieuse, elle ne possédait ni la grâce ni la royauté des beautés parcourant le monde, mais elle n'avait guère rien d'anodin. La question éternelle de sa nature était une véritable délectation pour l'esprit tortueux de Lightchev Iskander, il la prit en nette considération et s'amusa de la voir ainsi bordée par les flots. Il se jura qu'il parviendrait à définir ce qu'il avait immédiatement détecté chez elle, bien que ce fut sans doute une chimère que seul lui imaginait.

    Alors qu'elle semblait goûter à cette idylle éphémère qui perfectionnait sa personne, son odeur remonta jusqu'à elle et réveilla sa prudence; et peut-être autre chose. Il observa chacun de ses bondissements, chacun des tressaillements qui animaient ses hanches avec douceur, et surtout son manège incessant d'indécisons, de scrupules et d'il ne savait quoi d'autre qu'il observait du coin de l'oeil, son sourire grignotant ses lèvres enfoui sous le liquide nuancé. Pour la première fois il put contempler à loisir son regard; dont ils s'imrpégna volontiers, tout comme de ces yeux durs qui crevaient l'atmosphère et reflétaient cette nature qu'il avait saisie et dont il s'émerveillait encore mieux. Il était resté d'une inertie irréprochable, si bien qu'il avait ainsi mis dans le doute sa compagne de hasard, en cette à peine matinée d'été hurlante de chaleur mauvaise et d'espoirs déchus qui avaient essayé, tant bien que mal,de réconforter leurs corps endoloris et pour l'une, son esprit tourmenté.
    Light' sentit qu'elle éprouvait une certaine réticence à son égard mais il s'en accomoda fort bien, ce genre de choses s'effritait sur l'anneau de sa conscience comme un coup de vent; ce n'était rien.

    Elle sembla finir par céder à une compassion curieuse et s'avança avec une lenteur acquise, plus muette que l'eau qui ondulait doucement entre eux. Elle était fragile et intouchable, d'une timidité que dictait sa prudence, et attentive au moinde geste éventuel qu'il pouvait faire. Sa voix claire aux consonnances de glaciers était la poésie même de son être; il ne pouvait mieux s'en ravir. Il écouta ces questions courtoisement posées. Il était évident qu'elle obéissait uniquement à un désir de soutenir et non de plaire. Mais Iskander n'était pas si mal en point, il avait seulement repoussé les limites de son corps qui lui étaient avant ça encore inconnues, et il savait que cette journée suffirait à subvenir à ses besoins; son immobilité n'était que paresse, et aussi mystère. Il décida qu'il était temps de montrer un signe de vie. Elevant son encolure vers la jeune jument, il lui dévoila entièrement le brun immuable et abyssal de ses yeux, ses yeux d'une brillance insoutenable où s'éclairaient les feux sereins d'une ambigüité infernale. Quelques gouttes d'eau perlaient encore à son menton ultérieurement immergé et ornèrent le sourire en coin qui égaya son visage. On ne pouvait guère lui prêter d'intentions, elles étaient profondément cachées, mais il n'avait en apparance rien d'effrayant ni de dangereux. Il était une vitre de cristal lisse et increvable et maître de ses émotions. Il n'y avait que ce qu'il voulait laisser paraître, de sorte qu'on ne savait jamais ce qu'il disait de vrai et de faux. Il avait sans aucun doute une histoire aussi lourde que celle de son interlocutrice, elle avait ses portes et ses fissures, comme les autres, mais il était le seul à en détenir la clé injuste. Enfin. La rencontre promettait d'être intéressante.

    Sans un mot en réponse aux question de la rouanne, il délia son corps et se laissa doucement rouler vers l'eau, de sorte que ses postérieurs les premiers ensevelis l'attirèrent vers le fond. Tout son corps reçut alors le baptême béni de cette immersion. Un soupir de satisfaction et de fatigue creusa ses joues, il reposa son regard chaud sur sa compagne. Il consentit enfin à répondre. Sa voix poignante, aux sonorités humaines un peu cassées et tièdes qu'il avait conservées, prit le cours de la symphonie matinale.

    - Rien de plus qu'à vous, je l'imagine. Sourire cabalistique d'une douceur irréprochable. Oui, vous pouvez m'aider en tenant éveillées mes lèvres, à condition que vous ne parliez pas trop fort. Quelques notes d'un rire frais et embrumé par le précédent sommeil secouèrent sa gorge. Un rayon de soleil incertain éclaboussa alors le flanc de la jument sur lequel serpentait une cicatrice effrontée et douloureuse dont il se demanda l'origine. Mu par un accord silencieux, il déplaça légèrement ses sabots et rendit à son tour apparente la sienne, plus funeste et symbolique, qui courait autour de sa nuque et faisait le tour sa jugulaire dans une ronde parfaite et irrationelle qu'aucun élément de ce monde n'aurait pu causer.

    Rien dans son attitude n'aurait pu laisser penser qu'il arpentait cet univers depuis peu et qu'il n'était pas de même naissance qu'elle. En réalité, elle n'était que la troisième personne dont il faisait la rencontre. Il continua de jouer le jeu qu'il avait ouvert par les mots suivants.

    - Je vous prie de pardonner mon manque de tenue alors que j'exposais mes membres endoloris, cela n'était guère intentionné. Il inclina imperceptiblement sa tête brune, son ton était léger et détaché, presque rieur. Dans la vase du lac, ses sabots épuisés s'enfonçaient doucement. Il s'appuya contre la berge pour soulager ses faiblesses physiques avant de consacrer toute son attention à sa nouvelle trouvaille.
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MessageSujet: Re: Douceur d'une journée d'été. Libre   Douceur d'une journée d'été. Libre EmptyVen 20 Aoû - 8:52

    [ xD Pas grave (L) && tu parles que t'écriras pas beaucoup ; tu fais plus que moi ^^ ]

    « Quand une porte du bonheur se ferme, une autre s’ouvre, mais nous, nous continuons à regarder la porte fermée et nous n’accordons pas d’importance à celle que nous venons d’ouvrir. »

    Son regard dépourvu d’émotions sensibles a accroché le mien et je l’ai fixé avec l’intensité acquise par les années. L’onyx de mon regard rencontrant l’or de ses yeux. Quelque chose dans son regard immuable m’a fait comprendre que je n’étais celle qui avait le plus souffert ici, du moins physiquement. L’étalon bai avait sans doute enduré la douleur à mainte reprise, durcissant ce regard qui aurait dû être aussi joueur que le laissait penser ses mouvements et sa façon d’aborder autrui. J’ai incliné la tête sur le côté, les yeux plissé. Je ne voulais pas savoir pourquoi cet étalon avait tant souffert. La pitié, je ne voulais pas que les autres en aie à mon égard et encore moins en avoir pour les autres. En fait, je ne voulais tout simplement pas m’attacher. Je ne voulais pas avoir de sentiments pour quelqu’un qui tôt ou tard me poignarderait sans plus d'émoi, quelqu’un qui me trahirait et qui m’empêcherait de surmonter cette nouvelle traîtrise. J’ai rouvert les yeux en grand et je me suis redressé de toute ma hauteur, autant dire que ce n’était guère impressionnant, et j’ai détourné le regard de ce corps lâchement offert. J’avais senti une sorte de magnétisme face à ce regard qui était si semblable au mien. Sinon qu’il manquant au sien les flammes dansantes et hypnotique de la douce folie du monde. Mais alors que je m’étais décidé à fiche le camp ventre à terre, un mouvement lui appartenant à attiré mon attention. J’ai me suis retournée vers lui si vite que j’ai entendu les os de mon encolure émettre un protestation sonore.

