Le regard étincelant, Lorena laissait son regard se baladait sur le corps de la jument qui était recouvert de sang mais la truitée marqua une pause sur le membre blessé de l’inconnue. Que c’était-il passé pour que la jument soit aussi abîmée ? Lorena ronfla des naseaux et chassa l’air à l’aide de sa queue. La truitée savait que l’inconnue ne pouvait la voir, elle était cacher derrière un buisson. Elle sortit alors de sa cachette et s’avança lentement vers l’autre jument l’encolure basse et un visage sans expression. Et puis une fois à quelques mètres de la jolie grise Lorena s’arrêta en carré le regard posé sur le membre blessé de la grise et un haut-le-cœur la prit quand elle découvrit la blessure un peu plus profonde. Elle souffla des naseaux. Ne savant pas si elle devait aider ou pas la grise, trop bien habituer à qu’on rejette son aide. Alors, Lorena resta silencieuse guettant les moindres gestes de la grise, hésitante à prendre la parole.

Les paroles de la grise résonnent en échos dans la tête de la truitée qui lâche un soupire et balade son regard sur le corps de la jument. Lorena souffle et les oreilles en avant elle fouette l’air avec sa queue s’ébrouant rapidement à la lumière du soleil. Le visage paisible sans aucune expression elle reste froide et impassible devant la jument blessée, se questionnant. Se demandant si elle devait aider l’inconnue ou bien tracer son chemin, l’ignorant. Et puis elle pose son regard ailleurs sur un arbre qui se fait souffler par le vent ténébreux et majestueux. Lorena ronfle des naseaux et puis elle ouvre la bouche et d’une voix rayée elle marmonna :
- Bonjour…