Simple Souvenir Douloureux [ Libre ]

Afrayd Again.

Un claquement léger se faisait entendre dans les rues de la ville en ruine. Un cliquetis léger qui ne semblait pas réellement dangereux. Aucun animal ne pouvait réellement faire un bruit comme celui là. Aucune race n’arrivait à imiter ce son aussi bien que les chevaux. Vous avez compris, il s’agit bel et bien d’un cheval, un équidé qui marche calmement entre les maisons en ruines, les commerces violenter et détruit. La seule chose qui semble encore bien solide et qui ne veux pas disparaitre, c’est le sol. Un pavée encore presque parfait. Un couleur terre brunit mais impossible à ternir. Le soleil se reflétait avec douceur sur le sol qui avait survécu aux difficultés du temps. Le cliquetis continuait de plus bel et allait en s’amplifiant. Ce fut à ce moment que l’on pu enfin apercevoir la cause de tout ce bruit. Un étalon …

Cet étalon possédait un pelage d’un blanc de neige. Cependant, on voyait très bien qu’il n’était pas très bien entretenu car on y voyait du sable et de la terre ce qui brunissait le pelage normalement pur de l’imposante bête. Ce cheval ne semblait pas chercher quelque chose de bien précis. Simplement il avançait la ou ses pas le menait et sans trop comprendre pourquoi, il était maintenant ici. Ronflant des naseaux, l’étalon observait en silence autour de lui. Les crins de sa longue queue venaient de temps à autre fouetter sa croupe. Il n’était pas nerveux, cependant il n’aimait pas particulièrement se retrouver sur cette terre étrange. Il n’était pas ici depuis très longtemps et déjà il savait qu’il ne remettrait les pattes ici que très rarement dans le futur.

Continuant d’avancer entre les maisons à l’abandon, l’étalon mit quelques minutes avant de cesser son mouvement. Il était maintenant tout près d’une ancienne ferme. Les clôtures étaient pour la plupart tombé et on pouvait y voir que l’herbe n’avait pas été entretenue depuis nombreuses années. Ronflant une nouvelle fois des naseaux avec douceur, il se remit à avancer pour passer entre deux barrières. Il avait faim. Donc même si il n’aimait pas réellement l’endroit, il voulait arrêter pour manger un peu. Lorsqu’il fut au centre du pré abandonner, il s’arrêta, jeta un rapide coup d’œil autour de lui puis il abaissa lentement l’encolure …

Osmium Evening.

La fraîcheur habituelle ces lieux, le Petit Gris ne s'en lassait pas. L'étalon peu bavard aime
rester seul à contempler se que la plupart des autres équidés trouvent anodins.
La musique des feuilles sèchent bercées par le vent le font partir dans ses pensées.
Il se souvient de celui qu'il était avant, ou du moins ce dont il se rappelle...

Un vertige le fit se réveiller. Et oui, Osmium était fatigué, il errait dans ces ruelles sinueuses
depuis déjà 2 jours. Le Gris s'était perdu, il n'a pas un très bon sens de l'orientation, et de
plus avec sa petite taille, difficile de voir par dessus les murs, même s'ils font la même hauteur qu'un cheval normal. Il se mit à réfléchir. Os' ne pouvait pas rester ici jusqu'à se
qu'il meurt de soif et de faim.

Un bruit, un bruit qu'il connaissait bien, de sabots claquants sur les pavés froids et lisses,
vint attirer son attention. Un cheval n'était pas très loin. Même s'il n'aimait pas parler,
il en était obliger. Il suivit le son des sabots et atterrit devant une ferme, délabrée et
singulière. Une forme blanche avançait entre les herbes hautes. Un étalon, qui comparait à
lui, était grand mais aussi blanc que notre Camargue. Il esquissa une grimace ; il n'aimait
pas devoir demander un service à quelqu'un lui ressemblant, mais bien plus grand.

-De toute manière, il a déjà du sentir ma présence..., pensait-il.

Le petit étalon placide attendit un instant avant d'entre-ouvrir sa bouche pour en laisser
sortir ces quelques mots.

" Excusez-moi... Je veux juste savoir où trouver la sortit du village...
Vous n'avez pas une idée d'où elle peut être ? "

Il se planta la, attendant la réponse du Grand Gris...

Le claquement des sabots de l’étalon sur le pavée était certainement perceptible dans tout le village. Les murs étaient tous tombés ou presque et de cette façon le son se propageait à une vitesse impressionnante. Bien que solitaire et souvent déplaisant, l’étalon blanc sentait qu’il ne pourrait pas savourer cette solitude bien longtemps. Ronflant des naseaux à cette pensée, Afrayd Again ne savait pas trop où et comment il rencontrerait ce nouveau cheval. Mais il sentait que cette rencontre serait unique. S’approchant calmement de la zone là ou il pourrait brouter un peu, il sentit le vent se lever. Une nouvelle odeur lui vint aux naseaux ce qui lui déplut un peu. Mais il n’en fit pas réellement grand cas. Il avait faim et souhaitait tout d’abord manger.