    Il avait tout simplement élever son encolure, répondant silencieusement à une question que je n’avais pas posé. Allait-il bien ? Et m’offrit dans toute son ampleur ses yeux tels des abysses sans fond. Son sourire colora la terne matinée qui s’était levée en ces lieux si doux. Je ne lui ai pas rendu son sourire. Je ne me souviens même plus de la dernière fois que mes zygomatiques ont fonctionnés. Ça devait être avant que j’apprenne que Black Diamond était mon père et avant qu’il me dise sur ce ton si dur et si froid que s’il ne m’avait pas abandonné c’était parce que je ressemblais à ma mère, Nina Storm. Je sais que mon regard viens de se voiler de tristesse et c’est pour ça que je plonge mon regard dans les clapotis transparents qui bat mes hanches. Comme chaque fois que je repense à mes parents qui ont commencer un long cycle de félonie à mon égard, je ferme les yeux et je pense à quelque chose de bon, de doux, la première image qui me viens c’est cette source chaude et le regard chaud de l’étalon qui ne m’a pas encore trahi, même si ça ne tardera pas si je reste ici trop longtemps.

    L’eau chantonna gaiement alors que le mâle venait de se laisser glisser en son sein. Je me suis alors permise de le détailler pendant que mon regard échappait au sien. Ses membres longs et délié lui donnait une allure de coureur de fond, ses muscles n’étaient pas du genre bodybuildé et sa robe était devenu plus sombre, presque noire, sous le charivari des gouttelettes d’eau qu’il avait dû se prendre pendant mes sauts aquatiques. Il poussa un soupir de satisfaction qui faisait écho au mien un poignées minutes auparavant. Et enfin, j’eu l’honneur d’entendre sa réponse. Mais quelque chose m’a figée sur place. Sa voix avait le soprano rythmé des Hommes. Assaillie par cette chansonnette depuis longtemps oubliée j’ai senti mes muscles se contracter et mon regard se voiler à nouveau. J’avais quelque fois entendu, alors que je furetais autour des équidés sans pour autant leur adresser la parole que certain humain c’était métamorphosé en chevaux. En aurais-je la preuve, là, devant moi. Non, ses manières n’était pas celle d’un de ces immondes bipède galeux. Irritée et pas satisfaite par sa réponse j’ai lâcher sur un ton ténébreux :

    « Les blessures de l’âme n’ont rien à voir avec celles du corps. »

    Je l’ai regretté presque aussitôt, cet étalon ne m’avait rien fait, sinon m’offrir sa compagnie inespérée et faire preuve de courtoisie. En plus, il semblait avoir autant souffert que moi, je n’avais donc rien à lui reprocher… pour l’instant. Et puis son sourire mystérieux m’a un instant hypnotisé alors que je me perdais dans les méandres de ses significations tirées de mon imagination tourmentée. Mais sa demande a directement brisé mes pensé. Voulait-il sincèrement endurer ma présence folle ? Ou son cerveau n’avait-il pas encore perçu dans mon regard la lueur menaçante et en même temps apeurée par sa simple présence. N’avait-il pas vu que je me contractais dés qu’il faisait un petit mouvement dont j’étais la seule à voir des intentions de mort ? Son rire à retentit, las et amusé. Il se redressa pour me faire voir une cicatrice qui barrait sa gorge, non, pas barrer, encerclait sa gorge. Me faisant tristement penser aux cordes que les humains m’avaient passé cette nuit-là. Mais je n’avais eu que très peu de séquelles. Il avait dû se débattre comme un forcené contre les bipèdes pour écopé d’une tel balafre.

    « Ce n’est rien. Mais dites-moi, au moins, qui ou quoi vous a mis dans un tel état ? » Ai-je demander doucement avec ma tonalité glaciale.

    Je répondais ainsi positivement à sa requête. J’ai reculé dans le bassin, remuant l’eau dans un ballet soporifique, mettant le plus de distance entre lui et moi. Apaisée par cette distance qui l’empêcherai de me tuer trop rapidement, je me suis laissée aller dans l’eau douce, retrouvant sa saveur et sa bienfaisance.
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MessageSujet: Re: Douceur d'une journée d'été. Libre   Douceur d'une journée d'été. Libre EmptySam 21 Aoû - 12:16

    [Je dois dire que je suis lunatique .__. Sur le coup moins inspirée :D]


    Le bonheur est une litanie des anges qui se vit au ciel;
    les mortels n'ont jamais su se l'approprier.



    Il semblait que le simple fait qu'il ait bouger avait de nouveau alerté tous les sens aiguisés de la demoiselle qui avait fait volte-face dans un craquement d'os sinistres. Il savait que, tout comme lui, quelque chose dans son regard l'avait retenue, et qu'ils s'étaient accrochés l'un à l'autre l'espace d'une fration de seconde, une pour se raisonner. Il eut le temps de percevoir, avant qu'elle ne le cache, le voile lugubre de la douleur imprégner ses iris et les colorer plus superbement encore. Il ne savait pour le moment rien d'elle, mais comprenait au moins qu'il y avait beaucoup de choses à savoir, peut-être pas autant que lui avait à livrer, mais cela était une toute autre chose.
    Il n'avait guère songé à la laisser partir comme elle était venue, spectrale et fugitive, non, car c'était justement son attitude qui avait éveillé ses songes. Il avait tout à découvrir en cet être jeune et anéanti par les quelconques déboires de sa maigre vie; c'était justement cette méfiance froide, cette peur de l'autre et cette nervosité, enfin l'irrésistible lueur de la douce démence que la solitude engendrait en ses yeux comme en son coeur. Mais Lightchev ne voyait pas que cela, il voyait plus encore et appréciait chaque détail que recelait la silhouette colorée de sa compagne de hasard.

    Au moins consentait-elle à rester à ses côtés, même si elle s'éloignait pour mettre de la distance entre eux. Cette méfiance pas assez méfiante encore le fit rire intérieurement, ses yeux brillaient d'une intensité aveuglante. Il resta où il était, nourissant sa rétine de chaque geste de son étrange et étonnante interlocutrice. Elle sembla se raidir lorsqu'elle entendit le son de sa voix et ce nouveau rideau sombre ternit ses jolies prunelles, ce qu'il ne pouvait guère expliquer, bien qu'il espérait un jour en déceler l'explication. Le mâle brun prit le parti d'ignorer la première réponse, dans laquelle traînait un reste d'amertume et de regret; la haine et la solitude avaient fait parlé trop vite la jeune jument. Il ne lui en tint pas compte et son sourire ne s'effaça pas, au contraire.
    De nouveau elle formula son désir d'en savoir plus avant de repartir vagabonder dans l'eau tiède. Il lui semblait qu'elle était un paradoxe à elle seule, sombre et éclatante, menaçante et apeurée; un trésor inexploité qui était un délice pour les rouages à présent réveillés de Light'. Il attendit un peu, puis répondit d'une voix qui était l'opposée parfaite de celle de la jument évoluant sous ses yeux.

    - Vous m'avez l'air bien curieuse pour quelqu'un qui reste constamment sur ses gardes, dit-il d'un ton assez malicieux mais pas calculateur, il ne souhaitait pas qu'elle le pense arrogant; il ne l'était pas, pas vraiment. Si vous êtes vraiment en quête de réponses, il y a une solution très simple que je vous laisserai juger bonne ou mauvaise : parlez-moi de cette funeste cicatrice qui abîme votre flanc, et je vous ferai part de mes mésaventures. Mais, je pense que ce n'est pas à votre goût et que vous n'êtes pas une personne à marchander. Il inclina imperceptiblement la tête et s'attira ce regard dur et froid qui tremblait pourtant d'anxiété. De nouveau un rire prit sa gorge, d'une façon posée et non tonitruante qui n'avait pas comme intention de blesser sa compagne.
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MessageSujet: Re: Douceur d'une journée d'été. Libre   Douceur d'une journée d'été. Libre EmptySam 21 Aoû - 19:15

    [ Désolée =3 C'est pas terrible ma rep =/ ]

      « La misère me fait plus peur que la solitude, parce qu'elle est l'humiliation et l'abaissement, et que celle-ci est seulement l'ennui ou la tristesse. »


    L’eau réussissait à me calmer, mais j’étais toujours sensible aux mouvements brusques. Même si le baie ne semblait pas enclin à s’agiter, je préférais restée sur mes gardes même s’il allait définitivement me prendre pour une folle. Mais pourtant, aussi bizarre et inconnu fût ce sentiment pour moi, sa présence ne m’étais pas désagréable. Il était calme, n’imposais pas sa présence et surtout acceptait sans sourciller la distance sécuritaire que je mettais entre nous. Déjà plus tranquille, je laissais mes sabots quitter le sol sablonneux et moue et je laissais mon corps flotter inerte sous la surface lisse et miroitante de l’eau. Me laissant aller, ce qui était rare quand je n’étais pas seule, je me coulais entièrement sous l’eau, après avoir pris une longue bouffée d’oxygène. Ouvrant avec difficulté les yeux, je scrutais gaiement ce territoire aquatique et inexplorée ? Sans grande, surprise, je remarquais que les poissons étaient rares et souvent minuscules, l’écosystème n’étant guère emprunt à accueillir une plus grande variété. Mais malgré mon apparent relâchement, je gardais une part de mon attention fixée sur les jambes sombres de mon compagnon du jour. Me rendant alors compte de mon impolitesse et surtout manquant d’air, j’ai relevé mon encolure d’un brusque spasme et j’avalais discrètement une grande exhalaison d’O². Je croisais du même coup le regard brun doré de mon interlocuteur.

    Ses yeux brillaient, à présent, d’un éclat que je n’aurai su définir mais qui m’a mise un instant mal à l’aise car comme à mon habitude, je comparais cette lumière qui semblait l’illuminé de l’intérieur à ma présence pâle et grise, tel une ombre. Il semblait être son propre Soleil, comme si les épreuves que la vie lui avait donnés n’avait pas suffit à éteindre le feu qui brûlait son être. La part d’ombre qui le constituait n’avait, semblerait-il, pas encore réussie à prendre ses prise sur son état éclatant. Ou alors il le cachait vraiment très bien. Je poussais un petit soupir que j’essayais de ne pas faire trop prononcé pour qu’il ne le remarque pas. À mon plus grand soulagement, le mâle ne prit pas ombrage à ma réplique asse cinglante. Il l’ignora. Tout simplement. J’ai donc moi-même fait comme si je n’avais jamais rien dit, me détendant dans la volupté que m’offrait l’eau chaude.

    Cependant, lorsqu’il ouvrit la bouche, je me mettais à nouveau sur mes gardes, enfin, je veux dire, encore plus attentive qu’avant. Si je n’appréciais pas de me faire remarquée, j’aimais néanmoins connaître autrui. Et sa « taquinerie », me gêna. Je ne pensais pas être aussi facile à cernée. Et surtout qu’il soit aussi flagrant que je sursaute aux moindres mobilités trop brusque. J’ai d’un seul coup trouvé la danse des lumières sur le miroir d’eau trop belles, que pour en détacher mon regard. J’étais honteuse d’avoir l’air si à fleur de peau. J’ai pincé les lèvres, arquant les sourcils pour prendre un air concentrée. Il n’avait certainement pas voulu me touchée, me vexée. Il semblait si… je ne dirais pas calculé, mais très attentif à ses paroles, ses mots et sur les inflexions de sa voix. Et s’il avait voulu me mettre mal à l’aise je me serais sans doute depuis longtemps terré dans un troue de souris en espérant qu’il ne me retrouve pas. Nonobstant, la suite de son dialogue m’a aussi crispée. Je voyais ça comme un tentative de rapprochement, ce que je ne voulais pas. De plus, je ne voyais pas pourquoi c’était à moi de me livrer avant lui. J’ai regarder ma cicatrice disgracieuse qui barrait mon flanc avec mélancolie et une pointe de colère. Puis, j’ai relevé la tête vers lui, les yeux plissé et une lueur menaçante dans le regard.

    « En effet, votre marché n’est vraiment pas à mon goût. » Ai-je répliqué, acerbe, mais ne pouvant masque la pointe de tristesse qui faisait vibrer étrangement ma voix. Cette cicatrice avait été causé lors de ma capture par mes humains et par ma mère. Son histoire n’était pas glorieuse, ni impressionnante. Son rire finit d'entailler mes défenses, il semble tellement sincère. De guerre lasse, j’ai relevé la tête et je l’ai regarder droit dans les yeux, franchement et impétueusement. L’air effarouché. Je me suis perdu dans la chaleur réconfortante qui émanait de lui et j’ai murmuré, doucement, si bas que je me demande un instant si il entendrait.