Alors qu’il se promenait calmement, pas à pas, broutant en silence, une voix le fit redresser la tête. Couchant un peu les oreilles en observant le cheval, tout aussi blanc que lui, qui venait tout juste de lui adresser la parole. Terminant les quelques brins d’herbe qu’Il avait déjà en bouche. Observant autour de lui quelques secondes, l’étalon blanc ouvrit finalement les lèvres.

- Prend le chemin principale et au bout complètement tourne à gauche …

La phrase était simple et répondait bien à la question du nouveau venu. Ronflant lentement des naseaux, Afrayd se remit simplement à brouter. Pourquoi devrait-il continuer d’observer le blanc si celui-ci voulait simplement savoir comment quitter le village ?

Comme à son habitude, Osmium observa longtemps son congénère afin de le cerner un peu.
Cet étalon semblait froid et distant, solitaire tout comme le Petit Camargue.
Notre ami se réjouit à l'idée de rencontrer quelqu'un comme lui. Mais il resta sur ses gardes,
un étalon si mystérieux est toujours imprévisible.

- Prend le chemin principale et au bout complètement tourne à gauche …

Os' n'en attendait pas moins comme réponse venant d'un Gris solitaire. Une réponse simple et
brève. Mais étrangement le Camargue mélancolique voulait rester avec cet équidé. Comme
s'il le connaissait depuis toujours. Il frémit à cette bien inhabituelle envie venant de sa part.
Était-il malade, ou bien juste extrêmement fatigué.

Pour se changer les idées, le Petit Étalon Gris fit à peine bouger ses lèvres pour en extirper
une courte phrase, aussi étrange que se qu'il venait de penser...

" Puis-je me joindre à vous pour brouter un peu avant de repartir ? "

Le Petit Gris faillit s'étrangler en se rendant compte de se qu'il venait d'annoncer.
Lui ?! Vouloir rester avec quelqu'un ?! ...

Lorsque le petit étalon blanc c’était adresser à lui, l’étalon gris s’était contenter de redresser la tête, de lui répondre et ensuite retourner à son activité principale. Il n’avait jamais réellement apprécié la présence des autres chevaux et c’était ainsi depuis qu’il était tout petit. Même sa mère n’arrivait pas toujours à l’approcher. Elle devait faire ses petites affaires et lorsqu’Afrayd Again avait faim, il se contentait de venir boire et ensuite il retournait faire ce qu’il avait cessé de faire. Ce fut donc pour cette raison que lorsque l’étalon avait répondu au petit Camargue il avait simplement rebaissé l’encolure pour recommencer à brouter simplement. Il c’était dit que puisqu’il avait ce dont il avait besoin, le petit blanc quitterait sans plus. Malheureusement il avait tort. Car sa voix ce fit une nouvelle fois entendre. Redressant une nouvelle fois la tête, l’étalon blanc reposa son regard sur le Camargue. Il venait vraiment de lui demander s’il pouvait se joindre à lui pour Brouter ?! Ronflant doucement des naseaux, Afrayd ouvrit les lèvres.

- Si sa te fait plaisir …

La voix du blanc était froide comme toujours. Cependant, on avait pu y sentir une pointe d’ironie. Depuis quand les étalons demandaient la permission pour brouter. Ronflant des naseaux une nouvelle fois puis il secoua la tête. Les mouches et moustiques lui tombaient vraiment sur les nerfs. Il aimait la nature bien entendu. Cependant ces bestioles le rendaient fou. Faisant claquer les crins de sa queue contre son flanc, l’étalon sentit qu’il avait réussi à en tuer quelques unes. Observant le nouveau venu quelques secondes, l’étalon fini par rabaisser l’encolure pour enfin se remettre à brouter. Il n’avait pas grand-chose à dire pour le moment. Mais peut-être cela finirait par changer.

[Désolé pour le temps que j'ai mis, mais je ne suis vraiment pas douée avec les codes Html et tout x)]

Le Petit Os' était mal, il avait du manger une plante
toxique ou quelque chose comme ça pour vouloir rester avec un brave inconnu.
Il se posait des milliers de questions, mais toutes restaient sans réponses.
Depuis quand avait-il besoin de compagnie ? ...

- Si sa te fait plaisir …

Osmium sursauta en entendant se que lui répondit le Grand Gris. Le ton froid et un peu moqueur
de son congénère ne le dérangea pas. Il y était habitué, à se qu'on lui réponde
ainsi. En fait, les rares fois où Os' parla, il répondit et on lui répondait froidement. A quoi bon
être enthousiaste quand on est dérangé pendant que l'on broute, ou que l'on est perdu.

Le Petit Gris s'approcha prudemment, il n'avait encore jamais demandé à venir manger
quelques pousses d'herbes avec un autre équidé. En temps normal, Os' passait son chemin,
en adressant uniquement un regard impénétrable et renfermé à son congénère.
Il se disait qu'il devait vraiment être malade pour demander ceci.