    « Je… Lorsque… Lorsque j’ai été attrapée par les bipèdes et… » Je me suis arrêtée un instant, alors qu’un flux de souvenir montait sauvagement en moi. Je ne voulais pas parler de Nina Storm, ma mère. Une fois que j’eu mis de l’ordre dans mes idée, je lâchais tout d’une traite. « Je me suis débattue alors qu’ils s’étaient mis en tête de me faire monté dans un de leur… je ne sais pas vraiment ce que c’est, c’était monté sur quatre roue et ça puait atrocement… » J’ai froncé les sourcils face à ma mitigée description. « Ils m’ont alors frappée avec un fouet, ou je ne sais quel autre nom lui donne t-ils. Et… » Je me suis tue, le reste concernait ma mère et mon père. Je n’avais plus rien à dire, donc. J’ai un instant cru que j’allais éclatée en sanglots, ce qui ne m’étais jamais arrivé. Mais, non, j’ai su le regarder dans les yeux même si je devinais que mon regard avait du s’obscurcir et qu’une évidente douleur avait dû irradier de mon être. J’ai redressé le menton, fièrement et j’ai lancé d’un voix ardente : « Eh, bien ? Je pense avoir répondu à vos désir, à vous, maintenant, je me dire quels sont les causes de vos maux ? »
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MessageSujet: Re: Douceur d'une journée d'été. Libre   Douceur d'une journée d'été. Libre EmptyMer 25 Aoû - 10:45

    (Désolée pour le retard : 3 )


    La solitude est en soi une fin miséreuse.


    Comme elle était paradoxale. Même chez les humains, il n'avait jamais eu l'opportunité d'observer un tel comportement. Tout son corps raidi de méfiance fut immergé sous l'eau et elle sombra avec nonchalance, tranquille, comme si elle avait été seule, comme si elle n'avait aucun désir, même refoulé, de plaire et d'attirer. Lightchev ne s'en offusqua guère, au contraire, cela le conforta dans ses idées. Il attendit patiemment, profitant de sa plongée aquatique pour détendre son corps avec un grand soupir qui délia ses côtes et ses genoux, il battit des paupières un coup puis ramena ses yeux lisses et profonds vers elle juste quand elle émergea; visiblement à bout de souffle malgré son habile effort pour le cacher. Le mâle bai sourit, énigmatique et sans un mot, et accrocha son regard froid et distant, un peu dément; il aimait ça. Il sembla que les paroles ultérieures étaient définitivement passées sous silence, comme il l'avait voulu.

    Il sentit, lorsqu'elle détourna à nouveau son regard, qu'un malaise l'avait prise à l'entente de sa remarque sans lendemain, mais ne s'en étonna pas, au contraire. Il devinait qu'elle allait bien vite virer de bord et retomber sur un côté plus tranchant et hostile. Ce qu'elle fit en effet et c'était bien là la réponse qu'il avait attendue, vive et claire. Il se déplaça très lentement sur le côté, non pas de manière à se rapprocher d'elle, mais pour mieux s'approprier ses yeux car le Soleil grimpant jouait de reflets insolents entre eux. C'est là qu'elle sembla arracher toute sa bravoure et pour la première fois, lui offrit son regard sans détour, comme si elle avait cherché appui en lui, en l'inconnu, en ce qui paraissait bien. Il n'avait ni prévu cela, ni la suite, du moins pas si tôt, et une fraction de seconde suffit à dérouter son regard, qui tout entier fut absorbé par le discours farouche de sa jeune interlouctrice. Il se sentit picoté d'un peu partout dans son organisme, son sourire se perdit sur ses lèvres, l'espace d'un instant, de quelques mots. Ces mots qui semblaient brûler les lèvres de la rouanne et incendier sa gorge et bien plus encore. Cette confidence n'était qu'un préambule, elle n'avait servi qu'à la faire souffrir et elle n'avait pas vidé son sac, il en était sûr. Il y avait toute autre chose derrière, et cette chose il commençait à la comprendre sans en trouver le mot. C'était quelque chose dont il avait parlé, quelques jours plus tôt, lors de son arrivée ici, avec une blonde jument nommée Aesther. Il s'en souvenait bien. Il fallait qu'il le retrouve, c'était presque évident.
    Son attention extérieure se reprit afin de servir ses desseins. Il ranima les lueurs dansantes dans son regard en observant ce visage qu'elle avait de nouveau baissé. Iskander n'avait pas de mots, pas de désolé à lui adresser, elle n'en avait pas besoin. Il entreprit juste de lui faire comprendre, par le biais d'un sourire un peu différent, qu'il avait été attentif à ses paroles et à sa souffrance, et ses prunelles s'attardèrent un moment sur la cicatrice serpentant au-delà de ses hanches.

    Mais elle le surprit à nouveau et sembla redresser ce marché qui lui avait tant déplu au début, en lançant fièrement, presque effrontée, qu'elle réclamait son du. Il haussa légèrement les sourcils et partit d'un rire amusé et approbateur face à tant de perspicacité, et ses yeux riaient de même dans leur incandescence.

    - Comme d'autres pourraient le dire, vous ne perdez pas le Nord. J'imagine que vous avez de l'aversion pour les humains, observa-t-il ensuite du même ton léger et poignant bien que l'avance soit prudente. Enfin, vous avez de votre plein gré joué le jeu, aussi je le ferai bien que mes histoires soient sans importance, et bien que tous mes désirs n'aient pas encore été comblés, fit-il, élancé dans une vague de mystère malicieux. Il promena ses yeux sur le liquide clair avec lequel son corps endolori fusionnait, débitant sa petite mésaventure d'une traite, sans émotion aucune. C'était déjà une heure avancée de la nuit, après le crépuscule, et je subvenais à mes besoins nutritifs dans une grande plaine où les herbes me défiaient de par leur taille. En réalité, une bande de deux ou trois loups me traquait, et le vent jouait en ma faveur, je n'ai donc pas été surpris. La suite fut, des heures durant, une longue course-poursuite à travers les terres immenses dont je ne vous ferai pas part de tous les ennuyants déboires, car je n'en ai qu'un vague souvenir. Je ne sais plus comment tout cela a fini et comment je suis arrivé ici, néanmoins mon corps est maintenant las et nécessit
    e de la quiétude. Il est étonnant de comprendre jusqu'où le désir de survivre peut vous enmene
    r, ajouta-t-il avec un sourire complice. Ses yeux brillaient sous ses arcades et il cernait chaque mouvement de sa compagne, alerte et intelligent.
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MessageSujet: Re: Douceur d'une journée d'été. Libre   Douceur d'une journée d'été. Libre EmptyMer 25 Aoû - 17:03

    [ Pas grave =) ]

      « Tout au fond de votre coeur, un germe de tendresse n'attend qu'un sourire chaleureux pour se développer »


    Je me sentais encore toute retournée de mettre livrée… comme ça. Je ne savais même pas pourquoi je faisais preuve d’autan de sincérité. J’aurai très bien pu l’envoyer boulé. Peut-être était-ce sa confiance en lui qui se propageait jusqu’à moi ? Si c’était ça, alors j’étais vraiment pathétique et manipulable. Je suis manipulable, ça je le sais. Ma vie passée le prouve clairement. Je suis aussi fragile qu’un brindille, aussi. J’ai baissée la tête, encore et j’ai fixé intensément les algues dansantes au fond de l’eau, qui s’enroulaient autour de mes membres puis sans détachaient, sans rancune, me mordant la lèvres inférieur. À présent, je repensais à eux. Ces félons… Comme d’habitude, le premier qui m’est revenu, à été Black Diamond. Son regard noir et abyssal qu’il m’avait légué, m’observait avec intensité et… et … dégoût. Mes mâchoires ont resserrée leur prise. Cette nuit-là, alors qu’on m’embarquait, je l’avais vu, au loin, nous regardant. Ma mère et moi. Il avait entendu ma terreur, mais il en était resté sourd… Il n’avait eu d’yeux que pour ma mère et d’oreille que pour sa voix à elle qui me criait d’avancer. Je l’avais appelé à l’aide, mais il n’a rien fait. Il est resté stoïque face à ma peur. Il ne m’avait jamais aimée… J’ai dégluti. Non pas que je venais de m’en rendre compte, mais ça fait toujours mal d’y penser comme ça. Et d’habitude, je suis seule donc je peut tout évacuer sans souci et ça va … Mieux, après, si on peu dire. Mais là, j’avais de la compagnie et une compagnie qui arrivait à mettre un nom sur chacun de mes mouvements et qui semblait me cernée avec un facilité effarante. Je pris donc sur mon, tant bien que mal et j’ai ravalé le brusque assaut de larmes, le reportant à plus tard.

    J’avais remarqué son mouvement, mais je ne m’en étais pas véritablement souciée. Il ne s’était pas approché. J’ai juste tendu les oreilles dans sa direction, signalant que je l’avais à l’œil et je m’en senti idiote tant j’étais suspicieuse. Si je continuais dans ce sens, il ne tarderait pas à s’enfuir en hurlant malgré la douleur qui emprisonnait ses muscles. Pendant mon monologue, il avait aussi perdu son sourire, ce que je n’avais pas remarqué tout de suite tant j’étais appuyée sur ses yeux. L’intensité de son regard avait soudainement augmentée, ce qui, je ne le démentirai pas, m’avait subjuguée. J’ai essayé de comprendre le fonctionnement de cet étalon mi-ombre, mi-lumière. Je parle souvent de ténèbres et de lumières comme si je les connaissais et comme si ces choses étaient les piliers de notre existence à tous. Je pense souvent que nous avons tous une part de deux et que seul la quantité change d’un individu à l’autre. Mais peut-être y avait-il une autre inconnue à l’équation de l’existence ? Je ne savais pas donné de nom à ça, mais je savais qu’elle était juste devant-moi. Ombre et lumière mêlées créaient cet étalon baie. Rayonnant de lumière extérieur mais triste à l’intérieur. J’aurais tant aimé être comme lui. Mais moi, je m’étais laissée engloutir par les ténèbres par facilité. Parce que je n’avais jamais eu la force d’affronter mes peurs et mes chimères. Et aussi parce que c’est moins douloureux de rester enfermée plutôt que d’affronter jour après jours le même obstacle sur lequel je buterai incessamment. Mais que racontais-je ? J’ai soupirée, oubliant un instant sa présence.

    En relevant les yeux, j’ai vu que ses yeux étaient à nouveau lumineux et les lueurs dansantes s’étaient réanimées. Je n’y ai pas prêté attention, pas plus qu’un son sourire quelque peu réconfortant. Je me sentais fatiguée et je savais que je ne pourrais pas repousser longtemps mes idées noires. J’ai vu ses yeux longé ma cicatrice et je me suis raidie, honteuse. Puis il ri. Je suis tellement étonné qu’un fin sourire étire mes lèvres, même s’il est éphémère et qu’il retombe aussi sec. Sa voix brise alors le silence. Ai-je une aversion pour les humains… ? Oui, ils m’ont pris ma mère, non, ils m’ont séparée d’elle. Je ne sais pas si ça aurait été différent si je l’avais connue avant mon père, mais ce que je sais c’est que j’ai toujours eu un manque de ce côté-là. Luna Blue a été une mère adoptive plus qu’acceptable, mais je ne l’avais jamais vue comme ma mère. Plutôt comme une amie très entreprenante. J’ai légèrement tressaillie quand il me confia que ses désirs n’avaient pas été totalement exaucés. N’attendait-il tout de même pas de moi que je lui raconte ma vie de long en large ? J’ai rivé mes yeux en sien, en haussant un sourcil qui se voulait inquisiteur. Il me priva de son regard, l’accordant à l’eau chaude. Je m’en suis sentie soulagée et je me suis concentré dans la contemplation des arbres alentour, tout en écoutant avec attention sa mésaventure. Je n’ai pas trop compris la raison de son sourire complice quand il eût fini son soliloque.

    « Effectivement, nous sommes prêts à tout pour survivre. » Ai-je soufflé, distraite par l’envol d’une mésange. « Ce n’est vraiment pas de chance… Vous devriez être heureux de vous en être sorti avec juste un surplus de fatigue. Je ne sais pas ce que j’aurai fait à votre place… Je serais sans doute morte à l’heure qu’il est… » J’ai sursautée, me rendant compte que je racontais n’importe quoi. Je lui ai jeté un regard en coin, mais j’ai laissé mon regard vagabondé, me fiant à mon ouïe. « M’en raconteriez-vous plus sur vous, si je vous le demandais ? » Ai-je murmuré. Je ne sais pas ce qui m’a pris, je ne suis jamais impulsive. Peut-être ai-ce le fait qu’il m’accorde un peu de son attention. D’ailleurs, je ne veux rien savoir sur lui… Je préfère qui reste dans l’anonymat plutôt que de le connaître et de faire de lui un ami. Je ne voulais plus d’ami. J’étais partagée entre curiosité et crainte… Très désagréable.
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MessageSujet: Re: Douceur d'une journée d'été. Libre   Douceur d'une journée d'été. Libre EmptyVen 27 Aoû - 9:53

    La tendresse se joue avec et sans sourire;
    elle se joue de tout.