Arriver à côté du Grand Blanc, le Petit Camargue ne pu s'empêcher de demander cela, par simple politesse ou par pure folie.

" Pourrais-tu me donner ton nom ? J'aimerai bien savoir qui à eu la gentillesse de m'indiquer la sortie... "

Osmium crut mourir en disant ceci. Lui, petit étalon mélancolique et placide, demander tant
de chose d'un coup et tellement faibles. Impossible.

La solitude avait peut-être eu raison de lui...

Broutant tranquillement après avoir répondu au petit cheval, l’étalon blanc espérant au plus profond de lui-même que le Camargue finirait par se rendre compte qu’il n’était pas réellement la bienvenue. Cependant, le petit blanc ne semblait malheureusement pas réellement comprendre le message. Ronflant des naseaux doucement, l’étalon redressa l’encolure pour l’observer. Il était un peu étrange cet équidé. Mais bon au fond, Afrayd était lui aussi passablement dérangé alors un de plus ou un de moins n’allait pas changer grand-chose. Cependant, ce que l’étalon gris ne comprenait pas, c’était la raison qui poussait le Camargue à lui demandé s’il pouvait se joindre à lui pour brouter. En temps normal un cheval ne demandait pas. Il imposait sa présence et les autres se devaient de vivre avec. Afrayd lui répondit. Cependant ce n’était ni un refus ni une invitation. Le blanc devrait faire avec.

Alors qu’il avait rebaissé l’encore, il sentit une présence à ses côtés. Ronflant doucement des naseaux, le grand blanc pu sans problème deviner que le Camargue était venue le rejoindre. Il n’en fit pas grand cas. Le plus important pour le moment c’était que son estomac était affamé et que depuis qu’Il avait commencé à brouter, il avait sans cesse été dérangé par ce petit cheval blanc. Alors qu’il saisissait entre ses dents plusieurs gros morceaux d’herbe particulièrement bon, la voix du petit nouveau ce fit entendre une nouvelle fois. Il souhaitait maintenant connaitre son nom. Soupirant lentement, l’étalon prit son temps afin de terminé ce qu’il avait en bouche. Il était déplaisant de compagnie, mais il savait se tenir lors des repas tout de même. Une fois l’herbe dans son estomac, il ouvrit les lèvres.

- Afrayd Again … Mais Afrayd seulement fait très bien l’affaire …

Au moment ou l’étalon gris allait reprendre de l’herbe entre ses dents, il se rendit compte qu’il ne lui avait pas retourné la question. Soupirant une nouvelle fois, l’étalon redressa quelque peu l’encolure pour pouvoir voir le petit Camargue. Il savait très bien qu’il n’était pas obligé de lui demandé son nom. Mais c’était de la politesse. Et même si Afrayd avait beaucoup de défaut, l’Impolitesse n’y figurait pas.

- Et toi … tu t’appelles ?

Au fond de lui, Osmium savait qu'il n'était pas vraiment un très bon ami.
Juste une simple connaissance. Il en a d'ailleurs fait la triste expérience,
et du coup s'est replié sur lui-même, est devenu solitaire. Le Petit Gris
pense être lâche et surtout être incontrôlable si par malheur un autre
équidé venait à le dérangé, ne serait-ce que pendant sa sieste. Il a
préféré s'éloigner de la société et de tous ses congénères...

Le Petit Camargue était maintenant à côté de l'autre étalon. Celui-ci
semblait ne pas trop apprécier sa compagnie. Ça se comprend, qui
voudrait discuter avec un inconnu minuscule, si étrange et dérangeant ?
Os' ne comprenait pas se qui l'avait poussé à demander son nom au
Grand Gris. D'ailleurs il lui avait répondu, avec un ton aussi froid, qu'il
s’appelait Afrayd Again. Enfin, juste Afrayd. Il lui avait aussi retourner
la question. Le Petit Gris fut déconcerté, on ne lui demandait pas
souvent son nom, et il avait presque oublié celui-ci, qui était pourtant
simple à retenir, Osmium Evening.

"Heu... Moi je me nomme... heu... ° Ha oui, c'est vrai, je ne sais pas
pourquoi on m'a donné ce nom d'ailleurs... °... Osmium Evening ... ! "

Osmium Evening... Oui, un nom qui signifie Osmium du soir. En fait,
le petit étalon savait très bien pourquoi on l'avait nommé ainsi.
Osmium, car il était d'un caractère froid comme le métal, et Evening
car il naquit un soir d'hiver. Ce nom, il ne l'aimait pas car il le
définissait trop bien, et que même sa propre mère avait eu une
vision scellée de lui des le premier regard qu'elle lui a porté...

" Drole de nom... N'est-ce pas ... ? "

Un sourire bien étrange vint s'afficher sur son visage...

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