    Tout comme lui, elle était attentive au moindre de ses mouvements, leurs oreilles et yeux – bien que beaucoup plus discrets dans le cas de Lightchev – exécutaient une danse allègre et synchronisée; leurs mots ne venaient pas que de leur gorge. Un véritable échange sensoriel était à l'oeuvre, ce qui avait le don d'enchanter notre mâle brun. Il observa silencieusement sa compagne qui tanguait entre de noires pensées, tantôt au bord des larmes, émotionnellement instable, plus que fragile, elle était sensible; tantôt surprise et curieuse, et un sourire insignifiant s'éteignit sur ses lèvres féminines avant même qu'il n'ait été dessiné. Iskander pressentait nettement qu'elle était de ces personnes assaillies par des réflexions multiples et complexes qui, tout en étant capables d'une concentration extrême, pouvaient d'un instant à l'autre se perdre elles-même, emportées et par le tourbillon de leur esprit et par la réalité. Un fin sourire qui n'avait rien à voir avec les précédents, alambiqués et mystérieux, orna délicatement ses lèvres sans qu'il n'ait pu y réfléchir; une action spontanée. Peut-être commençait-il à concevoir de l'affection pour elle, malgré lui, car ce ne pouvait être rien d'autre, il ne connaissait ni la pitié ni les compassions hypocrites. L'humain qu'il était toujours et éternellement, bien que profondément lié à la créature équine qui lui ressemblait tant; ce sourire était de lui, profondément sincère. Et ce sourire était aussi pour lui, et non pour sa compagne, car il n'avait pas souhaité gagner ses faveurs par son biais.

    Un rire bohème et plus doux, suite naturelle de son sourire, prit le cours de l'air matinal glanant autour d'eux lorsqu'elle parla de ses possibilités à survivre si elle avait été à sa place. Il allait répliquer à cette réponse saugrenue mais s'arrêta juste à temps pour recueillir le murmure impromptu qui s'échappa de ses lèvres presque à regret, et pourtant convaincu. Light' releva très légèrement son encolure et la toisa d'une façon nouvelle, ses pupilles un peu dilatées, il n'essayait plus de plonger en elle en cachant sa propre personne, il la regardait, tout simplement, comme s'il réfléchissait, alors que ce n'était pas le cas. Les mots s'étaient envolés. Le silence traîna comme un écho au chuchotement étrange. Il sentit qu'elle était sans cesse tiraillée par des désirs contraires, cela crevait l'œil parfaitement. A partir de ce moment, il ne la quitta plus des yeux. Pour la toute première fois depuis qu'il s'était éveillé en ce monde, ses méninges fonctionnèrent au rythme de ses propres souvenirs et non à celui des autres. Il sentit que tout son organisme était envahi par lui-même. Étrange sensation. Quelques mots murmurés au hasard avaient engendré en lui une douce averse de sa vie d'avant. Le coin de ses lèvres s'étira à peine sous ses yeux brillants, mais un peu suffisait. Enfin, il brisa ce silence épais, jouant la carte éternelle de la demi-réponse, sa voix était plus basse, mais toujours aussi irradiante et chantante.

    - Je ne suis pas certain que tel soit votre désir, car vous êtres prompte à dire des choses que votre volonté d'être, ou du moins de paraître, regrette ensuite. Il pensait qu'il comprenait peu à peu ce qui était informulable si l'on n'était pas un psychologue devant sa patiente, c'est-à-dire que sa jeune interlocutrice était menée sans le vouloir par son subconscient, qui exprimait tous ses désirs et espoirs profonds paraissant dérisoires à son envie seconde de rester effacée et discrète. Seulement, Light' ne souhaitait pas lui déclarer ouvertement ce qu'il pensait et lui faire remarquer l'ambigüité dont elle faisait preuve, bien que cela le tiraillait de le faire. Il inspira, puis reprit, lui parlant presque avec ses yeux. Cela dépend de ce que voulez savoir; est-ce un conte que vous souhaitez entendre ? Je peux vous en dire un, mais sachez que l'individu ne livre pas ses secrets à la demande; il se fait comprendre, termina-t-il doucement, n'ayant pas abandonné son ton léger qui lui permettait de s'exprimer sans avoir le ton du donneur de leçons, bien au contraire. Il n'était pas très fier de cette réponse qu'il avait pourtant voulue évasive, mais les mots avaient fui sa bouche et il n'avait fait qu'exprimer un centième de sa pensée. La pluie tombait toujours, en son cœur et en sa tête; pluie dont la rouanne avait été le nuage égaré.
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MessageSujet: Re: Douceur d'une journée d'été. Libre   Douceur d'une journée d'été. Libre EmptyVen 27 Aoû - 13:09

      « Repose toi comme se repose toujours un guerrier avant d'aller au combat. Mais n'oublie pas que ton coeur est là où se trouve ton trésor. Et que ton trésor doit absolument être retrouvé pour que tout ce que tu as découvert en chemin puisse avoir un sens »


    Un sentiment d’égarement m’a prise alors que je me demandais pourquoi je m’étais intéressée à cet inconnu. Je ne connaissais même pas son nom. Je ne pensais pas vouloir son histoire et encore moins connaître ses peines et ses colères. Je ne voulais rien savoir sur lui. Ou du moins, était-ce ce que je m’efforçais de penser. Au fond de moi-même, dans ce petit coin reculé et hors d’atteinte de ma tête, se trouvait un vestige de ce que j’avais été. Pâle amoncellement de pensées douces et chaleureuse à l’égard de cet individu qui avait réussi à me donner un temps soit peu de réconfort. Cette part de moi, était celle qui avait réussi à affronter mes peurs. Je pense que j’appellerai sa mon inconscient, même si ce n’est pas ça. C’est ce que je suis vraiment et ce que je devrai être. Ce que je ne serais pourtant plus jamais… Avant, j’avais été chaleureuse et impulsive. Je ne réfléchissais pas beaucoup en ce temps. Je n’en éprouvais pas le besoin car pour moi le monde était beau et accueillant. Je suis tombée de haut, comme qui dirait. Je ne pensais pas un seul instant qu’il recueillait mille et un dangers et que j’en étais la proie, comme tout le monde. De plus, je m’étais toujours crue à l’abris sous l’autorité de Black Diamond, avant que je ne comprenne qu’il est mon père et qu’il ne m’aimait pas. Je me suis tournée vers mon compagnon, replongeant dans notre tourbillon de communication silencieuse. Mes membres se sont enfoncée dans le sable, le me montant, à présent, un peu plus haut de les épaules.

    Un sourire fin, bien différent de ceux, apprêtés, qu’il m’avait offert quelque temps plus tôt. J’ai incliné la tête sur le côté, me laissant bercée par le chant de son rire. C’était un son que mes oreilles n’avait pas souvent eût le loisir d’entendre. Plutôt revigorant sans pour autant traduire un désir de m’amadouer. Je me sentais étrangement en paix avec lui. Il ne glosait aucun sentiment de pitié ou de charité et semblait intéressé par mes avoirs par… Non, à partir de là, ma réflexion devenait trop ambigu et je n’arrivais pas à l’interprété. Même s’il semblait ouvert et enclin à la confidence, il n’en était pas moins mystérieux. Jouerait-il un jeu ? Bizarrement, même mon esprit de paranoïaque endurcie n’arrivait pas à le soupçonné d’un quelconque jeu de passe-passe ou d’une félonie. Alors que je commençais à me plonger dans mes raisonnements complexes et desquels je ne récolterai qu’un mal de tête carabiné et un curiosité inassouvie. Son comportement me troubla, alors qu’il réagissait à mes derniers mots. Il me toisa et je remarquais inconsciemment la dilation de sa pupille. J’ai légèrement redressé mon encolure et je l’ai reculée vers l’arrière, me faisant pensée à un cygne en moins gracieux. J’ai posé mes yeux sur les siens, impassible. Ma question ne l’avait pas véritablement dérangé. C’était comme si une porte venait de miraculeusement à s’ouvrir. Un silence s’est abattu sur nous et même le gargouillement de l’eau à sembler assourdi à mes oreilles. Aurais-je dis ou fais quelque chose amène de le perturber ?

    Je n’ai pas eût le temps de pousser mes réflexion que sa voix chantonnait de nouveau, accaparant toutes mes capacités auditive qui essayaient de déterminés son timbre exact, essayant d’y déceler une émotion, un chevrotement, qui contredirait ses paroles. Mais non, sa voix restait immuable, répondant correctement à ses paroles sans y glisser une intention muette. Ses mots m’ont fait l’effet d’une gifle alors qu’encore une fois, je comprenais qu’il lisait en moi à livre ouvert, subséquemment, moi j’étais incapable de déterminer ce qui l’emmenait à s’intéressé à mes pensés profondes. J’ai cillé, mais mes iris sont restée inchangées. J’ai entrouvert les lèvres, exhalant l’air humide presque silencieusement. Je ne savais pas avec exactitude de quoi il voulait parler, mais je savais que ça avait un rapport avec les vestiges de ma vie d’antan. Mon subconscient. Mes contracté les mâchoire, prête à endurée la suite. Je n’aimais pas vraiment sa façon indirect de me répondre. Mais sans doute en valait-il mieux ainsi, plutôt que de l’entendre m’affirmée que je suis partagée entre deux feux très contraires. La suite de son dialogue m’a laissée penaude. Que voulais-je savoir sur lui, au juste ? Je me suis sentie mal. Alors que visiblement ma requêté avait été déplacée. Je l’ai regardé avec toute la puissance de mon regard. Je n’ai pas répondu à son début, car je ne savais pas encore quoi dire. J’espérais qu’il poursuivrait son résonnement.

    « Je ne vous obligerais pas à vous livrer à moi. Moi-même, je ne le ferai pas. Et libre à vous de me refuser ma demande. Je n’exige rien, sinon de… comprendre pourquoi je n’arrive pas à me méfiée de vous. » Voilà, c’est dit, libre à lui de me sauté dessus et de me tranchée la jugulaire.
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MessageSujet: Re: Douceur d'une journée d'été. Libre   Douceur d'une journée d'été. Libre EmptyDim 29 Aoû - 20:54

    [Je fais un peu plus court, malgré les choses sur lesquelles je pourrais rebondir que tu écris si bien; parce que ca va bientôt être la rentrée et j'pourrais pas écrire de romans What A Face ]


    Ce n'était qu'un travail en moins pour le fossoyeur;
    Ce n 'était qu'une corde vide,
    balancée dans un rythme mortel.



    La sensation de l'eau baignant et pansant son corps douloureux était certes bienfaisante, mais la course folle pour sauver sa vie avait fait péter les fusibles de son énergie et un venin de fatigue pénétrait ses veines malgré lui. Il avait pu se ressaisir pour maintenir une conversation, si étrange soit-elle, avec cette charmante personne, mais dans la douceur incorruptible de ce matin d'été, il sentit un malaise le toucher subitement, sournois et indécis. L'impression devint conviction et le fit cligner des yeux, il essayait de reprendre pied sous cette terre qui se dérobait mais rien n'y faisait, il sentait qu'il était de mieux en mieux attiré vers ce néant, lentement, mais sûrement. Ses membres devenaient légers et vides, Iskander comprit qu'au risque de tomber, il valait mieux qu'il cherche un appui pour faire passer ce malaise désagréable. Discrètement, il concentra tout le poids de son corps contre la berge humide et mousseuse, et reposa son regard brun et chaud vers son interlocutrice si avide de secrets et si peu approchable; si douce et démente. Il observa de loin ses réactions, toutes plus ou moins prévisibles, car son attention avait diminué de deux bien qu'il se concentre à se remettre d'aplomb. Mais rien n'aurait pu laisser deviner ce qu'il ressentait physiquement.

    Il remarqua ce regard droit et froid qu'elle lui accorda, qui bravait la bravoure même. Un mince sourire écorcha les lèvres de Light', il écouta sa voix grave qui parvenait difficilement à ses oreilles, ainsi plus chantante. La fin de ses mots le laissa quelque peu rêveur, c'était si sincère, si soigné, cela résonnait merveilleusement à ses tympans bourdonnants « Pourquoi je n'arrive pas à me méfier de vous … »; comme c'était drôle ... Il inspira profondément, des tâches noires cerclèrent ses yeux avec toujours plus de véhémence. Il comprenait qu'il ne devait plus lutter contre ce malaise, que ce serait éphémère. Sans honte ni panique, il ne pouvait le faire autrement, il abandonna son corps aux affres de cette sensation, sa tête parvint doucement jusqu'aux herbes hautes de la berge et y creusa un trou. Il avait fermé les yeux, l'eau aspirait le reste de son corps qui s'ensevelissait sous cette marée avec une lenteur mesurée. Sur ses lèvres était toujours peint un mince sourire, il n'avait que les derniers mots de la jeune rouanne en tête; et rien d'autre. Sa pensée ne lui parvenait plus, sa gorge ne pouvait plus éructer les mots si suaves qu'il avait à répondre à cela. C'était un autre monde, il se sentait si flottant, le sol n'était pas; il la sentait Elle, lointaine et proche à la fois, mais il ne pouvait rien faire d'autre, attendant patiemment que cela passe. Light' ne comprenait plus le Temps, ni rien, sinon la présence de sa compagne. Un long soupir fit battre ses côtes, l'eau l'attirait toujours mieux, il était à l'apogée de cette étrange syncope; Noir total.
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MessageSujet: Re: Douceur d'une journée d'été. Libre   Douceur d'une journée d'été. Libre EmptyMer 1 Sep - 17:42


      « Pour être heureux en vivant dans le monde, il y a des côtés de son âme qu'il faut entièrement paralyser. »


    Je réfléchi encore à ce que je viens de dire. Ça me perturbe. À vrai dire, c’était vrai ; il dégageait quelque chose qui arrivait à me tranquilliser, comme une de ces seringues contenant une pâte blanchâtre et poudreuse. Un frisson violent et désagréablement familier me secoue. Je me souviens de cette chose. La seule fois où j’avais laissé un humain m’approcher, il m’avait planté hâtivement une de ces fameuses seringues dans la nuque et avait ensuite pousser un soupir soulagé alors que le monde c’était mis à tanguer sous moi et que mon esprit se connectait puis se déconnectait à intermittence, luttant contre le gouffre noir qui m’inspirait avec avidité. Mais ce n’était pas encore vraiment ça. Cet étalon, inconnu même de nom, avait une façon de me poser des questions sans pour autant avoir l’air de vouloir empiété sur mon existence, sans essayer de faire des tentatives de rapprochement quelconque. Je lève la tête vers lui et le temps semble perdre ses marques, j’ai l’impression que mon mouvement se fait au ralenti. Je ne sais pas ce que c’est. L’intuition, peut-être ? Toujours est-il que je sens quelque chose bouger en moi, l’air devenir plus léger mais en même temps immobile. Mes sourcils se froncent et mon cœur bat, encore et toujours, plus vite. Un vrai marathonien. Mes yeux tombent enfin sur son corps bai, semblant terriblement faible et exposé. Un sourire fin et adroit étirai douloureusement les lèvres de mon vis-à-vis, comme s’il fournissait un effort surnaturel pour me fournir cette marque qui voulait tout dire à mes yeux ; qu’il comprenait ou du moins, c’est le message que je voulu y voir.

    Je m’avance d’un pas d’un seul vers lui, penchant mon encolure vers l’avant alors que je commence à comprendre que quelque chose de va réellement pas. J’ai un sixième sens pour ces choses-là. Je repaire à cent kilomètres la moindre faiblesse chez autrui. Un sens que j’ai développé au péril de ma vie, pour survivre. Pour pouvoir trouver la plus infime échappatoire dans des situations désespérés dans lesquels je n’aurais pas du m’en sortir à si bon compte. Je ne sais pas pourquoi je me tend vers lui. Ça me choque. Pourquoi ne prenais-je pas la fuite, il ne serait plus ma rattraper et je n’aurai pas à m’ouvrir plus à lui, pas à plus le connaître et réciproquement … ? Pourtant, j’attend, je le regarde se débattre contre les doigts de l’inconscience et finalement y succombé. Chose dont je suis incapable de faire, je me serais débattue jusqu’au bout même si le combat est vain. Mais lui semble plus intelligent que moi et sait que de toute façon, il n’a pas la choix et qu’il est inutile de s’épuisé. Il se dirige vers la berge et y pose sa tête, y transposant sa forme dans les herbes longues qui la borde. Et son corps sembla se faire enfin happé par le vortex noir du coma. Je m’avance d’abord lentement, bravant les hurlements horrifiés que me hurlaient mon corps, à savoir de ne plus avancer et de partir, de le laisser là et on n’en parlerai plus. Sentant le moment où j’allais y renoncer et écouté mon instinct, je me jette vers l’avant, provoquant un grand remous dans l’eau. Je ne tente pas de l’appeler, car je sais que ça ne servira à rien. Je m’approche au plus grand drame de mon corps qui me pousse vers l’arrière plutôt que vers lui. Finalement, je me retrouve à côté de lui. Je souffre de cette proximité, mon cœur bat plus vite que jamais. Je lutte encore et toujours contre mes voix intérieurs et je pose mes naseaux frémissant sur son épaule dur et musclé et je produis une secousse légère et douce à la fois, vestige d’une vie qui semble lointaine, très lointaine. Le contact redouble les battements de mon cœur et je commence à sincèrement entrevoir l’idée de ficher le camp. Mais je ne peux pas le laisser là, comme ça. Pourquoi ? Je n’en ai aucune idée.

    [ Pas de souci, je vais raccourcir aussi de toute manière ;D && désolée pour le retard :3 C'est vraiment pas terrible, j'ai tappé ça en vitesse et je suis quasi certaine qu'il y a des fautes partout O_ô ]
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MessageSujet: Re: Douceur d'une journée d'été. Libre   Douceur d'une journée d'été. Libre EmptyMar 7 Sep - 17:17



    [T'inquiètes c'est parfait °___° Moi aussi, je suis très en retard :D
    C'est carrémment naze ce que j'ai écris What A Face ]


    "Voiler ses doutes ne les rend que plus dangereux. Le bonheur ne se vit qu'avec l'imperfection parfaite et harmonieuse de l'être qui a su se trouver."


    Il s'était surestimé, de peu certes, mais il avait eu tort de le faire. Le malaise ne s'atténua pas, au contraire, plus il semblait qu'il allait s'estomper et plus la force de son attraction non terrestre s'intensifiait et le happait magistralement; il ne pouvait plus lutter, il n'était plus dans un monde matériel. Seules quelques bribes étranges de son environnement lui venaient par intermittence, une petite mélodie tactile, comme dans un rêve. Entre autres, la certitude équivoque de la présence de sa compagne, nymphe des bois qui faisait silencieusement rouler l'eau jusqu'à son corps sylvestre et envolé. S'il pensait, et cela n'était pas bien sûr, s'il pensait en tout cas, ce n'était pas des mots, c'étaient des images, des sensations qui s'imposaient dans le sombre néant qui le tourmentait. Lesquelles ? Il pensait à elle. A son ossature jeune et si mince qu'on aurait dit des fils d'aciers entremêlés, au jeu insolent de couleurs sur sa robe d'aquarelle, à la fragilité de ses méfiances et l'audace de ses regards.

    Un contact léger s'exprima sur le velouté de son épaule, pourtant peu comparable à la merveilleuse douceur des naseaux ouatés de la jument. Elle était bien là. Si proche, elle était venue jusqu'à lui, entravant jusqu'aux plus extravagantes lois de sa conscience, en pleine contradiction avec ses intentions. Elle n'était plus elle. Ou plutôt, si, elle l'était. Ce qu'elle aurait pu être. Un frisson d'extase sublima son flanc contre la berge, tout doucement. Cette poussée avait l'inestimable saveur maternelle, il n'en chercha ni la cause ni la conséquence, appréciant seulement le geste en lui-même, magie des femmes. Exultant. S'extasiant. L'instant était un autre monde. Une poésie … Oui, un tendre poème. Puis il sombra totalement, et son sourire chuta dans la pénombre de l'eau tiède, néanmoins le reste de son corps émergeant était physiquement retenu par la berge. Les rêves qui le percutèrent furent incroyablement réels et incroyablement … proches. Parce qu'ils n'étaient que des souvenirs. Une horde de pensées si profondément enfouies, ribambelle chimérique qu'il avait trimballé quand il marchait encore sur deux jambes. Tout cela n'était plus, et pourtant … Hurlement.

    Son corps s'éveilla dans un spasme violent, l'arrachant à la berge; il fut projeté en avant. Ses membres bruns en sursaut firent vomir quelques éclaboussures à l'eau tandis qu'il entraînait la rouanne dans sa chute précipitée vers le fond du lac. Tremblant. Tout simplement. De nouveau pleinement conscient.
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